28 novembre 2007

Rachida et Rama , soeurs ennemies ? vraies ou fausses rumeurs ?

Mesdames Dati et Yade



Rama n'est-elle pas trop belle ?

Soeurs ennemies ?

Comme nous avons pu nous en apercevoir Madame Rama YADE n’a pas fait partie de l’équipe Gouvernemental du voyage en Chine. Aussitôt dans les coulisses parisiennes « autorisées » : couloirs des ministères, espaces de convivialité de l’Assemblée Nationale et du Sénat, bars , salons de thé et salons de coiffures de haut de gamme où se rencontrent et papotent ces dames et ces messieurs du haut monde politique et médiatique , des rumeurs évoquant une « animosité croissante » entre Rachida Dati et Rama Yade ont circulées et certains de ces potins allaient même jusqu’à affirmer que la publication publique d’une lettre que Rama Yada aurait fait parvenir à Madame Rachida Dati pour attirer sont attention sur les risque de l’affaire de l’Arche de Zoé, qui à l’époque se préparait, lettre demeurée parait-il sans réponse, serait à l’origine de leur « zizanie » . Cette animosité entre les deux symboles de l’intégration réussie, aurait provoqué un véto du Président de la République pour l’écarter de ce voyage et faire son affaire personnelle en Chine d’une intervention sur les droits de l’Homme, qui revenait de droit à Rama Yade Secrétaire d’Etat aux droits de l’homme.

Toujours selon ces mêmes rumeurs, Madame Rachida Dati ne supporterait plus la présence de Madame Rama Yade, lors des déplacements internationaux et aurait fait connaître son opinion à Monsieur Nicolas SARKOZY, qui semblerait en avoir tenu compte.

Ces rumeurs parisiennes non contrôlées et non contrôlables apparemment, qui peu à peu s’étendaient dans les départements et régions à la faveur des déplacements de certains députés, et raquaient d’affecter l’ensemble du territoire, une affaire d’état en quelque sorte, a fait sortir de ses gongs le porte parole de l’Elysée présent dans la délégation en Chine, Monsieur David MARTINON, qui a réfuté en bloc toutes ces rumeurs en précisant : « C’est au Président de décider qui il veut avec lui, cela n’a aucune signification politique ».

Monsieur David MARTINON qui bien souvent" s'autocensure" lui-même, n’a pour autant pas indiqué si cela n’avait aucune signification personnelle, et c’est bien dommage, cela aurait éclairé notre lanterne face à ces rumeurs persistantes.

Lettre à l'adresse des lecteurs de mon blog




Bonjour et Bienvenue,

De nombreux lecteurs ont l'amabilité de me faire parvenir leur commentaire par courriel à mon adresse:

magalinews@hotmail.com

Je ne manque jamais de les remercier et de leur répondre.

Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi laisser vos commentaires directement sur mon blog en actionnant en bas d'article la mention "commentaires".

S'agissant d'un article rédigé par vous-même et que vous souhaiteriez voir paraître dans mon blog, je vous demande de me le faire parvenir par e mail, après vérification et si votre article correspond à l'esprit de mon blog, je me ferait un plaisir de le publier, sous votre signature. Pour un article qui ne serait pas retenu, je vous en ferai connaître les motifs et ne le garderai pas en mémoire.

Quelque soit votre choix je vous renouvelle mes remerciements.

Tous en chine ! pour un voyage à leur mesure !


de gauche à droite :
Madame Dati, Christine Lagarde, Madame mère, Jean Louis Borloo, Pierre Sarkozy


Revue de presse par lucienne magali pons, agrémentée de mes commentaires :

Ils ont fait en Chine un voyage à leur mesure. Quelques échos :

Madame Andrée Mallah ex Madame Sarkozy, surnommée parait-il Dadou par son fils, notre Président de la République, nouvelle madame « mère », Rachida Dati que Nicolas surnomme peut-être Chidadou ( ?) * , Garde des sceaux, « sœur » de Cécilia Ciganer Albéniz ex Mme Sarkozy, et Pierre Sarkozy, fil aîné d’un premier ex- mariage de Nicolas, représentaient la cellule familiale et amicale du voyage en Chine ; cette escorte rapprochée s’étoffait de l’une, l’un ou l’autre des ministres de la suite, le plus souvent Christine Lagarde et Jean Louis Borloo , à l’occasion des visites culturelles et des réjouissances qui étaient aussi programmées , pour agrémenter les entractes entre les séances politique et commerciales et favoriser les interventions privées non officielles.

* je sais qu'un député de l'opposition surnomme Madame Dati dans les coulisses de l'assemblée en parlant d'elle : " la chitane"(diablesse en français)

D’après les médias occidentaux la présence de madame Mère connue pour son bon sens de la répartie, à défaut de la présence d’une nouvelle épouse Sarkozy, qui manquait à cet ensemble familial et amical, aurait séduit les autorités chinoises. Je crois en effet que les chinois sont beaucoup plus sensibles aux finesses parisiennes qu’à certaines rodomontades sur les droits de l’homme qu’ils considèrent généralement comme des masturbations masochistes occidentales dont ils s’interdisent la pratique. Bref, la présence de Madame mère aux côtés de Nicolas Sarkozy, présentée comme un premier atout dans son entourage, aurait bien disposé les autorités chinoises à l'égard de son fils.

On nous apprend que Madame mère n’hésite pas à l’occasion de pratiquer un humour axé sur la personnalité multifonctionnelle de son fils et je ne peux résister au plaisir de vous faire partager une anecdote, qu’elle a eu la finesse de servir aux invités de son illustre fils pour les amuser, pas à ses dépens espérons-le , voici cette anecdote rapportée ci-dessous indiscrètement par un membre de la délégation :

: «Elle connaît depuis longtemps un jardinier « fan » de son fils Nicolas. En 1993, ce jardinier trouvait que Nicolas faisait un bon ministre du Budget. En 2003, il trouvait encore qu’il faisait un bon ministre de l’Intérieur, puis un bon ministre de l’Économie. Un jour, ce jardinier lui a dit : “votre fils devrait être ministre de tout”». Et «Dadou» de conclure : «Hé bien, maintenant, il l’est !»

Permettez-moi de penser que ce jardinier unique en son genre est flatteur et qu’il est le seul de son espèce dans les parcs et jardins de Paris à émettre une telle opinion. Madame mère et moi ne devons pas avoir affaire au même corps de jardinier.

En dehors des réunions officielles, dans les entractes culturels et ludiques, ou pour dire comme chez nous « dans les coulisses, les autorités chinoises ont découvert le «nouveau Sarkozy» comme il ont certainement découvert il y a quelques jours le nouveau Beaujolais.

Le président avait proposé à sa mère, qu’il surnomme «Dadou», diminutif d’Andrée, de l’accompagner pour qu’elle découvre les soldats de l’armée enterrée. «Dadou», 80 ans, a tout de suite accepté. Connue pour son sens de la repartie, elle a amusé les invités du président par L’Élysée s’est félicité de «l’effet Sarkozy» sur les autorités chinoises, et mentionne aussi son choix de faire escale dans la ville de Xi’an pour y voir l’armée enterrée et rendre hommage à la Chine «millénaire». Il est dit aussi que la perspective de cette visite a été déterminante pour décider Madame mère a accepter le voyage.

Les craintes qui selon certains médias précédaient la visite en chine se sont évaporées dans les nuages de la pollution chinoise et Nicolas Sarkozy a pu confier : «Ils ont appris à mieux me connaître»

Pas très révérencieux pour notre précédent Président de la République, un ou des actuels élyséens conseillers, certainement jaloux de la prestance, de l’élégance et du maintien de Jacques Chirac, et qui cherchent à l’abaisser pour rehausser leur idole Nicolas Sarkozy, se sont plus à dire avec une langue de vipère acérée : « c’en est fini «des salamalecs» du président Chirac. «C’était un peu Clausewitz contre Sun Tse, l’art de l’attaque contre le piège des circonvolutions» ……Nicolas Sarkozy, lui, ne veut pas imiter Chirac : il va droit au but.

Comment voulez vous que nous puissions accorder un quelconque crédit aux paroles d’un conseiller qui se gargarise en citant Clausewitz contre Sun Tse et l’art de l’attaque contre le piège des circonvolutions, alors que nous avons pu nous rendre compte que l’art de l’attaque du sirtaki n’a eu aucun effet pour retenir une belle dame dans le piège des circonvolutions maritales ?

Et pour illustrer ce nouveau style « droit au but » les médias alignés et admiratifs (pas les autres) rapporte une initiative du Chef de l’Etat : c’est ainsi que nous apprenons qu’ au cours d’un déjeuner, dans le monumental Palais du peuple, tout près de la trop célèbre Tiananmen, alors que Hu Jintao et Nicolas Sarkozy discutaient, entre deux airs de musiques françaises (dont l’Aigle noir de Barbara,) ou chinoises joués par la fanfare de l’Armée populaire de la libération de la Chine, que Nicolas Sarkozy, se rappelant soudain que la musique adoucit les mœurs, appela Franck Riboud, le patron de Danone, à la table où il se trouvait avec le président chinois et s'exclama, "droit au but" selon les médias , à l'adresse de Hu Jintao, oubliant à qui il s'adressait et sur le ton dont il s'adresse à son valet premier ministre "Fifi" : «Il faut que M. Riboud vous expose son problème, pour moi, c’est capital !»

Rappelons que Danone a perdu beaucoup d’argent lors d’un procès est en « bisebille » aggravée, contre l’un de ses intermédiaires sur place, et est en « délicatesse » avec les autorités chinoises.

Un membre du protocole frémit en murmurant : «C’est la première fois qu’un président fait une chose pareille» !

Droit au but, en effet ! Je connaissais l'expression "pédaler dans la choucroute" et je connais maintenant l'expression "droit au but dans le yaourt"!

On raconte aussi que lors de la négociation finale avec Hu Jintao sur le nombre d’Airbus, les autorités chinoises semblent d’accord pour passer une commande de 160 avions. Mais Airbus semble hésiter, trouvant les conditions d’achat des Chinois insuffisantes. Nicolas Sarkozy se tourne vers Louis Gallois, le numéro un d’EADS, et donne ses ordres impérativement : : «Ça sera comme ça ! La France est actionnaire d’EADS !» «La Chine verra qui sont ses vrais amis par des actes concrets»

Je ne sais pas si Monsieur Gallois a rougi ou baissé la tête, mais je suppose qu’il a obtempéré avec un sourire courtois et soumis, comme tous les PDG grand commis de l’état alignés et soucieux de gonfler leur portefeuille de stock options …… avant de prétendre plus tard , bien plus tard , à leur parachute doré de départ, couronnement final d’une carrière le plus souvent prolongée bien au-delà de l’âge de la retraite. Que voulez-vous il y a un régime spécial de haut de gamme pour les « alpha » à ne pas confondre avec les régimes spéciaux des « betas » de bas de gamme tant contestés par le pourvoir !

Jean-Pierre Raffarin, le nouveau «M. Chine » de la classe politique depuis son voyage en 2003, en pleine estime que les autorités chinoises parient, avec Nicolas Sarkozy, «sur la durée» et n’hésite pas à déclarer que : « Hu Jintao et Nicolas Sarkozy sont en effet certains de continuer de travailler ensemble «au moins jusqu’en 2012».

Hu Jintao n’en est peut être pas si sur, puisque soucieux de ménager « ses anciens amis » il a chargé Monsieur Raffarin de transmettre à Monsieur Jacques CHIRAC, «ses sentiments amicaux».

Une mission qui recadre nos relations avec la chine à la hauteur des respectables relations d’amitié et de traditionnelle bonne entente cordiale que Monsieur Jacques CHIRAC avec sa prestance présidentielle avait su maintenir, bien au-dessus des petits malheurs de Monsieur Riboud et des chinoiseries de Monsieur Raffarin. Chargé de cette délicate mission de courtoisie internationale, , Monsieur Raffarin en aurait souri jaune, paraît-il.

Note : je sais reconnaître les mérites de Monsieur Chirac, bien que n’ai pas toujours été d’accord sur sa politique intérieure. Je trouve particulièrement calomnieux et mesquins les conseillers élyséens actuels qui taxent les discours de Jacques Chirac de « salamalecs », ce sont vraiment des vipères qui crachent au "karcher" un venin digne des "racailles" et qui finira par se retourner contre eux.

26 novembre 2007

Mr. Enrico Macias n'ira pas en voyage officiel en Algérie ...

D’après le quotidien Ech-Chourok :

Le chanteur français Enrico Macias qui avait manifesté le désir de se rendre en Algérie, son pays natal, pour accompagner le président Nicolas Sarkozy dans sa visite d’état du 3 au 5 décembre, a annoncé Lundi qu’il renonçait à cette visite, estimant qu'il n'était pas le bienvenu dans le pays.

"Je ne me rendrai pas dans un pays où je ne serai pas le bienvenu", a-t-il déclaré au quotidien arabophone Ech-Chourok le chanteur pied-noir » …Le président "Sarkozy m'a conseillé de patienter", a-t-il ajouté, en réaffirmant qu'il "se rendrait un jour en Algérie quel qu'en soit le prix".

La nouvelle d'une visite d'Enrico Macias en Algérie, où il devait notamment effectuer un pèlerinage à Constantine (est) et sur plusieurs lieux de mémoire de son enfance, avait provoqué la réaction du Premier ministre algérien, Abdelaziz Belkhadem, qui avait combattu une première fois le projet d'une visite du chanteur en 2000, et qui ces derniers jours avait à nouveau exprimé publiquement ses réserves.

"Je n'ai pas changé d'avis", a-t-il déclaré, en soulignant toutefois qu'il "n'avait pas le droit de choisir les invités qui vont accompagner le président français".

Rappelons qu’Enrico Macias avait indiqué qu'il souhaitait accompagner le président Sarkozy pour sa première visite d'Etat en Algérie depuis son élection en mai, mais que si "cela posait des problèmes", il était prêt à y renoncer.

D'autres journaux algériens insistent sur le fait que Monsieur Enrico Macias n'est pas interdit de séjour en Algérie et qu'il peut s'y rendre à titre privé, comme tout citoyen français né en Algérie ou en métropole au même titre que tous les étrangers de tous les pays du monde.Evidemment un voyage privé n'est pas médiatique.


Contrats en Chine : plus de 20 milliards d'euros ...



Une poignée de mains à 20 milliards d'Euros synthétise les succès des grands groupes Français et le savoir-faire de leurs cadres et salariés toutes catégories confondues : Cela leur vaudra-t-il une prime de fin d'année à la mesure de leur talent ? , pour leurs hauts dirigeants je ne me fais pas de soucis !



Revue de presse (sources : médias presse et audio-visuels)

La France remporte pour plus de 20 milliards d'euros de contrats en Chine

Nicolas Sarkozy, dont c'est la première visite officielle en Chine en tant que président de la République, s'est félicité du "montant inégalé des grands contrats" et de
l' "engagement de la Chine" dans ces accords.

Supposons qu'il a du aussi féliciter les PDG, les Chefs d'entreprises et leurs cadres, qui sont les vrais acteurs de ces succès commerciaux et technologiques et qui ont accepté de laisser au Président s'en attribuer la gloire médiatique. Les contrats naturellement ne poussent pas subitement comme des champignons au cours d'un voyage de trois jours , ils se préparent et se négocient pendant de très longs mois à l'avance et sont dans la continuité d'une politique commerciale qui avec la Chine n'a rien de nouveau et date depuis plus de deux décénnies.

Le voyage présidentiel en Chine s'avère fructueux pour les entreprises françaises, en particulier pour Areva et Airbus qui remportent respectivement des contrats de 8 milliards et 12 milliards d'euros. D’autres groupes de l'Hexagone ont également signé de bonnes affaires, tels EDF, Alcatel-Lucent ou encore le groupe de transports maritimes CMA CGM.

La Chine et la France ont ainsi signé ce lundi pour environ 20 milliards d'euros de contrats commerciaux, dont une grosse commande pour Airbus et la fourniture par Areva de deux réacteurs nucléaires. Certains de ces contrats se trouvaient en cours négociations depuis quelques 30 mois, et le voyage en Chine du Président Nicolas Sarkozy a été le moyen de médiatiser leur signature, pour mieux souligner le désir croissant d’échanges économiques entre les deux pays, assorti pour la Chine à l’occasion de ces contrats, d’un important transfert de technologie à son profit, qu’elle pourra ensuite mettre en œuvre pour elle-même ou pour les commercialiser à l’étranger.

Rappel des Groupes et entreprises et principaux contrats dont la presse fait état ce jour :

AREVA : va vendre deux réacteurs nucléaires de nouvelle génération EPR et du combustible nécessaire à leur fonctionnement, pour un montant total de 8 milliards d'euros, le contrat a d'ailleurs été établi en dollar et en euro, permettant d'avantager le groupe français dans un contexte de faiblesse du billet vert.

(Pékin envisagerait également un accord avec Areva pour un site de traitement et retraitement nucléaire, dont le montant atteindrait la somme énorme de 10 à 15 milliards d'euros.)

EDF : a signé un contrat dans le nucléaire : l’'électricien français va financer à hauteur de 30% les deux réacteurs qu'Areva a vendu à la Chine.

AIRBUS : L'avionneur européen a reçu une commande portant sur 160 appareils (110 A320 et 50 A330), soit un prix catalogue de quelque 17,4 milliards de dollars ou 12 milliards d'euros, et a signé un protocole d'accord pour construire une partie de son avion A 350 en Chine, soit 5% de la fabrication. Sa filiale Eurocopter a elle remporté un contrat pour dix hélicoptères EC 155 pour 80 millions d'euros.

Plusieurs autres entreprises françaises ont également réalisées de bonnes affaires

SUEZ : Dans le secteur de l'énergie, Suez va entrer au capital de la société chinoise d'eau Chongking Water, qui alimente la mégalopole de Chongking et ses 32 millions d'habitants. Dans le cadre d'un partenariat stratégique, le groupe français va également étendre son contrat de traitement des eaux usées de la ville pour 70 millions d'euros.

ALCATEL-LUCENT : a annoncé la signature d'une série d'accords cadres à hauteur de 750 millions d'euros avec les opérateurs télécoms China Mobile et China Unicom.

CMA-CGM : Le groupe de transports maritimes a réussi à conclure son premier investissement portuaire en Chine. Le groupe a signé un accord de coopération pour le développement du port de Haicang dans le sud du pays pour un montant de 307 millions de dollars, soit 206 millions d'euros.

SANOFI-AVENTIS : le laboratoire pharmaceutique Sanofi-Aventis a conclu un accord avec les autorités chinoises pour la construction d'une usine de vaccins contre la grippe pour un montant de 99,5 millions d'euros.

ARCELOR-MITTAL : (acier) va créer une co-entreprise avec le chinois Hunan Valin, dont il détiendra 30%.

ALSTOM : dans le secteur des infrastructures de transport, le Groupe Alstom a remporté un contrat de 43 millions d'euros pour réaliser la signalétique du métro de Shanghai.

NATIXIS : la banque d'investissement Natixis a signé un accord de coopération en matière d'efficacité énergétique pour limiter les émissions de CO2. Le contrat se chiffre à 19 millions d'euros.

24 Novembre : Des combats au Tchad

Des combats au Tchad, entre les forces gouvernementales et des rebelles, mais aussi des attaque contre des ONG et des travailleurs humanitaires, ont créés des troubles et la dégradation de la sécurité.

Samedi 24 novembre 2007

Au Tchad, on constate des troubles et la dégradation de la sécurité dans un secteur où doivent se déployer dans les prochaines semaines les premiers éléments de l'Eufor, la force de maintien de la paix de l'Union européenne qui comptera 3.700 hommes.

En effet, après que des rebelles aient fait une incursion samedi 24 Novembre dans l’Est du Tchad ,près de la frontière soudanaise, des combats ont opposé samedi les forces gouvernementales du Tchad et des insurgés près des villes de Forchana et Hadjer Hadid.

Samedi, des hommes de l'UFDD avaient mené une incursion à Hadjer Hadid, avant d'être pris en chasse par des hélicoptères tchadiens et français. Le groupe rebelle a affirmé que ses troupes n'étaient entrées dans la ville que pour se ravitailler en eau et qu'elles en étaient reparties rapidement sans avoir déclenché d'hostilité.

Mahamat Nouri, dirigeant de l'Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), l'un des deux principaux groupes rebelles tchadiens, a déclaré par téléphone satellite à une agence de presse, que l’armée nationale avait commencé à les attaquer à 9 h.30, qu’ils avaient reçus des renseignements sur l’imminence de cette attaque et qu’alors ils étaient prêts. Pendant ce temps des affrontements se poursuivaient près de ces deux localités situées à l’est d’Abéché. Les forces françaises présentes au Tchad ont sécurisé l'aéroport d'Abéché

Ces combats ont éclaté alors que l'UFDD et le Rassemblement des forces pour le changement (RFC), un autre groupe rebelle, ont suspendu dimanche l'accord de cessez-le-feu signé un mois plus tôt à Syrte, sous l'égide de la Libye, avec le gouvernement du président Idriss Déby.

A N'Djamena, le gouvernement tchadien a confirmé ces affrontements et a affirmé que les rebelles avaient opéré samedi de leurs bases arrière au Soudan "pour attaquer des gendarmes assignés à la protection de camps de réfugiés dans plusieurs petites implantations frontalières, dont Hadjer Hadid".

Le ministre de la Communication, Hourmadji Moussa Doumgor a déclaré que le

Tchad tient pour responsable le Soudan, qui a l'obligation de contenir les éléments armés de tous les signataires de l'accord de Syrte jusqu'à la mise en œuvre de la clause centrale dudit accord, qui est le désarmement", a-t-il précisé. le ministre de la Communication ;

Un responsable de l’ ONU a fait savoir que des ONG ont du suspendre leurs opérations dans deux camps de réfugiés proche de Hadjer Hadid.

Samedi soir, un autre incident s'est produit à KouKou Angarana, petite ville à 180 kilomètres au sud-ouest d'Abéché, où des hommes portant des tenues militaires ont fait irruption dans une enceinte utilisée par des ONG.

Selon un membre de l’autorité locale et des humanitaires, des hommes armés ont attaqué dans la nuit de samedi à dimanche des lotissements abritant du personnel humanitaire de diverses ONG à Koukou Angarana, dans l'est du Tchad, et leur ont dérobé véhicules et argent,

Lors de l’attaque des coups de feu ont été tirés et des membres du personnel humanitaire ont été frappés par les agresseurs, dont l'identité n'était pas établie dimanche.

"Nous sommes à la recherche des responsables", a déclaré l'autorité locale.

Koukou Angarana est située à 200 km au sud-est d'Abéché, principale ville de l'est du Tchad, et à proximité du camp de réfugiés de Goz Amir.

L'est du Tchad a été le théâtre ces deux dernières semaines d'une recrudescence de braquages visant les ONG et les agences de l'ONU.

De nombreux braquages avaient déjà été enregistrés au cours de l'année 2006.

Un membre de Médecins sans Frontières et un autre étranger travaillant pour Oxfam International ont été battus à coups de crosse de fusil et un agent de sécurité tchadien a reçu une balle dans la jambe La plupart des humanitaires, présents dans cette ville, ont du être évacués vers Goz Beïda.

Rappelons que l'est du Tchad accueille plus de 200.000 réfugiés soudanais ayant fui le Darfour limitrophe, région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre civile depuis 2003, auxquels sont venus s'ajouter depuis 18 mois près de 180.000 déplacés tchadiens.

Les otages des Farcs, un défi à relever par Nicolas Sarkozy !

Nicolas Sarkozy a envoyé une lettre à son homologue colombien pour lui demander de «maintenir le dialogue» avec le président vénézuélien.

La France pense qu’Hugo Chavez devrait reprendre sa mission de médiateur en vue d’obtenir la libération des otages détenus par la guérilla colombienne des Farc, au premier rang desquels Ingrid Betancourt. «Nous continuons de penser qu’Hugo Chavez est la meilleure chance de libérer Ingrid Betancourt et tous les otages», a déclaré hier le porte-parole de l’Élysée David Martinon.

Ndlr : le nombre des otages est évalué à quelques trois mille personnes : la médiation d’Hugo Chavez bien entendu ne portait pas sur cet ensemble.

En conséquence, pour relancer un dossier qu’il estime prioritaire Nicolas Sarkozy que l’on voit mal prendre la tête des négociations et se précipiter en personne dans la jungle colombienne, pour parlementer avec les Chefs de la guérilla , ne peut que plaider pour une reprise de la médiation Chavez

Alvaro Uribe avait demandé à Chavez d’avoir un seul interlocuteur, la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, mais selon l’Elysée ? Hugo Chavez …. « l’a mal pris» ;

A l’Élysée on estime qu’il est nécessaire….. « de laisser la température redescendre». Ainsi, renonçant à téléphoner à son homologue colombien, Nicolas Sarkozy a préféré la solution, jugée «moins abrupte», d'écrire une lettre à son homologue Colombien, que l’ambassadeur de France à Bogota, Jean-Michel Marlaud, de passage à Paris lui remettra à son retour.

Par cette lettre le président français demande à Alvaro Uribe de «maintenir le dialogue» avec le président vénézuélien. .... «Nous restons déterminés à rechercher une solution humanitaire mettant fin à la tragédie des otages», assure le porte-parole de l’Élysée.

Les proches d’Ingrid Betancourt et les associations qui la soutiennent plaident également eux aussi pour une poursuite de la médiation par Hugo Chavez. L’ex-mari d’Ingrid Betancourt, Fabrice Delloye, a estimé que, «quelle que soit sa personnalité», Hugo Chavez demeurait «incontournable» pour espérer aboutir à un accord en Colombie.

Astrid Betancourt, la sœur d’Ingrid Betancourt, s’est dite «consternée» par la décision du président colombien : …….«Nous faisions confiance à la gestion de Chavez et de * Piedad Córdoba parce que c’est la seule alternative viable» a-t-elle déclaré à une agence de presse.

Par ailleurs, La sœur d’Ingrid Betancourt a appelé la communauté internationale à rappeler l’importance de la médiation de Hugo Chavez et Piedad Córdoba au président Alvaro Uribe. «Chavez est un allié de la Colombie sur la question des otages, ce n’est pas un rival» a-t-elle précisé.

L’annonce de la fin de la médiation est «une douche froide, mais nous ne baisserons pas les bras» a réitéré Astrid Betancourt

La mère et les sœurs d’Ingrid Betancourt se sont rendues à Bogota où elles ont prévu de se réunir avec les familles d’autres otages des Farc afin de leur transmettre «l’encouragement d’espoir» de Nicolas Sarkozy qu’elles avaient rencontré mardi dernier. Pour la famille Betancourt et ses comités de soutien , la fin de la médiation d'Hugo Chavez a été reçue comme une douche froide, mais Astrid assure qu'ils ne baisseront pas les bras.

Quelques précisions sur les "tensions" Colombo-Vénézuelienne

Mon commentaire préalable : selon un parlementaire colombien, le Président Alvaro Uribe aurait remis lors d’une rencontre au Chili à Hugo Chavez, bien avant la visite à Paris de ce dernier, des photos-satellites qui attestent de la présence de plusieurs camps d’entraînement des FARC au Vénézuela. C’est ce que tente d’expliquer l’auteur de l’article ci-dessous reproduit pour information.

Source : cet article provient du site Come4News

Que s'est-il réellement passé durant la médiation de Chavez ?

Auteur : Le candide

Lors de leur dernière réunion au Chili, le président colombien a remis à son homologue vénézuélien Hugo Chavez des photos-satellites qui attestent la présence de plusieurs camps d'entraînement des FARC au Venezuela.

Selon le parlementaire colombien qui a fourni cette information et qui désire garder l'anonymat, le président Chavez a paru surpris de découvrir ces camps d'entraînement des FARC à plusieurs kilomètres à l'intérieur des frontières du Venezuela. Cette information venait cependant corroborer la conviction de plusieurs généraux colombiens qui pensent que la guérilla des FARC est indirectement soutenue par les autorités vénézuéliennes.

Malgré cela, le président Uribe a donné mandat au président Chavez pour être le médiateur entre le gouvernement colombien et le groupe terroriste des FARC dont le président vénézuélien partage largement les idées politiques.

La semaine passée, en réponse à plusieurs attentats perpétrés par les FARC contre des hommes politiques colombiens, le président Uribe a fixé une date limite à la médiation de Chavez.. Cette décision devait empêcher les FARC de négocier d'un côté en quête d'une reconnaissance politique internationale, tout en continuant de l'autre à assassiner, enlever des civils et extorquer des populations entières. La date limite avait été fixée aux 31 décembre de cette année, ce qui laissait largement le temps aux FARC de prouver leur bonne volonté, en donnant une preuve de vie des otages par exemple.

Et puis, en début de semaine, de hauts commandants des forces armées colombiennes révélèrent au président Uribe que la sénatrice Piedad Cordoba leur avait téléphoné pour les mettre en contact direct avec le président Chavez qui leur demanda ce qu'ils savaient exactement sur la guérilla, et l'endroit où ceux-ci retenaient les otages. Pourquoi le président vénézuélien avait-il besoin de ces informations classées secrètes ? Serait-ce pour les transmettre à la guérilla ? En tout cas, le haut commandement militaire colombien demanda au président qu'il interrompe immédiatement la médiation de Chavez. Ce que fit Uribe. Le président vénézuélien a d'ailleurs signalé lors d'une intervention télévisée qu'il savait que la décision d'interrompre sa médiation n'avait pas été prise par le seul président Uribe, mais aussi par de nombreuses personnes qui avaient fait pression sur lui.

Quant à la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, une investigation a été ouverte contre elle par la Cour Suprême de justice colombienne pour trahison à la Patrie.

Il va sans dire que les relations entre la Colombie et le Venezuela sont au plus mal, et même si le gouvernement colombien insiste sur le fait qu'il poursuivra tous ses efforts pour la libération des otages détenus par les FARC, les seuls qui sortent vainqueurs de ce nouvel épisode du prétendu Accord humanitaire, ce ne sont ni le Venezuela, ni la Colombie, ni les otages, mais bien les FARC

Bien évidemment, cet article n'est qu'un résumé succinct de ce que la presse colombienne et vénézuélienne a publié durant cette semaine, il est certain que d'autres choses sont en jeu, mais celles-là ne nous sont pas accessibles puisqu'elles font partie de dossiers classés secret d'État. Une seule chose est certaine, les otages ont bien peu d'importance dans ce gigantesque parti d'échec qui se joue entre la Colombie, le Venezuela, la France et les États-Unis.

Souvenir : La T'Sarkozienne"














J’avais écrit cette chanson satirique lors de la campagne présidentielle, est-elle toujours d’actualité ? je souhaite des commentaires, et vous en remercie par avance.

"LA T’SARKOZIENNE" (auteur lucienne magali pons) : se chante sur l’air de la pêche aux moules et se danse comme le Sirtaki

Refrain :

A la pêche présidentielle

Plus besoin d’aller maman

Les électeurs de la France

M’ont élu pour Président

La population de France

Remplit mon panier maman

Couplets:

A la pêche présidentielle

J’ai gagné des voix maman

La population de France

N’y voit que du bleu maman !

A la pêche aux voix de droite

Je suis très adroit, maman

Et même ceux de l’extrême droite

Ont voté pour moi, maman

(Au Refrain)

A la pêche législative

J’envoie tous mes bons copains

Fillon comme locomotive

Ils sillonnent tous le terrain

Pour battre les socialistes

Il faut brasser large, maman

Convoquer tous les artistes

Et les faire mousser, maman

(Au refrain)

Moi j’aime la grande parade

Les estrades et les micros

Pour leur faire ma salade

Et un enfant dans le dos

Et sous les néons, maman

Les lampions et les bravos

Final :

A la pêche présidentielle

J'irai dans cinq ans maman

Les électeurs de la France

Me donneront leurs voix, maman

La population de France

N’y voit que du bleu Maman !

note : six mois après son élection, la droite, le centre et la gauche commencent à voir rouge ! phénomène d'ouverture !

Coup d'éclat d'Hugo Chavez contre Alvaro Uribe

26 novembre 2007

Nouveau coup d’éclat d’Hugo Chavez !

Rappelons que Hugo Chavez qui tentait depuis des mois de convaincre les guérilléros de relâcher une cinquantaine d'otages, parmi lesquels la sénatrice franco-colombienne Ingrid Betancourt ainsi que trois salariés d'une entreprise américaine, retenus dans la jungle depuis plusieurs années , avait promis d’apporter à Paris les preuves qu’Ingrid Betancourt était toujours en vie, mais finalement avait reconnu ne pas les détenir, en déclatant que les Farc en donneraient avant la fin de l’année.

Dans le même temps, le Président colombien Alvaro Uribe avait mis fin à la médiation du Président Vénézuélien Hugo Chavez sur cet échange d’otages avec les Farc , en lui reprochant d’ avoir discuté directement des otages avec un général colombien sans lui en avoir demandé l'autorisation et d’avoir dévoilé publiquement des éléments de discussions privées.

Ulcéré de s’être vu subitement privé de son mandat Hugo Chavez vient publiquement d’accuser de mensonge le Président colombien Alvaro Uribe : "Ils ont publié hier un communiqué truffé de mensonges, et c'est grave, très grave", a déclaré Chavez à la télévision. "Le président Uribe ment, il ment de manière éhontée" ….. De plus Hugo Chavez considère qu'il a reçu "comme un crachat au visage" de la part d'Alvaro Uribe" en affirmant que la "Colombie mérite un meilleur président"
Sur la même lancée Hugo Chavez poursuit ...."Je déclare devant le monde que je mets les relations avec la Colombie au congélateur parce que je n'ai plus confiance en personne au sein du gouvernement colombien".

Enfin, le Président Vénézuélien qui avait déjà en 2005 brièvement rompu les relations commerciales avec la Colombie, à la suite de l'enlèvement d'un guérilléro colombien sur le territoire vénézuélien sans que le gouvernement Chavez eût été consulté, vient de déclarer dimanche qu’en ce qui concerne les liens commerciaux avec la Colombie, ses ministres doivent se tenir en « alerte » ……."Tout le monde doit se tenir en alerte à propos de la Colombie ….. les entreprises que des Colombiens possèdent ici, les entreprises que nous possédons là-bas, les relations commerciales - ………tout cela en subira les préjudices".

Chavez avait lancé les mêmes menaces ce mois-ci envers les entreprises espagnoles à la suite d'un incident au cours duquel le roi d'Espagne Juan Carlos avait demandé président vénézuélien à "la boucler", lors du sommet latino-américain qui se tenait au Chili, alors qu’Hugo Chavez venait dans un discours de désigner l’ancien et l’actuel Chef du Gouvernement Espagnol de Fascistes et l’Espagne d’Etat impérialiste.

Hugo Chavez, ardent admirateur du dirigeant cubain Fidel Castro qu’il considère à son égard comme « le père, le compagnon, le maître » a souvent critiqué la participation de la Colombie au programme de lutte contre la drogue soutenu par les Etats-Unis, dans lequel il voit un artifice de Washington pour maintenir une présence militaire en Amérique latine.

Et il affirme que le Président Alvaro Uribe veut interrompre le processus de négociation sur les otages sous la pression des généraux de l’armée colombienne qu’il nomme « les gringos » : …. "Je suis convaincu qu'il ne voulait pas poursuivre le processus …. les gringos exercent de fortes pressions sur lui", a-t-il accusé.

Rappelons que la Colombie est le deuxième partenaire commercial du Vénézuela.

Chavez avait lancé les mêmes menaces ce mois-ci envers les entreprises espagnoles à la suite d'un incident au cours duquel le roi d'Espagne Juan Carlos avait demandé président vénézuélien à "la boucler", lors du sommet latino-américain qui se tenait au Chili, alors qu’Hugo Chavez venait dans un discours de désigner l’ancien et l’actuel Chef du Gouvernement Espagnol de Fascistes et l’Espagne d’Etat impérialiste.

Hugo Chavez, ardent admirateur du dirigeant cubain Fidel Castro qu’il considère à son égard comme « le père, le compagnon, le maître » a souvent critiqué la participation de la Colombie au programme de lutte contre la drogue soutenu par les Etats-Unis, dans lequel il voit un artifice de Washington pour maintenir une présence militaire en Amérique latine.

Par ailleurs,il a plus tard qualifié la situation actuelle de "crise" et précisé qu'il ne souhaitait pas la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays, mais que cette éventualité dépendait de la Colombie.

Le président colombien Alvaro Uribe a répliqué dimanche en reprochant à son homologue vénézuélien Hugo Chavez de vouloir instaurer "un gouvernement terroriste des FARC" en Colombie. "Nous avons besoin d'une médiation contre le terrorisme et pas de personnes qui légitiment le terrorisme", a-t-il ajouté.

En conclusion, Hugo Chavez qui se trouve actuellement en perte de confiance dans son propre pays au Vénézuela, fait tout par ses déclarations intempétives pour s'enfoncer dans une spirale qui le discrédite de plus en plus au plan international, et il est le seul à ne pas s'en rendre compte.

25 novembre 2007

Ode à Flora













Je voudrais que les roses ne meurent

Et s’épanouissent toujours belles

Que toujours jeunes elles demeurent

Et deviennent immortelles

Mais las ! Ces éphémères beautés

Par l’air et le soleil flétrissent

Oh Flora déesse des fleurs, fais

Par tes pouvoirs qu’elles ne périssent !

Belle Déesse aux dons supérieurs

Obtiens pour nous de la nature

Une Rose qui ne fane ni meure

Eternelle dans sa parure

Si tu exauces mon souhait

Je choisirais cette immortelle

Comme symbole de beauté

D’amitié et d’amour fidèle !

auteur : lucienne magali pons

Mr. Sarkozy et sa suite partent en voyage en chine

Ce dimanche, Le Président Nicolas Sarkozy qui a toujours semble-t-il envie de changer d’air et de paysage, comme dans la célèbre chanson de Monsieur du « mollet », part en visite politique et d’affaires en Chine pour trois jours. Peut-être a-t-il emporté dans ses bagages une tenue de policier chinois pour faire son jogging matinal à Xian, l’ancienne prestigieuse capitale impériale, pour relier ensuite l’affairiste Pékin et dans la foulée l’excentrique Shangai, trois villes qui seront les trois étapes de son parcours.

Indépendamment de ces exercices matinaux au cours desquels il continuera d’ affermir les muscles de ses mollets, qui souhaitons-le feront l’admiration des dames chinoises ou à défauts des vieilles personnes qui ont l’habitude de promener leurs oiseaux et perroquets en cage, dans les parcs et rues de leur villes, le Président Nicolas Sarkozi a pour ambition principale de consolider les affaires économiques bilatérales entre nos deux pays et d'obtenir la signature de contrats important.

Sans doute pour mettre les illustres VIP chinois en condition favorable, Monsieur Nicolas Sarkozy a l'intention de les entretenir( ou "bassiner" ), avec son avis sur les droits de l’homme, aussi de leur parler d'environnement, dans un pays ou les droits de l'homme sont considérés pour le moment comme une curiosité occidentale, et qui est désigné, en matière d'environnement, comme le pollueur n°1 de la planète.

Quoiqu'il en soit, premier voyage du président de la République en Asie depuis son élection est présenté en France comme un évènement … : «Nous voulons établir avec la Chine une relation forte, au moment où les relations entre Pékin et certains pays occidentaux ont tendance à se tendre", affirme -t-on l'Elysée.

Pékin de son côté présente cette visite comme '"importante".

Les projets de contrats

Tout le monde sait que faire signer des contrats est une opération toujours redoutable dans cet ancien pays du sourire qui ne sourit plus maintenant qu’au rythme de ses intérêts, âprement défendus par les inévitables intermédiaires introduit dans les affaires par le parti unique, ces habiles guanchis aptes à négocier au centime de yuan près et dont il faut au préalable très discrètement mais plus que généreusement graisser la patte.

"L'Eldorado chinois attire massivement les entreprises françaises (800 implantées dans le pays) mais nous avons un effort de rattrapage à accomplir" a déclaré l’Elysée. Le chef de l'Etat espère pouvoir "signer d'importants contrats", selon David Martinon, notamment dans le domaine de l'électro-nucléaire et du transport aérien

A cet effet, dans la suite de Monsieur Sarkozy se trouveront, outre sept ministres et secrétaires d’Etat, une quarantaine chefs d’entreprises des secteurs de l’électro nucléaire et du transport aérien et de l’environnement, intéressés à la réalisation de ces affaires, dont parmi eux, Anne Lauvergeon (Areva), Patrick Kron (Alstom) Louis Gallois (EADS), Pierre Gadonneix d’EDF et les PDG de Suez, Gérard Mestrallet, et de Veolia-Environnement, Henri Proglio :

- Areva et Alstom misent sur la vente de deux réacteurs de 3e génération

- EPR et EADS sur une commande d'Airbus.

- Le patron Pierre Gadonneix qui se prépare à investir dans le nucléaire chinois, serait proche d'un accord avec son partenaire chinois, la CGNPC, qui lui permettrait d'avoir 30% du capital d'une co-entreprise

- L’environnement et le développement durable figure en bonne place dans l’ordre du jour de cette visite :

"La marque de cette visite", c'est "le mot environnement", a déclaré un conseiller diplomatique de M. Sarkozy. En matière de "croissance économe en énergie, on a de puissantes sociétés, telles que Suez, Veolia ou Lafarge, qui peuvent partager leur savoir-faire".

Le président français doit prononcer mardi un discours sur ce thème devant les étudiants de l'université de Qinghua, à Pékin, et il espère signer avec son homologue chinois une déclaration sur le sujet.

"Si on y arrive, ce serait la première fois que les Chinois signent en bilatéral une déclaration sur le thème de l'environnement", se réjouissait l’Elysée ces derniers jours.

Quelques questions épineuses :


Nous apprenons que quelques questions épineuses seront évoquées : l’équité des monnaies, la propriété intellectuelle, et la contrefaçon, qu’il vaudrait mieux selon moi, n’aborder qu’après la signature des contrats .

- Selon l’Elysée, le président rappellera qu'il faut établir une relation plus équitable entre les quatre monnaies : ……."Nous souhaitons établir des relations harmonieuses et justes entre le dollar, l'euro, le yen et le yuan", et comme il l'avait fait, lors de son discours devant le Congrès à Washington le président français plaidera auprès des autorités chinoises pour la réévaluation du yuan, afin de rééquilibrer la balance commerciale très déficitaire (-16 milliards d'euros en 2006) entre les deux pays.

- La propriété intellectuelle, la contrefaçon, dont 80% provient d'Asie, essentiellement de Chine, et les fonds souverains (détenus par des Etats).

Les questions internationales

Enfin, pour les questions internationales seront abordées: l’Afrique, en particulier le Darfour, mais aussi la Birmanie et l’Iran, la France espérant de Pékin sur ce dernier dossier le "même engagement positif qu'elle a eu pour résoudre la crise nucléaire nord-coréenne".

Questions culturelles

Pour le moment je n’ai relevé aucune annonce ou écho sur ce sujet, mais le déroulement du voyage nous les révèlera.

24 novembre 2007

"Suspension de la grève des transports"

dessin : Lucienne magalie Pons

Pour détendre l'atmosphère :

Le p'tit train (extrait)

Un p'tit train s'en va dans la campagne
Un p'tit train s'en va de bon matin
On le voit filer vers la montagne
Tchi tchi fou ... ... tchi tchi fou
Plein d'entrain ...

paroles et musique de Marc Fontenoy (1952), titre original "Tch - Tch Fou"

interpète : André Claveau


Passons aux choses sérieuses :

Ma revue de presse et mon analyse

La suspension de la grève : aspect social et politique

La SNCF au plan national et la RATP n'avaient pas connu de grève si longue depuis le conflit de 1995, qui avait duré trois semaines à la suite d'une première tentative initiale de réforme des régimes spéciaux.

Selon la presse, et les audios-visuels , les pouvoirs publics considèrent désormais la réforme acquise. Le conseiller social de l'Elysée Raymond Soubie a indiqué vendredi dernier que les décrets "sont pour dans un mois, un mois et demi". .....

Mon analyse personnelle : autosatisfaction et annonces tout à fait prématurées, destinées à impressionner une opinion publique qui s’effrite, les sondages le prouvent, et aussi récupération des efforts de Monsieur Xavier Bertrand qui dans les moments difficiles a su rester calme et chez lequel on peut noter une attitude de fermeté qui n’exclut pas la recherche de conciliations à tous les niveaux.

Ainsi certains médias « toutous », soumis au sommet bicéphale « Sarkozy – Fillon », plébiscitent le succès de la méthode de Nicolas Sarkozy et lui attribuent tout le mérite de la sortie de crise au sujet de la réforme des régimes spéciaux.

Je ne suis pas d’accord avec cette analyse, la grève n'est que suspendue, nous ne sommes pas encore à la fin de la période des négociations tripartites, et c’est là qu’il faudra apprécier « la méthode et les résultats. » Il ne faut pas vendre la peau de l’Ours avant de l’avoir tué ! Par contre, Je donnerai un coup de chapeau à Monsieur Xavier Bertrand qui a su garder son sang-froid et n’a eu de cesse d’arrondir les angles et de s’efforcer de faire son travail tiraillé d’un côté par le Pouvoir, de l’autre sollicité par les entreprises, et sur le terrain s’efforçant de délimiter avec les syndicats les points négociables. Le brouillage volontaire des données et déclarations de « fermeté » du Pouvoir qui tentaient de déstabiliser la grève et d’ameuter l’opinion publique et les usagers , la résistance des responsables syndicaux , les avancées et les reculs des uns et autres, n’ont pas atteint le sérieux de Xavier Bertrand qui est un des rares Ministre à faire son travail avec fermeté sans dévier vers la démagogie et le popularisme.

Les équilibres restent fragiles :

- à la SNCF, les négociations sont prévues jusqu'au 18 décembre à la SNCF ; certains responsables syndicaux ont déclaré qu’elles se tenaient "sous le contrôle des cheminots", sous entendant leur « intervention » si nécessaire.

- à la RATP, les négociations reprennent lundi et dureront jusqu'au 13 décembre. Sud-RATP a en dernier lieu décidé d'y participer en tant qu'"observateur", ce qui est un demi tout petit pas en avant.

Les négociations se déroulent « sous pression » d’après certains qui soulignent qu’Air France, a connu cinq jours de grève des hôtesses et stewards fin octobre, et que plusieurs de leurs syndicats doivent se réunir mi-décembre pour faire un bilan des discussions, en évoquant une possible grève pendant les vacances de Noël.

Nous apprenons qu’un un cheminot de la CGT a été condamné vendredi à quatre mois d'emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel de Thionville (Moselle) pour "dégradation volontaire", et qu’un autre cheminot et un chauffeur routier comparaîtront le 17 décembre devant le TGI de Nancy pour "entrave à la circulation ferroviaire".

Mais ces faits, d’après les médias, seraient sans rapport avec les "sabotages" sur les lignes TGV dénoncées mercredi par la direction de la SNCF, qui a au total déposé 40 plaintes durant la grève.

Il conviendrait donc de ne pas jeter d’huile sur le feu en accusant systématiquement les grévistes, les enquêtes en cours doivent se dérouler dans un climat de justice. Saisir ces faits regrettables et condamnables pour envenimer les dissensions en période de négociations tripartites serait nuire au climat de compréhension et d’équité dans lesquelles elles doivent se dérouler. D’une manière générale les grèves sont licites lorsqu’elles respectent les conditions légales qui les encadrent, il ne faudrait pas tenter de culpabiliser les grévistes pour désinformer en les montrant du doigt.

La suspension de la grève : aspect pratique

Nous apprenons qu’avec la suspension de la grève, le trafic est redevenu normal à la RATP et "quasi normal" à la SNCF, d’après les déclarations des directions de ces entreprises relayées par les médias.

- La SNCF : prévoit pour samedi la circulation normale de tous les TGV, sept trains sur dix sur le réseau Transilien, deux TER (trains express régionaux) sur trois et deux trains Corail sur trois.

L'Eurostar et le Thalys circuleront normalement, de même que l'ensemble des lignes de RER. Les interconnexions entre les RER A et B sont à assurées.

Un retour complet à la normale est annoncé pour lundi.par la SNCF.

- La RATP : annonce que le trafic est normal sur l'ensemble du réseau métro, bus et tramway.

Les deux entreprises publiques de transports vont dédommager leurs clients, en réduisant en janvier le prix des abonnements.

23 novembre 2007

De Paris, Hugo CHAVEZ lance ses flèches sur "DRACULA"






















à gauche :Hugo Chavez , à droite : le Président de "Dracula " ,le "diable" qui anime les fantasmes de Monsieur Chavez

Quelques jours après avoir attaqué l'Espagne au point de se faire remettre en place par le Roi d'Espagne qui lui à dit "Pourquoi tu ne te tais pas" , Hugo Chavez a prétendu ne l'avoir pas entendu "sinon affirme-t-il : je lui aurai lancé une flèche indienne", Monsieur Hugo Chavez, en visite à Paris ces jours passés, indépendamment du fait qu'il n'a pu apporter aucune preuve de l'existence d'Ingrid Betencourt, s'est livré à son cantique favori contre George Busch et les Etats -Unis en les nommant " COMTE DRACULA",.

De plus, dans son discours, il a comparé les Etats Unis à un vampire assoiffé, " diagnostiqué" " l'âne" Bush comme bon pour l’asile, et victimisé les habitants d’Amérique latine en les comparant aux aux Misérables, de Vicor Hugo.

En résumé pour Hugo Chavez les Etats-Unis sont le "comte Dracula", leur Président Bush "bon pour l'asile" et leurs victimes sont "les Misérables" d'Amérique Latine, mais nous comprenons au fil de son discours que Chavez, fils politique du père-compagnon- Maître Fidel Castro ,se situe en tête du peloton des "Jean Valjean" dont l'Amérique Latine, selon lui est pleine.

De quoi faire un feuilleton dans une série tragido-comique en chemises rouges !

( voir les vidéos sur le site dailymotion : ça vaut le spectacle !)

Par ailleurs, je ne peux moins faire que de vous initier ci-dessous, en reproduisant un article de Laurent Suply, aux expressions imagées que Monsieur Hugo CHAVEZ véhiculent dans ses discours, tirées d’un fantasmatique salmigondis dans lequel mijotent ses références politiques, religieuses, cinématographiques, le tout assaisonné de diagnostics psychiatrique pour ne pas dire psychédéliques ou délirants ( exemple : pour lui George Bush est, entre autres épithètes, un « malade mental »)

ooOoo

« Extrait du Figaro International du 20.11.2007

« Parlez-vous le Chavez ?

« Par Laurent Suply (lefigaro.fr)

« Le président vénézuélien, en visite à Paris, est célèbre pour son langage fleuri qui tranche avec les paroles feutrées des alcôves diplomatiques.

« Florilège :

Les ennemis :

Le Diable : surnom le plus souvent donné à George W. Bush, président des Etats-Unis et ennemi intime de Chavez. Bush est qualifié, entre autres de « tueur, couard, alcoolique, menteur, génocidaire, et malade mental ».

Exemple : « Hier, le diable est venu ici. Juste ici. Et ça sent encore le soufre ! » (Discours à la tribune de l’Onu en septembre 2006). Synonymes : « Mr Danger », « l’âne », « Danger-Bush-Hitler », «le tyrannique président du monde».

L’Empire : les Etats-Unis d’Amérique. Chavez estime que « l’Empire » est « la plus grande menace pesant sur la planète » et qu’il ne veut que « faire du Venezuela une de ses colonies ». Il voit dans les coutumes américaines telles qu’Halloween des méthodes « terroristes » pour « instiller la peur dans les autres pays » (Alo Presidente, l’émissione dominicale de Chavez, octobre 2005). Synonyme : « Dracula »

Le Pion : il s’agit de Tony Blair, l’ancien premier ministre britannique et allié de Bush. Exemple : « Vous êtes un pion impérialiste qui tente de s’attirer les bonnes grâces du premier assassin de la planète » (Discours au Venezuela, février 2006) .

La Petite fille : la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice. Exemple : « Ne fais pas la maligne avec moi, Condoleezza, ne fais pas la maligne, petite fille » (Alo presidente, février 2006). Synonyme : «force négative», «illettrée», «pharisienne». Chavez étant aussi adepte du calembour, il l’appelle parfois « Condoléance Rice ».

Putschistes et fascistes : adjectifs qualificatifs génériques qui englobent la plupart des opposants à Hugo Chavez, au Venezuela ou ailleurs, de la chaîne privée Radio Caracas Télévision aux manifestants étudiants en passant par l’ancien premier ministre espagnol José Maria Aznar.

(Sommet ibéro-américain, novembre 2007)

Les alliés :

L’Être humain extraordinaire : le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. L’homme qui veut « rayer Israël de la carte » est certainement le plus fidèle allié de Chavez (Alo Presidente, septembre 2007). Chavez voit en Ahmadinejad son alter-ego oriental. Exemple : « deux révolutions se donnent la main : le peuple perse, guerrier du Moyen-Orient (...) et les fils de Simon Bolivar, les guerriers des Caraïbes, des peuples libres » (visite d’Ahmadinejad à Caracas en septembre 2006).

Le « père, compagnon et maître » : Fidel Castro, le lider maximo de Cuba, selon une citation rapportée dans « Chavez Nuestro », un livre d’entretien paru en février 2007. Hugo Chavez est dithyrambique au sujet de Castro, dont il est devenu le représentant officieux sur la scène internationale.

Les Frères slaves : A son atterrissage à Volgograd en juillet 2006, Chavez a ainsi qualifié Vladimir Poutine et la Russie, pourvoyeurs d’avions de chasse et de kalachnikovs.

Le Combattant de la liberté : Robert Mugabe, au pouvoir au Zimbabwe depuis 1980, interdit de séjour en Europe depuis 2002 pour cause de violation des droits de l’homme. Chavez lui a offert une réplique de l’épée de Simon Bolivar en louant ses mérites lors d’une réunion du G-15 en 2004.

note de la "webmaster" : nous avons appris que Monsieur Zappatero qui lui aussi avait précemment reçu les compliments acérés d'Hugo Chavez, lors du sommet Latino américain , a été chagriné du tapis rouge que le Pouvoir Français a déroulé sous les pieds de Hugo CHAVEZ lors de sa toute récente visite à Paris. Rappelons que Monsieur Zapaterro, Chef du Gouvernement Espagnol, ne tarissait pas d'éloges ces temps derniers pour Monsieur SARKOZY en déclarant qu'il admirait notre Président qu'il trouvait "hyperactif", sans doute un clin d'oeil flatteur pour le prévenir implicitement de demander à Chavez de ne pas attaquer l'Espagne de la place de Paris.

22 novembre 2007

Le Président Uribe démet Hugo Chavez de son mandat








Le Président Colombien, Monsieur Uribe, ne veut plus de Chavez et le démet de son mandat de médiateur

Le grand show permanent d’Hugo Chavez sur sa médiation pour obtenir la libération d’Ingrid Betancourt et les otages des Farc a fait « tchouffa »*

Tchouffa : en dialecte sabir veut dire « échouer » du genre d’une baudruche gonflée à bloc d’orgueil et qui finit pas péter !

Monsieur Hugo Chavez ne savait pas apparemment qu'une médiation aussi délicate doit se dérouler dans la plus grande discrétion, ce qui n'empêche pas de recourir à des soutiens crédibles, la politique à grand spectable peut payer un moment, mais comme le dit le vulgaire "ça eut payé... mais ça ne paye plus" ! Tirons les rideaux.

La famille Betancourt est «sous le choc» et les comités de soutien demandent l'intervention de Nicolas SARKOZY.

ooOoo

Le président colombien Uribe a démis son homologue vénézuélien de ses fonctions de médiateur dans le dossier des otages des Farc.

Avant la visite de Hugo CHAVEZ à Paris , le président colombien Alvaro Uribe décrivait la médiation du président Chavez comme un bon espoir de libération des otages des Farc, mais ce Jeudi, Bogota n’a pas hésité à démettre le président vénézuélien Hugo Chavez de ses fonctions de médiateur : «Le président de la République considère comme terminée la facilitation de la sénatrice colombienne Piedad Cordoba et la médiation du président Hugo Chavez et les remercie pour leur aide», peut-on apprendre dans un communiqué.

Le chef d’Etat colombien Alvaro Uribe reproche à son homologue vénézuélien d’avoir contacté directement par téléphone le commandant de l’armée colombienne, le général Mario Montoya, et de lui avoir posé des questions sur les otages. Il a ainsi enfreint un accord passé avec Uribe selon lequel seuls les deux présidents discuteraient du dossier.

Cette décision survient au surlendemain de la visite d’Hugo Chavez à Paris, qui a ouvert une large déception du fait que contrairement à ce qu’il avait laissé entendre, il n’a pu apporter de preuves de vie de la Franco-Colombienne, Ingrid Betancourt.

Se fondant sur « son intime conviction » il a répété que l’ancienne candidate écologiste à la présidentielle colombienne était vivante et s’est avancé commenter l’engagement du chef de la guérilla colombienne des Farc, Manuel Marulanda, qui, dans une lettre adressée aux présidents colombien et vénézuélien, promet de donner une preuve qu’Ingrid Betancourt est en vie, «avant la fin de l’année», «date limite» qu’avait justement fixée Alvaro Uribe pour le mandat de Chavez, avant de le démettre aujourd’hui de sa mission de médiateur.

Note : encore un sale coup pour la fanfare d’Hugo Chavez ! De quoi ranimer la bile amère de son père politico-spirituel, Fidel Castro l’éternel agonisant.