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31 juillet 2012

Mario Monti et François Hollande se sont entretenus aujourd'hui à l'Elysée du plan de sauvetage de la Zone Euro

Éditorial de lucienne magalie pons



A deux jours de la réunion de la BCE à Francfort, Monsieur Mario Monti, Président du Conseil Italien, en tournée européenne, et le président français  François Hollande   se sont entretenus  ce jour mardi à l'Elysée de la situation de la zone euro.

Ils ont évoqué ensemble le plan de sauvetage de la zone euro engagé par la BCE.

(Rappelons que la  banque centrale européenne a,  depuis le dernier Sommet  Européen des 28 et 29 Juin,   la possibilité de recapitaliser directement les banques pour  aider  les pays en crise « à s’en sortir »)
Mario Monti et François Hollande ont  notamment  formulé un message politique de  soutien  à la monnaie unique,  tout  en  encourageant Mario Draghi, le patron de la BCE, à passer à l'acte, selon sa promesse  de  jeudi dernier : "La BCE est prête à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l'euro. Et croyez-moi, ce sera suffisant", avait  annoncé Mario Draghi.

Vous trouverez ci-dessous la vidéo de leur déclarations conjointe et au dessous  en  revue de presse leurs déclarations commentées en différents articles.

Mario Monti  doit se rendre  jeudi matin, à Madrid, pour une rencontre avec son homologue espagnol, Mariano Rajoy.

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Revue de Presse :
  1. · 
Boursier.com‎ - il y a 5 heures
(Boursier.com) -- Le président de la République, François Hollande et le président du conseil italien, Mario Monti, ont appelé les Etats de la zone euro à mettre ...
  1. Paris et Rome font assaut d'optimisme sur la zone euro
Capital.fr‎ - il y a 4 heures

·  François Hollande et Mario Monti affichent leur volonté de défendre ...

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il y a 49 minutes – La France et l'Italie sont déterminées à défendre et consolider, par tous les moyens, la zone euro. C'est la volonté qui a été affichée ce mardi ...

·  François Hollande reçoit Mario Monti pour parler de l'euro - Vidéo ...


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· 

François Hollande reçoit Mario Monti pour parler de l'euro - 20 Minutes


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Nouveautéil y a 6 heures - 47 s
Le président François Hollande a réaffirmé mardi sa volonté de "tout faire" pour que "la zone euro soit défendue ...

·  Mario Monti a déjeuné avec Hollande, lesauvetage de la zone euro ...

www.melty.fr/politique-monti-a-dejeune-avec-hollande-sau...
il y a 5 heures – François Hollande a reçu ce midi Mario Monti, le Président du conseil italien. Ils ont évoqué ensemble le plan de sauvetage de la zone euro ...
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Crise de la Zone Euro : Tous les responsables de l'UE se mobilisent pour trouver des solutions

Éditorial de lucienne magalie pons


Nous sommes en période de vacances mais pour les responsables politiques et financiers  de la Zone Euro point de répit, leurs déclarations se suivent en cascade  et les médias,  bien sur,  les interprètent au mieux qu’ils peuvent avec quelques interrogations qui subsistent en suspens de réponses     .

Mais en principe il y a au moins des points de convergence entre    tous  ces décideurs de hauts niveaux qui président aux destinées des pays de l’UE , notamment leur  volonté affirmée d’agir ensemble et  de « tout faire pour maintenir la Grèce dans la Zone Euro, sous condition qu’elle tienne ses engagements en renforçant ses mesures d’austérité » , et aussi d’aider l’Espagne et l’Italie sous aussi certaines nouvelles  interventions  financières qui relèveraient de la BCE et du FESF dont les modalités ouvriraient la voie aux rachat de dette espagnole et italienne.

L’une des déclarations   de Monsieur Jean-Claude Junker, le Premier Ministre Luxembourgeois, dans une interviewe du Figaro (publiée le 30 juillet) :  « Nous agirons ensemble avec la BCE, sans toucher à son indépendance. Quand je dis «nous», il s'agit du fonds de sauvetage FESF (fonds européen de stabilité financière, ndlr) », complète les précédentes affirmations de Monsieur Mario Draghi  selon lequel   la BCE  est prête à tout pour préserver la zone euro, comme il le précisait le 26 Juillet lors d’une conférence de presse à Londres devant des investisseurs :  :  "Dans le cadre de notre mandat  ….., la BCE est prête à faire tout ce qu'il faudra pour préserver l'euro",  tout en expliquant ….,  "Dans la mesure où l'ampleur des primes souveraines handicape le fonctionnement des canaux de transmission de la politique monétaire, elles entrent dans le cadre de notre mandat" …… "Et croyez moi, ce sera suffisant » .., a ajouté Monsieur Draghi.


 D’après les commentateurs ces affirmations et déclarations laissent envisager des opérations de  rachats de dette pour détendre les taux d’emprunt, notamment sur les emprunts espagnols   , et les médias soulignaient  qu'à la mi-journée du 26 Juillet, le taux de la dette espagnole se situait à 7,5% et que la déclaration de Monsieur Mario Draghi  avaient calmé les marchés mais que les taux se situaient encore au-delà de 6,50 %.


Plusieurs responsables et politiques européens dont le  ministre français de l'Economie Pierre Moscovici  ont apprécié les propos de Mario Draghi, qualifiés de très positifs.

De là  d’après  le quotidien espagnol El Pais, le scénario le plus probable reposerait sur des rachats de dette sur le marché primaire par le FESF, complété par des interventions de la BCE sur le marché secondaire. Ce quotidien de centre-gauche  écrit que le  premier ministre italien Mario Monti rendra visite à son homologue espagnol ce jeudi « pour tenter de trouver une position commune »,  …,  et,  selon des « sources européennes »  …,  « le convaincre de demander l’intervention du fonds de secours comme contrepartie pour que la BCE fasse sa part du travail, selon des sources européennes. »

    

 Mais les commentateurs rappellent que l’intervention du FESF ne serait  pas un chèque en blanc.  Elle serait assortie d’obligations de réforme » » redoutées par Madrid », qui ne veut pas d’une tutelle de Bruxelles.

 Un programme de rachats de dette ne fait cependant pas l’unanimité en Europe, stoppé depuis le mois de mars dernier, elle fait débat notamment  en Allemagne, ce qui soulève des interrogations critiques  qui ont trouvé écho dans l’interrogation « irritée » de Monsieur Jean Claude Junker :      , « Comment l'Allemagne peut-elle se payer le luxe de faire de la politique intérieure sur le dos de l'euro ? Si les seize autres pays en faisaient autant, que resterait-il du projet commun ? La zone euro n'est-elle plus qu'une succursale de la République fédérale ? »


  Par ailleurs,  la BCE,  doit réunir  ses gouverneurs jeudi 2 août pour débattre de toutes ces questions liées au rachat de dette souveraines.

 D’ici là l’Espagne et l’Italie osent respirer … sans pour autant sauter de joie en attendant de connaître  quelles seraient les obligations mises à leur charge en contrepartie d’une aide  couplée (ou  pas ?) de la BCE et du FESF.

  D’après certains économistes cités par les médias,  le plan de rachat de dette souveraine par la BCE , mis en sommeil depuis des mois,  pourrait être réactivé, mais la banque centrale pourrait aussi utiliser des solutions alternatives, pensent certains économistes.


Au nombre de ces alternatives les médias rapportent qu’un  membre du Conseil des gouverneurs de la BCE, a  suggéré  que l'octroi d'une licence bancaire au Mécanisme européen de stabilité aurait des vertus, (rappelons que par le passé  Mario Draghi et  avant lui d'autres responsables monétaires y  étaient opposés.


Une autre  alternative, évoquée par les médias,  consisterait à  octroyer  à la BCE des prérogatives semblables à celles de la Réserve fédérale des Etats-Unis ou de la Banque d'Angleterre qui lui permettraient de faire tourner la planche à billets.

ooOoo
  
Malheureusement pour la Grèce au bord de la faillite et que l’on dit incapable d’honorer ses engagements budgétaires  et financiers, sans de nouveau tours de vis, une nouvelle restructuration de sa dette sera nécessaire, ont déclaré mardi trois responsables de l'Union européenne.

 Lundi 23 Juillet, Monsieur José Manuel Barroso en visite à Athènes a réclamé des résultats, des résultats, des résultats, …,  et  Monsieur Antonis Samaras et le Gouvernement Grec ont  tenu à ajouter   27 millions d'économies qui n'avaient pas été prévues dans le mémorandum signé l'hiver dernier entre Athènes et ses créanciers, en rabotant de 10 millions les salaires des ministres en 2012 et en abaissant de 17 millions les coûts immobiliers des ministères.


Voir notre précédent Editorial :  ·  GRECE : José Manuel Barroso peut-il sauver Iphigénie...


De plus,  Mardi 24 juillet, le gouvernement grec a annoncé "la fusion et la suppression" d'une vingtaine d'organismes publics dans une tentative de réduire les dépenses publiques, comme l'exigent les créanciers, UE et FMI. Au même moment, trois responsables européens ont laissé entendre que le pays devrait subir une nouvelle restructuration de sa dette.

   
 Pour  assombrir encore le tableau,   l'agence Moody's mentionnait lundi  23 juillet  la probabilité  de voir la Grèce quitter la zone euro, ce qui "déclencherait une série de chocs dans le secteur financier  que les responsables politiques ne pourront qu'amortir à un coût très élevé", tout en annonçant  avoir abaissé de stable à négative la perspective sur les notes "Aaa" de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg, en  évoquant la possibilité de voir ces pays supporter l'essentiel du poids d'une éventuelle aide à d'autres Etats tels que l'Italie et l'Espagne.


 L’agence  Moody’s soutenait  également que la croissance économique de la zone euro était  à l'arrêt,  tout en précisant  qu'elle évaluerait  d'ici la fin du troisième trimestre les implications de ces développements sur le triple A de la France et de l'Autriche, dont la perspective avait été abaissée en février.

Il faut souligner à contrario que des économistes et des financiers  estiment que la décision de l’Agence Moody’s n’a aucun sens, c’est  notamment l’avis  que vous pourrez lire sur le blog du Monde.fr, "Démystifier la finance",  de Georges Ugeux, PDG de Galileo Global Advisors, une banque d'affaires internationale à New York, ou l’on peut lire notamment :   "Tout est faux dans l’analyse. La sortie de la Grèce de l’Euro n'a pas le moindre sens. En tout état de cause, elle n’affecterait pas, contrairement à ce qu’affirme l’agence lunatique, les banques européennes pour une raison évidente : le secteur privé avait 100 milliards d'euros de risque et a accepté un échange d’obligations qui a effectivement déprécié cette dette de 80 %".
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Pour conclure à notre avis , les préoccupations  et les efforts qui agitent les  financiers et dirigeants  politiques de l’UE qui tentent  actuellement de trouver des solutions financières nouvelles  pour maintenir  la Zone Euro  au-dessus  des abîmes des dettes souveraines qui  minent ses fondements  arrivent trop tard, on a beau dire qu’il vaut mieux tard que jamais, mais  les écarts qui  se sont creusés entre le Nord et le Sud affectent l’équilibre entier de la Zone Euro,   les responsables se réveillent maintenant  au bord du gouffre, et la véritable interrogation c’est  de se demander si la Zone Euro ne finira pas par éclater.

Certaines tendances apparaissent aussi dans des commentaires tendant à vouloir instaurer  «  à un plus d’Europe » autrement dit à une intégration, d’autre reparlent de fédéralisme, autant de points de vue    qui consisteraient  à renforcer des mesures de contrôles sur les pays membres notamment en matière budgétaire, mais ceci soulève le problème d’abandon de souveraineté que les pays de l’UE ne sont pas préparés à envisager et que certains n’accepteraient sans doute jamais.

Indépendamment de la crise des dettes souveraines et des difficultés qui s’abattent sur la Zone Euros il est indéniable que les  décisions  européennes qui régissent l’UE et la Zone Euro   sont très longues à aboutir et à se mettre en place, dans le cadre des traités et des conventions  qui la régissent actuellement  qu’il  deviendrait  urgent de  réformer  sérieusement en vue d’un allègement des multiples procédures qui ralentissent  le mode de fonctionnement de ses   institutions et organes.


Revue  de Presse


20minutes.fr
  1. Grèce/austérité : nouvelle réunion mercredi des chefs des partis gouvernementaux

Boursorama‎ - il y a 1 heure
Le Premier ministre grec Antonis Samaras doit de nouveau rencontrer mercredi les chefs socialiste Pasok et de la Gauche démocratique Dimar ...
30/07/2012 - Allemagne / Euro

L'euroscepticisme gagne du terrain en Allemagne en raison de la crise en Europe du Sud

L'opinion publique en Allemagne estime assez largement que l'Allemagne est trop sollicitée pour contribuer au sauvetage des économies en difficulté des pays du sud de l'Europe. Une opinion régulièrement relayée par le quotidien Bild et c'est encore le cas dans son édition dominicale du 29 juillet 2012.
27/07/2012 - BCE/Zone euro

Zone euro: le président de la BCE prêt à préserver l'euro

Les bourses européennes ont terminé à la hausse le 26 juillet. Les investisseurs sont rassurés par les dernières déclarations de Mario Draghi. Le président de la BCE, la Banque centrale européenne, s’est dit prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver l’euro.
30/07/2012 - Zone euro

La zone euro prête à agir pour sortir la monnaie unique de la crise, selon Jean-Claude Juncker

Les dirigeants européens semblent cette fois bien décidés à mettre en œuvre une action convergente et ferme pour sortir l'euro de la crise. Les déclarations se multiplient en ce sens, dans l'attente d'une réunion de la Banque centrale européenne jeudi prochain.
Christian de Boissieu, économiste, Président du Conseil d’analyse économique (CAE) et membre de l’Autorité des marchés financiers (AMF)
30/07/2012 - Invité du matin

Christian de Boissieu, économiste, Président du Conseil d’analyse économique (CAE) et membre de l’Autorité des marchés financiers (AMF)

« Je pense que le mois d'août va être relativement long pour la zone euro. Il va être délicat parce que il y a encore beaucoup de sujets qui ne sont pas réglés.

    1. Juncker: la zone euro est prête à agir avec la BCE et à activer le FESF
Le Parisien‎ - il y a 1 jour
La zone euro est prête à agir de concert avec la Banque centrale européenne via son Fonds de ... Publié le 29.07.2012, 19h50 ... appartient aux responsables politiques européens de résoudre la crise et aux fonds de secours, le FESF ou le ...
    1. Draghi: la BCE prête à faire tout ce qui est nécessaire pour l'euro
Le Parisien‎ - il y a 4 jours
    1. Crise de la zone euro : la BCE encore une fois prête à intervenir
Le Point‎ - il y a 4 jours

2.     Peur sur la zone euro - La crise économique et financière - Le Point

www.lepoint.fr/dossiers/economie/peur-sur-la-zone-euro/
Retrouvez toute l'expertise du Point pour comprendre la crise de la dette qui ... 30/07/2012 à 15:33. Les marchés créent une scission de fait de la zone euro ...

3.     Après la Grèce, la crise de la zone Euro se poursuit | Atlantico

www.atlantico.fr/dossier/crise-euro-31871.html
3. Avec Matilde Alonso Pérez et Elies Furio Blasco | Publié le 28/07/2012 - 09:28 ... La crise de la zone euro a mis en exergue une Europe à deux vitesses.

4.     Crise de la dette: La zone euro prête à agir avec la ... - 20 Minutes

www.20minutes.fr/.../978601-crise-dette-zone-euro-prete-a...
Crise de la dette: La zone euro prête à agir avec la BCE et à activer son Fonds de secours. 1 contribution. Créé le 29/07/2012 à 20h09 -- Mis à jour le ...

5.     Crise de la dette: la zone euro prête à agir avec la ... - Ladépêche.fr

www.ladepeche.fr › ActuA la Une
il y a 1 jour – La zone euro est prête à agir de concert avec la Banque centrale européenne via son Fonds de secours, a promis dimanche.

6.     Juncker donne un nouvel élan politique pour appuyer l'Espagne ...

www.euractiv.fr/dernieres-nouvelles-zone-euro-grece-crise
il y a 11 heures – L'adoption de l'euro par la Lituanie reportée 03/01/2012. 2011, le .... Van Rompuy prend le relais dans la crise de la zone euro 05/09/2011 ...

7.     Crise dans la zone euro: vers un compromis entre la France et l - RFI

www.rfi.fr/.../20120613-crise-zone-euro-vers-compromis-e...
... manière de répondre à la crise économique et financière qui secoue la zone euro. ... Article publié le : mercredi 13 juin 2012 - Dernière modification le ...

8.     Crise de la zone euro : que peut faire la BCE...et surtout quand ?

www.latribune.fr/...europeenne/20120730trib000711667/cr...
Crise de la zone euro : que peut faire la BCE...et surtout quand ? Copyright Reuters. Sophie Rolland | 30/07/2012, 18:11 - 707 mots. Suite aux propos de Mario ...

1



24/07/2012 - Allemagne

Dette : Moody's cible l'Allemagne

L'agence de notation financière Moody's a annoncé lundi 23 juillet qu'elle remettait en cause le triple A de l'Allemagne, affublée d'une perspective négative, tout comme le Luxembourg, et les Pays-Bas.
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Différentes points de vue et analyses :
Vendredi 27 juillet 14h38
Point de vue

Face à la crise, l'Europe mobilise ses institutions 

Un plan de bataille sera présenté en décembre
Par Eric Peters, conseiller au bureau de politique européenne du président de la Commission européenne

Quelle Europe pour sortir de la crise ?


François Hollande et David Cameron, le 10 juillet, lors d'une conférence de presse, au 10 Downing Street, à Londres.

Bientôt l'Europe sans la Grande-Bretagne ? 21

François Hollande a rencontré à Londres l'homme qui pourrait rétrécir l'Europe - la faire passer de 27 à 26 membres.
Par Alain Frachon, International



9 juillet 09h15
Point de vue

Les Etats-Unis d'Europe, certes mais pour quoi faire ?

Quatre propositions institutionnelles pour la création des Etats-Unis d'Europe
Par Yvon Delasnerie, docteur d'Etat en sciences économiques et créateur et animateur du forum www.citoyensunisdeurope.eu

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Comment se définit l’Union Européenne ?
Découverte des institutions




30 juillet 2012

Jeux Olympique de Londres - François Hollande au village Olympique des JO le Lundi 30 Juillet 2012 répond aux journalistes -

Éditorial de lucienne magalie pons

Interview du Président François Hollande aux Jeux Olympiques - Lundi 30 juillet 2012 -


 En prime, pour ainsi dire, échanges d'amabilité entre le Président Français et le Premier Ministre Britannique :

Les Jeux Olympiques au 21me Siècle comme les précèdents suivent l'évolution sociale, économique et politique du Monde

Éditorial de lucienne magalie pons


Les jeux Olympiques ont  traversé les siècles en suivant l’évolution du Monde, l’histoire nous apprend qu’ils étaient à l’origine tenus dans le centre religieux de l’Olympe dans la Grèce antique du VIIIe siècle av. J.-C.jusqu’au   Ve siècle après J.-C.,

Au-delà des antiques légendes mythiques qui auréolent  l’histoire des jeux olympiques dont l’une notamment attribue à Héraclès les constructions du stade olympique  en l’honneur du dieu  Zeus son père,  après avoir terminé ses douze travaux, les historiens considèrent que les premiers Jeux olympiques ont  pris place en 776 av. J.-C. sur l'initiative d'Iphitos, roi d'Élide, année marquant le début du calendrier olympique, selon lequel les années sont regroupées en olympiades.

(D’après certaines recherches et découvertes archéologiques  les Jeux Olympiques auraient existé  dans des périodes beaucoup plus anciennes.)

Réservés d'abord aux seuls citoyens grecs masculins et riches, à  partir de cette époque,  les Jeux Olympiques  se répandent dans toute la Grèce antique où se déroulent aussi d’autres réunions sportives,   les Jeux pythiques, les Jeux néméens, et les Jeux isthmiques,  et les  periodokines.

Un serment olympique  régissait l'organisation des Jeux depuis 338 av. J.-C ,  fixant notamment les conditions très strictes à  posséder et observer pour être admis à concourir et définissant les interdictions qui s’appliquaient en cours de compétition.
 

Les champions sont  honorés comme des  héros,  couverts de cadeaux et d'honneurs à leur retour dans leur cité À partir de la septième olympiade (752 av. J.-C.), le champion olympique reçoit une couronne d’olivier sauvage, un ruban de laine rouge, la tænia, et une branche de palmier.

 Suite à l'invasion romaine, les Jeux s'ouvrent aux non-Grecs. 

Sur les conseils de l'évêque de Milan (Ambroise), l'empereur Théodose Ier interdit les Jeux en 393-394 en raison de leur caractère païen.


Entre la fin du XVIIIe siècle,  et la fin du XIXe siècle  plusieurs pays  européens dont la France,  l’Allemagne, et l’Angleterre, mais aussi le Canada  veulent   rénover  l’esprit Olympique et les jeux, des réunions  et festivals sportifs   se tiennent   dans ces différents pays à partir de 1832,  et il faut noter  les jeux olympiques de Zappas à Athènes en 1859 et 1870,  lesquels précédent la rénovation moderne (à l’époque)  des jeux  par le baron Pierre de Coubertin en 1894,  lorsqu’il fonda le CIO, les premiers Jeux olympiques modernes s’étant déroulés en 1896.

 Depuis  le CIO est devenue l’organisation gouvernant le mouvement olympique dont la structure et les décisions sont définies par la Charte olympique.

Depuis le début du  20me siècle et  jusqu’à nos jours, les Jeux Olympique  s’adaptent progressivement   aux changements sociaux,  économiques, technologiques  qui se  produisent dans le monde,  les Jeux Olympiques sont passés de l’amateurisme pur, comme l’avait envisagé Pierre de Coubertin au professionnalisme, avec pour corollaire le problème du financement et de la commercialisation des Jeux, et finalement  certains commentateurs et analystes décryptent  les luttes politiques et économiques qui se cachent derrière le symbole de « trêve Olympique ».


 C’est ainsi que Maxence Fontanel, docteur en Gestion, a pu dire au cours de son  entretien avec la Nouvelle République.fr : "Le sport devient un porte-drapeau pour la promotion des firmes multinationales et il se présente souvent comme un soutien aux hommes politiques en place."

 
Pour ceux de nos  lecteurs qui sont intéressés par l’évolution de  ces phénomènes  sportifs de grande ampleur internationale nous leur recommandons comme approche la lecture des articles suivants dont bien entendu nous citons les sources :


Jeux olympiques - Wikipédia

fr.wikipedia.org/wiki/Jeux_olympiques
Les Jeux olympiques (appelés aussi les JO, les Jeux, ou les Olympiques ; en anglais : the Olympic Games ; en grec ancien : ο λυμπιακο γνες (hoi ...

Pierre de Coubertin - Wikipédia

fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Coubertin
Pierre de Fredy de Coubertin, baron de Coubertin, né le 1 janvier 1863 à Paris et mort le 2 septembre 1937 à Genève, est un historien et pédagogue français ...
Biographie - Notoriété - Armoiries de la famille de Frédy

DOSSIERS  ::  Chems eddine Chitour
31/07/12 :: 3:14
inv
Les Jeux Olympiques néolibéraux : Dernier avatar d’un Occident sur le déclin
inv
« L'important dans la vie, ce n'est point le triomphe, mais le combat, l'essentiel, ce n'est pas d'avoir vaincu mais de s'être bien battu. » Baron Pierre... ::::
inv

Source : 


La Nouvelle République


Les jeux Olympiques célèbrent la "religion de la mondialisation"
27/07/2012 10:16

Maxence Fontanel, docteur en gestion, décrypte pour la Nouvelle Ré publique  la face masquée des JO, les luttes politiques et économiques qui se cachent derrière l'idée de trêve olympique. Entretien intégral.

Maxence Fontanel : "Le sport devient un porte-drapeau pour la promotion des firmes multinationales et il se présente souvent comme un soutien aux hommes politiques en place."


Peut-on considérer les JO seulement comme un rapport investissements / retombées ? Sont-ils, par leur gigantisme, une entreprise vouée à être déficitaire ?

« Le sport de compétition (dont les JO sont un exemple probant) célèbre la religion de la mondialisation. Être retenu pour organiser les JO est une opération politique intéressante. Avec les JO de Los Angeles, il avait été démontré que l'opération pouvait aussi être rentable. Depuis les JO d'Athènes (2002), tous les JO ont été déficitaires. Le coût des JO de Pékin a dépassé 35 milliards d'euros. Mais le système politique chinois en avait fait un pari politique gagné, comme une intronisation au statut de grande puissance malgré les questions de démocratie et du Tibet. En revanche, l'un des facteurs de la « crise grecque » trouve partiellement son origine dans l’organisation des Jeux Olympiques, au fort déficit financier, qui a favorisé l’expression d’un endettement public acceptable.

L’investissement dans les JO est utile lorsque les infrastructures régionales sont insuffisantes ou lorsqu’il y a un déficit de notoriété. Or, Londres est une ville qui était déjà plutôt développée économiquement, elle dispose de sites exceptionnels plutôt bien exploités et la réputation de ses infrastructures sportives est déjà bien établie. On peut néanmoins constater qu’une bonne partie de l’argent dépensé va généralement aux infrastructures permanentes, la plupart des nouvelles constructions auraient pu être réalisées, mais dans un autre contexte que celui de la crise financière et économique qui secoue le monde. Certaines infrastructures auraient pu être construites, la question étant plutôt de savoir si d'autres investissements n'auraient pas été préférables.

Aujourd'hui, Londres a dépensé plus de 13 milliards d'euros, alors que cette ville avait prévu de dépenser 4,5 milliards d'euros. Au total, le coût sera sans doute encore supérieur à cette somme. Si concernant les grands investissements, les coûts sont toujours difficiles à évaluer, lorsque ceux-ci sont multipliés par un coefficient 3, on peut considérer que l'estimation initiale était volontairement sous-évaluée pour convaincre un CIO, qui lui-même n'a pas fait son travail. Les prévisions budgétaires ne sont pas toujours très « sérieuses », car comment expliquer par exemple, que les Cérémonies d’ouverture et de clôture de Londres, prévoient un budget réel deux fois supérieur à celui prévu ? Il y a là une forme de tricherie pour convaincre le CIO, puis les budgets n’ont plus de limites.

 Les JO sont devenus une occasion d’action politique. L’organisation des compétitions fait l’objet d’une démonstration nationale de sa puissance économique, technologique et culturelle. Les Jeux Olympiques se présentent comme de nouvelles modalités d’affrontements interétatiques. Les stades sont devenus des champs de bataille sur lesquels les grandes puissances cherchent à conquérir le monde par le sport et le rayonnement qui s’en dégage. L’olympisme et le sport sont devenus des substituts au déferlement nationaliste, avec la complicité du CIO qui a su et sait utiliser les rivalités à son profit et peaufiner ses qualités de négociation, par l’idée antique de la trêve olympique. Indéniablement, le sport est devenu un outil privilégié de la diplomatie. »

En quoi le Royaume-Uni a-t-il intérêt à les accueillir ? Ou la France qui était candidate ? Ou Rio en 2016 ?

« Les manifestations sportives mondiales présentent des enjeux énormes, sur le plan politique mais aussi sur le plan économique. Les sommes investies dans ces événements sont conséquents, les multinationales et les grands groupes financiers utilisent le sport non seulement pour augmenter leurs profits, mais aussi pour faire triompher leur idéologie de base, toujours présente, jamais exprimée clairement. Conditionnées par les médias, les foules sont conditionnées par l’esprit de compétition et le culte de la performance sans limite, elles sont convaincues de la légitimité du combat perpétuel, elles acceptent la reconnaissance de la domination du vainqueur couvert d’or et de prestige et elles s’habituent à la soumission du faible au fort et à l’inégalité des revenus.

Pour la Chine, les JO ont coûté très cher, mais il s'agit d'une victoire politique indéniable. Le pays est redevenu fréquentable sans avoir pour autant libéré le Tibet, engagé des réformes démocratiques et accepté les réformes économiques et sociales demandées par la communauté internationale.

Pour Londres, les JO avaient trois significations. D'abord, la City triomphante mettait un point d'honneur à inviter le monde entier à Londres pour faire admirer le libéralisme triomphant. Ensuite, témoignait de son attractivité par rapport à Paris, Madrid ou New York et Tokyo. Enfin, c'était une occasion de rappeler que le sport moderne était britannique. Ainsi, Londres retrouvait sa place de capitale du monde libéral et sportif.

Pour Paris, le bon souvenir laissé par la Coupe du monde de football laissait entendre que la France en aurait eu des retombées positives en termes d'image, dans un contexte économique plutôt favorable. Le problème, c'est qu'en France tout le budget du sport serait allé aux JO et qu'à nouveau Paris aurait été surdoté, avec des difficultés financières accrues au regard de la crise mondiale.

Pour Rio, il s'agit de dire que le Brésil s'invite à la table des Grands, que ce n'est plus un pays en développement, mais un pays qui compte dans le monde. Amoureux de sport, le citoyen brésilien est heureux de ce choix. Peut-être que les coûts à supporter doucheront cet enthousiasme. »

On reproche déjà beaucoup à Londres d'avoir vendu l'âme des JO à ses sponsors. Comme jadis Atlanta à Coca Cola... mais est-ce que les JO pourraient se passer de tels sponsors et à quel prix ?

« La perception « romantique » d’accueillir les JO s’estompe chaque 4 ans un peu plus face aux intérêts économiques colossaux engagés dans une opération aussi importante médiatiquement que les jeux Olympiques. Plusieurs raisons justifient cet échec :

    La compétition entre les villes candidates à l’organisation des JO est féroce et elle implique des investissements de long terme, aux résultats aléatoires. Les municipalités souhaitent développer leur notoriété en devenant pendant plusieurs semaines la capitale sportive du monde. Elles profitent alors d’investissements publics et privés dédiés qui leur permettent d’entrer dans le club fermé des villes à forte notoriété, car olympiques.

    Les choix du CIO répondent à de véritables enjeux géopolitiques et les qualités du dossier sportif ne pèsent pas lourd au regard des "amitiés" diplomatiques et des intérêts économiques. Pour le CIO, dont la composition et les pratiques de ses membres cooptés ont souvent été contestées, les valeurs démocratiques et morales du sport ne sont plus compétitives face aux enjeux économiques (l’exemple de Londres 2012 est d’ailleurs particulièrement symptomatique).

    En Chine, le refus du boycott des jeux Olympiques de Pékin en témoigne, malgré les questions relatives aux droits de l’homme et à l’autonomie du Tibet. Les grandes sociétés occidentales ont souhaité protéger les investissements et les fonds souverains chinois au détriment des considérations politiques. La géo économie l’a emporté sur la géopolitique. Pourtant, il a peu été fait cas de l’importance des lobbys marchands dans ces décisions gouvernementales. Les événements sportifs sont suivis font l’objet de larges retransmissions par les médias, lesquels diffusent la culture dominante de la planète, en faisant du sport sous toutes ses formes un spectacle attractif et lucratif. Dans ce contexte, dans une spirale vicieuse, les lois du marché favorisent les sports à la mode et ils négligent les autres. Elles développent les supports publicitaires, même sur les maillots des sportifs. Dans ce contexte, les intérêts économiques s'expriment sans référence morale particulière. »

Est-ce que la montée en puissance ou la perte de vitesse de certaines nations au palmarès des JO peuvent être mis en corrélation avec l'impact réel ou souhaité d'une nation sur la marche du monde ?

« Pendant la guerre froide, le sport était un enjeu et un défi. Le capitalisme et le socialisme montraient leur savoir-faire. Chaque médaille d'or était une victoire pour l'un ou l'autre des systèmes, au prix d'un dopage organisé. Aujourd'hui, le nombre de médailles témoigne de l'évolution des sociétés, de la mondialisation et de l'apparition d'écuries privées de sports qui changeront peut-être, à terme, le sentiment nationaliste des JO.

Aujourd’hui, le sport est un instrument politique et économique entre les mains des Etats dans leurs relations internationales. C’est un instrument ludique d’intégration et de mondialisation économique, politique, culturelle et sociale. Les instances sportives (CIO par exemple) exercent une influence croissante dans les questions diplomatiques, notamment dans l’ouverture des frontières économiques. Le sport devient un porte-drapeau pour la promotion des firmes multinationales et il se présente souvent comme un soutien aux hommes politiques en place. »

Recueilli par Olivier Pirot

28 juillet 2012

Jeux Olympiques de Londres - 2012 - OUVERTURE ( reportage vidéo TF1 )

Éditorial de lucienne magalie pons

Une cérémonie grandiose devant 80 000 spectateurs  dont un nombre important de Chefs d’États et de dirigeants des pays participants, et bien entendu les anciens sportifs qui par le passé ont remporté des médailles d'or et d'argent aux jeux olympiques :

 - si la vidéo ne se présente pas spontanément , cliquez sur le lien ci-dessous :

Jeux Olympiques de Londres 2012 - Jean Marc Ayrault était présent à l'ouvertures des jeux -

Éditorial de lucienne magalie pons


_____________Voir la Vidéo en cliquant sur le lien ci-dessous :


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27 juillet 2012

GRECE : José Manuel Barroso peut-il sauver Iphigénie et la Zone Euro ?

Éditorial de lucienne magalie pons


La Grèce est  en retard sur son programme d'ajustement budgétaire, elle traverse une grave récession  avec un taux de chômage record,  depuis une semaine des voix se sont élevées  dans certains pays créanciers de la zone euro pour réclamer une sortie de la Grèce de la monnaie unique, tandis qu'en Grèce, les partis d'opposition réclament eux un assouplissement des mesures d'austérité.

La sortie  de la Grèce de la Zone Euro ,  agite depuis longtemps  les marchés,  mais elle est sous entendue  aussi dans différentes déclarations émanant de personnalités  et organismes qui jusqu’à présent se montaient discrets  sur ce sujet , selon certains commentateurs, le   FMI « envisagerait » de se retirer des aides apportées à la Grèce, par ailleurs  le ministre de l'Economie  allemand, Philipp Rösler, estimait   quant à lui dans un entretien télévisé sur le programme de réformes de la Grèce   que les réformes d'Athènes n'avaient  pratiquement aucune chance de réussir.

Les médias rapportent notamment  que Mario Draghi  président de la Banque Centrale européenne (BCE) Mario a   discrètement  déclaré  jeudi à Londres, lors d'une conférence d'investisseurs et sans citer nommément la Grèce, qu'un changement du nombre des Etats membres (de la zone euro) n'affecterait pas les investisseurs.

D’autre part,  Jeudi dans une note , le Chef économiste de Citibank , Willem Butter indiquait "Nous pensons maintenant que la probabilité que la Grèce quitte la zone euro au cours des 12 à 18 mois est d'environ 90%, (...) et nous pensons que la date la plus probable se situe au cours des deux ou trois trimestres à venir"


Toujours d’après certains commentateurs, ces signaux des créanciers internationaux étaient attendus depuis longtemps, alors que d'autres critiquaient  que Berlin de creuser  la tombe de la zone euro.

Visite exceptionnelle  de José Manuel Barroso à Athènes

 C’est  alors, dans ce contexte alarmiste et tendu, que  le président de la Commission européenne José Manuel Barroso est arrivé Jeudi Athènes  pour une visite exceptionnelle pour s’entretenir avec le premier Ministre Grec Antonis Samara,  d’une possible restructuration de la dette grecque.



En visite à Athènes Jeudi 26 juillet, le  président de la Commission européenne José Manuel Barroso  a insisté jeudi auprès du Premier ministre grec Antonis Samara   pour que le pays fournisse "des résultats" à ses créanciers afin de pouvoir espérer rester dans la zone euro.


"La Grèce appartient à la famille européenne et à la zone euro et nous voulons que ça continue" a déclaré José Manuel Barroso.

(Cependant depuis une semaine des voix se sont élevées  dans certains pays créanciers de la zone euro pour réclamer une sortie de la Grèce de la monnaie unique, tandis qu'en Grèce, les partis d'opposition réclament eux un assouplissement des mesures d'austérité.)


Pour cela, "le mot-clé est résultats, résultats, résultats" a répété  Monsieur  Barroso, auquel
 le Premier ministre Antonis Samaras et le ministre des Finances Iannis Stournaras ont présenté
 un train de mesures destinées à économiser 11,5 milliards d'euros en 2013 et 2014,
qui doit recevoir l'approbation des deux autres partis de la coalition gouvernementale,
 avant d'être adopté par le parlement, puis appliqué.


Pour Monsieur Barroso «  Les mots ne sont pas suffisants, les actes sont plus importants …." en soulignant que "tous les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro ont indiqué de la façon la plus claire possible que la Grèce allait rester dans l'euro aussi longtemps qu'elle honore ses engagements" vis-à-vis de ses créanciers.

"Le peuple grec doit avoir de l'espoir, il y a de l'espoir", a affirmé  Monsieur  Barroso, "le peuple grec n'est pas seul". Mais, "pour maintenir la confiance de ses partenaires européens et internationaux, les retards doivent prendre fin".

Les  mesures présentées  jeudi  ont été mises  au point par le ministère des Finances grec  et les chefs comptables de la "troïka" UE, BCE, FMI, chargés de passer  au crible  les comptes du pays pour évaluer les progrès et les dérapages du l'ajustement budgétaire grec en cours.

Les discussions entre le ministre des Finances grec et » la troïka » ont porté sur "l'évolution du système bancaire" grec, qui doit être recapitalisé et restructuré, "le processus des réformes structurelles" parmi lesquelles les privatisations et la libéralisation des professions protégées de la concurrence, et enfin les "moyens de financer la Grèce" en août, compte tenu des versements qui n'ont pas été réalisés, a précisé une source gouvernementale grecque.

Toutefois le  gouvernement grec a tenu à ajouter   27 millions d'économies qui n'avaient pas été prévues dans le mémorandum signé l'hiver dernier entre Athènes et ses créanciers, en rabotant de 10 millions les salaires des ministres en 2012 et en abaissant de 17 millions les coûts immobiliers des ministères.

Leur rapport d'audit de « la troïka »,  devrait  être rendu public d'ici septembre, il permettra    aux Européens de  déterminer s'ils versent ou non la prochaine tranche d'aide de 31,5 milliards d'euros vitale pour le pays, au bord de la faillite.

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La presse grecque s'alarmait jeudi matin d'un tour de vis sur les retraites et aides sociales qui s'ajouterait aux mesures d'austérité déjà imposées depuis 2010  portant sur des réductions des salaires et des retraites allant jusqu'à 30%.

Selon le ministre grec de l'Emploi Yannis Vroutsis, 44% des économies prévues, soit 5 milliards d'euros, concernent son ministère.
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Pour sa part, l'ancien ministre des Finances grec, Evangélos Vénizélos,  leader du parti socialiste qui connaît ses classiques, a  critiqué  jeudi les partenaires de la zone euro qui croient que "la Grèce doit être sacrifiée comme Iphigénie", héroïne de la Grèce antique, "pour qu'un vent favorable souffle à nouveau sur la zone euro".

"Le sacrifice d'Iphigénie serait un suicide pour la zone euro", a-t-il  déclamé !

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(Iphigénie, la fille d'Agamemnon et de Clytemnestre, devait être sacrifiée par son père à la déesse Artemis pour que les vents puissent pousser les bateaux de la flotte grecque d'Aulis vers Troie. Selon la légende, Artemis la sauva in extremis en la transformant en biche, mais le mythe est resté.)
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Revue de Presse

Barroso à Athènes, le gouvernement présente un plan d'économies ...

Le Point -
Mercredi soir, Poul Thomsen (FMI), Klaus Masuch (BCE), et Matthias Mors (Commission européenne) se sont mis d'accord avec le ministre des Finances Iannis Stournaras pour un total de "11,6 milliards d'euros d'économie" sur les budgets 2013 et 2014, ...






Pour mesurer ce que la Presse européenne  soutenait  ces jours derniers, avant la visite de Monsieur Barroso en Grèce,  voir aussi les articles ci-dessous  de Source EURO/TOPICS :


Revue de presse européenne du 23/07/2012

À LA UNE
Linie

Les créanciers resserrent l'étau sur la Grèce
Avant la venue de la troïka mardi, des médias ont attisé les spéculations sur une faillite de la Grèce et son éventuelle sortie de la zone euro. Le FMI envisagerait de se retirer des aides apportées à la Grèce, le ministre de l'Economie allemand, Philipp Rösler, estime quant à lui que les réformes d'Athènes n'ont pratiquement aucune chance de réussir. Selon certains commentateurs, ces signaux des créanciers internationaux étaient attendus depuis longtemps, alors que d'autres critiquent que Berlin creuse la tombe de la zone euro.

Die Presse - Autriche
Les créanciers doivent suspendre leur financement
» article intégral (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Grèce, » Europe
Tous les textes disponibles de » Christian Hoeller
Suivre les débats » La Grèce met la zone euro à l’épreuve

Bild - Allemagne
Le FMI tire enfin la sonnette d'alarme
» article intégral (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Economie, » Allemagne, » Grèce
Tous les textes disponibles de » Hugo Müller-Vogg
Suivre les débats » La Grèce met la zone euro à l’épreuve

La Repubblica - Italie
Berlin creuse la tombe de l'Union monétaire
» informations complémentaires (lien externe, italien)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Allemagne, » Grèce
Tous les textes disponibles de » Andrea Bonanni
Suivre les débats » La Grèce met la zone euro à l’épreuve

Naftemporiki - Grèce
L'Allemagne doit s'exprimer clairement
réussite si le partenaire le plus important, l'Allemagne, sape tous ses efforts." (23.07.2012)
» article intégral (lien externe, grec)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Economie, » Allemagne, » Grèce
Tous les textes disponibles de » Nikos Bellos
Suivre les débats » La Grèce met la zone euro à l’épreuve

Linie
Neue Zürcher Zeitung - Suisse
L'Allemagne veut-elle vraiment diriger l'UE ?
» article intégral (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Politique Economique, » Allemagne, » Europe
Tous les textes disponibles de » Eric Gujer
Suivre les débats » Des solutions à la crise de la dette