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31 octobre 2012

Grèce : l'Eurogroupe se réunira début Novembre pour statuer sur le sort de la Grèce

Éditorial de lucienne magalie pons



 Après  quatre  mois de négociations tendues et à rebondissements, maintes  fois  suspendues et reprises,  les experts- inspecteurs de la "troïka" représentant les créanciers internationaux  de la Grèce (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Commission européenne) ont quitté Athènes il y a environ deux semaines avec un accord sur presque  tous les points,  sauf sur les questions sociales et de droit du travail.


 Le rapport de  la Troïka sera remis  tout prochainement et c’est dans le cadre de l'Eurogroupe (UE-BCE-FMI) dont la réunion est prévue pour le début du mois de Novembre que seront examinées  les modalités en vue de trouver une solution « durable »  et éviter que la Grèce ne tombe en faillite et sorte de la Zone Euro.


Antonis Samaras, le Premier Ministre Grec est actuellement  dans une position délicate, il conduit  la destinée de son pays comme un funambule marche sur un fil  avec d’un côté de son balancier la pression lourde de la Troîka et de l’autre côté la pression de la coalition Gouvernementale Grecque.


Antonis Samaras  dans l’attente d’une décision de l’Eurogroupe  qui devrait se réunir  en début du mois de Novembre,   doit aussi  faire voter un programme d'austérité de 11,5 milliards d'euros pour obtenir une nouvelle tranche d'aide indispensable pour éviter la faillite des comptes publics d'ici fin novembre.


Encore faut-il sur ce dernier point qu’il soit entendu par les partis membres du Gouvernement grec de coalition, ce qui ne parait pas acquis encore à ce jour.


Hier, Antonis Samaras, le Premier Ministre grec, en annonçant  à ses partenaires de la coalition gouvernementale  qu'un accord  avait été trouvé avec les créanciers de la Grèce (UE, FMI, BCE) sur le train de mesures d'économies à adopter  soit 13,5 milliards d'euros d'économies supplémentaires qui conditionnent  le versement des aides au pays par ses créanciers , a vu  cet accord    remis en cause par  2 des  partis de la coalition.


Le Premier ministre grec   face à ses partenaires de la Coalition  a insisté  sur l'urgence de parvenir à un accord afin d'éviter au pays de se trouver  un défaut en rappelant notamment … : "nous avons fait tout ce que nous avons pu, nous n'avons plus de temps, nous sommes arrivés à des améliorations importantes au dernier moment. Si cet accord est approuvé et le budget est voté, la Grèce va rester dans la zone euro et sortira de la crise". 


ooOoo


En Europe aussi des positions contradictoires se font jour avant la réunion de l’Eurogroupe, notamment entre les partisans de  la restructuration de la dette grecque par les créanciers publics, et ceux d’une action de rachat de créance grecque sur le marché secondaire.


ooOoo


Après  quatre  mois de négociations tendues et à rebondissements, maintes  fois  suspendues et reprises, lesexperts- inspecteurs de la "troïka" représentant les créanciers internationaux  de la Grèce (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Commission européenne) ont quitté Athènes il y a environ deux semaines avec un accord sur presque  tous les points,  sauf sur les questions sociales et de droit du travail.


 Le rapport de  la Troïka sera remis  tout prochainement et c’est dans le cadre de l'Eurogroupe (UE-BCE-FMI) dont la réunion est prévue pour le début du mois de Novembre que seront examinées  les modalités en vue de trouver une solution « durable » et éviter que la Grèce ne tombe en faillite et sorte de laZone Euro.



Rien n’est encore décidé, mais en attendant ce moment crucial, différentes prises de position  se sont manifestées en Europe pour lancer des jalons, pourrions-nous dire.



Vendredi 26 octobre  dans une interviewe à la chaîne de télévision allemande  ZDF  affirmait  Wolfgang Schäulbe …,  affirmait : «  …..Malgré plusieurs plans d'aides et des mois de négociations, le cas grec n'est toujours pas réglé. "Nous voulons que la Grèce puisse rester au sein de la zone euro. Mais la Grèce a beaucoup à faire. Cela n'est pas encore décidé"  ?  "Il y a des doutes sur le fait que la Grèce ait pu honorer tous ses engagements jusqu'à présent. Ces doutes devront être levés dans le futur", a-t-il ajouté.


Mercredi 24 Octobre  Wolfgang Schäuble avait déjà démenti  le bouclage d'un accord, annoncé prématurément : .. "Il n'y a aucune nouveauté à notre connaissance (...) Il n'y a toujours rien de neuf", avait-il affirmé.


La commission Européenne et le Fonds monétaire international avait déjà   démenti qu’un accord avait été trouvé en indiquant toutefois un « avancement des discussions, et  le gouvernement allemand, depuis plusieurs semaines attend le rapport de la troïka avant toute décision. 


Le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, a rejeté lundi 29 Octobre  l'idée d'une nouvelle restructuration de la dette grecque. 


 Le magazine allemand Der Spiegel, écrivait que  la troïka pourrait suggérer que les créanciers de la Grèce acceptent d'abandonner une partie de leur créance contractée par le pays, c'est-à-dire que le sauvetage de la Grèce serait financé par les contribuables de ces pays créanciers.


En France  Le Président de la République lors d’une conférence de presse tenue le Lundi 29 Octobre à l’issue d’une rencontre avec les dirigeantsde l'OCDE, du Fonds monétaire international (FMI),  de l'Organisation mondiale du commerce (OMC),  de la Banque  et de l'Organisation internationale du travail (OIT), ne s’est pas  avancé  à émettre des spéculations.


En réponse à une question qui lui était posée sur deux hypothèses, a savoir  la restructurations de la dette grecque par les créanciers publics ou une action de rachat de créance grecque sur le marché secondaire , François Hollande invité à commenté la prise de position allemande  a répondu  notamment    "Sur la Grèce, le rapport de la troïka  est attendu maintenant dans les jours qui viennent. Une réunion de l'Eurogroupe est prévue pour le début du mois de novembre"."C'est dans ce cadre-là que nous regarderons quelles seront les modalités les plus efficaces dès lors que la Grèce tient ses engagements, pour trouver une solution durable"


Il n’en demeure pas moins qu’  Athènes espère  toujours  obtenir un délai jusqu'en 2016, au lieu de 2014, pour faire tomber son déficit budgétaire à moins de 3% du PIB contre 9,4% fin 2011,  et que   la Zone euro et les autres créanciers d'Athènes devront se décider rapidement s’ils parviennent à un accord entre eux,  sur le versement  pratiquement immédiat d'une tranche d'aide vitale pour la Grèce à hauteur  de 31,5 milliards d'euros,  versement attendu depuis le 16 juin plusieurs fois retardé , sans quoi la Grèce pourrait se retrouver sans un euro dans ses caisses le 16 novembre.


En supposant qu’un accord  soit trouvé  au sein de l’Eurogroupe  après la remise du rapport de la Troïka la Grèce, au début du mois de novembre, la Grèce doit encore  d’ici   parvenir à obtenir l'accord  la Coalition gouvernementale grecque  sur le train d’économies  exigées par la Troïka  qui conditionne le versement d’un prêt de 31,2 milliards


- Rappelons que le  gouvernement grec est  une émanation  d'une coalition de trois partis : Nouvelle Démocratie (droite) du Premier ministre, le Pasok (socialiste),  et la Gauche démocratique, le plus petit de ces trois partis -


Hier, Antonis Samaras, le Premier Ministre grec, en annonçant  à ses partenaires de la coalition gouvernementale  qu'un accord  avait été trouvé avec les créanciers de la Grèce (UE, FMI, BCE) sur le train de mesures d'économies à adopter  soit 13,5 milliards d'euros d'économies supplémentaires qui conditionne le versement des aides au pays par ses créanciers , a vu  cet accord    remis en cause par des partis  de la coalition.

_ Le socialiste  Evangélos Vénizélos du Pasok  a estimé , sans émettre d’objection sur le montant des mesures d’économies à réaliser, que l’annonce du Premier Ministre   est  "précipitée" et "regrettable » , selon lui    "il y a une marge pour améliorer ces mesures sans changer les objectifs budgétaires". Evangélos Vénizélos a invité le Premier Ministre  à demander davantage de concessions aux créanciers internationaux du pays avant une rencontre des ministres des finances de la zone euro le 12 novembre. "Nous appelons le gouvernement à faire de son mieux, à faire usage des forces nationales afin de rechercher la meilleure issue possible à cette réunion cruciale de l'Eurogroupe", a déclaré Evangelos Venizelos, à des responsables du parti d'après un communiqué.


_ De son côté  le parti  de la Gauche Démocratique (Dimar) le troisième parti membre de la coalition, avait  déjà déclaré qu'il n'était pas en accord avec l'issue des négociations, notamment sur les  nouvelles  mesures  d’assouplissement du droit du travail, qui font l’objet  d'un refus catégorique  de sa  part,  alors que le chômage dans le pays  est désormais de  plus de 25% de la population active. La Gauche démocratique a réaffirmé son désaccord avec les résultats des négociations en matière de réformes du droit du travail, en  confirmant qu'elle voterait contre.
Par ailleurs Takis Athanasopoulos,  président de l’Agence des privatisations a  annoncé une révision à la baisse de l'objectif de privatisations, fixé à environ 11 milliards d'euros d'ici la fin 2016, alors qu’Athènes  Athènes s'était jusqu'ici fixé un objectif d'environ 19 milliards d'euros d'ici la fin 2015.


Le Premier ministre grec a insisté  face à ses partenaires de la Coalition   sur l'urgence de parvenir à un accord afin d'éviter au pays de se trouver  un défaut en rappelant notamment … : "nous avons fait tout ce que nous avons pu, nous n'avons plus de temps, nous sommes arrivés à des améliorations importantes au dernier moment. Si cet accord est approuvé et le budget est voté, la Grèce va rester dans la zone euro et sortira de la crise".


 

30 octobre 2012

Jean Marc Ayraut a assuré Mardi à l'Assemblée Nationale que la durée légale du travail, fixée à 35 heures par semaine, ne changerait jamais tant que la Gauche sera au pouvoir

Éditorial de lucienne magalie pons



Le Premier Ministre  Jean-Marc Ayrault a assuré mardi à l'Assemblée nationale que la durée légale du travail, fixée à 35 heures par semaine, "ne changerait jamais tant que la gauche sera au pouvoir".

Il est indéniable que Christian Jacob , Président  du Groupe UMP à l’Assemblée  Nationale    dans son intervention  s’est livré  à un exercice de manipulation et de mensonges dans l’hémicycle  en interprétant avec une mauvaise foi évidente  les propos que le Premier avait tenu ce  matin sur LCP matin par lesquels il assurait  qu'il n'était "pas question de revenir sur les 35 heures".

L’intervention du Premier Ministre sur LCP Matin était en relation avec une question qui lui avait été posée la veille par un lecteur du Parisien, au cours d’un entretien, lequel s’interrogeait sur un retour aux 39 heures, question qui avait reçu une réponse très claire du Premier Ministre.

Pour  mémoire et  resituer cette question du lecteur du Parisien  et la réponse qu’il avait obtenue  du Premier Ministre,  voici ce nous pouvons lire  dans le Parisien du 29 Octobre :

 Question : « Si demain, on revenait à 39h payées 39, des gens seraient peut-être ravis?

 Réponse du Premier Ministre « Développez ce point de vue, mais vous verrez qu’il fera débat. Mais pourquoi pas ? Il n’y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique. La seule chose qui me préoccupe, c’est que la France est en panne, et il faut que l’on redémarre le moteur, à fond. Mais pas pour foncer dans le mur. Pour y arriver, il faut trouver les bons compromis. Le monde des entreprises a ses représentants, le monde du travail a ses représentants. C’est pour cela que je suis partisan de la négociation. C’est comme ça qu’on s’en sort.

 Ce numéro de Christian Jacob  dans l’hémicycle n’a pas convaincu les  téléspectateurs qui comme nous  ont pour habitude de suivre les débat en direct et en plus  avaient  déjà entendu ce matin  le Premier Ministre sur LCP et lu le 29 Octobre le Parisien.


Pour en revenir à l’Assemblée Nationale voici un extrait en vidéo  de la séance où  l'on peut voir   et entendre ce que Monsieur Christian Jacob a avancé et ce que le Premier Ministre a rétorqué , au passage vous remarquerez les facéties des députés de la droite  que l'on peut considérer comme des exercices de guignols qui ne devraient pas avoir leur place dans l'hémicycle  :







 Extrait  du compte rendu  de la séance  - ( source : Site de l' Assemblée Nationale) :



M. le président. La parole est à M. Christian Jacob, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.


M. Christian Jacob. Monsieur le Premier ministre, ce matin, nous nous sommes réveillés en nous disant que vous aviez changé, que vous n’étiez plus ni dans le dogme, ni dans le sectarisme, puisque vous avez déclaré que le retour aux 39 heures n’était plus « un tabou ». Enfin une bonne nouvelle ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI.) Vous ne vous êtes sans doute pas fait beaucoup d’amis dans votre propre camp ; j’imagine que Mme Aubry et M. Jospin ont adoré. Mais, maintenant que vous avez franchi le cap, allez au bout de votre logique et nous serons à vos côtés, monsieur le Premier ministre. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI.)


Surtout, n’accusez pas la presse d’avoir mal interprété vos propos : à trois reprises, dans cette interview, vous avez été relancé sur le sujet ; à trois reprises, vous avez répondu de la même façon.


N’acceptez pas d’être méchamment recadré par votre ministre du travail. (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP.) Ce matin, nous avons cru qu’il allait demander en direct votre démission.


M. Patrice Verchère. Qui gouverne ?


M. Christian Jacob. Monsieur le Premier ministre, ce qui nous inquiète et ce qui inquiète les Français, c’est votre inconséquence. Comment être crédible, cet après-midi, devant votre majorité, après avoir dit, ce matin, que votre position n’était pas celle du Gouvernement ? Un chef de gouvernement qui dit que sa position n’est pas celle du Gouvernement, c’est une première sous la Ve République ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Il y a quelques jours, à cette tribune, je vous demandais s’il y avait encore un pilote dans l’avion.


M. Jacques Myard. Non !


M. Christian Jacob. Aujourd’hui, il est une chose dont les Français sont sûrs, c’est qu’il n’y a plus de pilote dans l’avion. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)


M. le président. La parole est à M. le Premier ministre. (Mmes et MM. les membres des groupes SRC et écologiste se lèvent et applaudissent. – (« Debout ! Debout ! » sur les bancs du groupe UMP.)
Écoutons le Premier ministre, mes chers collègues.


M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Monsieur le président Jacob, vous êtes un homme formidable (« Ah ! » et applaudissements sur les bancs du groupe UMP), mais vous avez un petit problème : vous avez perdu la mémoire. En effet, si vous combattez les 35 heures,…


M. Christian Jacob. Et vous ?
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. …si vous êtes même pour l’abrogation de la durée légale du travail – c’est le programme du candidat que vous soutenez à la tête de l’UMP –,


M. Michel Herbillon. Quelle est votre réponse ?


M. Christian Jacob. …vous oubliez une chose, monsieur Cop..., pardon, monsieur Jacob. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) J’allais vous appeler M. Copé, mais lui est encore meilleur que vous : il en appelle à la rue. C’est assez extraordinaire ! (« Répondez ! » sur les bancs du groupe UMP.)


M. Christian Jacob. C’est vous qui êtes Premier ministre !


M. le président. S’il vous plaît, mes chers collègues !


M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Vous oubliez une chose, disais-je, c’est qu’en 2007, non seulement vous n’avez pas abrogé la loi sur les 35 heures, mais vous les avez étendues aux très petites entreprises. Vous voyez bien que vous avez la mémoire courte ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)


Je vais vous dire une chose simple (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP), très simple. Vous êtes très forts en manipulations et en mensonges (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP – Applaudissements sur les bancs du groupe SRC), et je vais vous en donner une preuve. La semaine dernière, à la télévision, l’ancien Premier ministre, mon prédécesseur, a fait un aveu.


M. Christian Jacob. Et ma question ?


M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Il a reconnu que le plan social de PSA avait été retardé. C’est la plus grande insulte que l’on puisse faire au peuple, au monde du travail, et c’est vous qui l’avez faite ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)


Monsieur Jacob, quand un citoyen m’interroge et me demande : « Sur les 35 heures, y a-t-il débat ? », je lui réponds : « Monsieur, » parce que je le respecte (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP), « il y a débat » parce qu’en démocratie, le droit au débat existe. Ce n’est ni de la faiblesse, ni de la maladresse, mais simplement de la politesse (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP dont plusieurs membres miment un mouvement de brasse) que d’indiquer à un citoyen qu’il a droit de dire ce qu’il pense sans avoir la même opinion que vous. Nous sommes en démocratie.


Maintenant, je vais vous dire ma position et je vais vous décevoir. La position qui est la mienne, et qui a toujours été la mienne – et c’est pourquoi j’ai toujours combattu votre politique –, c’est que la durée légale du travail est de 35 heures et qu’elle ne changera jamais tant que la gauche sera au pouvoir. C’est l’engagement du Premier ministre et du Gouvernement. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.) Il n’y a pas d’autre position possible.


Puisque vous vouliez une clarification,…


M. Patrice Verchère. Surtout le PS !


M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. …je vous réponds qu’il y a la droite, l’UMP, qui est à la fois pour la fin de la durée légale du travail et pour le rétablissement de la défiscalisation des heures supplémentaires – il faut choisir ! – et nous, qui avons choisi les 35 heures, lesquelles servent de base de calcul pour les heures supplémentaires.


Les 35 heures, durée légale du travail, c’est une conquête sociale, une conquête de la gauche, qui appartient aux Français et que nous n’avons pas envie de voir oublier. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Jean-Marc Ayrault n'est pas pour le retour aux 35 heures

Éditorial de lucienne magalie pons

 Jean-Marc Ayrault a assuré ce mardi  30 Octobre qu'il n'était "pas question de revenir sur les 35 heures", pour expliciter ses propos sur les 35 heures  en réponse  à  des questions qui lui avaient été posées le Lundi 29 septembre par les lecteurs du Parisien au siège de ce quotidien.
 

Cette précision  s'imposait à la suite d'une tempête de réactions  que la droite et ses lieutenants  voulaient relancer en polémique  en déformant  des propos que le Premier Ministre avait tenu la veille le 29 Octobre en répondant  à un  lecteur du Parisien qui s'interrogeait sur un retour au 39 heures.




ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo/

Ce qui avait été dit la veille ne portait pas à l'interprétation que les réactionnaires de droite lui ont donnée, mais nous n'en sommes plus à nous étonner de les voir mentir sans vergogne en déformant les propos de Jean-Marc Ayrault.

Ci-dessous, voici un  extrait de cette interviewe , et en le lisant on voit bien que le Premier Ministre n'évoque pas un retour aux 35 heures


COMPETITIVITE, 35 HEURES

Freddy Pambou. Vous avez une petite idée de ce qu’il y a dans le rapport Gallois ?
Bien sûr, nous avons dialogué en permanence avec Louis Gallois. Le 6 novembre, j’annoncerai les orientations des mesures que nous prendrons, je n’attendrai pas quatre ans.
Marc Ichbia. Reviendrez-vous sur les 35 heures si besoin est ?
Elles ont déjà été beaucoup assouplies. Il y a des accords d’entreprise...
Puisque la loi a été faite dans un but qui apparemment n’a pas fonctionné, pourquoi s’entêter?
Elle a produit des effets positifs.
Elle a coûté une fortune à l’Etat.
Elle n’a pas causé de problèmes aux grandes entreprises parce qu’elles ont su se réorganiser. Elle a causé plus de difficultés aux petites entreprises, il ne faut pas le nier.
Si demain, on revenait à 39h payées 39, des gens seraient peut-être ravis?
Développez ce point de vue, mais vous verrez qu’il fera débat. Mais pourquoi pas ? Il n’y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique. La seule chose qui me préoccupe, c’est que la France est en panne, et il faut que l’on redémarre le moteur, à fond. Mais pas pour foncer dans le mur. Pour y arriver, il faut trouver les bons compromis. Le monde des entreprises a ses représentants, le monde du travail a ses représentants. C’est pour cela que je suis partisan de la négociation. C’est comme ça qu’on s’en sort.


Crise Malienne - Visite à Alger d'Hillary Clinton vue par les médias Algériens et Maliens -

Éditorial de lucienne magalie pons




Hillary Clinton  accueillie par le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci , le 29 octobre 2012 à Alger




Nous avons fait part de la visite d’Hlilary Ckinton en Algérie pour s’entretenir avec les autorités Algériennes de questions économiques et sécuritaires,( voir ci-contre le lien actif de notre article : ( Hilary Clinton et la Crise Malienne   )

Mais  finalement c’est surtout ce qui a été dit entre Clinton et les autorités Algériennes au sujet de la Crise Malienne qui a marqué les articles des médias.

Pour compléter notre précédent éditorial nous avons relevé en revue de presse ci-dessous, des articles  provenant des médias algériens et maliens – Revue de Presse - :

·  Crise malienne : Hilary Clinton demande à Alger de soutenir une ...

www.jeuneafrique.com/.../onu-algerie-ua-malicrise-malienne-hilary-c...
il y a 1 minute – La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton était à Alger lundi 29 octobre ... Crise malienne : Hilary Clinton demande à Alger de soutenir une intervention militaire .... d'État devant la presse au terme de cette visite d'une dizaine d'heures. ...

·  Hillary Clinton discute avec le président algérien Bouteflika de la ...

www.maliweb.net/news/la-situation...et.../article,101662.html - Mali
il y a 1 jour – (AFP) - La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est arrivée lundi ... L'Algérie doit être au centre de la solution » de la crise du nord du Mali, frontalier de l'Algérie, a encore souligné ce ... SOURCE: Autre Presse du 29 octobre 2012. ... 4 Réactions à Hillary Clinton discute avec le président algérien ...

·  Diplomatie - Tout sur l'Algérie - page 1

www.tsa-algerie.com/diplomatie/
il y a 15 heures – La visite de travail de la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton à Alger a été dominée par la crise malienne. À l'issue de l'audience que lui ...

·  La crise malienne et le Sahel au centre de la visite - Actualité - El ...

www.elwatan.com/.../la-crise-malienne-et-le-sahel-au-centre-de-la-vis...
La secrétaire d'état américaine, Hillary Clinton, aujourd'hui à Alger. La crise malienne et le ... le 29.10.12 | 10h00 7 réactions ... Inévitablement, la crise malienne et la situation sécuritaire dans la région du Sahel s'inviteront aux ... Selon une déclaration rapportée hier par l'Agence France Presse (AFP), la porte-parole du ...

·  Malijet - Hillary Clinton demande le soutien de l'Algérie pour une ...

www.malijet.com/...mali/...mali/54786-hillary-clinton-demande-le-so...
Malijet - L'actualité malienne au quotidien - News Infos Nord Mali Web Bamako Journal ... Accueil | Régions | Crise du Nord | Hillary Clinton demande le soutien de l'Algérie pour une ... dans le nord du Mali. Par RFI - Date: il ya 13 heures 30 minutes 5 réactions ... Mais dans la presse algérienne ce lundi matin, ce sont les ...

Hillary Clinton et la crise Malienne

Éditorial de lucienne magalie pons



Nous avons en France des boutefeux va-t-en guerre officieux qui manœuvrent   de la plume et de la langue pour appeler à intervenir et  à s’ingérer politiquement et militairement dès qu’un pays arabe, africain ou  nord Africain est en révolution ou conflit interne, mais les Etats-Unis ont eux une Madame va-t-en guerre officielle, en la personne de  la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton  qui sillonne la planète constamment, allant de ville en ville partout dans le monde, et aussi  dans les pays frontaliers des pays en révolution printanière sanglante pour crier très fort aux feux en appelant tel ou tel dirigeant  à laisser le pouvoir  aux révolutionnaires, on la voit aussi se rapprocher des chefs d’Etats  des pays frontaliers  des pays en conflits  politiques et sanglants, pour  leur demander de soutenir ou de prendre une position centrale  des interventions militaires internationales que l’Amérique  voudrait déclencher, mais dont elle ne peut décider seule.


C’est ainsi que ces derniers jours sous prétexte de consolider  avec l’Algérie des liens de partenariat économique  et sécuritaire que Madame va-t-en guère Hilary  Clinton et son escorte se rendait Lundi en Algérie  avec  surtout l’intention d’obtenir de  l’Algérie  qu’elle prenne  une position centrale dans la crise malienne, les médias rapportent   qu’un responsable du département d’Etat américain qui était du voyage expliquait  à  bord de l’avion de Hilary  Clinton "L'Algérie étant l'Etat le plus puissant du Sahel, elle est devenue un partenaire crucial pour s'occuper d'Aqmi", . "L'Algérie doit être au centre de la solution" à la crise malienne, insistait-t-il.

Hilary Clinton
  a donc  atterri Lundi à l’aube en Algérie pour une visite stratégique  d'une dizaine d'heures,   au cours desquelles  elle a pris langue avec les hauts responsables algériens.

 Dès sa descente d’avion   Hillary  Clinton a rencontré son homologue le Ministre  Mourad Medelci  puis, en fin de matinée,  le Président de la République Démocratique Algérienne, Monsieur Abdelaziz  Bouteflika.

La  secrétaire  d’Etat Américaine Hilary Clinton a déclaré  aux journalistes, à la  suite  de ces entretiens de  lundi à Alger :

.
"J'ai beaucoup apprécié l'analyse du président, fondée sur sa longue expérience, concernant les nombreux facteurs complexes inhérents à la sécurité intérieure du Mali, ainsi que sur la menace que le terrorisme et le trafic de drogue font peser sur la région et au-delà" "Nous sommes convenus d'assurer le suivi de ces discussions par le biais de discussions d'experts et nous allons poursuivre ce travail en mode bilatéral et avec les partenaires de la région, en concertation avec l'Union africaine, la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) et les Nations unies pour essayer de trouver des solutions à ces problèmes", a-t-elle ajouté.

De son côté  très observateur et prudent  sur la visite de son homologue Hilary Clinton  le ministre algérien  des affaires Étrangère  a parlé  discrètement d’entretiens "sur la consolidation du partenariat économique et sécuritaire entre les deux pays ainsi que sur les questions de l'actualité régionale et internationale".

Mahmoud  Guemama,  Chef Touareg  algérien, député de Tamanrasset, région frontalière du nord malien, a estimé lundi qu'une intervention étrangère dans la région causerait "beaucoup de problèmes" et qu'Alger devait continuer à s'y opposer et "à privilégier le dialogue".


Hylary Clinton finalement a été reçue avec tous les égards que les autorités algériennes réservent à tous leurs visiteurs de marque, mais on ne peut pas dire qu’elle n'a pas réussie à  influencer ou faire évoluer  la position algérienne sur la crise malienne 

La position algérienne était déjà connue  avant la visite d'Hilary Clinton et reste la même :  l’Algérie  privilégie  la négociation  même  si elle   n'exclut plus l’éventualité d'une opération armée,  c’est  à condition qu'elle soit exclusivement africaine et que ses propres troupes n'y participent pas directement.


Ainsi, quelque soit l’offensive de charme diplomatique déployée par une Hilary Clinton (  en très long cheveux blonds et liftée au point de paraître plus jeune que jeune)  l’Algérie ne s’est donc  pas laissée détourné du processus de négociation en cours,  tel qu’il a été déterminé par  le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 12 octobre,  une résolution préparant le déploiement d'une force internationale de quelque 3.000 hommes au Mali, donnant jusqu'au 26 novembre à la Cédéao pour préciser ses plans


Pour les observateurs,  l’Algérie ne doit et ne peut  pas endosser une position centrale dans la crise malienne, ce serait risquer une déstabilisation très dangereuse de ses régions frontalières avec le Mali.


 Paris est  disposé  à fournir un appui logistique à l'intervention africaine  si celle-ci était décidée.

Reste à attendre ce que parviendra à décider la Cédéao dont tous les membres négocient mais dont certains ne sont pas d'accord pour une intervention armée.

Pour en savoir plus :

  1.  
    1. Clinton veut convaincre l'Algérie de soutenir l'option militaire au Mali
Le Parisien‎ - il y a 15 heures
Arrivée à l'aube dans la capitale algérienne pour une visite d'une dizaine d'heures, Mme Clinton a rencontré son homologue Mourad Medelci ...
    1. Hillary Clinton discute avec le président algérien Bouteflika de la crise au Mali
Le Nouvel Observateur‎ - il y a 16 heures
    1. EN MARGE DE LA VISITE D'HILLARY CLINTON :Un Algérien demande la levée d'un mandat d'arrêt
Réflexion‎ - il y a 3 heures
  1.  

Hillary Clinton achève sa visite en Algérie [25-02-2012] بوتفليقة ...


www.youtube.com/watch?v=unj6s-CsZ_I25 févr. 2012 - 9 min - Ajouté par Rayyisse
ALGER (AP) — La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a achevé samedi soir sa visite de travail de ...
  1. Autres vidéos pour visite de clinton en Algérie »

4.     Hillary Clinton demande le soutien de l'Algérie pour une intervention ...

www.rfi.fr/.../20121029-alger-hillary-clinton-demande-le-soutien-ab...
il y a 16 heures – Une visite au pas de course pour Hillary Clinton à Alger a commencé très tôt ce lundi matin 29 octobre. La secrétaire d'Etat américaine a ...

5.     Algérie : Hillary Clinton à Alger pour évoquer l'intervention dans le - Rfi

www.rfi.fr/.../20121029-algerie-hillary-clinton-alger-parler-intervent...
il y a 1 jour – La secrétaire d'Etat américaine va effectuer une visite très matinale de quelques heures en Algérie, ce lundi 29 octobre. Hillary Clinton, dont ...

6.     Mali: Clinton part d'Alger après des discussions "approfondies" à ...

www.liberation.fr/.../hillary-clinton-a-alger-pour-des-entretiens-sur-le...
il y a 12 heures – Arrivée à l'aube dans la capitale algérienne pour une visite d'une dizaine d'heures, Mme Clinton a rencontré son homologue Mourad Medelci ...

7.     Visite éclair de Hillary Clinton à Alger | algérie | Algerie360.com ...

www.algerie360.com/algerie/visite-eclair-de-hillary-clinton-a-... - Algérie
il y a 19 heures – La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton passe quelques heures lundi à Alger pour tenter d'arracher au président Abdelaziz Bouteflika ...

8.     Clinton en Algérie : Alger et Washington accordent leurs violons sur ...

www.algerie360.com/algerie/clinton-en-algerie-alger-et-washi... - Algérie
il y a 19 heures – Hillary Clinton a entamé, ce matin, une visite de travail en Algérie. La responsable de la diplomatie américaine a été accueillie à son arrivée, à.

9.     Visite d'Hillary Clinton en Algérie : une escale stratégique | Algérie ...

www.algeriepatriotique.com/.../visite-d-hillary-clinton-en-alge... - Algérie
il y a 4 jours – A la différence des visites que Mme Clinton effectue à travers le monde où, habituellement, elle se rend successivement dans plusieurs pays ...

10. Hillary Clinton entame une visite de travail en Algérie - Afriquinfos

www.afriquinfos.com/.../hillary-clinton-entame-visite-travail-algerie-...
il y a 16 heures – ALGER (Xinhua) - La secrétaire d'Etat américaine Hillary Rodham Clinton est arrivée lundi matin à Alger, entamant une visite de travail dans ...

11. Hillary Clinton en visite de travail en Algérie: La situation au Mali au ...

www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=49747
il y a 8 heures – La responsable de la diplomatie américaine, Mme Hillary Rodham Clinton, a entamé, dans la matinée d'hier, une visite de travail en Algérie.

12. Algérie -États-Unis : Mme Clinton en visite de travail à Alger

www.dknews-dz.com/.../6993-algerie-etats-unis-mme-clinton-en-visit...
il y a 1 jour – La secrétaire d'Etat américaine, Mme Hillary Rodham Clinton, effectuera aujourdh'ui une visite de travail en Algérie, a indiqué hier le ministère ...




 

29 octobre 2012

Les 98 Grands patrons se sont attirés des critiques méritées

Éditorial de lucienne magalie pons



Depuis quelques joursle Medef , les entrepreneurs et les grands patrons, sont  en  grandes manœuvres pour faire pression sur François Hollande et le Gouvernement.

Peu  après  le Medef et les  entrepreneurs « pigeons »  hostiles à la hausse des taxations des cessions de jeunes entreprises,  98 grands patrons des plus importantes sociétés françaises , employant plus  de six millions de personnes, membres de l'Afep ont lancé, hier, dans le Journal du dimanche, un appel  ,_ que l’on peut considérer comme un ultimatum dans le contexte actuel_,   au président de la République, pour tenter  d’arracher au forceps , pourrions nous dire, une baisse du coût de travail en adressant une lettre au Président de La République,  quelques jours avant la remises du rapport Gallois  au Gouvernement

.Dans leur communiqué les 98 grands patrons demandent un allègement de 30 milliards d’euros sur le coût du travail,  un transfert financé pour moitié par un relèvement de la TVA de 19,6% à 21% (l moyenne européenne) et l’autre moitié par une baisse des dépenses publiques »,   Laurence Parisot du Medef  quand à elle  a déjà plaidé  pour une réduction de la fiscalité sur le travail de  de 70 milliards, étalée sur 3 ans.
 
Pierre Moscovici  ( sur Europe 1)  et Michel Sapin ( sur BFM Business)  ont été  très net  à ce sujet:  "il est  hors de question pour le gouvernement de s’engager sur la voie d’un « choc » de compétitivité.

 Au Micro d’Europe 1,  Pierre Moscovici a souligné qu'  il est hors  de question  pour le Gouvernement de s’engager dans un « choc de compétitivité. »« Parce que nous venons de faire un effort historique pour réduire nos déficits » .., a-t-il expliqué   notamment  


Une position qui a été soutenue  par tous les membres du gouvernement de Jean-Marc Ayrault à qui  les médias ont  posé la question

Par ailleurs depuis plusieurs jours les politiques de l’opposition de droite et certains médias qui leur font place dans leurs colonnes et  leurs écrans  se  déchaînent en large en long et en travers en  se livrant à diverses rumeurs, prétendues fuites et  interprétations plus improvisées les unes que les autres, notamment  en prêtant à Robert Gallois des propositions que l’intéressé a depuis démenti.

En effet le Rapport Gallois n’est pas encore remis et  le gouvernement n’annoncera des mesures que vers  le 6 novembre, après la remise de ce rapport.

Les polémiques vont bon train  avec la démesure que nous leur reprochons toujours, en effet de plus en plus  les médias  de droite se conduisent en agitateurs chroniques en déversant des informations provenant de suppositions, de rumeurs , d’extrapolations,  provenant  du bouillonnement de leurs neurones  surchauffées à blanc par la droite et le patronat,  avec l’objectif d’enflammer les uns et les autres, de démolir François Hollande, Jean-Marc Ayrault et le Gouvernement,  ce qui  est irresponsable  et parfaitement condamnable en ce qui regarde le respect qu’il devraient avoir vis-à-vis de leur profession, et aussi  des lecteurs et auditeurs.

Bien entendu toutes les pressions exercées contre le Gouvernement font florès dans les milieux de droite, mais il faut reconnaître que les voix des grands leaders de gauche se sont  très justement élevées pour réagir contre la tribune des 98 grands patrons publié dimanche dans le JDD.


Jean Luc Mélenchon a été très incisif pour considérer l’intervention des 98 avec les expressions qui sont les siennes notamment en les qualifiant de «Bons à rien», une «grande flopée de vautours» : « Les 98 qui sont là sont 98 bons à rien parce que oser, quand on est patron, demander qu'on retire encore 60 milliards de la finance publique, ce n'est rien comprendre au fonctionnement de l'économie dans notre pays », a-t-il fait valoir lors de l'émission «Tous politiques».de France-Inter.


De Toulouse où se tenait le congrès du PS de  Martine Aubry  s’est élevée sévèrement : « les leçons ça suffit, que chacun fasse son travail ». Martine Aubry a ajouté notamment  que si elle était chef d'entreprise elle aiderait le gouvernement au lieu de penser :'Est-ce que mes actionnaires vont être content ?' ».


Ndlr : en effet les grands patrons ne cessent de cracher  des ultimatums  dans  la soupe nationale et c’est honteux de leur part


Benoit Hamon  le ministre délégué à l'Economie solidaire, Benoît Hamon, s'est montré quant à lui  très clair  dans sa réaction. « Un ultimatum, ce n'est pas comme ça qu'on fait avancer les choses. Ce n'est pas acceptable dans une démocratie moderne », a-t-il jugé dimanche à son arrivée au parc des expositions de Toulouse.


Olivier Besancenot, du nouveau parti capitaliste,   invité  dimanche du 12/13 de France 3  a  aussi  fait part de son ressenti : « Derrière la petite flopée de soi-disant pigeons, on retrouve tout de suite la grande flopée des vautours qui débarquent, puisque là c'est directement le CAC 40 »


D’autres réactions sont  tout autant pertinentes, vous les retrouverez en Revue de presse, pour nous nous avons retenues les trois ci-dessus parce qu’elles reflètent bien l’agacement que l’on peut ressentir quand on voit ces entrepreneurs et patrons  tirer la  couverture de leur côté, quand on voit qu’ils se permettent de faire pression contre l’exécutif au lieu de rechercher à l’aider, comme le dit si justement Martine Aubry  ce n’est pas acceptable dans une démocratie moderne.


Revue de Presse :
1.      
Widoobiz‎ - il y a 1 heure
24 heures après l'appel de chefs d'entreprises de l'Afep pour un allègement de 30 milliards d'euros, le gouvernement lui oppose déjà une fin ...
Midi Libre‎ - il y a 5 heures

2.    Compétitivité : 98 grands patrons font monter la pression avant le ...

www.midilibre.fr/.../competitivite-98-grands-patrons-font-monter-la-...
il y a 5 heures – Les grands patrons français, dont une majorité de gauche, ont fait monter dimanche la pression sur le dossier de la compétitivité en présentant ...

3.    L'appel de 98 grands patrons pour la compétitivité - ouest-france.fr

www.ouest-france.fr/.../economieDet_-L-appel-de-98-grands-patrons...
il y a 8 heures – Dans cet appel adressé hier à François Hollande ils plaident notamment pour une baisse du coût du travail Le gouvernement annoncera des ...

4.    Compétitivité : 98 grands patrons écrivent à François Hollande - RTL.fr

il y a 1 jour – Ils ne sont pas des "pigeons", mais eux non plus ne veulent pas se faire plumer. Les patrons de l'Association française des entreprises privées ...

5.    Compétitivité, emploi, salaires des dirigeants : 98 grands patrons

www.lesechos.fr/.../0202353567810-competitivite-emploi-salaires-de...
il y a 1 jour – Peu encline à sortir de sa réserve médiatique, l'Afep a lancé dans le JDD un « appel pour relancer la croissance et...

6.    Mélenchon : les 98 patrons sont des «bons à rien», Actualités

www.lesechos.fr/.../0202353687475-appel-des-grands-patrons-la-ga...
il y a 1 heure – Jean-Luc Mélenchon, Martine Aubry, Benoit Hamon. Les leaders de la gauche n'ont pas tardé à dénoncer l'appel des 98...

7.    Compétitivité : l'appel des grands patrons agace l'Elysée

www.lemonde.fr/.../competitivite-l-appel-des-grands-patrons-agace-l-...
il y a 3 heures – Lire aussi : Les grands patrons proposent à Hollande un pacte pour ... travail auxquels ont participé 50 patrons, sur les 98 que compte l'AFEP.

8.    Compétitivité, emploi, salaires des dirigeants : 98 grands patrons ...

actu.orange.fr/.../competitivite-emploi-salaires-des-dirigeants-98-gran...
il y a 23 heures – Ce dimanche matin quelques 98 grands patrons français (parmi lesquels ceux de Solvay, de Sanofi, de Pernod Ricard ou ben encore de ...

9.    L'appel de trop de 98 grands patrons

www.marianne.net/.../L-appel-de-trop-de-98-grands-patrons_a1009....
il y a 15 heures – Ils sont adhérents de l'AFEP, et ils ont paraît-il signé une tribune commune dans les colonnes du JDD. Un appel au président Hollande pour ...


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Tous politiques - Jean-Luc Melenchon par franceinter
Tous politiques - Jean-Luc Melenchon par franceinter
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