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01 octobre 2012

Rassemblement à Paris contre l'austérité permanente - Dimanche 30 sept. 2012

Éditorial de lucienne magalie pons



Il faisait très  beau hier à Paris où même le soleil et le ciel bleu étaient au rendez vous pour  illuminer le cortège  de quelques plus de 80.000 participants  qui s’étaient rassemblés pour protester pacifiquement  contre l’austérité permanente et le Traité Budgétaire Européen,   à l’appel de Jean Luc Mélenchon, co-Président du Front de  Gauche.

«Ce jour est le jour où le peuple français entre en mouvement contre la politique d'austérité», a lancé Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, principale composante du Front de gauche avec le PCF, insistant sur la présence à ses côtés de deux élues espagnole et portugaise de gauche radicale.

A la tête du cortège,  se trouvaient les responsables du Parti de gauche et du PCF, composantes du Front de gauche, mais aussi du Nouveau parti anticapitaliste (NPA),  des  syndicats (Solidaires et plusieurs branches de la FSU et de la CGT) et  des associations (Attac, DAL, Cimade),  et dans le cortège  quelques  plus de 80.000 participants qui  sont partis  de la place de la  Nation pour rejoindre la   place au son de l'"Internationale".

«Ce jour est le jour où le peuple français entre en mouvement contre la politique d'austérité», a lancé Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, principale composante du Front de gauche avec le PCF, insistant sur la présence à ses côtés de deux élues espagnole et portugaise de gauche radicale.


Aucun responsable du Parti d’Europe Ecologie Les verts ou de l’aile gauche du PS ne figurait, mais d’après certaines informations de source médiatiques des personnes émanant de ces deux formations se trouvaient dans le cortège.


Dimanche 30 septembre 2012 : François Chérèque invité du Grand Jury RTL-Le FIGARO-LCI interrog&  l’absence du Syndicat CFTC dans cette manifestation   en déclarant "Le problème, ça n'est pas le traité budgétaire européen, c'est la dette de notre pays", déclare François Chérèque, pour expliquer l'absence du syndicat dans la manifestation parisienne de dimanche

Il s’agissait plus d’un rassemblement politique que d’une manifestation sociale, le premier depuis l’élection de François Hollande, et la victoire du PS aux Législatives.

Certains médias ont fait remarquer que Jean Luc Mélenchon  et les autres  responsables des partis  qui participaient à cette manifestation  veulent peser sur le vote du  Parlement, c’est en effet mardi 2 Octobre que le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault doit présenter au Parlement le "Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance" (TSCG), appelé pacte budgétaire européen. Rappelons, qu’une  ratification du traité puis le vote d'une loi organique permettant son application doivent avoir lieu d'ici le 10 octobre.


Ainsi Jean-Luc Mélenchon et les organisateurs de ce rassemblement  ne visaient pas directement François Hollande, mais la politique d’austérité induite par  le pacte budgétaire alors que notre Gouvernement  prévoit un effort budgétaire de quelque 30 milliards d'euros pour ramener le déficit public à 3% du PIB fin 2013.

Pendant le défilé Jean-Luc Mélenchon  a lui-même expliqué : "C'est une manifestation d'opposition aux politiques d'austérité", mais "pas d'opposition au gouvernement, parce que ça donnerait une dimension personnalisée que ça n'a pas" ….."Que ce soit ce gouvernement ou un autre, c'est aux politiques que nous nous affrontons", a ajouté M. Mélenchon.



Pour Pierre Laurent responsable du PCF,   il ne faut pas commencer par ratifier un traité budgétaire d'austérité européen qui a été rédigé et signé en mars par Nicolas Sarkozy", et  en préconisant une autre orientation politiqua il a expliqué. …, »Donc,  il faut un autre budget que celui qui est proposé pour le moment",  en assurant que "ça ne fait de nous des opposants" au gouvernement.



Aucun responsable du Parti d’Europe Ecologie Les Verts, ni  de l’aile gauche du PS ne figuraient  dans le cortège,  mais d’après certaines informations de source médiatique  des personnes émanant de ces  formations se trouvaient dans le cortège.


La CFDT n’avait pas répondu à l’appel et n’a pas participé à cette manifestation,  et François Chérèque  interrogé d’emblée  dimanche soir dans l’émission Le Grand-Jury-RTL-Le Figaro s’en est expliqué ainsi.

Question Grand Jury : … « manifestations cet après-midi dans les rues de Paris à l’appel du Front de Gauche, plusieurs milliers de personnes contre le Traité Européen, avec le mot d’ordre « Contre l’austérité », …,  le mot d’ordre avait été élargi  « Contre l’austérité généralisée », il y avait une soixantaine d’organisations qui appelaient à manifester, mais pas la CFDT .., pourquoi ? Vous ne craignez pas vous l’austérité ?

Réponse de François Chérèque : « Si, nous craignons l’austérité c’est évident, j’étais Mardi à Madrid avec les syndicats Espagnols, les Syndicats Grecs, les Syndicats Italiens et il est évident que la situation de ces pays est insupportable, et l’objectif de réduction de leur déficit sera difficilement atteignables, …, mais ceci dit l’austérité est aussi à craindre dans notre pays, mais nous en désaccord avec une partie du contenu de cette manifestation , c’est le refus du Traité de stabilité budgétaire, pour une raison simple, le problème c’est pas le Traité, le Problème c’est la dette de notre pays…

Monsieur François Chérèque a enchaîné ensuite sur ce dernier sujet (vous pouvez si vous le souhaitez retrouver sur le site RTL-LCI  le document sonore de cette interview  qui a porté sur de nombreux sujets économiques et sociaux).

Du côté d’Olivier Besancenot  porte parole du  parti d’extrême fauche NPA , le ton était moins réservé que celui des dirigeants du  Front de Gauche,  il se montrait  résolument "dans l'opposition à un gouvernement trop libéral", et d’appeler à faire pression sur les députés pour leur dire leur dire de ne pas voter sur ce traité là , parce que cette Europe-là,  c’est l’Europe de l’austérité, c’es l’Europe qui dit Amen aux marchés », quand à Philippe Poutou  du NPA ,-  ex-candidat à la présidentielle-,  il parlait d’ «  une vraie bataille populaire contre le TSGC  … »

Note (1) -  TSCG : certains participants avaient t rebaptisé pour la circonstance le Traité Budgétaire Européen  en « Traité de soumission à la contrainte généralisée"-

Notre présent éditorial n’a pas la prétention de faire le tour complet de la question, mais  simplement  de jeter quelques notes d’ambiance et d’atmosphère  politique, il sera sans doute plus intéressant  pour prendre la température des déclarations et des réactions ,  de lire  les quelques articles  et d’écouter les documents sonores   en  Revue de Presse ci-dessous :  

Mélenchon fait le plein de manifestants contre l'austérité et le traité ...

tempsreel.nouvelobs.com › Société
il y a 1 jour – Mélenchon fait le plein de manifestants contre l'austérité et le traité européen ... et place d'Italie, sous un soleil éclatant et au son de l'"Internationale". ... par les manifestants "Traité de soumission à la contrainte généralisée"- ...





Les opposants au traité budgétaire européen sont arrivés place d ...

Le Parisien - ‎Il y a 9 heures ‎




La manifestation organisée dimanche à l'appel d'une soixantaine d'organisations, dont le Front de Gauche, contre le «traité d'austérité» est arrivée peu après 16 heures place d'Italie, son point final. Les manifestants, au nombre de 80 000 selon le ...
Zone géographique : États-Unis :Un "front populaire" contre le traité européenleJDD.fr



François Chérèque invité du Grand Jury 30 septembre 2012 - Trois millions de chômeurs. Des plans sociaux en cascades. Et si la réussite du quinquennat dépendait en partie de la CFDT ? François Chérèque répondait a

 Euro /topics
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Revue de presse européenne du 01/10/2012

À LA UNE
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Manifestation contre l'austérité de Hollande

Des dizaines de milliers de Français ont manifesté ce dimanche à Paris contre la politique austéritaire de François Hollande et le pacte budgétaire européen. Les débats parlementaires sur la ratification du traité budgétaire commenceront mardi à l'Assemblée nationale. Les commentateurs insistent sur le fait que la France doit approuver ce traité et exigent de Hollande non seulement des mesures d'économie budgétaire mais également des réformes du marché du travail.

Corriere della Sera - Italie
Hollande, un écureuil rusé
François Hollande ne veut pas réformer la France mais uniquement faire des économies, estime le quotidien libéral-conservateur Corriere della Sera, qui porte un regard critique sur le projet de budget pour 2013 : "Les mesures visent plus à équilibrer le budget qu'à engager des réformes structurelles profondes. … En définitive, le projet de budget n'est qu'un mélange de hausses d'impôts et de réduction des dépenses dans l'espoir que la croissance sera de retour tôt ou tard et permettra de nouveau une répartition équitable des revenus. Hollande n'a pas demandé aux français de changer leur mentalité et de renoncer à leurs privilèges enviables : longs congés payés, sécurité sociale et semaine de 35 heures. Il leur a encore moins demandé de prendre exemple sur l'Allemagne, animé par l'espoir que le modèle français résiste à la tempête. (01.10.2012)
» informations complémentaires (lien externe, italien)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Budget, » Politique Economique, » Fiscalité, » France
Tous les textes disponibles de » Massimo Nava

Ouest-France - France
La France a besoin du pacte budgétaire
La France doit absolument signer le traité budgétaire européen pour parvenir enfin à répondre de nouveau aux critères du traité de Maastricht, exige le quotidien libéral Ouest-France : "En effet, sans traité, nous perdrions immédiatement la confiance des marchés, qui nous décoteraient, accroissant encore nos difficultés. Que ferions-nous alors ? Qui irions-nous chercher pour nous désendetter et pour investir ? Le Qatar, la Chine ? Certains voudraient encore renégocier le Traité et s'offusquent de la raideur de l'Allemagne. Mais l'Allemagne a joué le jeu alors que nous nous sommes affranchis des règles. Dès lors, nous sommes bien mal placés pour nous montrer plus exigeants. Plutôt que de rêver à ce genre d'attitudes, il nous faut regarder la réalité en face." (01.10.2012)
» article intégral (lien externe, français)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Allemagne, » France, » Europe
Tous les textes disponibles de » François-Régis Hutin

Diário de Notícias - Portugal
Les pays en crise doivent s'unir
En France, en Espagne et au Portugal, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté ce week-end leur opposition à la politique austéritaire de leur gouvernement respectif. Seule l'unité peut permettre aux pays touchés par la crise de se défendre contre les mesures d'économies imposées par les Allemands, estime le quotidien libéral-conservateur Diário de Notícias : "La première manifestation de l'ère Hollande a montré que les Français n'ont pas oublié l'alliance objective entre Sarkozy et Merkel. … On a entendu des appels à l'unité entre les pays frappés par la crise et à stopper la destruction de l'UE qui serait menée par Berlin. … Il faut avoir conscience que cela ne sert à rien que chaque pays réfléchisse seul aux changements politiques en Europe. C'est une question d'efficacité, en particulier si l'Allemagne siège à l'autre bout de la table des négociations en tant que plus grand payeur net de l'UE. Mais il est bon de savoir qu'il existe des alternatives, et que celles-ci peuvent être mises en œuvre dans les pays touchés par la crise d'autant plus facilement que tous ces pays parleront d'une même voix." (01.10.2012)



 

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