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07 octobre 2012

Grèce : A défaut d'accord, les discussions reprendront dès Lundi entre le Gouvernement Grec et la Troïka

 

Le gouvernement grec a présenté au cours de la  semaine  écoulée  un budget d'austérité  en vue  de convaincre  la « Troïka », qu’il est en mesure de réaliser les économies nécessaires pour obtenir  une première tanche d’aide  qui s’avère  cruciale

.En effet les caisses de l’Etat grec seront vides fin novembre, comme l’a affirmé vendredi Antonis Samara qu cours d’un entretien qu’il  a accordé  a un  quotidien  économique allemand. 

Ce budget, qui prévoit près de 12 milliards d'euros d'économies,  n’a pas réussi convaincu  la troïka, qui doute de la capacité d'Athènes à réduire ses dépenses, en particulier celles qui concernent la santé et la défense.

Yannis Stournaras,  le ministre grec des Finances, a annoncé samedi qu’aucun accord n’étant intervenu samedi sur le programme d’économies budgétaires, en cour de discussion, les négociations entre la Grèce et ses créanciers internationaux reprendront la semaine prochaine.

"Nous continuerons la semaine prochaine", a déclaré Yannis  Stournaras en confirmant  qu'il restait des "écarts" de vues entre les parties, au sujet de la stratégie de redressement financier de la Grèce, prévoyant notamment 13,5 milliards d'économies budgétaires pour 2013 et 2014.

Peu avant lui , une source du ministère des finances, après le départ des  membres de  la Troïka avait indiqué : "Il y a eu de bons progrès faits au cours des discussions avec la troïka", ……... "Les discussions continueront la semaine prochaine et la semaine d'après (...) Nous n'avons pas bouclé  mais nous nous en approchons".


Les  membres de la Troïka  se rendront  à Luxembourg avec Yannis Stournaras  le ministre grec des Finances pour participer lundi  8 octobre à la réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) à laquelle participe  de même Christine Lagarde la directrice du FMI 


Il ne reste plus qu’à Yannis Stournaras, le ministre des finances grec des finances,  qu’à assister lors de cette réunion  à la présentation  par la Troïka de la situation Grecque.

 Selon Yannis Stournaras «   la Grèce espère qu'une "présentation positive" sera faite de la Grèce par la troïka au cours de cette rencontre »

C’est une espérance « a minima » qui ne correspond pas à ce qu’attendait en début de semaine passée Yannis Stournaras qui  espérait conclure un accord avec la Troïka  des créanciers,  avant la réunion de l’Eurogroupe, .  sur le « paquet de mesures »

Une autre échéance est attendue par le Gouvernement Samaras, c’est le moment où la Troïka produira son rapport sur l’état de la Grèce qui portera notamment sur la situation de ses finances publiques,  sur la soutenabilité de sa dette, et l’état d’avancement des réformes structurelles préconisées.

C’est d’après ce rapport que se décidera ou non le  versement d'une nouvelle tranche d'aide financière de 31,5 milliards d'euros, dont l'essentiel doit aller à la recapitalisation des banques.

Autrement dit , dès Lundi  la Troïka des créanciers se remettra  à l’ouvrage avec le Gouvernement grecs,  pour au final s’ils parviennent à un accord et  pour la Grèce, si  l’aide est obtenue  par la  suite recapitaliser les banques.

Quand à la population Grecque elle sera tondue encore plus court pour  satisfaire le sauvetage de la finance grecque, ce qui ne semble pas gêner les dirigeants Européens.

Et samedi,  Olli Tehn, le commissaire aux affaires économiques et monétaires  déclarait  que les négociations entre  Athènes et ses créanciers internationaux  (UE –BCE-FMI)  progressaient et   estimait que   le gouvernement grec devrait accepter de nouvelles économies budgétaires dans les prochains jours,

«Les négociations ont avancé, a-t-il dit sur la chaîne publique finlandaise YLE. Je pense que la Grèce acceptera, d'abord au sein de son gouvernement, les économies nécessaires, au cours des prochains jours.»

Ainsi  dans  le langage et l’esprit de ce commissaire,  progresser, avancer, signifie que le Gouvernement grec devra accepter de nouvelles économies budgétaires

C’est ce qui s’appelle en langage vulgaire « il faut encore  serrer le kiki à la population grecque. »

C’est aussi ce que certains dirigeants des pays membres de l’UE considèrent comme faire preuve de  solidarité européenne.

En fait c’est un chantage pur et simple  qu’exercent ces dirigeants  politiques européens qui se tiennent au services de la finance, en sacrifiant le nécessaire quotidien des populations et en leur imposant des tours de ceintures successifs


Le  nouveau gouvernement grec, soutenus par  les conservateurs de Nouvelle démocratie d’Antonis Samaras,  s’emploie, (en surfant  sur la vague de protestation sociale depuis quelques  mois),   à faire accepter   par la coalition gouvernementale ( les socialistes du Pasok et la Gauche démocratique "Dimar") ses projets  successifs d'ajustements budgétaires, assortis des plans d'austérité et de rigueur , imposés par ses bailleurs de fonds UE-BCE-FMI, mais il est clair que cela deviendra de plus en plus difficile,  dans  un climat de manifestations et de grèves qui vont reprendre dès Lundi et s’accentuer Mardi à l’occasion de la visite en Grèce de la Chancelière allemande Allemande..

On peut se demander pourquoi  la dirigeante allemande vient  ranimer sur place  la chandelle du désamour entre la population et le Gouvernement Grec, sinon pour consolider sa propre image politique sur la scène européenne avant le Conseil européen  des 18 et 19 octobre. Venir sur place pour soutenir le Gouvernement Grec c’est comme une démarche palliative qui fait durer le malade et sa maladie rien de plus.

           
Finalement  en voyant  et en entendant  tous ces allées et venues de la Troïka depuis plusieurs mois en Grèce ,  toutes ces réunions européennes,  toutes ces déclarations des dirigeants grecs et dirigeants européens, tous ces atermoiements qui n’ont abouti  dans le temps  qu’à des accords successifs , qui n’ont eu  pour  effet néfaste  qu’à déposséder  progressivement et de plus en plus   la population grecque du nécessaire vital,  en contre partie d’aide financière  de l'UE, de la BCE, du FMI au compte-gouttes, on en vient à douter de la volonté des dirigeants de l’UE à vouloir sortir la Grèce du trou  de la dette dans lequel elle stagne  et  d'une période de récession longue déjà de cinq ans qui se prolongera par une nouvelle année de récession en 2013 (selon les experts)


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