Après
quatre mois de négociations
tendues et à rebondissements, maintes
fois suspendues et reprises, les experts- inspecteurs de la
"troïka" représentant les créanciers internationaux de la
Grèce (Fonds monétaire international, Banque centrale
européenne et Commission européenne) ont quitté Athènes il y a environ deux
semaines avec un accord sur presque tous
les points, sauf sur les questions
sociales et de droit du travail.
Le rapport de la
Troïka sera remis tout
prochainement et c’est dans le cadre de l'Eurogroupe (UE-BCE-FMI) dont la
réunion est prévue pour le début du mois de Novembre que seront examinées les modalités en vue de trouver une solution « durable »
et éviter que la Grèce ne tombe en faillite
et sorte de la Zone Euro.
Antonis
Samaras, le Premier Ministre Grec est actuellement dans une position délicate, il conduit la destinée de son pays comme un funambule
marche sur un fil avec d’un côté de son balancier
la pression lourde de la Troîka
et de l’autre côté la pression de la coalition Gouvernementale Grecque.
Antonis
Samaras dans l’attente d’une décision de
l’Eurogroupe qui devrait se réunir en début du mois de Novembre, doit
aussi faire voter un programme
d'austérité de 11,5 milliards d'euros pour obtenir une nouvelle tranche d'aide
indispensable pour éviter la faillite des comptes publics d'ici fin novembre.
Encore
faut-il sur ce dernier point qu’il soit entendu par les partis membres du Gouvernement grec de coalition, ce qui ne parait pas acquis encore à ce jour.
Hier, Antonis Samaras, le Premier Ministre grec, en annonçant à ses partenaires de la coalition
gouvernementale qu'un accord avait été trouvé avec les créanciers de la Grèce (UE, FMI, BCE) sur le
train de mesures d'économies à adopter
soit 13,5 milliards d'euros d'économies supplémentaires qui conditionnent
le versement des aides au pays par ses
créanciers , a vu cet accord remis en cause par 2 des partis de la coalition.
Le Premier ministre grec face à
ses partenaires de la
Coalition a insisté sur l'urgence de parvenir à un accord afin
d'éviter au pays de se trouver un défaut
en rappelant notamment … : "nous avons fait tout ce que nous avons pu,
nous n'avons plus de temps, nous sommes arrivés à des améliorations importantes
au dernier moment. Si cet accord est approuvé et le budget est voté, la Grèce va rester dans la zone
euro et sortira de la crise".
ooOoo
En Europe
aussi des positions contradictoires se font jour avant la réunion de l’Eurogroupe,
notamment entre les partisans de la
restructuration de la dette grecque par les créanciers publics, et ceux d’une
action de rachat de créance grecque sur le marché secondaire.
ooOoo
Après quatre mois de négociations tendues et à rebondissements,
maintes fois suspendues et reprises, lesexperts- inspecteurs
de la "troïka" représentant les créanciers internationaux de la
Grèce (Fonds monétaire international, Banque centrale
européenne et Commission européenne) ont quitté Athènes il y a environ deux
semaines avec un accord sur presque tous
les points, sauf sur les questions
sociales et de droit du travail.
Le rapport de la
Troïka sera remis tout
prochainement et c’est dans le cadre de l'Eurogroupe (UE-BCE-FMI) dont la
réunion est prévue pour le début du mois de Novembre que seront examinées les modalités en vue de trouver une solution « durable »
et éviter que la Grèce
ne tombe en faillite et sorte de laZone Euro.
Rien n’est encore décidé, mais en attendant ce moment crucial,
différentes prises de position se sont
manifestées en Europe pour lancer des jalons, pourrions-nous dire.
Vendredi 26 octobre dans une
interviewe à la chaîne de télévision allemande ZDF affirmait Wolfgang Schäulbe …, affirmait : « …..Malgré plusieurs
plans d'aides et des mois de négociations, le cas grec n'est toujours pas
réglé. "Nous voulons que la
Grèce puisse rester au sein de la zone euro. Mais la Grèce a beaucoup à faire.
Cela n'est pas encore décidé" ? "Il y a des doutes sur le fait que la Grèce ait pu honorer tous
ses engagements jusqu'à présent. Ces doutes devront être levés dans le
futur", a-t-il ajouté.
Mercredi 24 Octobre Wolfgang
Schäuble avait déjà démenti le bouclage
d'un accord, annoncé prématurément : .. "Il n'y a aucune nouveauté à
notre connaissance (...) Il n'y a toujours rien de neuf", avait-il
affirmé.
La commission Européenne et le Fonds monétaire international avait
déjà démenti qu’un accord avait été
trouvé en indiquant toutefois un « avancement des discussions, et le gouvernement allemand, depuis plusieurs
semaines attend le rapport de la troïka avant toute décision.
Le porte-parole du gouvernement allemand,
Steffen Seibert, a rejeté lundi 29 Octobre l'idée d'une nouvelle restructuration de la
dette grecque.
Le magazine allemand Der Spiegel, écrivait que
la troïka pourrait suggérer que les
créanciers de la Grèce
acceptent d'abandonner une partie de leur créance contractée par le pays,
c'est-à-dire que le sauvetage de la
Grèce serait financé par les contribuables de ces pays
créanciers.
En France Le Président de la République lors d’une
conférence de presse tenue le Lundi 29 Octobre à l’issue d’une rencontre avec
les dirigeantsde l'OCDE, du Fonds monétaire international (FMI), de l'Organisation mondiale du commerce
(OMC), de la Banque et de l'Organisation internationale du
travail (OIT), ne s’est pas avancé à émettre des spéculations.
En réponse
à une question qui lui était posée sur deux hypothèses, a savoir la restructurations de la dette grecque par
les créanciers publics ou une action de rachat de créance grecque sur le marché
secondaire , François Hollande invité à commenté la prise de position
allemande a répondu notamment
"Sur la Grèce, le rapport de la
troïka est attendu maintenant dans les
jours qui viennent. Une réunion de l'Eurogroupe est prévue pour le début du
mois de novembre"."C'est dans ce cadre-là que nous regarderons
quelles seront les modalités les plus efficaces dès lors que la Grèce tient ses engagements,
pour trouver une solution durable"
Il n’en
demeure pas moins qu’ Athènes espère toujours obtenir un délai jusqu'en 2016, au lieu de
2014, pour faire tomber son déficit budgétaire à moins de 3% du PIB contre 9,4%
fin 2011, et que la
Zone euro et les autres créanciers d'Athènes devront se
décider rapidement s’ils parviennent à un accord entre eux, sur le versement pratiquement immédiat d'une tranche d'aide
vitale pour la Grèce
à hauteur de 31,5 milliards d'euros, versement attendu depuis le 16 juin plusieurs
fois retardé , sans quoi la
Grèce pourrait se retrouver sans un euro dans ses caisses le
16 novembre.
En
supposant qu’un accord soit trouvé au sein de l’Eurogroupe après la remise du rapport de la Troïka la Grèce, au début
du mois de novembre, la Grèce
doit encore d’ici là parvenir à obtenir l'accord la Coalition gouvernementale grecque sur le train d’économies exigées par la Troïka qui
conditionne le versement d’un prêt de 31,2 milliards
- Rappelons
que le gouvernement grec est une émanation d'une coalition de trois partis : Nouvelle
Démocratie (droite) du Premier ministre, le Pasok (socialiste), et la Gauche démocratique, le plus petit de ces trois
partis -
Hier, Antonis Samaras, le Premier Ministre grec, en annonçant à ses partenaires de la coalition
gouvernementale qu'un accord avait été trouvé avec les créanciers de la Grèce (UE, FMI, BCE) sur le
train de mesures d'économies à adopter
soit 13,5 milliards d'euros d'économies supplémentaires qui conditionne
le versement des aides au pays par ses créanciers , a vu cet accord
remis en cause par des partis de la
coalition.
_ Le socialiste Evangélos
Vénizélos du Pasok a estimé , sans
émettre d’objection sur le montant des mesures d’économies à réaliser, que
l’annonce du Premier Ministre est
"précipitée" et "regrettable » , selon lui "il y a une marge pour améliorer ces
mesures sans changer les objectifs budgétaires". Evangélos Vénizélos a invité le Premier
Ministre à demander davantage de
concessions aux créanciers internationaux du pays avant une rencontre des
ministres des finances de la zone euro le 12 novembre. "Nous appelons le
gouvernement à faire de son mieux, à faire usage des forces nationales afin de
rechercher la meilleure issue possible à cette réunion cruciale de l'Eurogroupe",
a déclaré Evangelos Venizelos, à des responsables du parti d'après un communiqué.
_ De son côté le parti de la Gauche Démocratique (Dimar) le
troisième parti membre de la coalition, avait déjà déclaré qu'il n'était pas en accord avec
l'issue des négociations, notamment sur les
nouvelles mesures d’assouplissement du droit du travail, qui
font l’objet d'un refus catégorique de sa
part, alors que le chômage dans
le pays est désormais de plus de 25% de la population active. La Gauche démocratique a réaffirmé son désaccord avec les résultats
des négociations en matière de réformes du droit du travail, en confirmant qu'elle
voterait contre.
Par
ailleurs Takis Athanasopoulos, président
de l’Agence des privatisations a annoncé
une révision à la baisse de l'objectif de privatisations, fixé à environ 11
milliards d'euros d'ici la fin 2016, alors qu’Athènes Athènes s'était jusqu'ici fixé un objectif
d'environ 19 milliards d'euros d'ici la fin 2015.
Le Premier ministre grec a
insisté face à ses partenaires de la Coalition sur l'urgence de parvenir à un accord afin
d'éviter au pays de se trouver un défaut
en rappelant notamment … : "nous avons fait tout ce que nous avons pu,
nous n'avons plus de temps, nous sommes arrivés à des améliorations importantes
au dernier moment. Si cet accord est approuvé et le budget est voté, la Grèce va rester dans la zone
euro et sortira de la crise".
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