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31 octobre 2012

Grèce : l'Eurogroupe se réunira début Novembre pour statuer sur le sort de la Grèce

Éditorial de lucienne magalie pons



 Après  quatre  mois de négociations tendues et à rebondissements, maintes  fois  suspendues et reprises,  les experts- inspecteurs de la "troïka" représentant les créanciers internationaux  de la Grèce (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Commission européenne) ont quitté Athènes il y a environ deux semaines avec un accord sur presque  tous les points,  sauf sur les questions sociales et de droit du travail.


 Le rapport de  la Troïka sera remis  tout prochainement et c’est dans le cadre de l'Eurogroupe (UE-BCE-FMI) dont la réunion est prévue pour le début du mois de Novembre que seront examinées  les modalités en vue de trouver une solution « durable »  et éviter que la Grèce ne tombe en faillite et sorte de la Zone Euro.


Antonis Samaras, le Premier Ministre Grec est actuellement  dans une position délicate, il conduit  la destinée de son pays comme un funambule marche sur un fil  avec d’un côté de son balancier la pression lourde de la Troîka et de l’autre côté la pression de la coalition Gouvernementale Grecque.


Antonis Samaras  dans l’attente d’une décision de l’Eurogroupe  qui devrait se réunir  en début du mois de Novembre,   doit aussi  faire voter un programme d'austérité de 11,5 milliards d'euros pour obtenir une nouvelle tranche d'aide indispensable pour éviter la faillite des comptes publics d'ici fin novembre.


Encore faut-il sur ce dernier point qu’il soit entendu par les partis membres du Gouvernement grec de coalition, ce qui ne parait pas acquis encore à ce jour.


Hier, Antonis Samaras, le Premier Ministre grec, en annonçant  à ses partenaires de la coalition gouvernementale  qu'un accord  avait été trouvé avec les créanciers de la Grèce (UE, FMI, BCE) sur le train de mesures d'économies à adopter  soit 13,5 milliards d'euros d'économies supplémentaires qui conditionnent  le versement des aides au pays par ses créanciers , a vu  cet accord    remis en cause par  2 des  partis de la coalition.


Le Premier ministre grec   face à ses partenaires de la Coalition  a insisté  sur l'urgence de parvenir à un accord afin d'éviter au pays de se trouver  un défaut en rappelant notamment … : "nous avons fait tout ce que nous avons pu, nous n'avons plus de temps, nous sommes arrivés à des améliorations importantes au dernier moment. Si cet accord est approuvé et le budget est voté, la Grèce va rester dans la zone euro et sortira de la crise". 


ooOoo


En Europe aussi des positions contradictoires se font jour avant la réunion de l’Eurogroupe, notamment entre les partisans de  la restructuration de la dette grecque par les créanciers publics, et ceux d’une action de rachat de créance grecque sur le marché secondaire.


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Après  quatre  mois de négociations tendues et à rebondissements, maintes  fois  suspendues et reprises, lesexperts- inspecteurs de la "troïka" représentant les créanciers internationaux  de la Grèce (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Commission européenne) ont quitté Athènes il y a environ deux semaines avec un accord sur presque  tous les points,  sauf sur les questions sociales et de droit du travail.


 Le rapport de  la Troïka sera remis  tout prochainement et c’est dans le cadre de l'Eurogroupe (UE-BCE-FMI) dont la réunion est prévue pour le début du mois de Novembre que seront examinées  les modalités en vue de trouver une solution « durable » et éviter que la Grèce ne tombe en faillite et sorte de laZone Euro.



Rien n’est encore décidé, mais en attendant ce moment crucial, différentes prises de position  se sont manifestées en Europe pour lancer des jalons, pourrions-nous dire.



Vendredi 26 octobre  dans une interviewe à la chaîne de télévision allemande  ZDF  affirmait  Wolfgang Schäulbe …,  affirmait : «  …..Malgré plusieurs plans d'aides et des mois de négociations, le cas grec n'est toujours pas réglé. "Nous voulons que la Grèce puisse rester au sein de la zone euro. Mais la Grèce a beaucoup à faire. Cela n'est pas encore décidé"  ?  "Il y a des doutes sur le fait que la Grèce ait pu honorer tous ses engagements jusqu'à présent. Ces doutes devront être levés dans le futur", a-t-il ajouté.


Mercredi 24 Octobre  Wolfgang Schäuble avait déjà démenti  le bouclage d'un accord, annoncé prématurément : .. "Il n'y a aucune nouveauté à notre connaissance (...) Il n'y a toujours rien de neuf", avait-il affirmé.


La commission Européenne et le Fonds monétaire international avait déjà   démenti qu’un accord avait été trouvé en indiquant toutefois un « avancement des discussions, et  le gouvernement allemand, depuis plusieurs semaines attend le rapport de la troïka avant toute décision. 


Le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, a rejeté lundi 29 Octobre  l'idée d'une nouvelle restructuration de la dette grecque. 


 Le magazine allemand Der Spiegel, écrivait que  la troïka pourrait suggérer que les créanciers de la Grèce acceptent d'abandonner une partie de leur créance contractée par le pays, c'est-à-dire que le sauvetage de la Grèce serait financé par les contribuables de ces pays créanciers.


En France  Le Président de la République lors d’une conférence de presse tenue le Lundi 29 Octobre à l’issue d’une rencontre avec les dirigeantsde l'OCDE, du Fonds monétaire international (FMI),  de l'Organisation mondiale du commerce (OMC),  de la Banque  et de l'Organisation internationale du travail (OIT), ne s’est pas  avancé  à émettre des spéculations.


En réponse à une question qui lui était posée sur deux hypothèses, a savoir  la restructurations de la dette grecque par les créanciers publics ou une action de rachat de créance grecque sur le marché secondaire , François Hollande invité à commenté la prise de position allemande  a répondu  notamment    "Sur la Grèce, le rapport de la troïka  est attendu maintenant dans les jours qui viennent. Une réunion de l'Eurogroupe est prévue pour le début du mois de novembre"."C'est dans ce cadre-là que nous regarderons quelles seront les modalités les plus efficaces dès lors que la Grèce tient ses engagements, pour trouver une solution durable"


Il n’en demeure pas moins qu’  Athènes espère  toujours  obtenir un délai jusqu'en 2016, au lieu de 2014, pour faire tomber son déficit budgétaire à moins de 3% du PIB contre 9,4% fin 2011,  et que   la Zone euro et les autres créanciers d'Athènes devront se décider rapidement s’ils parviennent à un accord entre eux,  sur le versement  pratiquement immédiat d'une tranche d'aide vitale pour la Grèce à hauteur  de 31,5 milliards d'euros,  versement attendu depuis le 16 juin plusieurs fois retardé , sans quoi la Grèce pourrait se retrouver sans un euro dans ses caisses le 16 novembre.


En supposant qu’un accord  soit trouvé  au sein de l’Eurogroupe  après la remise du rapport de la Troïka la Grèce, au début du mois de novembre, la Grèce doit encore  d’ici   parvenir à obtenir l'accord  la Coalition gouvernementale grecque  sur le train d’économies  exigées par la Troïka  qui conditionne le versement d’un prêt de 31,2 milliards


- Rappelons que le  gouvernement grec est  une émanation  d'une coalition de trois partis : Nouvelle Démocratie (droite) du Premier ministre, le Pasok (socialiste),  et la Gauche démocratique, le plus petit de ces trois partis -


Hier, Antonis Samaras, le Premier Ministre grec, en annonçant  à ses partenaires de la coalition gouvernementale  qu'un accord  avait été trouvé avec les créanciers de la Grèce (UE, FMI, BCE) sur le train de mesures d'économies à adopter  soit 13,5 milliards d'euros d'économies supplémentaires qui conditionne le versement des aides au pays par ses créanciers , a vu  cet accord    remis en cause par des partis  de la coalition.

_ Le socialiste  Evangélos Vénizélos du Pasok  a estimé , sans émettre d’objection sur le montant des mesures d’économies à réaliser, que l’annonce du Premier Ministre   est  "précipitée" et "regrettable » , selon lui    "il y a une marge pour améliorer ces mesures sans changer les objectifs budgétaires". Evangélos Vénizélos a invité le Premier Ministre  à demander davantage de concessions aux créanciers internationaux du pays avant une rencontre des ministres des finances de la zone euro le 12 novembre. "Nous appelons le gouvernement à faire de son mieux, à faire usage des forces nationales afin de rechercher la meilleure issue possible à cette réunion cruciale de l'Eurogroupe", a déclaré Evangelos Venizelos, à des responsables du parti d'après un communiqué.


_ De son côté  le parti  de la Gauche Démocratique (Dimar) le troisième parti membre de la coalition, avait  déjà déclaré qu'il n'était pas en accord avec l'issue des négociations, notamment sur les  nouvelles  mesures  d’assouplissement du droit du travail, qui font l’objet  d'un refus catégorique  de sa  part,  alors que le chômage dans le pays  est désormais de  plus de 25% de la population active. La Gauche démocratique a réaffirmé son désaccord avec les résultats des négociations en matière de réformes du droit du travail, en  confirmant qu'elle voterait contre.
Par ailleurs Takis Athanasopoulos,  président de l’Agence des privatisations a  annoncé une révision à la baisse de l'objectif de privatisations, fixé à environ 11 milliards d'euros d'ici la fin 2016, alors qu’Athènes  Athènes s'était jusqu'ici fixé un objectif d'environ 19 milliards d'euros d'ici la fin 2015.


Le Premier ministre grec a insisté  face à ses partenaires de la Coalition   sur l'urgence de parvenir à un accord afin d'éviter au pays de se trouver  un défaut en rappelant notamment … : "nous avons fait tout ce que nous avons pu, nous n'avons plus de temps, nous sommes arrivés à des améliorations importantes au dernier moment. Si cet accord est approuvé et le budget est voté, la Grèce va rester dans la zone euro et sortira de la crise".


 

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