Affaibli physiquement par un cancer détecté en 2011, deux opérations en 2011 et 2012, et les traitements médicaux qu’il a subis, Hugo
Chaveza a combattu courageusement cette
grave maladie, tout en maintenant son cap politique et sa popularité.
Il
s’est déclaré guéri en 2012 , avant de se lancer
en campagne pour sa réélection à la Présidence du Venezuela
,qui vient d’intervenir Dimanche 7 Octobre 2012 .
Hugo Chavez a obtenu 54,42 % des voix face à son
principal opposant Henrique Capriles qui a obtenu 44,97 %,
sur 90 % des suffrages.
Après l’annonce de ces résultats
par la présidente du Conseil National électoral( (CNE), le peuple et les
partisan du président CHAVEZ, ont immédiatement envahi les rues de la capitale Caracas, pour
manifester leurs joies, en allumant des
feux d’artifices et faisant exploser
pétards et feux d'artifice, en dansant chantant et acclamant nom de leur Président réélu « Chavez »
L’adversaire de Hugo Chavez, Henrique Capriles, a félicité dimanche soir
le président Hugo Chavez en reconnaissant sa défaite.
A la veille des élections de
Dimanche, Hugo Chavez s’était adressé à
son peuple en les invitant à le rejoindre, à s’unir avec lui, à la
révolution qu’il a initié depuis sa prise de pouvoir au Venezuela. Nous nous sommes
risqués à traduire ci-dessous ici une
petite partie de son discours :
« Vous , ceux qui indécis, effeuillent la marguerite, ne doutez pas
plus : Le Venezuela ne peut aller en arrière, ce serait une catastrophe ,
pour toutes, pour tous, pour nous, et surtout pour nos fils (enfants), pour la
jeunesse qui est levée, cette génération que je n’hésite pas à appeler la
meilleure des générations qui est passée dans notre histoire sur cette terre
Vénézuélienne, cette jeunesse qui se lève, ces enfants, ces enfants , c’est
pour eux que nous allons voter en votant
Chavez , en votant pour la
Patrie, donc ne doute pas plus,
voies- toi avec nous , ne continue pas de douter » …
Si Dieu lui prête vie Hugo
Chavez accomplira donc un nouveau mandat de six ans comme Président du
Venezuela, ce qui nous porte aux environs de 2019, puisque l’année 2012 est
presque terminée
.
ooOoo
Quelques notes sur le parcours de combattant politique d’Hugo Chavez
1982
Hugo Chavez, 58 ans, le Président du Venezuelas est un ancien
parachutiste lieutenant-colonel,
c’est dès 1982 qu’il s’inspire pour
l’élaboration de son projet socialiste
de Simon Bolivar, le héros de
l’indépendance acquise contre les Espagnols.
1992 -1999
En 1992, toujours lieutenant-colonel parachutiste, il lance un coup d'Etat contre le président vénézuélien de
l’époque Carlos Andrés Pérez, qui le
jette pour deux ans en prison, ce qui
vaudra à Hugo Chavez une grande
popularité dans le pays dont les habitants aspirent au changement et à
l’essor social.
En 1998, six ans après, Hugo Chavez candidat d'une
coalition de partis de gauche, remporte
l'élection présidentielle, avec 56% des suffrages. Il se retrouve
ainsi à la tête du premier pays exportateur de pétrole sud-américain et
commence à mettre en œuvre son projet socialiste « révolutionnaire » sur
lequel il construit sa popularité
en réalisant progressivement nombreux programmes sociaux dans la santé et
l'éducation
.En dépit, à l’époque, d’une inflation en progression, les habitants
les plus défavorisés jusqu’alors lui vouent
depuis une reconnaissance sans
limites et « sont fiers » qu'il leur ait rendu leur dignité.
Avant son élection de 1998 il était,
depuis sa fondation en 1997, le chef du
parti politique Mouvement Cinquième
République, il le restera jusqu'en 2007, puis il devient alors le chef du Parti socialiste unifié du
Venezuela (PSUV).
. Tout reste à construire cependant, première urgence il faut organiser un référendum sur l’opportunité d’une Assemblée constituante qui aura pour mandat de préparer une nouvelle Constitution pour remplacer celle de 1961
.
Hugo Chavez met en œuvre le 25 avril 1999 un référendum sur l'opportunité de former une nouvelle assemblée constituante, de programmer des élections pour cette dernière et une nouvelle élection présidentielle pour l'année 2000, ce référendum verra une victoire du « oui » à 92 % avec un taux de participation de 40 %.
Le 7 août, la nouvelle Assemblée constituante est instituée, Hugo Chavez a annulé le défilé militaire qui accompagne habituellement cette cérémonie pour marquer soumission de l'armée aux autorités civiles dans un pays qui a connu dans son histoire de nombreuses dictatures militaires. Le défilé est remis au 4 février, date anniversaire de sa première tentative de coup d'État.
Cette assemblée à 95 % Chaviste a pour mandat rappelons-le de préparer une nouvelle constitution afin de remplacer celle de 1961, Les 131 membres de l’assemblée sont la plupart sans aucune expérience politique, et n’ont 'ont que trois mois pour la rédiger Il est prévu de faire ratifier cette nouvelle constitution par référendum et le 19 décembre de la même année, 72 % des participants au référendum acceptent la nouvelle constitution bolivarienne.
Principaux changements de la Constitution bolivarienne du Venezuela :
• Changement de nom du pays en « République bolivarienne du Venezuela » ;
• Abolition du Sénat, passant ainsi à un système monocaméral ;
• Le mandat du président passe de 5 ans à 6 ans ;
• Le président peut être réélu immédiatement à la fin de son mandat une seule fois. La constitution antérieure permettait la réélection du président, mais seulement après une période d'au moins 10 ans ;
•Mise en vigueur du « référendum révocatoire » qui permet au peuple de destituer n'importe quel gouvernant, fonctionnaire ou administrateur public, y compris le président –
2000 -Première réélection
Les élections générales ont lieu le 30 juillet 2000. Hugo Chavez est
réélu président avec 59,5 % des voix, le
MVR remporte 93 des 165 sièges de l'Assemblée nationale.
Le 10 août 2000, dans le cadre d'une tournée de
l'OPEP (pays producteurs de pétrole), Chávez effectue une visite officielle en
Irak, il est le premier chef d'État à
s'y rendre depuis la première guerre du Golfe
2001-2002 –
deux années difficiles -
À la suite des attentats du 11 septembre 2011,
les cours du pétrole brut s'effondrent ce qui provoque une crise économique,
l'économie du Venezuela reposant en grande partie sur le pétrole ( le pays est
le troisième exportateur mondial), et dans le même temps le gouvernement est
aux prises avec d'importants troubles sociaux grèves et manifestations fomentés par l’opposition minoritaire mais
agissante.
Sur le plan de la politique intérieure trois
séries de mesures sont particulièrement
critiquées par l'opposition et le patronat : la réforme agraire, la prise en
main du secteur pétrolier et l'augmentation des redevances sur le pétrole, et
la saisie de terrains côtiers pour une surface équivalente à celle de la Belgique L'opposition
et le patronat jugent en particulier que ces mesures vont à l'encontre du droit
à la propriété privée
Ces grèves
et ce climat de tension contribueront à alimenter un mouvement qui culminera
par la suite dans le coup d'État de Pedro Carmona en 2002
Pedro Carmona considère que les mesures économiques prises par Chavez représentent la plus grande confiscation de propriété privée de l'histoire du Venezuela et le 10 décembre 2001, le patronat et des syndicats vénézuéliens proches du patronat appellent à une grève générale pour protester contre les mesures économiques d'Hugo Chavez.
Au même moment, des milliers de partisans du gouvernement se réunissent à Caracas afin de soutenir le président, et écoutent un discours d’Hugo Chavez justifiant les mesures engagées.
Le dimanche 7 avril 2002, Hugo Chavez, lors de son émission en direct « Aló Presidente » met spectaculairement « à la porte » sept cadres dirigeants de la Compagnie nationale des pétroles du Venezuela (PDVSA) et en oblige douze autres à prendre leur retraite.
Révoltés, les cadres de la compagnie protestent et la Confédération des travailleurs du Venezuela, (CTV), de concert avec le patronat, appelle à une grève générale de 24 heures. Le secteur pétrolier, responsable de 80 % des exportations du pays n'emploie que 2 % de la main-d'œuvre et dispose d'un poids économique important lors des mouvements de grève
.Le coup d'État de Pedro Carmona (11-13 avril 2002)
Le 9 avril 2002, à la suite du licenciement le 7 Avril 2002 des cadres dirigeants de PDVSA, le syndicat CTV (Confédération des
travailleurs du Venezuela) et Fedecámaras (syndicat patronal) déclenchent une
grève générale de 24 heures pour soutenir les dirigeants de PDVSA. L'opposition
convoque une manifestation le 11 avril, réussissant à regrouper plus de 200 000
personnes12. Cette manifestation est au départ prévue et autorisée jusqu'au
siège de PDVSA, situé dans le secteur de Chuao, vers l'est de Caracas, mais sur
un appel à "marcher sur Miraflores", elle est déviée de 8 km vers le Palais
présidentiel, où se trouvait le rassemblement pro-Chavez ; Quand la manifestation atteint le centre-ville, de
violents affrontements éclatent. Le maintien de l'ordre est assuré
par la Police
métropolitaine de Caracas ou par la Garde Nationale.
Chavez, qui se trouve au Palais de Miraflores,
déclenche à ce moment-là le "plan
Avila" ,plan d'opérations de l'armée pour contenir des troubles à l’ordre
public mais l’ordre n'est pas exécuté car le Général Manuel Antonio Rosendo,
chef de l’Etat-major du Commandement
Unifié de l'Armée Nationale, soutient
les officiers qui demandent la démission du gouvernement.
Les chaînes de télévision privées émettent le 11
avril avec un "écran divisé", montrant sur une moitié les émissions
habituelles et sur l'autre Chavez et des scènes des troubles au centre de
Caracas. Le gouvernement ordonne l'arrêt des émissions, mais les chaînes privées les rétablissent cinq minutes plus
tard.
En début d’après midi apparaissent à Caracas
les premiers morts et blessés par
balle , quelques heures plus tard les
chaînes de télévision diffusent un message enregistré par Otto Neustald de CNN
dans la matinée, lu par le Général Lucas Rincon Romero, entouré de hauts
officiers, qui déclarent ne pas reconnaître l'autorité du gouvernement de
Chavez et font allusion aux morts survenus à Caracas
Peu après, Venevision diffuse des images d'un
groupe de partisans de Chavez qui tirent au pistolet depuis le Pont Llaguno
vers le sud Ces images, selon Chavez et
des porte-parole du gouvernement, étaient manipulées et ne montraient pas qui
était la cible des tireurs, bien que la voix off indiquait qu'ils tiraient sur
des manifestants de l'opposition. Les tireurs, arrêtés quelques jours plus
tard, déclareront qu'ils ripostaient au feu des snipers postés sur les étages
des immeubles adjacents et des fonctionnaires de la Police Métropolitaine
de Caracas.
Dans ce secteur douze décès sont comptabilisés.
Lors du procès pour ces homicides et les blessures infligées à 29 autres
personnes, neuf fonctionnaires de Police et deux militaires de la Garde Nationale,
en plus des tireurs du Pont Llaguno (dont un conseiller municipal du parti MVR
de Chavez) seront mis en examen, le jugement final prononçant une condamnation
contre trois commissaires et huit agents de la Police métropolitaine.
Pendant la nuit, les officiers à l'origine du
coup demandent à Chavez de se rendre et démissionner, sous menace d’attaquer le Palais de Miraflores, protégé par des
partisans du gouvernement. Vers 0h00 du 12 avril 2002, le Général Rincon
Romero, alors Ministre de la
Défense apparaît à la télévision et déclare que la démission
a été demandée à Chavez, ce qu'il a accepté.
Quelques heures plus tard Chavez se rend, quitte le Palais de Miraflores
et est transporté à la base militaire de Fuerte Tiuna, à Caracas..
Pendant l'après-midi du 12 avril Pedro Carmona,
président du syndicat patronal Fedecamaras, est proclamé Président par
intérim selon l’ « l'Acte de
constitution du Gouvernement de transition démocratique et d'unité nationale »,
signé par environ 400 personnes présentes au Palais de Miraflores , ensuite le Pouvoir législatif est dissous et tous
les députés de l'Assemblée nationale et leurs suppléants sont destitués, de
même, les maires élus depuis l'élection
de Chavez, les membres du Tribunal Suprême de Justice, des institutions du
Ministère public et de la Cour
des comptes , du Contrôle General de la République, du Bureau
de l'Ombudsman, et du Conseil National
Électoral.
Tout parait gagné pour l’opposition, mais le 13
avril au matin des manifestations de
soutien à Hugo Chavez s'organisent dans
plusieurs secteurs de Caracas, bloquent les autoroutes qui vont vers l'Est et
vers la Guaira
où se trouvent l'aéroport de Caracas et
le principal port du Pays ..
Les émissions de certaines chaînes privées
vénézuéliennes ne comportent alors que des dessins animés et des films,
mais la chaîne d'informations par câble
CNN et la chaîne privée colombienne Caracol ,- radio et télévision , - continuent à diffuser des informations sur
les évènements.
Hugo Chavez est alors transféré à une base navale
à Turiamo, où il écrit dans une note manuscrite "Je n'ai pas renoncé au pouvoir
légitime que le Peuple m'a donné", il sera transféré à l'Île La Orchilla.
Pendant la nuit, du 13 au 14 Avril 2002, des
partisans de Chavez parviennent à investir
la chaîne "Venezolana de Televisión", jusqu'alors contrôlée
par la Police
de l’État de Miranda, gouverné par l'oppositeur Enrique Mendoza. Les partisans
de Chavez commencent à émettre en
direct.
Un
bataillon basé à Maracay sous le commandement de Raul Isaías Baduel déclare son
adhésion à la
Constitution et met en route l'action nommée "Opération
de Sauvetage de la dignité nationale". Les partisans de Chavez occupent le
Palais de Miraflores, abandonné par le gouvernement de facto en début
d'après-midi et un peu plus tard le vice-président Diosdado Cabello prête
serment comme Président provisoire.
Le vent de l’histoire a tourné en faveur d’Hugo Chavez sauvé par son peuple,
au petit matin du 14 avril une unité héliportée libère Chavez à La Orchilla et le ramène à
Caracas. Diosdado Cabello fait la passation des pouvoirs. Chavez s'adresse à la Nation
Le vent de l’histoire a tourné en 3 jours en faveur pour Hugo Chavez sauvé par son
peuple et ses partisans.
Ainsi il
n’a pas
suffit sous l’égide de Pedro
Carmona à une minorité d’opposants
composé du patronat, des syndicats proches du patronat, de se constituer en « société
civile », avec le soutien de
l’Eglise , des classes moyennes et de certains médias privés et de plus
avec le soutien du Président des Etats-Unis dont hauts
fonctionnaires de son administration avaient reçu auparavant à Washington les représentants des
futurs « putschistes » militaires
et civils, les Etas Unis qui avait immédiatement salué comme acquise la
mise à l’écart d’ Hugo Chavez le
dirigeant socialiste révolutionnaire Président du Venezuela.
De même il
n’a pas suffit à Pedro Carmona que le Gouvernement espagnol, l’Espagne présidant à l’époque l’Union Européenne, publie dès le 12 avril, à partir de
Washington, une déclaration commune avec le gouvernement américain, appelant
les « putschistes » à créer « un
cadre démocratique stable »
Ironie du sort la création d’un
« cadre démocratique stable » souhaité par les Etats-Unis et l’Espagne par les
putschistes n’a pas vue le jour, le coup
d’Etat de Pedro Carmona a été mis en
échec et balayé en 3 jours par le raz de marée populaire et par les militaires
loyaux, ils ont par leur action de résistance rétabli le 14 Avril
la légalité à Caracas et le
Président Hugo Chavez dans ses fonctions de Président du Venezuela..
2004 - Le référendum révocatoire de mi-mandat
L'opposition
s’emploie a réuni le nombre de
signatures nécessaires pour entamer cette procédure de révocation à mi-mandat.
Les signatures sont refusées par le Conseil national électoral (CNE), car une
partie de celles-ci a été collectée avant la fin de la période de mi-mandat
règlementaire
L’opposition s’emploie de nouveau à réunir,
après la fin du mi-mandat du Président Chavez, à réunir le nombre suffisant de signatures pour
permettre l'organisation du référendum révocatoire, le gouvernement accepte
la liste de signatures présentée par l'opposition
Le référendum révocatoire est mis en place pour
le 15 août 2004. Pour en garantir la régularité, il est surveillé par la Fondation Carter
et par l'Organisation des États américains (OEA).
Le soir du
15 Août 2004, les résultats préliminaires indiquent qu'environ 58 % des votants
se prononcent contre la destitution de Chavez, ces résultats préliminaires
sont confirmés par la fondation Carter
et l'OEA, mais les opposants prétendent
que le résultat est entaché de fraudes, mais finalement dans les jours
suivants la majorité de
l'opposition devant l’évidence des
résultats finaux confirmés par la fondation Carter et l’OEA, reconnaît la
victoire de Chavez.
Le Résultat final annoncé le 23 Août confirme une
victoire du non à 58,91 %, Hugo Chavez
reste en place.
Le parti de Mendoza est le seul à refuser d'admettre les résultats du Référendum.
2006 –
2010
Le 3
décembre 2006, Chavez remporte l'élection présidentielle avec près de 63 %
des voix, contre Manuel Rosales, le chef de l'opposition.
Le 4 septembre 2006, Hugo Chavez annonce l'organisation pour 2010 d'un
référendum constitutionnel afin notamment
d'abolir toute limite au nombre de mandats pouvant être effectués par le
président.
Le 18 janvier 2007, le parlement vénézuélien –
dont tous les membres appartiennent au
MVR et à des partis de
gauche favorables au gouvernement,
accorde à Chavez les « pleins pouvoirs » pour une durée de dix-huit mois, en
votant une loi l'autorisant à légiférer par décret dans certaines parties du
pays.
En août
2007 , lors d’un meeting de lancement, Hugo Chavez
annonce la formation du Parti
socialiste unifié du Venezuela lors d'un meeting, ce nouveau parti
qui revendique 2,5 millions d’adhérents
aura pour vocation de
regrouper les formations politiques
soutenant la « révolution bolivarienne » entreprise par le
gouvernement
.
Comme il
l’avait déjà annoncé le 4 septembre
2006, Hugo Chavez annonce à nouveau l'organisation pour 2010 d'un référendum
constitutionnel, en vue notamment d'abolir toute limite au nombre de mandats
pouvant être effectués par le président,
de permettre des mesures d'exception à la liberté de la presse en temps
de crise.
Le 24
octobre 2007, le socialisme est inscrit dans la constitution du Venezuela, de nombreux opposants protestent qu’il s'agit
d'une remise en cause du pluralisme politique, le socialisme étant « érigé en
doctrine d'État ».
Par
ailleurs en ce qui concerne la suspension de la liberté de la presse lorsque
l’état d’urgence est proclamé, ainsi que les normes de justice, les partisans
d’Hugo Chavez soutiennent que ces
dispositions sont semblables et existent dans d’autres démocraties, mais pour
l’opposition c’est une nouvelle atteinte
aux libertés publiques.
En novembre, un ancien partisan
d’Hugo Chavez, Raül Isaïas
Baduel, ancien Général et Ministre de la Défense, (qui avait fondé
avec lui le MBR-200 et avait aidé son
rétablissement au pouvoir lors du coup d’état avorté de Pedro Carmona
en 2002)
a qualifié la réforme de « coup d'État » se proclamant dans le même
discours « chef de l'opposition ».
Il avait déjà
déclaré en juillet 2007 à propos
de la réforme constitutionnelle «
l'orthodoxie marxiste, qui considère la démocratie comme un simple instrument de la domination
bourgeoise ».
Finalement, le 2 décembre 2007, l'électorat
vénézuélien rejette par référendum la réforme constitutionnelle proposée par
Hugo Chavez, avec 50,7 % des suffrages
exprimés, au terme d'une consultation marquée par une abstention de 49,7 % des
inscrits.
C’est la première défaite de Chavez lors d’une
consultation du peuple, depuis qu’il est
au Pouvoir.
Après
sa défaite sur la réforme constitutionnelle, Hugo Chavez
annonce qu’il se retirera à l’issue de son mandat en cours, soit en
2013;
Certains médias occidentaux, notamment l'hebdomadaire libéral britannique The
Economist accusent le Président du
Venezuela de prendre des mesures violant
la constitution de 1999. .En effet,
plusieurs de ces mesures ont été
introduites par décret présidentiel, le jour où ses pleins pouvoirs prenaient
fin.
Le 9 mars 2008 est fondé officiellement le « « Parti socialiste unifié du
Venezuela » (PSUV), qui revendique
près de deux millions et demi d'adhérents, - rappelons qu’Hugo Chavez avait
annoncé ce nouveau parti à l’époque en formation dans un meeting de lancement en Août 2007) , ce nouveau parti regroupe le
Mouvement Cinquième République, et
plusieurs petites formations soutenant le gouvernement, mais il n’a pu
en regrouper d’autres qui s’y sont refusées notamment le Parti communiste du Venezuela, qui ont refusé
d'abandonner leur indépendance pour se dissoudre dans le nouveau parti.
Lors des élections régionales du Dimanche 23
Novembre 2008, quatre régions les plus peuplées et les plus riches du
pays passent à l'opposition, de même que la capitale.
Ce qui fait écrire dans les médias de
l’opposition : « Le parti Chaviste a gagné dans des zones
rurales peu peuplées, tandis que
l'opposition a gagné là où cela était
important ».
Après un premier rejet par référendum en 2007,
notamment de la suppression de la limite
des mandats dans la
Constitution, Chavez « récidive » et
défend son idée d’organiser un
référendum pour février 2009.
L’opposition l’a
dénoncé alors à nouveau de
vouloir organiser une « présidence à vie »
2011-2012 :
.Affaibli physiquement par un cancer détecté en 2011, deux opérations en 2011 et 2012, et les traitements médicaux qu’il a subi, Hugo
Chavez a combattu cette grave maladie, tout en maintenant son cap politique et
sa popularité.
Il
s’est déclaré guéri en 2012 , avant de se lancer
en campagne pour sa réélection à la Présidence du
Venezuela ,qui vient d’intervenir Dimanche
7 Octobre 2012 .
Dimanche 7 Octobre 2912 Hugo Chavez obtient 54,42 % des voix face à son
principal opposant Henrique Capriles qui a obtenu 44,97 %, sur
90 % des suffrages.
Après l’annonce de ces résultats
par la présidente du Conseil National électoral ‘CNE), le peuple et es partisans du président
CHAVEZ, ont immédiatement envahi les rues de la capitale Caracas, pour
manifester leurs joies en allumant des feux d’artifices et faisant exploser pétards et feux d'artifice,
en dansant, chantant, et acclamant
le nom de leur Président réélu « Chavez »
L’adversaire de Hugo Chavez, Henrique Capriles, a félicité dimanche soir
le président Hugo Chavez en reconnaissant sa défaite.
Hugo Chavez est le
leader de la gauche radicale
latino-américaine et «anti-impérialiste».
Dans son pays il a toujours
bénéficié contre son opposition,
depuis son entrée en politique et
son accession au Pouvoir d'un fort
soutien populaire parmi les Vénézuéliens
en raison notamment des nombreux
programmes sociaux qu'il a mis en place en leur faveur.
C’est aussi un orateur redoutable, nous en
reparlerons prochainement dans un chapitre consacré à sa personnalité.
ooOoo
Pour plus
d’informations sur la personnalité et la
carrière politique mouvementée d’ Hugo Chavez , son ascension politiques, sa
politique intérieure, notamment économique et sociale, ses succès et ses échecs face à son opposition , sa
politique et ses relations internationales , voir sur Internet le site WIKIPEDIA :
Hugo Chávez - Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Hugo_Chávez
Hugo Rafael Chávez Frías, né le 28 juillet 1954 à Sabaneta, dans les llanos, dans le sud
du Venezuela, est le 52e et actuel président de la République ...
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Présidence d'Hugo Chávez
[modifier] Sa présidence (1999–à aujourd'hui). Le Venezuela
a ...
|
Catégorie:Hugo Chávez
Catégorie:Hugo Chávez. Une page de Wikipédia, l ...
|
Jeunesse d'Hugo Chávez
La jeunesse d'Hugo Chávez décrit les 21 premières années
(1954 ...
|
Carrière militaire de Hugo ...
La carrière militaire de Hugo Chávez s'étend sur les
dix-sept ...
|
_______________________________________________________________________________/
REVUE DE
PRESSE /
- ·
Libération -
il y a 1 heure
Selon des résultats
encore incomplets, il aurait bénéficié de 54,42% des voix face à Henrique
Capriles.
Boursorama -
il y a 6 minutes
· Hugo Chávez - Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Hugo_Chávez
Hugo
Rafael Chávez Frías, né le 28 juillet 1954 à
Sabaneta, dans les llanos, dans le sud du Venezuela, est le 52e et actuel
président de la République
...
· Hugo Chavez réélu président du Venezuela jusqu'en 2019 - Le Figaro
www.lefigaro.fr/.../01003-20121008ARTFIG00337-hugo-c...
il y a 2 heures –
Au pouvoir depuis 1998, le chef de l'Etat sortant a
obtenu 54,42% des suffrages contre 44,97% au candidat de l'opposition,
Henrique Capriles ...
|
· Venezuela: Hugo Chavez réélu président - 20minutes.fr
www.20minutes.fr/article/.../venezuela-hugo-chavez-reelu-president
il y a 2 heures – "Le candidat Hugo Chavez Frias (a
obtenu) 54,42% des suffrages", c'est-à-dire 7.444.082 millions de voix,
alors que le principal candidat de ...
· Hugo Chavez réélu à la tête du Venezuela
www.lemonde.fr/.../hugo-chavez-reelu-a-la-tete-du-venezuela_1771...
il y a 3 heures – Le président sortant a été réélu avec 54 % des voix devant son rival
Henrique Capriles Radonski, qui a reconnu sa défaite.
·
VIDEOS. Hugo Chavez, exubérances et controverses |
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www.leparisien.fr/.../videos-hugo-chavez-exuberances...Nouveautéil y a 14
heures
Candidat à un nouveau mandat présidentiel ce dimanche, Hugo Chavez s'est imposé, depuis sa première ... |
· VENEZUELA. Le Comandante Hugo Chavez réélu pour six ans - Le ...
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› Monde
il y a 2 heures – Le président socialiste a de nouveau démontré sa popularité. Son opposant,
Henrique Capriles, est cependant parvenu à faire ...
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