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27 avril 2010

Novation : Pour le mari ses épouses polygames sont ses "maîtresses"




article de lucienne magalie pons

article de lucienne magalie pons
Pour le mari, ses épouses polygames sont ses "maîtresses"

Ce déclassement de statut opéré par la déclaration du mari est tout à fait insultant pour la religion coranique qui reconnait le mariage célébré en présence d'un Iman comme légitime, il ne saurait s'agir de maîtresses ! A moins qu'il s'avise de les répudier pour arranger son affaire ...

De jour en jour l'affaire de la conductrice voilée de Nantes avance en polémiques qui sont relatées dans tous les médias, il en s'agit plus tellement de savoir qui est pour ou contre la burqa, mais à travers les déclarations des uns et des autres de faire connaissance avec les personnages et leur mode de vie polygame.

Peu à peu les langues se délient. Des voisins interrogés par des journalistes ont fait savoir que tout le monde dans le quartier était au courant de la polygamie du mari, qu'il avait 4 femmes dont des françaises converties qui habitent dans des pavillons contigües avec leur douze enfants. Une des épouses vivraient en Guadeloupe. Le mari possède 4 voitures, deux commerces , c'est à dire un magasin boucherie et alimentation "halal", et un commerce de taxiphone installé dans une ancienne librairie, cet homme est aussi responsable actif d'une association religieuse dite extrémiste, il aurait fait l'objet d'une enquête lors d'un de ses déplacements à Londres, voilà ce que je savais du personnage et de ses épouses polygames jusqu'à hier soir.

Ce matin, changement de décor, je trouve un article sur différents journaux et une vidéo sur Internet, le mari qui jusqu'alors était resté discret vient de déclarer qu'il a des maîtresses en parlant de ses épouses polygames et il estime que si l'on devait être déchu de la nationalité française pour cette raison, il y aurait beaucoup de français qui le seraient alors.

J'imagine que ses compagnes dotées par leur mari de ce nouveau statut de maitresses apprécieront ce compliment.

A la suite les langues se délient encore plus, les journaux en écrivent, mais les radios en dévoilent plus, Monsieur le mari pourraient à l'occasion se montrer violent, j'ai entendu les radios qu'une de ses compagnes enceinte se seraient retrouvée une fois rejetée à la rue dans la nuit, parce que ce compagnon ne voulait pas d'enfant à ce moment-là , mais qu'elle aurait renoncé à porter plainte pour pouvoir revenir au foyer, et qu'une autre de ses compagnes convertie ne consentait pas à laisser voir son enfant à sa propre mère sauf à ce qu'elle se convertisse à l'islam, une autre personne a racontée que l'une de ses femmes avait été mariée dans l'arrière boutique en présence d'un Imam et de personnes invitées qu'elle ne connaissaient, ce qui d'après les dires l'aurait effrayée.

Bien entendu on va en apprendra encore certainement, de leurs côtés des personnalités et associations de tous bords font un peut trop hâtivement connaître leurs sentiments, les unes se trouvent visées, discriminées et se lamentent en prenant maladroitement sur elles les turpitudes de cette famille aux mœurs originales qui échappe aux lois française françaises, d'autres approuvent ouvertement ce genre de vie et apparemment voudraient que leur adeptes en fassent autant, d'autres au contraires réprouvent catégoriquement, bref en la circonstance un enquête se déroule et je crois que la sagesse voudrait que l'on laisse les autorités progresser et prendre la décision qu'il convient.

Si j'en parle c'est surtout pour noter avec quel muflerie le mari vient de dire ouvertement qu'il a des maîtresses en parlant de ses épouses polygames coraniques, c'est une insulte à sa religion tout simplement.

26 avril 2010

UE - GRECE "Donner ça fait mal au nez, rendre ça fait mal au ventre"

article de lucienne magalie pons

Le Premier ministre grec Georges Papandréou a demandé vendredi 16 Avril en direct à la télévision l'activation du mécanisme d'aide d’urgence de l'UE et du FMI.

M. Papandréou a expliqué vendredi que sans recours au plan de sauvetage, "l’économie du pays et les sacrifices des Grecs" risquaient d’être réduits à néant par les pressions des marchés; en un mot, la faillite guettait.

Ainsi Athènes, face au coût du crédit s'envolant sur les marchés, accablée par une dette qui augmente rapidement, Athènes s’est résignée à solliciter le déclenchement du mécanisme d'aide d'urgence conjoint EU-FMI pour sortir le pays d'une crise budgétaire sans précédent

.Le Premier ministre grec Georges Papandréou a déclaré dans son intervention télévisée que son pays était comme "un bateau qui coule".

Le ministre des finances, Georges Papaconstantinou, avouait encore il y a quelques jours son "peu d’enthousiasme" envers la participation du Fonds monétaire international (FMI) à un mécanisme d’aide qu’Athènes aurait souhaité exclusivement européen.

Le Premier Ministre Papandréou voyant son pays au bord du gouffre a tranché dans un accès de lucidité en demandant à ses partenaires et aux FMI de venir en aide à la Grèce. Il vaut mieux tard que jamais.

Le patronat a applaudi, voyant dans le renfort UE-FMI l’occasion d’"une cure nécessaire" pour que la Grèce "devienne un véritable pays européen".

Le chef de l’opposition de droite, Antonis Samaras a pour sa part protesté contre une mise du pays "sous dépendance", et la gauche communiste dénonçait un triomphe de la "ploutocratie".

Contrôlées par des directions socialistes, les deux principales centrales syndicales du pays contrôlées par des directions socialistes ont protesté contre une nouvelle offensive contre "les droits des salariés".

L’Adedy, représentant les fonctionnaires, premières victimes de la rigueur, a dénoncé une "attaque barbare", et promettent de faire gronder la rue lors de rassemblements dans le centre d’Athènes.

La Confédération du privé, GSEE, et la gauche radicale a appelé le gouvernement à conjurer "une aggravation de la récession et une explosion sociale".

Le vice-premier ministre, Théodore Pangalos, a exclu, sur la télé Méga, que le FMI, qui "cette fois n’agira pas seul", puisse infliger au pays les recettes-chocs qui ont été appliquées à la Hongrie ou à la Lettonie. "On peut mettre des lignes jaunes quand on est en position de force, là nous sommes des demandeurs", a-t-il cependant admis.

Depuis Mercredi 21 Avril une mission d'experts de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du FMI épluche les comptes grecs. Ces experts examinent la mise en place d'un programme d'assainissement de trois ans soutenu par une assistance financière des pays de la zone euro et du FMI que la Grèce a réclamé vendredi.

Vendredi 23 Avril des manifestations organisées par l’extrême gauche et une partie des grecs , quelques 2500 personnes, ont envahi le centre Athènes, en signe de contestations contre l'intervention du Fonds monétaire international et de l'Union européenne pour sauver l'économie du pays, et les banderoles des manifestants proclamaient : "Le capitalisme doit payer pour la crise", "FMI go home" .

Toujours à Athènes, plusieurs centaines de personnes

n empêchant le cortège d'atteindre les bureaux de l'Union européenne à Athènes et la police les a dispersés à l'aide de gaz lacrymogènes", a déclaré un policier.

A Thessalonique dans le nord du pays, environ 300 personnes ont manifesté et un distributeur de billets de banque a été vandalisé.

Le lendemain, le premier ministre grec Georges Papandréou a déclaré que « Les experts européens et du FMI ne quitteront pas la Grèce "avec des jets de pierre" …. « mais quand le pays aura "remis de l'ordre" dans son économie et retrouvé sa "crédibilité".

En achevant samedi une tournée dans l’archipel du Dodécanèse, Georges Papandréou a expliqué aux habitants du village de Kremasti : «En raison de nos déficits, l'Union européenne est arrivée, et maintenant le FMI est là aussi, et ils contrôlent, c'est une sorte de tutelle" …. "Cela n'est pas agréable", a-t-il admis.

Il a aussi critiqué le précédent gouvernement conservateur qui selon lui a conduit le pays au surendettement avec des déficits énormes : … "le combat" du gouvernement est de reconquérir notre autonomie, notre liberté, de libérer la Grèce de la tutelle sous laquelle nous ont placés les forces conservatrices".

Parallèlement, depuis Vendredi à Washington et à Athènes des entretiens et des rencontres s’engageaient :

Jusqu'à présent, le FMI n'avait pas été impliqué dans l'élaboration du plan de l'Union européenne, dont les propositions ne pouvaient engager le FMI, mais vendredi même face à la demande du Premier Ministre Grec, Dominique Strauss-Kahn, Directeur Général du FMI a répondu : «Nous sommes prêts à agir rapidement en réponse à cette demande».Sans tarder, à Washington, le ministre grec des Finances George Papaconstantinou a eu une série d'entretiens au siège du FMI, ou il a rencontré le Directeur Général du FMI, Dominique Strauss-Kahn et le Commissaires aux Affaires Européennes Olli Rhein, alors qu'une équipe du FMI travaillait avec des responsables gouvernementaux à Athènes sur les conditions et la conclusion d'un accord visant à débloquer les fonds demandés.

A Washington, Olli Rehn a présenté le plan d'aide à la Grèce au cours de ces rencontres. La crise grecque "a des implications potentielles sur la stabilité financière dans l'Union européenne et au niveau international", a-t-il déclaré en estimant que le plan d'aide UE-FMI pourrait être bouclé d'ici début mai.

La décision de verser une aide financière, sous forme de prêts pouvant atteindre jusqu'à 45 milliards d'euros la première année, serait "fondée sur le programme qui est préparé en ce moment par la Commission, la BCE et le FMI avec les autorités grecques", ont indiqué les autorités européennes dans un communiqué.

Le département du Trésor Américain a indiqué dans un communiqué que M. Geithner, Secrétaire américain au Trésor a rencontré samedi Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, plusieurs hautes responsables européens et le ministre grec des finances Georges Papaconstantinou.

Monsieur Geithner a encouragés ses interlocuteurs ", pour résoudre la crise financière et budgétaire en Grèce "à agir rapidement pour mettre en place un programme de réformes importantes et un soutien financier substantiel et concret" …..

Le FMI et les pays de la zone euro se sont engagés à agir vite pour éviter de nouveaux dérapages sur les marchés, où la tension sur les taux des obligations de l'État grec a atteint des sommets.

La décision de verser une aide financière, sous forme de prêts pouvant atteindre jusqu'à 45 milliards d'euros la première année, sera "fondée sur le programme qui est préparé en ce moment par la Commission, la BCE et le FMI avec les autorités grecques", ont indiqué les autorités européennes dans un communiqué.

Rappelons que le mécanisme européen doit courir sur trois ans, et d’ici là la Grèce s’est engagé à des réformes structurelles, particulièrement celles du système des retraites et du droit du travail

Athènes avait réaffirmé en début de semaine avoir fait sa part pour 2010, avec des mesures d’économies budgétaires pour réduire le déficit de plus de quatre points.

D’après Georges Papandréou le pays va devoir évoluer entre la "déflation", impliquant une baisse générale des salaires prônée par le directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn, et le "plan d’économies crédibles" exigé par la chancelière allemande, Angela Merkel.

La Grèce qui espère obtenir des prêts s'élevant à environ 30 milliards d'euros de pays européens qui utilisent l'euro comme monnaie, ainsi que 10 milliards d'euros du FMI, est décidée à « mettre de l’ordre dans ces finances » et un programme de rigueur et d'austérité qui réduit les salaires des fonctionnaires, gèle les retraites et augmente les impôts.

Le sort de la Grèce a été évoqué lors de la réunion des Ministres des Finances du G-20 vendredi à Washington, mais le dossier grec n'a pas été repris dans le communiqué final. L'appel de la Grèce à une aide d'urgence pour la sauver de la faillite pesait aussi samedi à Washington sur la réunion du Fonds monétaire international (FMI), où s'était rendu le ministre grec des Finances Georges Papaconstantinou.

Le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner, qui y participait a de nouveau le Fonds, les Européens et la Grèce à agir vite pour résoudre la crise financière grecque.

Par ailleurs, la crise grecque dominait ce week-end les discussions entre les représentants des 186 pays-membres du FMI et de la Banque mondiale.

Les ministres des Finances réunis à Washington ont affirmé que leur soutien aurait une contrepartie: qu'Athènes remette en ordre ses finances

La décision de verser cette aide financière, sous forme de prêts pouvant atteindre jusqu'à 45 milliards d'euros la première année, sera "fondée sur le programme qui est préparé en ce moment par la Commission, la BCE et le FMI avec les autorités grecques", ont indiqué les autorités européennes dans un communiqué.

L'euro a également été touché par cette vague d'inquiétude des marchés quant à la capacité de la Grèce à faire face à ses échéances, et le FMI et les pays de la zone euro se sont engagés à agir vite pour éviter de nouveaux dérapages sur les marchés, où la tension sur les taux des obligations de l'État grec a atteint cette semaine des sommets

Depuis les déclarations des personnalités se multiplient :

Interrogé sur le risque de contagion de la crise grecque à d'autres pays européens, dont l'Espagne, le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet a rappelé vendredi que tous les pays européens avaient "beaucoup de travail à faire" au niveau de leurs finances publiques, mais que "bien sûr, l'Espagne n'est pas la Grèce".

Angela Merkel vendredi a jugé qu'il n'était «pas possible aujourd'hui de livrer des informations sur la nature ou le montant de l'aide» qui irait à la Grèce.

Elle a posé ses conditions dans une courte allocution en déclarant : «Quand un plan (d'économies) aura été présenté, la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le FMI devront déterminer si on est dans une situation où la stabilité de l'euro dans son ensemble impose d'accorder de l'aide à la Grèce», tout en insistant sur la nécessité pour Athènes de remplir «des conditions strictes» sous forme d'un «programme d'économies crédible» afin de venir à bout de ses déficits publics abyssaux.

De son côté, Christine Lagarde a assuré qu'il y aura des conditions au prêt de la France à la Grèce "On veut stabiliser la zone euro. Mais cela n'empêche pas la fermeté et il faudra être extrêmement attentif aux résultats", a annoncé la ministre de l'Economie et des Finances : "Lorsqu'une partie de ce territoire est attaquée, et que notre devise commune est sous pression, on est tous tenus d'être solidaires", a-t-elle ajouté avant de préciser "que cela en veut pas dire qu'il faille être complaisant".

Il y aurait des mécanismes de contrôle et la France pourrait mettre un terme à ses prêts si Athènes se retrouve en défaut de paiement. "Nous ne décaisserons pas l'intégralité des sommes tout de suite. Nous le ferons au fur et à mesure des besoins et en cas de défaut de paiement, nous mettrons aussitôt le pied sur la pédale de frein", ajoute-t-elle.

Le 3 mai prochain, le parlement français va débattre du plan d'aide du gouvernement à la Grèce, qui porte sur 6,3 milliards d'euros, dont 3,9 milliards immédiatement. Si la Grèce rembourse normalement les 3,9 milliards prêtés par Paris, les intérêts gagnés par la France s'élèveraient à 150 millions d'euros, selon la ministre.

Mais au fur et mesure que les jours avance, des avertissements se font entendre, pour n’en citer qu’un : « La réponse de l'Union européenne (UE) et de l'Allemagne "pourra être positive ou négative", a affirmé dimanche le Ministre allemand des Finances, au journal Bild am Sonntag. Cette décision "dépend seulement de savoir si la Grèce poursuivra dans les prochaines années la stricte politique de rigueur qu'elle a adoptée à présent", souligne le ministre. "C'est une condition indispensable et absolue au feu vert de l'UE et de l'Allemagne pour des aides à la Grèce. Car nous pouvons alors partir du principe que le pays remboursera les crédits".

Le député Vert européen Daniel Cohn-Bendit a dénoncé dimanche dans une interview au journal grec Elefthérotypia, la situation «extravagante» qui permet à l'Allemagne de prêter des fonds à la Grèce à un taux de 5% alors qu'elle emprunte à 1,5%. «La situation présente est extravagante. L'Allemagne emprunte à un taux de 1,5% pour prêter l'argent à la Grèce avec un taux de 5%. Nous sommes dans une complète confusion» …. Daniel Cohn-Bendit dans cette interview a affirmé être «toujours solidaire avec le faible …. maintenant je suis solidaire avec les Grecs dans la question de la crise économique». Il reproche à l'Union européenne de souffrir «d'un manque de solidarité» et se prononce pour «la création d'un fonds européen commun qui pourrait offrir un grand emprunt européen». «D'un côté, on pourrait investir dans des questions écologiques et, de l'autre, aider des pays qui affrontent des problèmes comme la Grèce», juge-t-il. Par contre, Daniel Cohn- Bendit estime que «le budget de la Grèce pour les programmes d'armements est scandaleux» et «prépare le terrain à la corruption».

M. Strauss-Kahn a rencontré séparément M. Papaconstantinou dimanche pour s'entretenir avec lui de ce programme d'économies budgétaires que le Fonds et les Européens entendent imposer à Athènes en échange de leur soutien. D’après les médias la rencontre « semble avoir été fructueuse » . Tous deux ont fait savoir que l'aide du FMI, une quinzaine de milliards d'euros, pourrait être versée dès le mois prochain, alors que la Grèce doit faire face, le 19 mai, à une échéance de remboursement de 8,5 milliards d'euros.

Les médias aujourd’hui abondent sur la question, ce que j’ai pu en retenir c’est que l’UE tout en s’apprêtant à prêter à un taux de 5 % d’intérêts, tout en se frottant les mains implicitement, ils en profitent pour multiplier les avertissements et ne se privent pas d’accabler la Grèce à la manière des parents riches , s’autorisent à critiquer les parents pauvres en publiant leurs imprévoyance et en mettant en doute leur capacité à rembourser comme si leur geste était gratuit, et qui illustre bien la sentence « prêter, prêter, ca fait mal au nez, rendre, rendre ça fait mal au ventre » ….

Après tout le risque n’était-il pas le maître mot des prêteurs, alors qu’ils s’exécutent sans tergiverser, où qu’ils s’abstiennent.

Quand à rendre la Grèce dans les deux cas elle fera ce qu’elle pourra

Pour en savoir plus, voir ci-dessous, si le cœur vous en chante :

· Les marchés font monter la pression sur la Grèce

Les taux grecs à dix ans ont encore battu des records, lundi, signe que la demande d'aide formulée par la Grèce n'a pas suffi à rassurer les marchés.

Grèce : les appels se multiplient pour adoucir la position d'une ...


Les Échos - Il y a 2 heures

Depuis que le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a formellement demandé ... Face à ce mouvement de défiance, Dominique Strauss-Kahn, le directeur ...

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cBanque.com

L'Europe affiche ses divisions sur l'aide financière à la Grèce


cBanque.com - Publié il y a 1 heure

... lancée vendredi par le premier ministre Georges Papandréou, la question n'est ... La rencontre, dimanche, entre son directeur, Dominique Strauss-Kahn, ...

Le FMI veut rassurer les citoyens grecs‎ - Le Temps (Abonnement)
Crise en Grèce : l'Allemange veut des garanties‎ - Les Infos
Les discussions avec la Grèce pour un prêt d'urgence accélèrent ...‎ - nouvelobs.com
Romandie.com - leJDD.fr
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La Grèce attend l'aide européenne avant le 19 mai


Les Échos - Il y a 2 jours

Le Premier ministre grec, Georges Papandréou a formulé sa demande officielle ce vendredi à ... où il doit s'entretenir samedi avec Dominique Strauss-Kahn. ...

La Grèce appelle à l'aide, l'Allemagne renâcle‎ - Le Monde
Athènes demande la mise en oeuvre du plan d'aide UE-FMI‎ - nouvelobs.com
La Grèce va demander ce vendredi l'activation de l'aide FMI-UE‎ - Le Parisien
Ouest-France - AFP
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25 avril 2010

Du vent médiatique dans le Voile

article de lucienne magalie pons

L’affaire qui date du 2 avril a été rendue publique et médiatisée par la conductrice et son avocat, et les médias reprennent cette affaire au moment où Nicolas Sarkozy vient de se prononcer en faveur d’un projet de loi d’interdiction générale du voile intégral en France


Revenons sur les faits, le 2 avril une femme Française qui circulait au volant de sa voiture à Nantes couverte d’un niqab ne laissant voir que ses yeux, a été verbalisée et a écopé d'une amende de 22 €. Deux agents à moto l'ont arrêtée. Elle leur a tendu ses papiers et dévoilé son visage pour qu'ils vérifient son identité.


Sur le procès-verbal est mentionné l’article 412-6 du Code la route : 22 euros pour "circulation dans des conditions non aisées", le fonctionnaire estimant que le champ de vision de la jeune Nantaise était réduit.


La Direction départementale de la sécurité publique soutient la décision du policier : "C’est laissé à la libre appréciation de l’agent verbalisateur. Cet agent a fait son travail. Il a estimé que dans ces circonstances, il y avait un risque pour la sécurité".


La conductrice ne l'a pas entendu ainsi et a pris un avocat


"Deux agents à moto m’ont fait signe de m’arrêter" vient d’expliquer tout récemment cette conductrice …. "Et là, le policier m’annonce qu’il va me verbaliser à cause de ma tenue vestimentaire".


"Nous sommes quand même dans le pays des droits de l’Homme ! Le port du voile sur la voie publique n’est pas prohibé, que je sache ?" s’indigne actuellement son avocat, Me Jean-Michel Pollono. "Si ne voir que les yeux constitue une infraction, alors il faudrait interdire au GIGN de conduire avec des cagoules !"


L’interprétation de l’avocat politise cette affaire, invoquer les Droits de l’homme et de la femme pour une infraction au Code de la Route me paraît excessif (je n’engage que moi) et prétendre que les membres du GIGN conduisent avec des cagoules alors qu’il s'agit de casques très opérationnels et ajustés qui ne risquent pas de se déplacer comme le pourrait faire un voile au moindre souffle, c’est vraiment exagérer et vouloir manipuler l’opinion.

Pour la contravention relevant du Code de la route proprement dite, le juge de proximité tranchera sur le paiement de l’amende ou non.


D’autres paramètres politiques et sociaux viennent se greffer sur cette affaire, Monsieur Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur s’en est emparé en demandant à Eric Besson d’examiner la situation du conjoint et de sa femme.


Après avoir indiqué que la contravention avait été dressée "à juste titre", le ministre de l'intérieur attire l'attention de M. Besson sur "la situation de l'individu présenté comme le conjoint de cette femme"……. Celui-ci, "né à Alger et ayant acquis la nationalité française par mariage en 1999, appartiendrait à la mouvance radicale du 'Tabligh' et vivrait en situation de polygamie, avec quatre femmes dont il aurait eu douze enfants. Au demeurant, chacune de ces femmes bénéficierait de l'allocation de parent isolé", peut-on lire dans le courrier, qui précise que les quatre femmes portent le voile intégral.


"J'ai demandé au préfet de la Loire-Atlantique de faire, sans délai, toutes les diligences utiles, auprès du parquet et des services sociaux, pour réprimer, le cas échéant, les faits de polygamie et de fraude aux aides sociales qui ont été signalés", …….. "Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir faire étudier les conditions dans lesquelles, si ces faits étaient confirmés, l'intéressé pourrait être déchu de la nationalité française", demande M. Hortefeux à M. Besson.


Pour un Français par acquisition, les motifs de déchéance de la nationalité Française sont strictement énoncés par l’article 25 de notre Code Civil :


1. S'il est condamné pour un acte qualifié de crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ;


2. S'il est condamné pour un acte qualifié de crime ou délit prévu et réprimé par le chapitre II du titre III du livre IV du code pénal ("Des atteintes à l'administration publique commises par des personnes exerçant une fonction publique") ;


3. S'il est condamné pour s'être soustrait aux obligations résultant pour lui du code du service national ;

4. S'il s'est livré au profit d'un Etat étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France ;

5. S'il a été condamné en France ou à l'étranger pour un acte qualifié de crime par la loi française et ayant entraîné une condamnation à une peine d'au moins cinq années d'emprisonnement.

Selon l'article 15 de la Déclaration universelle des droits de l'homme "tout individu a droit à une nationalité" et "nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité". Un Français de naissance ne peut être privé de sa nationalité. La déchéance ne vise donc qu'une catégorie de Français.


D’après les médias qui commentent largement cette affaire, le mari né à Alger aurait acquis la nationalité française par mariage en 1999 avec la jeune femme, mais par ailleurs il appartiendrait à une mouvance radicale et serait polygame, avec 12 enfants et 4 femmes qui bénéficieraient de l'allocation de parent isolé.


M. Hortefeux cite deux délits : des "faits de polygamie" et de "fraude aux aides sociales".


Les fraudes aux aides sociales paraissent difficilement pouvoir être établies puisque les femmes en question bénéficient du statut de « parent isolé », la polygamie ne pourrait être invoquée que si des mariages civils en France auraient été célébrés en utilisant frauduleusement pour le mari une fausse identité, on peut supposer qu’il était déjà marié selon les lois de son pays d’origine avant de se marier en France avec une Française, on peut aussi supposer qu’il est retourné au pays pour se marier au bénéfice de sa double nationalité, le mari n'ayant, a priori, pas été condamné pour ce délit, quatre des cinq motifs cités par le code de la nationalité sont inopérants en la matière.


Resterait à démontrer qu'il s'est "livré au profit d'un Etat étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France".


D’après les médias qui commentent largement cette affaire, le mari né à Alger aurait acquis la nationalité française par mariage en 1999 avec la jeune femme, mais par ailleurs il appartiendrait à une mouvance radicale et serait polygame, avec 12 enfants et 4 femmes qui bénéficieraient de l'allocation de parent isolé.


Tout reste à démonter « mon cher Watson », ce genre d’enquête n’aura sans doute d’autres résultats que de faire ressortir la facilité avec laquelle certaines personnes (pas toutes) sont habiles à contourner nos interdictions légales pour bénéficier des prestations sociales de parent isolé.


24 avril 2010

Le voile intégral divise la classe politique

article de lucienne magalie pons

Position du Chef de l’Etat et du Gouvernement :


Mercredi, le président Nicolas Sarkozy a tranché en faveur d'un projet de loi d'interdiction générale du port du voile intégral, dans tout l'espace public, et pas seulement dans les services publics comme le préconisait Monsieur J.F. COPE selon le rapport de la mission d'information parlementaire.


Le projet de loi d'interdiction générale du port du voile intégral dans tout l'espace public, et pas seulement dans les services publics comme le préconisait le rapport de la mission d'information parlementaire, sera présenté en conseil des ministres "dans le courant du mois de mai", a précisé le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.


Michèle Alliot-Marie est chargée de la rédaction du projet de loi d'interdiction générale du port du voile intégral en France. La garde des sceaux "rencontrera très prochainement le premier ministre ». Le texte fera l'objet d'une concertation", a indiqué la chancellerie, sans plus de détails.


François Fillon avait précisé mercredi que le texte s'appuierait "pour une large part sur la question de la dignité de la personne, sur la question de l'égalité hommes/femmes dans la société". Le gouvernement est "prêt à prendre des risques juridiques" en défendant ce projet de loi, avait-il affirmé.


Par ailleurs Monsieur Jean-François COPE souhaiterait participer à la rédaction du projet.


Position du Parlement :


Le chef de file des députés UMP, Jean-François Copé, serait partisan de l'urgence, mais Bernard Accoyer (UMP), président de l'Assemblée Nationale, ne souhaite pas que le gouvernement utilise la procédure d'urgence lors de l'examen de ce projet au Parlement : "Je souhaite qu'on examine rapidement le projet de loi, sans perdre de temps mais sans précipitation", a-t-il déclaré mercredi sur France Info. il a fait part de son souhait d'une procédure "non accélérée", "sereine", pour l'examen du texte en ajoutant : "Prenons le temps du débat, recherchons le consensus républicain pour aboutir à ce que cette pratique cesse sur le territoire de la République."


Ensuite, les deux présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat, ont sollicité un rendez-vous à Monsieur François Fillon, qui les rencontrera lundi dans l'après-midi. M Accoyer et Larcher "souhaitent appeler solennellement l’attention du Premier Ministre sur les conditions du débat et plus particulièrement sur les conséquences de la mise en œuvre par le gouvernement de la procédure « accélérée » sur une question sensible et complexe qui, si elle doit être traitée rapidement, ne doit pas pour autant l’être dans la précipitation".

Cette initiative des deux présidents intervient au moment où des sources à l'UMP laissent entendre que le gouvernement veut aller vite sur cette question et décréter l'urgence ( une lecture seulement dans chaque assemblée.)


Les deux Présidents veulent disposer du temps nécessaire pour rechercher le consensus républicain et aboutir à un texte applicable et juridiquement solide d’après leurs entourages qui ont précisé : "C’est pourquoi ils préconisent que puissent avoir lieu deux lectures dans chaque assemblée si cela s’avérait nécessaire".

Bernard Accoyer et Gérard Larcher, rencontreront donc lundi François Fillon, afin de plaider auprès de lui le non recours à l'urgence pour l'examen du texte d'interdiction générale du voile intégral, a-t-on appris vendredi.


Position du CFCM


Le Conseil Français du Culte musulman (CFCM) n’était pas opposé au principe d’interdiction dans les services publics, mais aujourd'hui dans un communiqué de son président, Mohammed Moussaoui, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a pris acte de l'arbitrage du chef de l'Etat en faveur d'un projet de loi d'interdiction générale du voile intégral en France, en rappelant son opposition à cette pratique sur le territoire national et son opposition à la promulgation d'une loi qui viserait son interdiction générale dans l'espace public".


"Cette position largement partagée a été motivée, en particulier, par la fragilité juridique d'une telle mesure, les difficultés liées à son application et le risque de stigmatiser l'islam et les musulmans de France", rappelle le Conseil.


"Pour sa part, le CFCM appelle les imams et les cadres religieux à doubler les efforts de pédagogie, de dialogue et de médiation pour promouvoir l’islam de modération et du juste milieu et lutter ainsi contre les amalgames et les préjugés aussi inacceptables que dangereux", a-t-il conclu.

Position du Conseil d’Etat


Rappelons que le Conseil d'Etat avait estimé le 30 mars qu'une "interdiction générale" ne pourrait trouver "aucun fondement juridique incontestable".


Point de vue constitutionnel :.


Des divergences d’appréciations aussi se font jour chez les constitutionnalistes sur ce texte qui sera présenté courant mai en Conseil des ministres.


Guy Carcassonne a jugé, dans Le Parisien, qu'une loi d'interdiction générale pourrait être "applicable". "Cela dépend de la manière dont elle est rédigée", a-t-il dit.


Au contraire, Dominique Rousseau, a considéré qu'aucun principe ne pouvait servir de fondement juridique à une interdiction générale". Pour lui, le projet encourra inévitablement les foudres du Conseil constitutionnel.


ooOoo

Il n’existe pas actuellement de consensus politique en faveur d'une loi d'interdiction générale du voile intégral de nombreuses voix contestent son opportunité et sa constitutionnalité, alors que d’autres se prononcent se prononcent en faveur de cette interdiction générale.


Pour résumer la situation, certains ministres et élus de droite se félicitent de la décision de Nicolas Sarkozy, certains élus communistes et socialistes font de même, d’autres élus et personnalités politiques au contraire, se prononcent contre l’interdiction générale.


Le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, est, lui aussi, opposé à l'interdiction générale. "J'aime la loi, je n'aime pas l'interdiction générale", a-t-il déclaré sur RMC. "Je pense que le Conseil d'Etat a donné une notion assez intéressante qui consiste à dire qu'il conviendrait dans certains lieux, à certains moments, d'interdire le port du voile intégral", a-t-il ajouté.


"Nous avons fait le choix de respecter un principe, celui de la dignité de la femme ... parce que le voile intégral nie la présence même de la femme dans la sphère publique", a de son côté la secrétaire d'Etat à la famille, Nadine Morano. "Quand on arrive dans un pays, on respecte les lois en vigueur. (...) Donc chacun devra respecter les lois en France. C'est comme ça", a-t-elle dit.


La secrétaire d'Etat à la Politique de la Ville, Fadela Amara, a réclamé un "consensus national" sur la loi d'interdiction du voile intégral, dans une interview jeudi à TV5 Monde.


Il s'agit, a-t-elle dit, de "sauver ces femmes de l'enfermement. ... Il faut que la République réaffirme les valeurs de dignité de la femme, d'égalité entre hommes et femmes".


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Depuis Mercredi des voix s’élèvent pour ou contre ce projet et l’on peut présumer que le « joli moi de Mai » sera perturbé par les déclarations contradictoires des uns et des autres, qui à n’en pas douter vont encore s’affronter sur le ring des écrans et les pages des journaux en prélude aux débats du Parlement.


Avec un peu d’imagination on peut imaginer dans l’arène politique des toréadors et des picadors fonçant sur une femme voilée pour lui arracher son voile alors que ses défenseurs se précipiteraient pour l’en recouvrir d’où une mêlée générale qui incitera les observateurs à réclamer les oreilles des attaquants.


Au lendemain de la décision du gouvernement de déposer un projet de loi au Parlement portant sur une interdiction totale de la burqa en France, il faut noter d’abord ceux qui sont favorables à la loi et qui font valoir des arguments qui s’approchent parfois d’une dramatisation en évoquant notamment la « protection de la dignité de la femme et sa libération »


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Sont en faveur de l’interdiction totale du voile intégral:


-A droite :


Pour Xavier Bertrand dont les sujets de prédilection sont le soutien inconditionnel au Chef de l’Etat dans toutes ses intentions et déclarations, il estime qu’une interdiction «claire, nette et lisible» du port du voile intégral était «le meilleur choix», car la protection de «la dignité de la femme» est une «question primordiale»


Pour Laurent Wauquiez c’est un choix qui va «assainir le débat», «Il ne fallait pas tourner autour du pot sur cette question, il fallait trancher …. Quand la République affiche ses valeurs, ça marche toujours», a expliqué le secrétaire d'Etat au Talk Orange-Le Figaro mercredi. «La burqa met en jeu deux choses fondamentales : notre conception de la place de la femme dans notre société et notre conception des valeurs de la République», a-t-il ajouté.


Selon Jacques Myard, député UMP des Yvelines, il s’agit d’une décision «logique», «Il eût été paradoxal d'interdire, dans les services publics, le voile intégral au motif légitime qu'il heurte profondément la sensibilité de tous les Républicains en étant une violation de l'égalité des sexes et de la dignité de la personne, et de le tolérer dans l'espace public», a-t-il expliqué mercredi.


Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), habituellement critique envers le gouvernement, s'est porté à son secours, en dénonçant une "gauche froussarde et souvent hypocrite".


- A gauche


Après celle de Manuel Valls (PS), des voix se sont élevés en faveur de cette interdiction générale.


Pour Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG), Nicolas Sarkozy et François Fillon "ont le mérite d'assumer leurs responsabilités». Pour Monsieur André Gerin, député communiste du Rhône, président de la mission parlementaire qui s'est penchée pendant plusieurs mois sur la burqa, il persiste à croire que «Ce qui est très important derrière cette interdiction, c'est le fait que nous allons protéger, libérer pas mal de femmes qui vivent la contrainte …..et sanctionner de manière impitoyable les ‘gourous intégristes’ qui sont derrière et qui pourrissent la vie des quartiers»(sic), selon ce qu’il a déclaré sur RTL.


Sihem Habchi, présidente de Ni Putes ni Soumises, y a vu "une victoire des femmes


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Sont contre l’interdiction totale du voile intégral :


L'applicabilité de cette loi et sa conformité à la Constitution sont mises en doute par les opposants au projet et certains dénoncent une tentative de passage « en force » du gouvernement et une «législation spectacle».


Rappelons que l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius avait déjà considéré dans des termes mesurés, sur RFI, que le projet gouvernemental "ne paraissait pas conforme au droit" et "risquait d'être inapplicable". Pour lui, "Nicolas Sarkozy choisit la stratégie de la tension".


D’après Jean-Christophe Cambadélis député socialiste « la question de la burqa, du voile intégral, c'est une faute intégrale, c'est un défaut d'appréciation, a-t-il expliqué jeudi le député PS sur i-Télé. La France n'est pas aujourd'hui, et heureusement, menacée par une vague islamiste qui se cacherait derrière le voile, …… on imagine mal les policiers courir dans les rues pour retirer le voile aux femmes. Cela va faire que les femmes voilées vont rester chez elles et donc on les enferme doublement, tout ceci est mal vu et subordonné à une opération électorale».


Une «législation spectacle» pour Gérard Collomb. Le sénateur-maire socialiste de Lyon Gérard Colomb a déclaré jeudi sur RTL qu'il votera contre cette loi et dénonce « un passage en force, et il a expliqué sur LCI : «Je juge cette interdiction inapplicable parce que il va falloir dire ce qu'est la burqa au juste, c'est le voile intégral ou bien c'est les voiles intermédiaires ? Déjà, cela va être difficile à apprécier». Pour Gérard Collomb, en résumé, une telle loi "sera inapplicable" ; l'interdiction ne serait possible que dans les lieux publics. "Je connais un certain nombre des policiers lyonnais qui me disent aujourd'hui : 'Nous, on va aller dire aux gens sur tel ou tel marché, par exemple à Vénissieux, vous allez enlever votre burqa. Difficile à faire appliquer !'".


C’est aussi «Un passage en force» pour Pierre Moscovici. Député socialiste qui s’exprimait jeudi sur France Inter, ce projet expliquait-il, c'est une «loi de stigmatisation» qui risque d'être «inapplicable» …. «C'est une politique de gribouille, qui vise uniquement à servir certaines clientèles où à satisfaire certains instincts, ça n'est pas la bonne attitude», a-t-il ajouté, en précisant qu'il s'agissait d'une «des conséquences des élections régionales».

Pierre Laurent (PCF) a estimé qu'il s'agissait d'"un geste politicien et provocateur".


Bruno Le Roux député socialiste s’interroge et évoque « une curieuse méthode » …. «Je veux connaître le contenu du texte pour savoir comment le gouvernement a tenu compte des remarques du Conseil d'Etat»a expliqué le député de Seine-Saint-Denis au siège du parti. «Quand le gouvernement fera connaître le texte, le groupe socialiste en débattra. A l'heure qu'il est, on se demande si c'est un texte de communication ou une loi de portée réelle».


Pierre Laurent (PCF) a estimé qu'il s'agissait d'"un geste politicien et provocateur".


Enfin les protestations et les avis des organisations :


L’organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) basée à Bruxelles estime que « Tout le monde est perdant » et s'est dite opposée à l'interdiction du port du voile intégral, alors que la Belgique s'apprête à voter une loi en ce sens. "Des interdictions de cet ordre violent les droits de celles qui ont choisi de le porter et n'aident en rien celles qui sont obligées de le faire", a déclaré une de ses chercheuses Judith Sunderland.

SOS Racisme, estime de son côté cette décision « simpliste populiste » …..«contraire à la Constitution et à la Convention européenne des Droits de l'Homme» …. «Lutter pour le droit des femmes, écrit encore SOS Racisme, est indissociable du combat antiraciste mais le présent projet de loi ne poursuit en aucune façon cette finalité .... Il s'inscrit tout au contraire dans un contexte de stigmatisation dont les responsables politiques sont en tous points responsables».


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J’ai évité de citer toutes les appréciations pour ne pas tomber dans un roman fleuve, et j’ai estimé devoir noter ci-dessous la plus juste, celle de Monsieur Dominique de Villepin :


Monsieur de Villepin lors d'un déplacement à Dijon, a estimé que la décision d'une interdiction générale n'est pas "conforme aux besoins". "Je crois qu'il faut éviter de surréagir, dans ce domaine, a déclaré l'ancien premier ministre. Il faut éviter à la fois la stigmatisation et les surenchères, éviter de se laisser entraîner dans un cycle qui pourrait être un cycle de provocation et de nouvelles répressions. C'est un risque qu'il faut savoir mesurer et apprécier et, pour toutes ces raisons, je crois il eût été préférable de défendre l'idée d'une interdiction dans les services publics."

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Et pour terminer, hors classification, je termine avec la plus « mordante :


Pour Marine Le Pen il s'agit d'une "nouvelle loi publicitaire : "La burqa aurait pu être bannie depuis des années du territoire français, par simple règlement de police, ainsi que le voile islamique lui-même et toutes les autres manifestations du communautarisme", a déclaré la vice-présidente du Front national.


Selon elle, «Après une série d'annonces sur la sécurité qui n'ont provoqué rien d'autre que l'hilarité générale, Nicolas Sarkozy continue d'amuser la galerie en annonçant aujourd'hui une loi d'interdiction de la burqa, …. le vote de cette loi n'a qu'un objectif : continuer de mentir aux Français et de leur faire croire que Nicolas Sarkozy est volontariste».


Députés "Villepinistes"

article de lucienne magalie pons

jeudi 22 avril 2010

Des députés dont le nombre s'accroit progressivement soutiennent Monsieur Dominique de Villepin dans son avancée politique.
Voici quelques unes de leurs déclarations récentes:
(source : "Club Villepin)



Jean-Pierre Grand
Député de l'Hérault

La mise en place des comités locaux

Partout en France, dans nos régions, nos départements, nos collectivités d’outre-mer, vous êtes de plus en plus nombreux à rejoindre le Club Villepin.

Son organisation se poursuit, grâce à une implantation dans tous les départements. Nous n’avons pas encore eu le temps matériel de désigner toutes les équipes dirigeantes. Cela peut créer quelques impatiences mais vous comprendrez que nous ne souhaitions pas agir dans la précipitation.

Vos adhésions, vos messages sont un formidable encouragement.

En peu de temps, vous êtes devenus une force politique désormais incontournable. Vous êtes l’expression d’une majorité silencieuse qui choisit Dominique de Villepin pour faire entendre sa voix.

Samedi 19 juin prochain, chacune et chacun d’entre nous aura, j’en suis certain, à cœur, d’être présent à Paris pour lui témoigner sa confiance et son soutien.

Ce grand rassemblement fondateur marquera un nouvel élan citoyen dans la défense des valeurs de la République.

Amicalement,

Jean-Pierre Grand
Député de l'Hérault
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Jacques Le Guen, député du Finistère.

La désertification médicale en milieu rural. « Nos concitoyens en zone rurale constatent qu'il n'y a pas de remplacement des médecins qui partent en retraite. C'est effectivement un des trois sujets qui préoccupent nos concitoyens quand on les interroge : les personnes âgées, les enfants et la santé sanitaire. Il faut hélas constater que la politique incitative avec des mesures d'exonérations fiscales ne suffit pas. Passons au coercitif, soyons courageux et assurons nous qu'un médecin lorsqu'il sort de la faculté doit à la société quelques années dans les zones où la sécurité sanitaire n'est plus assurée aujourd'hui. »
Le financement solidaire de la protection sociale. « Notre système de financement est à bout de souffle. Il avait été conçu dans un esprit de croissance maximale et de plein emploi au lendemain de la seconde guerre mondiale. Il est aujourd'hui épuisé et les cotisations sociales sur le travail ne font que pénaliser le niveau de compétitivité de nos entreprises. Il faut étudier de nouvelles pistes, comme une fusion globale de l'impôt sur le revenu avec la CSG, ce qui permettrait d'élargir l'assiette et de trouver des moyens nouveaux pour financer cette protection sociale qui est reconnue comme l'une des meilleures au monde. »
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Michel Raison, député de la Haute-Saône.
Question: Quels sont les points forts de la politique de Dominique de Villepin qui vous ont déterminé à le rejoindre ?
«Avant de rejoindre la ligne politique, je rejoins l'homme que je considère comme un homme d'Etat qui a une connaissance parfaite du monde qui nous entoure, ce qui constitue un élément essentiel pour une bonne politique. C'est aussi un visionnaire qui, comme le Général de Gaulle, sait ne pas rester protectionniste et ne pas faire croire aux Français qu'on peut tout régler en ne tenant compte que de la France. Il a un vrai projet politique, le sens de l'intérêt général et saura tracer les grandes lignes d'une politique pour la France.»
Question: Vos positions en matière d’éducation ?
« Notre plus gros problème, ce sont nos systèmes d'orientation qui ne prennent pas assez en considération les besoins en matière d'emploi pour demain. Il ne suffit pas de regarder les capacités ou les goûts des élèves, mais encore faut il s'assurer que les filières ont des débouchés. »
Question: En matière d'agriculture, faut-il produire en masse pour exporter ou produire en qualité pour le marché intérieur?
« Ce n'est pas parce que l'agriculture est en crise qu'elle n'a pas d'avenir. Le monde entier a des besoins et la France doit garder sa force exportatrice, ce qui n'exclut pas de continuer de développer des produits de qualité et des ventes de proximité. Nous sommes aussi dans un système d'échanges commerciaux, nous importons des produits que nous ne pouvons pas produire, c'est d'ailleurs un débat aujourd'hui, mais je considère que la France doit garder cette force d'exportation. Il serait très dangereux de se recentrer sur nous-mêmes et de devenir autosuffisants pour toutes sortes de raisons évidentes. Sur le plan environnemental, il se dit beaucoup de bêtises par méconnaissance. L'agriculture a considérablement évolué et c'est peut- être aujourd'hui le secteur économique qui, sur le plan de la productivité et l'amélioration de l'environnement, a fait le plus de progrès. Faisons aussi attention de ne pas imposer à nos agriculteurs des mesures que nos voisins ne s'imposent pas et qui provoquent des distorsions de concurrence qui les mettent en difficulté. »

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Marc Bernier, député de la Mayenne.
Question: Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Dominique de Villepin ?
« Cette décision est venue après mûre réflexion et notamment dans le débat après les dernières élections régionales et la constitution des listes, notamment dans mon département, où l'on a complètement omis de prendre en considération la sensibilité gaulliste. Par ailleurs, je connais Dominique de Villepin depuis de nombreuses années, et il m'avait chargé d'une mission sur l'agriculture quand il était à Matignon. J'ai entendu dans les déclarations qu'il a faites, sa volonté de rassemblement des Français qui est un thème d'actualité, avec le clivage actuel et l'affrontement des deux blocs. Ceci me met mal à l'aise, tout comme un certain nombre de réformes malvenues à un moment de crise économique. Je pense que d'autres députés nous rejoindront, car nous avons besoin de nous rassembler pour travailler dans un climat apaisé, voilà ce que me plait dans l'action de Dominique de Villepin ».

Question: Sur l'autisme du gouvernement aux résultats des dernières élections ?
« Il est regrettable, surtout au lendemain du premier tour où on avait gagné, semble-t-il, que l'on ait accusé les abstentionnistes et ignoré le message de désillusion que nous envoyaient les Français. Résultats prévisibles et particulièrement mal vécus dans les pays de la Loire, comme une parfaite injustice, notamment par la sensibilité gaulliste ».

Question: Le débat actuel sur la politique fiscale du gouvernement ?
« En ce moment, on nous parle beaucoup du bouclier fiscal et je suis dépositaire d'une proposition de loi pour sa suspension. Suspension et non pas suppression, car il faut reconsidérer les réformes dans le cadre de l'ensemble de la politique fiscale de la France.. Des modifications qui ont été faites sur le bouclier fiscal à 60% tel qu'il avait été initié par le gouvernement de Dominique de Villepin (…) Ce n'est pas comparable aujourd'hui avec un bouclier à 50% n'incluant pas notamment, CSG et CRDS, sans oublier les niches fiscales, ce qui donne aujourd'hui une situation totalement injuste. Si on veut entreprendre des actions pour financer la protection sociale et les retraites, il faut trouver de nouvelles recettes et il est normal que les classes les plus favorisées participent à cet effort ».




22 avril 2010

8 millions de personnes vivent en France sous le seuil de la pauvreté


by lucienne magalie pons on 22 Apr 2010 |

1,8 millions d’immigrés et 6,2 millions de non immigrés vivent en France « sous le seuil de la pauvreté ».

Une première : L’Institut de la statistique a ausculté le niveau de vie des populations immigrées en France. Les statistiques révèlent que les personnes immigrées ont un niveau de vie inférieur d’un tiers à celui des non immigrées. Le revenu disponible moyen d’un immigré est de 25390 euros par an contre 33720 pour un non immigré (chiffres pour 2007).

Note : je suis rapatriée depuis 1962 et ma pension actuelle me situe dans la catégorie « revenu disponible moyen d’un immigré » : je vis avec une économie annuelle égale à 0, mais je m’estime heureuse d’arriver à payer mes impôts, mon loyer, et de faire face avec ce qui me reste à mes frais de téléphone et d’électricité, comme je dispose de vêtements que je fais durer en moyenne dix ans, reste les frais de chaussures qui tiennent avec des réparations 2 à 3 ans, et pour le quotidien alimentaire comme je sais cuisiner j’arrive à me nourrir correctement et même à recevoir mes enfants et petit enfant assez souvent, restent les frais de santé, je suis a la sécurité sociale et j’ai résilié depuis plusieurs années mon assurance complémentaire santé qui n’était plus à la portée de mes moyens, et bien une année dans l’autre comme j’ai la chance encore de n’être affectée d’aucune grave maladie j’arrive à survivre avec mes petits bobos saisonniers rhumes quelquefois et petites douleurs que je soigne avec des médications courantes, aspirine par exemple. Je n’ai donc pas lieu de me plaindre.

D’après l’Insee, il y a des différences entre les non immigrés et les immigrés : les ménages originaires du Maghreb ont un écart de niveau de vie de - 43% par rapport à celui d’un ménage non immigré. Les ménages africains ont un écart de - 39%, les ménages turcs, vietnamiens, cambodgiens de -37%, ceux de l’Union européenne de seulement -14%.

L’Insee a écarté les « effets de composition » des ménages (familles monoparentales, chômage, qualifications, etc..), mais il existe aussi une différence entre les immigrés eux-mêmes d’après leur pays d’origine. L’écart de revenu des immigrés européens tombe à -7% par rapport aux non immigrés, celui des Turcs, Vietnamiens et Cambodgiens ressort à -9%.

Les Maghrébins et Africains immigrés connaissent eux un écart conséquent de -19% et -17%. Pour Jérôme Pujol, chercheur à l’Insee, c’est l’effet de « la précarité du marché du travail », et de la difficulté pour les immigrés maghrébins et africains d’accéder au marché du travail « stable », est citée la « discrimination à l’embauche » comme l’ effet de cette difficulté : un immigré africain ou maghrébin a 43% de chance sur 100 de vivre sous le seuil de pauvreté, contre 36% pour l’ensemble des immigrés et 11% pour un non immigré.

Quand aux 6,2 millions de non immigrés qui comme 1,8 millions d’immigrés vivent sous le seuil de la pauvreté , l’Insee en rappelle les raisons principales , d’abord les familles avec un seul revenu (55%),contre 44% pour les familles non immigrées. 13% de familles monoparentales chez les immigrées contre 8% pour les non immigrées, et aussi 12% de familles nombreuses (contre 5% pour les non immigrées), enfin le manque de qualification joue vient aussi s’ajouter à ces raisons.

Puisque l’Insee vient de faire ressortir par ces statistiques les raisons principales qui affectent les personnes vivant sous le seuil de pauvreté nous souhaitons que le Gouvernement se décide à étudier sérieusement les moyens à mettre en chantier pour améliorer leur sort
http://www.dailymotion.com/video/xcsdet_rencontre-avec-des-elus-et-acteurs_news

20 avril 2010

L'équipe de France n'est pas en cause

article de lucienne magalie pons

Le juge Dando enquête sur une boîte de nuit parisienne soupçonnée d'employer des prostituées. Le Café Zaman, fréquenté par certains internationaux français Au cœur de l'affaire, on cite Monsieur Abou, personnalité bien connu du monde de la nuit qui disposerait d’un carnet d'adresses remplit de « noms connus » et de jeunes femmes. Monsieur Abdou , actuellement écroué, a d’abord vécu dans les quartiers défavorisés de Lyon, puis s’est fait un nom ensuite à Paris, il a été notamment plusieurs fois candidat à La Nouvelle Star, sur M6 et il est connu aussi comme propriétaire d’un bar « Le Café Kazan » situé sur les Champs-Elysées, qui serait le lieu de débauche incriminé par la BRP, Monsieur Abdou, actuellement écroué, aurait présenté son réseau de prostituées à des clients fortunés. Cette enquête porte sur une boîte de nuit parisienne soupçonnée d'employer des prostituées et pour le moment , quatre personnes, sans rapport avec le football, ont été mises en examen et incarcérées pour des faits de proxénétisme aggravé.

Actuellement nous ne savons pas ce que révèlera l’enquête en cours.

Vient par ailleurs étoffer cette affaire l’audition comme témoins de deux joueurs Franck Ribéry et Stéphane Govou, et les médias relatent ces auditions en l’étendant à « une affaire de proxénétisme » qui d’après eux écornerait l’image des Bleus.

Est-ce- pour couvrir les deux joueurs entendus comme témoins dans le cadre de cette affaire, à savoir pour le moment Franc Ribéry qui a reconnu des relations avec une prostituée en assurant qu’il ignorait qu’elle était mineure , et aussi Sidney Govou qui de son côté nie toute implication dans cette affaire, que les médias l’étendent à l’Equipe de France ?

C’est aller un peu loin, deux joueurs sont pour le moment entendus comme témoins, les autres joueurs de l’Equipe de France n’étaient pas là pour tenir la chandelle et participer aux ébats, généraliser cette affaire qui ressort du comportement « privé »de certains d’entre eux n’engage que les personne concernés qui du reste ont des avocats pour les défendre, en cas de besoin

Lyon et le Bayern s'affrontent en Ligue des champions mercredi, certains médias vont même jusqu’à soupçonner dans cette affaire une tentative de déstabilisation des équipes en présence et même toujours par extrapolation « un complot » contre l’Equipe de France.

Si les faits s’avère exact Franck Ribéry serait passible de poursuites, le fait d’entretenir des relations sexuelles avec une ou un mineur prostitué est passible de trois ans de prison et de 45000 euros d’amende.

Les autorités du monde du Football pêchent dans le même sens en citant l’Equipe de France :

A la Fédération française de football (FFF), une « source » considère « C’est un coup de plus sur l’Equipe de France »

L'Olympique Lyonnais a tenu à apporter publiquement son soutien sur son site internet à Govou dont le nom vient d’être mentionné dans une affaire judiciaire

Les autorités officielles du monde du Football auraient du en toute objectivité ne pas prendre à priori la défense de leurs joueurs en citant «l’Equipe de France », et bien au contraire déclarer que le comportement supposés des personnes entendues comme témoins dans cette affaire ne saurait en aucun cas rejaillir sur l’honorabilité des équipes et des autres joueurs.

Cette affaire est reprise par les médias à l’étranger qui se délectent du même amalgame En Espagne, Marca évoque "un grand scandale au sein du football français et de la sélection nationale" si "les informations se confirment".

En Angleterre, le Times relève que "Raymond Domenech, le sélectionneur de la France déjà en difficulté, avait autant besoin de cela que d'une balle dans la tête".

D’article en article, nous apprenons par ailleurs que deux autres joueurs pourraient être entendus, le site internet « La Gazzetta dello Sport » a évoqué un autre joueur Hatem Ben Arfa (Marseille), qui lui a nié tout lien avec l'affaire lundi soir sur la chaîne l'Equipe TV: "Ce n’est pas moi".

Cette affaire trouve déjà un écho à l'étranger avec un esprit d’amalgame en étendant cette affaire au football français, en Espagne, Marca évoque "un grand scandale au sein du football français et de la sélection nationale" si "les informations se confirment" et en Angleterre le Times se plait malencontreusement à l’étendre à Raymond Domenech , en allant jusqu’à affirmer que le sélectionneur de l’équipe de France « avait autant besoin de cela que d’une balle dans la tête.


Ainsi de fil en aiguilles certains médias tant en France qu’à l’Étranger contribuent par leur amalgame à en faire un scandale qui ternit l’image de l’Equipe de France et le Football français en Général.