Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

13 avril 2010

Une noble Dame de France "NICE" fête ses 150 ans

article de lucienne magalie pons

L’annexion du Comté de Nice

Lors des élections législatives de mars 1860, les deux députés élus par Nice au parlement de Turin, Giuseppe Garibaldi et Charles Laurenti Robaudi, se sont opposés à l'annexion et la population de Nice aussi se montre réticente.

Mais Napoléon II qui veut aider l’Italie à faire son unité dans le but de contenir l’Autriche, pour éviter de créer un État unifié potentiellement dangereux juste à côté de la France, réclame en échange de son aide le duché de Savoie et le Comté de Nice, deux régions stratégiques importantes sur le plan militaire.

Le principe de l’échange est établi en 1858, lors des accords de Plombières, entre Napoléon III et Cavour, même si ce dernier a tenté par la suite ensuite de sauver Nice, mais finalement Le Traité de Turin, en mars 1860, entérine le changement de souveraineté de la ville.

Le roi Victor-Emmanuel II de Savoie, le 1er avril 1860, au nom de l’Unité Italienne demande solennellement à la population de Nice d’accepter l’annexion .Un plébiscite est voté le 15 et le 16 avril 1860. Les adversaires de l'annexion appellent à s'abstenir, mais le oui emporte 83 % des inscrits dans l'ensemble du comté de Nice et 86 % à Nice, en partie grâce à la pression des autorités religieuses et des fonctionnaires.

Ainsi l'annexion du comté de Nice à la France d’abord contestée par les populations concernées a finalement été acceptée et le territoire de Nice est officiellement cédé à la France le 14 Juin 1860

Aujourd'hui, l'annexion est remise en cause remise en cause par des mouvements autonomistes ou indépendantistes et souhaite l’abrogation du traité de Turin.

En ce sens, tout récemment le 24 mars 2010, de Genève, Alain Roullier-Laurens, pour la LRLN et Jean de Pingon, fondateur de la Ligue Savoisienne, ont signé une déclaration commune demandant l'abrogation du Traité de Turin, et ils ont adressé ce texte à tous les Ambassadeurs des puissances signataires du Traité de Paix de 1947, accrédités en Suisse, pour transmission à leurs gouvernements successifs.

Après avoir exposé leurs motifs juridiques pour étayer leur souhait de l'abrogation du Traité de Turin, selon eux du fait du non-respect par la France de l'article 44 du Traité de Paix de 1947, "ils demandent, qu'en vertu du Droit des Peuples à disposer d'eux-mêmes, une consultation électorale, soit organisée par l'O.N.U dans ces deux pays, afin que les Niçois et le Savoisiens puissent librement décider de leur destin."

Cette question a retenu l’attention du député de la Loire (UMP) qui a déposé le 6 Avril 2010 à propos de l'abrogation du traité de Turin et des conséquences internationales qui pourraient en résulter


Aucun commentaire: