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03 avril 2010

Petite sauterie sur l'air "quand on a bouffé de la merde faut pas le crier sur les toits"

vendredi 2 avril 2010

Responsables mais pas coupables : Pauvres choux

Par lucienne magalie pons
Hier les têtes de listes de la majorité aux élections régionales ont été invitées jeudi midi à l'Elysée par Nicolas Sarkozy pendant deux heures, quatre ont manqué à l'appel

Cette rencontre est relatée par différents médias désignée comme une "thérapie collective", de "retour d'expérience", pour "préparer" la prochaine élection régionale de 2014 où seront désignés les nouveaux conseillers territoriaux. »

Presque toutes les têtes de liste étaient présentes, y compris Xavier Darcos, remercié après sa défaite en Aquitaine, sauf quatre :

Le ministre de l'agriculture Bruno Le Maire (tête de liste en Haute-Normandie) était absent et excusé pour cause de « présence » à un congrès avec des agriculteurs

(Note : au moins un au travail c’est toujours ça !)

3 autres étaient absents : Jean-François Le Grand (Basse-Normandie), Jean-Luc Warsmann (Champagne-Ardenne) et naturellement Thierry Mariani (PACA), qui avait fait part de ses sentiments et de mécontentement auparavant.

Pour en revenir au cours de cette réunion (suivie d’une « dinette élyséenne ») les têtes de listes pensantes et compatissantes ont pu s’épancher sur les difficultés qui leur ont barré la route de leurs espoirs régionaux, pour les renvoyer à leurs devoirs nationaux, ces difficultés seraient quelque peu comparables , selon ce que les médias cite comme « une source proche de l’Elysée » , barrage des « baronnies locales », doutes liés à l'ouverture, difficulté des relations avec les réseaux associatifs « tenus » par les présidents sortants de gauche et par la presse locale".
Bref dès le premier tour les chefs de file de la majorité se seraient trouvés en rase campagne "seuls contre tous" face aux trois composantes de la gauche (PS-Verts-Front de Gauche) et ils l’impression d’avoir été "la cible de toutes les attaques", ce qui expliquerait d’après eux leur échec dans leurs tentatives de reconquête.

Pauvres choux !

Ont-il songé que le mécontentement des électeurs et le rejet de la politique du Chef de l’Etat, matérialisé dans les urnes par les électeurs au premier et second tour des régionales a pesé plus significativement au plan national, que les barrières des « baronnies locales » et autres difficultés relationnelles avec les réseaux associatifs locaux tenus d’après eux par les présidents sortants ?

Non en aucun cas ils n'ont pas voulu y songer, par application du fameux principe « quand on a bouffé de la merde il ne faut pas le crier sur les toits », eh ! bien voulez vous que je vous dise : ils ont bouffés de la merde et ils en boufferont encore et nous, nous sommes décidés à le crier sur les toits.

Dont acte !

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