Fabriquée en Suisse en toute discrétion la première crème antirides « Néocutis » à base de fœtus humains provenant d’un avortement, lancée en toute discrétion aux Etats-Unis, est depuis quelques jours au centre d’une polémique outre atlantique mais aussi en Europe, les associations catholiques « pro life » américaines et européennes s’élèvent contre l’utilisation de cellules d’origine humaine.
La vente de cet crème n’est pas autorisée à la vente en Europe, mais ont on peut facilement se le procurer via le Web, moyennant 90 €
Frédric Koehn fabricant de « Néocutis » ne s’embarrasse pas de préjugés moraux, très laxiste pour défendre son « commerce », c’est le moins qu’on puisse dire, il explique « Il se trouve qu’une patiente qui avait avorté nous a fait don de quelques cellules de peau de son fœtus. Ensuite, nous avons reproduit ces cellules en laboratoire afin de faire nos crèmes. En aucun cas, nous n’encourageons l’avortement. », a-t-il ajouté
Cette explication est bien trop courte :
Une question se pose, en faisant ce don la patiente était-elle informée que ces « quelques cellules de son fœtus » serviraient ensuite à servir de base à une crème antirides commercialisable ? où bien supposait-elle qu’elles serviraient à la recherche scientifique à des fins thérapeutique proprement dites ?
C’est au sein du service de gynécologie-obstétrique et génétique du CHU de Lausanne (Suisse) que cette crème a été élaborée. « En opérant des fœtus in utero, les chercheurs se sont rendu compte qu’une fois nés, les bébés n’avaient ensuite aucune cicatrice, poursuit Frédéric Koehn. Ils se sont donc dit que les cellules de fœtus devaient avoir des vertus régénératrices qui pouvaient servir à soigner les grands brûlés. »
Des scientifiques ont donc mis au point une crème permettant d’obtenir des résultats sur des patients à l’épiderme très abîmé. Ces chercheurs ont décidé ensuite de s’associer à un laboratoire privé, Neocutis, et l’ont « autorisé »autorisent à commercialiser, uniquement aux Etats-Unis et en passant par le corps médical, la première crème antirides à base de cellules fœtales.
« Les dermatos la conseillent aux patients qui ont suivi des traitements qui leur ont desséché la peau ou à ceux qui cherchent un antirides. Nous proposons différentes concentrations pour des usages divers », souligne Frédéric Koehn.
De son côté, le généticien Axel Kahn n’est pas choqué par ce nouveau produit. « Avant qu’il ne soit interdit dans les années 1990 en France en raison de possibles transmissions de virus, l’industrie cosmétique a longtemps utilisé du placenta humain, considéré comme un déchet opératoire et récupéré dans les hôpitaux.
D’après ces apprentis sorciers immoraux les cellules de fœtus ou de placenta n’ont rien à voir avec les cellules souches embryonnaires assurent-ils en banalisant la question.
Il y pourtant une notable différence du point de vue moral et éthique entre les cellules prélevées sur un fœtus humain et celles qui sont prélevées sur un placenta.
Il n’est besoin d’être catholiques ou religieux pour s’élever contre cette pratique commerciale, qui du reste ne résulte pas toujours d’un don de la femme avortée.
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