Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

29 septembre 2016

Berlin - Mercredi 28 septembre 2016 : déclaration conjointe de Mme. Angela Merkel. Mr. François Hollande, Mr. Jean-Claude Juncker, et Mr. Benoît Pottier, Président de l'ERT ( Européan round table of industrialists)

Éditorial de lucienne magalie pons

Pour information :

Déclaration conjointe à Berlin,  dans le cadre d'une concertation portant sur les projets de contruction de la  numérisation des industries européennes

-  par ordre d'intervention devant la presse :  

* Madame Angela Merkel, chancelière allemande

  * Monsieur François Hollande, Président de la République Française

  *  Monsieur Jean-Claude Juncker, Président de la Commission Européenne

   * Monsieur Benoît Potier   Président de l'ERT,  Européan round table of industrialists  (Table      ronde des industriels européens)


Déclaration conjointe à la presse à Berlin par
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

* note :



 L'ERT est groupe de lobbying créé en 1983 par Pehr G. Gyllenhammar (président de Volvo), Wisse Dekker (président de Philips) et Umberto Agnelli (président de Fiat), qui rassemble   50 grandes entreprises européennes, situées dans 18 pays de l'UE et dont l'objectif est  de « stimuler la compétitivité mondiale de l'industrie européenne »,  en prônant  notamment la baisse du salaire minimum, la réduction des dépenses de sécurité sociale et la privatisation de services publics. Pour réaliser sa mission  l'ERT mène un intense lobbying auprès des institutions européennes (Commission européenneConseil des ministresParlement européen, ...) Soulignons aussi que lors de la création   de l'ERT, le vicomte belge Etienne Davignon - alors Commissaire européen à l'Industrie et au Marché Unique - se proposa pour les  aider dans leur mission et objectifs.

Pour nos lecteurs qui souhaiterait prendre connaissance  des activités  et objectifs  de  l'ERT,  nous ajoutons ci-dessous  en lien la page qui lui est consacré par Wikipédia ,


Table ronde des industriels européens — Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Table_ronde_des_industriels_européens

La Table ronde des Industriels européens (European Round Table, ERT) est un groupe de lobbying créé en 1983 par Pehr G. Gyllenhammar (président de ...



*  et le lien  du site  de l'Européan Round Table of Industrialist  dans lequel figurent différents communiqués et articles dont notamment un communiqué de presse de Benoït Potier se rapportant à la réunion du 28 septembre  de l'ERT à Berlin à l'invitation de   la chancelière allemande Angela Merkel ,  en présence notamment du  président français François Hollande , et  Jean-Claude  Juncker, Président de la Commission européenne.

(Les articles du site sont automatiquement traduisibles en français)

European Round Table of Industrialists

www.ert.eu/

Traduire cette page
The European Round Table of Industrialists (ERT) is a forum bringing together around 50 Chief Executives and Chairmen of major multinational companies of ...
About ERT · ‎Contact · ‎Focus Areas · ‎Members

Valérie Pécresse , Présidente LR de la Région Ile-de-France invitée le Mardi 27 septembre 2016 par Ruth Elkrief sur BFMTV

Éditorial de lucienne magalie pons

Pour information :

Pour accéder à la vidéo de l'émission cliquez sur le lien ci-dessous :


... les voies sur berges à Paris. - 19h Ruth Elkrief, du mardi 27 septembre 2016, sur BFMTV.




28 septembre 2016

JT de TVlibertés du 27 septembre 2016 - A la une : "Débat TRUMP/CLINTON : entre attaques et désinformation" ( vidéo du Journal ) - (Source: site de TVLibertés"

Éditorial de lucienne magalie pons

Relais de réinformation  


JT de TVL du  27 sept. 2016

 Les questions présentées et commentées :

02:45 International / Débat Trump / Clinton : entre attaques et désinformation
05:26 International / SOS Chrétiens d’Orient pour déminer Ninive
07:26 Social / Vague de chômage en août
10:09 Société / L’hôpital : la fin du sanctuaire
12:26 L’actualité en bref
17:24 La France Campagnole

Avant de voir le JT nous reproduisons ci-après le commentaire figurant sur le site de TVLibertés au sujet du "débat Trump/CLINTON  : entre attaques et désinformation ", 

* copié/collé :

" Attaques virulentes, coups bas et jeu d’acteur, le 1er débat opposant Donald Trump à Hillary Clinton a tenu toutes ses promesses ! Dans ce show typiquement américain, les candidats se sont affrontés en effleurant le fond des sujets. Selon les réseaux sociaux, c’est le candidat républicain qui a gagné le débat alors que pour la presse française, c’est l’ancienne secrétaire d’Etat… Décryptage, Edouard Decoster.
" Ce devait être un débat agité et tendu, ca n’a pas raté. Pour la première opposition entre le candidat républicain Donald Trump et la championne des démocrates Hillary Clinton, les petites phrases et les quolibets étaient bel et bien au rendez-vous. La candidate a choisi de nommer son adversaire “Donald” alors que ce dernier l’a gratifiée du qualificatif de “Secrétaire Clinton” en référence à son poste de secrétaire d’Etat lors du premier mandat de Barack Obama…
" Si la joute verbale a duré 90 minutes, une autre bataille s’est déroulée sur les réseaux sociaux avant et après l’échange. En France, la presse a très majoritairement déclaré Hillary Clinton vainqueur tandis que les indicateurs de la presse américaine donnaient Trump vainqueur avec un avis largement favorable dans les sondages en ligne… Pour Georges Clément, président de l’association de comité de soutien français à Donald Trump, il est difficile de dire que l’un des deux candidats l’a emporté.
" INTERVIEW Clément
" Difficile de savoir qui a gagné, mais pour Georges Clément, une chose est sûre, le modérateur choisi pour le débat n’était pas neutre.
" INTERVIEW Clément
" Ce round était une première pour le candidat républicain qui n’avait jamais participé à un tel duel télévisé. Son adversaire, elle, est une habituée de ces formats. La crainte du camp Trump devrait être la même pour les 2 prochains débats : que le candidat républicain, impulsif, sorte de ses gonds… Très critique sur les médias qui selon lui véhiculent une pensée unique, le champion des républicains n’a naturellement pas été ménagé par le journaliste modérateur Lester Holt mais la posture hostile de ce dernier à son encontre pourrait finalement être favorable à Donald Trump.
" Difficile donc de savoir qui a vraiment gagné ce premier débat, d’un côté le candidat républicain a été plébiscité sur les réseaux sociaux mais son adversaire démocrate s’en est bien sorti en fin de débat, dénonçant le prétendu sexisme de Trump et flattant ainsi son électorat de prédilection : les minorités… Enfin Hillary Clinton a attaqué son adversaire sur son absence de déclaration d’impôt et celui-ci en a profité pour rappeler le scandale de ses messageries non sécurisées…"



___//

note : en cliquant sur le lien ci-dessous vous pourrez prendre connaissance des commentaires de TVlibertés se rapportant à chacune des questions présentées et commentées dans le journal :


JT du 27-09-2016 Débat Trump / Clinton : entre attaques ... - TVLibertés

www.tvlibertes.com › Le Journal

Il y a 1 jour - Débat Trump / Clinton : entre attaques et désinformation - SOS Chrétens d'Orient pour déminer Ninive - Vague de chômage en août - Hôpital ..

Conseil des ministres du mercredi 28 septembre 2016

Éditorial de lucienne magalie pons

Pour Information  :

Dans son  point de presse à l'issue du Conseil des ministres,  Stéphane Le Foll, porte-parole du Gouvernement s'est d'abord étendu  sur  l'introduction de François Hollande  et ensuite sur   les différents points exposés et débattus  en Conseil des ministres, avant de répondre aux questions des journalistes.


Point de presse de Stéphane Le Foll, le 28... par elysee


oo0oo


Le ministre des affaires étrangères et du développement international a présenté un projet de loi autorisant l’approbation de la convention d’extradition entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Royaume du Cambodge.
RUBRIQUE : NATION, INSTITUTIONS ET RÉFORME DE L'ETAT
Publié le 28 Septembre 2016

Premier débat télévisé TRUMP-CLINTON du lundi 26 septembre 2016 ( note et revue de presse )

Éditorial de lucienne magalie pons

Ceux des médias du système mondialiste  qui ont pris parti pour Hyllary Clinton depuis le début de la campagne présidentielle américaine , attendait avec une grande impatience le débat télévisé  qui opposait Hillary Clinton et Donald Trump lundi soir ( dans la nuit de Lundi à Mardi selon nos horaires français) pour le premier débat de l’élection présidentielle du 8 novembre.

Tout l'appareil américain médiatique et sondagier était en place  dans l'objectif de terrasser le républicain Donald Trump , de mettre en valeur la candidate du parti démocrate et de  la considérer comme gagnante de cet échange..

 Il en résulte une information tout à fait partisane que vous retrouverez dans certains articles figurant en Revue de Presse.

Pour notre part nous ne départagerons pas  ces deux candidats au fond plutôt médiocres , leurs flèches l'un contre l'autre et leurs répliques  sont  d'une telle banalité politiciennes qu'elles  ne méritent pas d'être notées à l'avantage de l'une ou de  l'autre.

Nous préférons attendre les rebondissements pour voir lequel des deux finalement se placera le mieux face à l'électorat américain, ceci exprimé,  notre avis est que la politique que conduira  Madame Clinton  si elle est élue sera très dangereuse pour la paix du monde , et qu'il vaudrait mieux que les électeurs américains la renvoient  dans ses foyers. Quant à présumer que Monsieur Donal Trump serait un bon président s'il était élu  ce serait vraiment faire preuve d'un optimisme risqué, le cas échéant la seule chance pour les Etats-Unis serait qu'il sache s'entourer d'un exécutif national de qualité et d'expérience déjà  éprouvée.

* Note : notre attention a été attiré par un un décodage de qualité et impartial, en effet le    linguiste Steve Oswald de l’Université de Fribourg a regardé ce premier débat télévisé  de la présidentielle américaine pour «Le Temps». Ce spécialiste en argumentation a décodé  leurs propos  en décortiquant les séquences marquantes  du débat,  en raison de son intérêt  nous avons placé cet article,  dans lequel figurent aussi  de nombreux extraits vidéos,   en tête de notre Revue de presse.  

REVUE DE PRESSE : 

Le débat Clinton-Trump analysé par un spécialiste romand de l'argumentation
Le Temps - Il y a 22 heures

Le débat Clinton-Trump s'annonce à haut risque · Sur quels sujets Trump et Clinton sont-ils ...

Plus d'actualités pour "Débat entre Donald Trump et sa rivale Hillary Clinton"

Un premier débat agité entre Donald Trump et Hillary Clinton

www.lemonde.fr/.../suivez-en-direct-le-debat-entre-donald-trump-et-hillary...
Il y a 1 jour - Hillary Clinton (à droite) et Donald Trump lors du premier débatprésidentiel. .... Trump critique sa rivale sur sa santé et son bilan. "Elle a de ...

Ce qu'il faut retenir du débat entre Hillary Clinton et Donald Trump

www.midilibre.fr/.../ce-qu-il-faut-retenir-du-debat-entre-hillary-clinton-et-d...
Il y a 1 jour - Ce qu'il faut retenir du débat entre Hillary Clinton et Donald Trump ... a lancé Donald Trump, interrompant ensuite régulièrement sa rivale, qui a ...

débat du siècle» entre Hillary Clinton et Donald Trump - Le Temps

https://www.letemps.ch/.../comprendre-debat-siecle-entre-hillary-clinton-...
Il y a 2 jours - Le premier débat présidentiel entre la démocrate Hillary Clinton et le .... les faiblesses de sa rivale démocrate qu'il compte bien exploiter.

Premier débat électrique entre Donald Trump et Hillary Clinton

fr.euronews.com › Infos › Infos internationales
Il y a 1 jour - Premier débat électrique entre Donald Trump et Hillary Clinton ... alors que Donald Trump évoquait le manque d'endurance de sa rivale.

Présidentielle américaine : regardez les cinq meilleurs moments du ...

www.francetvinfo.fr › ... › Présidentielle américaine › Hillary Clinton
Il y a 1 jour - Le premier débat entre Donald Trump et Hillary Clinton a donné lieu à un ... s'est exclamé le milliardaire, qualifiant sa rivale de femme ...

Ce qu'il faut retenir du débat entre Donald Trump et Hillary Clinton ...

www.lejdd.fr/.../Ce-qu-il-faut-retenir-du-debat-entre-Donald-Trump-et-...
Il y a 1 jour - Lire aussi : Revivez le débat entre Hillary Clinton et Donald Trump ... Congrès, il pourra me parler d'énergie", lui a répliqué sa rivale démocrate.

VIDEOS. Ce qu'il faut retenir du 1er débat entre Trump et Clinton - L'Obs

tempsreel.nouvelobs.com › Monde › Elections américaines
Il y a 1 jour - Hillary Clinton et Donald Trump ont entamé ce premier débat en .... Selon Donald Trumpsa rivale n'a en effet "pas l'endurance" pour être ...

video qui sont donald trump et sa rivale démocrate hillary clinton

www.seneplus.com/.../qui-sont-donald-trump-et-sa-rivale-democrate-hill...
Il y a 2 jours - AFP - La pression monte aux Etats-Unis avant le premier débatprésidentiel entre Donald Trump et Hillary Clinton qui devrait attirer lundi une ...

Round 1 !» : les répliques marquantes du premier débat entre Donald ...

https://francais.rt.com/.../26881-phrases-choc-debat-clinton-trump
Il y a 1 jour - Donald Trump et Hillary Clinton se sont donnés rendez-vous pour une ... le candidat républicain Donald Trump a lancé à sa rivale : «Je ne ...

Marine Le Pen était l'invitée de Ruth Elkrief le lundi 26 septembre 2016 ( vidéo de l'émission - commentaires - )

Éditorial de lucienne magalie pons

Voir la vidéo de l'interview en cliquant sur le lien ci-dessous : 

Marine Le Pen face à Ruth Elkrief (1/2) - BFMTV.com

www.bfmtv.com/.../marine-le-pen-face-a-ruth-elkrief-1-2--871107.html

Il y a 2 jours - Marine Le Pen, présidente du Front national, eurodéputée et candidate à l'élection présidentielle, était l'invitée de Ruth Elkrief. Elle a été ...

Madame Ruth Elkrief semble avoir abandonné, au moins en apparence ,  un tout  petit gramme de l'agressivité  et l'arrogance dont elle ne peut se départir quand elle interroge la Présidente du FN ou  les cadres de ce parti , mais par moment,  malgré elle,  elle pose  insidieusement des questions  assaisonnées " à l'acide " ,  et  ne peut s'empêcher de froncer les sourcils, de durcir méchamment  son sourire et de laisser  pointer une denture de caïman ou  sa  langue de vipère,  quand Marine Le Pen recadre le sujet et prend le temps de s'expliquer posément.


27 septembre 2016

Lu sur le site KOZTOUJOURS - "IVG: l'entrave à la liberté d'expression" un article de l'écrivain Erwan Le Morhedec dit «Koz»

Éditorial de lucienne magalie pons


 Un ami a attiré mon attention sur un article que vous retrouverez ci-dessous reproduit, dans lequel Erwan Le Morhedec fait part de son analyse et de ses réactions , sur  les déclarations de Laurence Rossignol,  ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes, qui a dans un premier temps annoncé le 17 septembre sur franceinfo son intention de faire "reculer des "sites manipulateurs"  qui à ses yeux  en informant sur   l'IVG , relèvent d'un "délit d'entrave numérique" , puis dans un deuxième temps,  le mardi 27 septembre (la veille de la "journée mondiale pour le droit à l'avortement), a donné des précisions selon lesquelles  le  gouvernement veut élargir le délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) aux sites internet qui véhiculent des informations sur l'avortement. 

Pour résumer, selon ce que rapportent les médias,  le plus souvent dans des informations aussi alambiquées et confuses que celles de la ministre ,  le gouvernement  ( à l'initiative de Laurence Rossignol ) entend créer un "délit d’entrave numérique" à l’interruption volontaire de grossesse. Un amendement sera déposé lors de l’examen du projet de loi égalité et citoyenneté, qui doit avoir lieu au Sénat à partir du 4 octobre 

Autant les informations des médias sont incompréhensibles et confuses et trop souvent partisanes de l'IVG, autant l'article de Erwan Le Morhedec est neutre et  précis  dans son analyse,  et fait bien ressortir que sous couvert de la création d'un "délit d'entrave numérique"   c’est  bien la liberté d’expression qui se retrouvera sous le coup d’une entrave étatique et l'auteur dans sa conclusion souligne    : ... "le gouvernement veut faire taire tout site d’information alternatif sur l’avortement. Cette fébrilité est révélatrice de l’inconfort du gouvernement sur le sujet, son autoritarisme est inquiétant et cette entrave à la liberté d’informer sur le web doit alarmer." 

C'est ce genre d'article de grande qualité que nous prenons la liberté de reproduire sur notre page parce qu'il reflète exactement l'esprit d'autoritarisme et de censure dont le gouvernement fait preuve contre la liberté d'expression quand celle-ci l'indispose . 


copié/collé de source du site Koztoujours

"
Vous voilà là : Accueil » Société » IVG : l’entrave à la liberté d’expression
IVG : l’entrave à la liberté d’expression
publié lé 27 SEPTEMBRE 2016 par KOZ in SOCIÉTÉ dans 7 COMMENTAIRES sur ivg : l’entrave à la liberté d’expression
Instauré par l’article 10 de la loi, l’article L.647 du Code de la Santé Publique prévoit que :
Sans préjudice des dispositions de l’article 60 du code pénal, seront punis d’un emprisonnement de deux mois à deux ans et d’une amende de 2.000 à 20.000 F ou de l’une de ces deux peines seulement, ceux qui par un moyen quelconque, auront provoqué à l’interruption de grossesse, même licitealors même que cette provocation n’aura pas été suivie d’effet. Seront punis des mêmes peines ceux qui, par un moyen quelconque, sauf dans les publications réservées aux médecins et aux pharmaciens, auront fait de la propagande ou de la publicité directe ou indirecte concernant soit les établissements dans lesquels sont pratiquées les interruptions de grosses, soit les médicaments, produits et objets ou méthodes destinées à procurer ou présentées comme de nature à procurer une interruption de grossesse.
La loi du n°75-17 du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de grossesse, dite Loi Veil, prévoyait déjà un délit relatif à la propagande (c’est le terme juridique). Il punissait le fait d’inciter à l’avortement ou d’en faire la publicité, y compris quand l’incitation n’avait pas été suivie d’effet. Aujourd’hui, la propagande est réalisée sur fonds publics, soit directement par l’Etat soit par le biais du Planning Familial, association militante pro-IVG subventionnée. Les panneaux s’affichent sur les quais du RER : « mon corps, mon choix, ma liberté ». Il ne s’agit pas seulement d’une information neutre sur la possibilité d’y recourir, mais d’une information orientée, destinée à vanter l’avortement comme un acte positif. Une manifestation de liberté individuelle, même.
Ceux qui se réfèrent à la loi Veil et à son intangibilité devront le reconnaître : c’est une chimère. La loi Veil a été radicalement bouleversée par celles et ceux qui s’en sont proclamés les légataires, y compris contre les propres opinions de Simone Veil.
Et ce gouvernement n’a pas chômé. Si les Français n’ont pas bien saisi les priorités du quinquennat, il faut les rassurer : développer le recours à l’avortement en a été une. Tout a été fait pour cela1. Sans même dresser une liste exhaustive, ce gouvernement a supprimé la notion de détresse de la loi, il a supprimé le délai de réflexion2, il a intégré l’avortement aux contrats d’objectifs des établissements sanitaires. Il a même résolu d’intervenir dans le référencement des sites Internet pour assurer au site officiel la première place sur Google. Et pendant ce temps, la majorité parlementaire proposait et faisait voter une résolution reconnaissant l’avortement comme « un droit fondamental », à l’égal de la liberté de conscience, d’aller et venir, de manifester etc.
Plutôt que de vouloir faire taire les sites associatifs, Laurence Rossignol devrait s’interroger sur leur seule raison d’être : l’information univoque et tronquée des sites et organismes officiels.
Si, aujourd’hui, Laurence Rossignol veut lutter contre les sites opposés à l’avortement, plutôt que de les sanctionner pénalement, elle devrait s’interroger sur la raison de leur existence, et elle est simple : la seule information officielle est univoque, unilatérale. Elle n’est pas neutre non plus, elle vante l’avortement. Elle supprime même toute information sur les alternatives à l’avortement. Ce n’est certes pas cette fois la responsabilité de Laurence Rossignol mais alors que la loi Veil prévoyait (c’était l’article L. 162-3 du Code de la Santé Publique) que le médecin remette à la femme qui vient le voir un dossier-guide qui mentionnait aussi une information, sur les possibilités d’accueil de l’enfant, d’aides à la mère, et sur les associations susceptibles de l’héberger, cette information a été supprimée, subrepticement, par ordonnance, en 2000. Les femmes ne sont donc plus informées sur les alternatives possibles à l’avortementOn vante leur choix, on vante leur liberté, mais c’est un choix contraint, dont on a supprimé un terme.
Laurence Rossignol, furieuse de constater qu’Internet puisse proposer des sites allant contre le discours officiel sur le sujet, entend sanctionner pénalement ces sites. Dominique Reynié, « favorable au droit à l’IVG« , les a consultés, et constate : « il suffit de se rendre sur les sites pointés par le journaliste et la ministre pour voir qu’ils ne constituent pas un «leurre» ni ne cherchent à prendre les apparences d’un site officiel. »3 De fait, il ne s’y trouve guère de remise en cause du droit à l’avortement, mais plutôt des services d’écoute, des informations sur les alternatives et, certes, sur des conséquences jugées négatives – ce qui relève encore de la liberté de conscience. Je suis allé consulter pour ma part le site Afterbaiz, explicitement visé par la ministre. J’avoue ne pas l’avoir décortiqué, et avoir même eu du mal à y trouver des articles relatifs à l’avortement. Mais quand bien même, le seul fait qu’il soit opposé à l’avortement n’est pas une raison pour l’interdire. Pas plus que le fait que son design soit jeune, puisque conçu par des jeunes, alors que l’opposition à l’IVG devrait être réservée à des sites ringards. Notez que, quand ils sont neutres, on leur reproche de se faire passer pour officiel, et quand ils sont pop, de jouer sur la carte jeune. On attend que le gouvernement fournisse aux associations un design type et homologué. Il ne sera ni officiel ni plaisant, mais plus volontiers rébarbatif et donc politiquement convenable.
Laurence Rossignol veut donc introduire un amendement pour élargir le délit d’entrave à l’IVG à l’expression numérique. Il prévoirait d’introduire un délit contre les sites qui véhiculent « des allégations ou une présentation faussées, pour induire en erreur dans un but dissuasif sur la nature et les conséquences d’une IVG« .
Il faudrait déjà s’arrêter un instant sur l’idée même que l’on puisse « entraver » un avortement par l’information. Il faudrait aussi s’interroger sur la nécessité de créer une infraction pénale. Si ces informations sont faussées, de mauvaise foi, destinées à induire en erreur, rien n’impose d’emprunter la voie répressive, pénale. Cela peut être constaté par une simple procédure civile, devant un Tribunal de Grande Instance, qui pourra enjoindre aux sites de cesser de le faire, voire attribuer des dommages-intérêts à celui qui le saisirait. Choisir la voie pénale est un message, il est destiné à faire peur.

En choisissant la voie pénale, Laurence Rossignol entend faire taire tout site non officiel, en le plaçant sous la menace permanente d’une action par une association subventionnée, ou même par le parquet

Car relevons aussi ceci : le gouvernement n’a pas omis de prévoir que le délit ne visera que les allégations ou présentations faussées pour induire en erreur dans un but dissuasif. Les présentations faussées pour induire en erreur les femmes dans un but incitatif ne seront en revanche pas concernées. Ce n’est pas une boutade de ma part : si le gouvernement le prévoit, c’est afin d’éviter que les sites officiels, ceux du Planning Familial, se retrouvent poursuivis par telle ou telle association. Car à l’inverse, le gouvernement sait parfaitement que son amendement a un objectif liberticide. Au-delà même de sites qui relaieraient des informations faussées, ce sont tous les sites qui fournissent une information sur les alternatives à l’IVG qui se trouveront sous la menace d’une guérilla judiciaire, d’autant plus efficace qu’elle pourra être menée par des associations subventionnées ou même directement par le parquet, dûment aiguillonné par la Chancellerie. Affronter le risque d’un procès en correctionnel, assumer les frais d’une procédure judiciaire, l’énergie consacrée, tout ceci aura aussi pour but de dissuader tout site opposé à l’IVG – que sa présentation soit faussée ou non. Par épuisement, psychologique ou financier, le gouvernement obtiendra la fermeture des sites qui lui déplaisent.
La ministre s’en cache à peine d’ailleurs. Dans son annonce à l’AFP, elle déclare : « le délit d’entrave version 1993-2014 a bien fonctionné, non pas parce qu’il y a eu beaucoup de condamnations mais parce que ces agissements ont disparu, sans doute en raison de la peur du gendarme« . Et c’est bien le sujet : ce ne sont pas les condamnations qui feront taire les opinions divergentes, c’est la menace d’une action pénale. Contrairement à ce que prétend la ministre, c’est bel et bien la liberté d’expression qui se retrouvera sous le coup d’une entrave. Une entrave publique, étatique.
Il faut le dire, sans emphase, parce que ce n’est qu’un constat objectif, appuyé sur l’enseignement des années passées : le gouvernement veut faire taire tout site d’information alternatif sur l’avortement. Cette fébrilité est révélatrice de l’inconfort du gouvernement sur le sujet, son autoritarisme est inquiétant et cette entrave à la liberté d’informer sur le web doit alarmer.


1.   je vous renvoie au chapitre de mon livre Koztoujours, ça ira mieux demain, intitulé « Du droit des femmes à magnifier leur corps » [↩]
2.  ce délai est jugé infantilisant pour l’avortement, les femmes étant présumées avoir suffisamment réfléchi, mais il reste la norme pour une opération de chirurgie esthétique [↩]
3.  Dominique Reynié mentionne également le journaliste car l’interview de Laurence Rossignol était exemplaire de l’absence totale de neutralité sur le sujet. Voici le lancement du journaliste : «La loi Veil qui a dépénalisé l’avortement en France, une loi qui continue d’être combattue, de manière détournée. Sur Internet, il y a des sites, ivg.net, sosgrossesse.net, sosbebe.org, qui en fait sont des leurres et emmènent sur de la propagande anti-IVG. Ce n’est plus devant les cliniques qu’on s’enchaîne aujourd’hui, c’est sur Internet que la lutte se poursuit.». Le journaliste a pris fait et cause pour le gouvernement. []