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31 mars 2020

Nicolas Dupont-Aignan invité sur Sud Radio (30 mars 2020)

Éditorial de lucienne magalie pons

RELAIS D'INFORMATION Pour PARTAGE D'INFORMATION
 avec Nicolas DUPONT-AiGNAN

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"Le Ministre de la Santé a annoncé des commandes de masques, je ne les vois pas sur le terrain. Mais nous dépendons d'une logique d'importation : production mondiale, capacité de transport..."​



Nicolas Dupont-Aignan invité sur Sud Radio (30 mars 2020)

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"Le Ministre de la Santé a annoncé des commandes de masques, je ne les vois pas sur le terrain. Mais nous dépendons d'une logique d'importation : production mondiale, capacité de transport..."​

30 Mars 2020- Nicolas Dupont-Aignan : " Le Conseil d'Etat fait l'autruche en confortant une 2ème fois l'inaction et le double langage du Gouvernement ( Source - DEBOUT LA FRNCE _ NDA )

Editorial de lucienne Magalie Pons


 RELAIS D'INFORMATION ET  PARTAGE D'OPINION 
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Accueil





Le conseil d'Etat fait l'autruche en confortant une 2ème fois l'inaction et le double langage du Gouvernement  

Le 30 mars 2020,
Après avoir refusé le confinement total et le renforcement des dépistages demandés par le Syndicat des Jeunes Médecins le 22 mars, le Conseil d’Etat a décidé de rejeter les propositions de Debout La France (DLF) pour lutter contre la pandémie de Covid19.
En refusant de constater l’échec de la politique du Gouvernement et l’insuffisance des nouvelles mesures prises, le Conseil d’Etat balaie les espoirs de millions de Français et conforte l’incompétence qui a mis notre pays dans une telle tragédie.
DLF demandait le rachat des deux seules usines pouvant produire en France respectivement de la chloroquine et des bouteilles d’oxygène pour respirateur de réanimation ; sachant que la première est en redressement judiciaire et la deuxième est à l’arrêt depuis mai 2019.  Il s’agissait évidemment d’éviter le risque de pénurie de ces deux productions vitales !
Hélas, le Conseil d’Etat a renvoyé la balle au Gouvernement. Les Français apprécieront que le Conseil d’Etat considère qu’il n’est pas vital d’assurer un approvisionnement national de chloroquine et d’oxygène face à l’épidémie malgré les pénuries que nous subissons déjà !
DLF demandait également d’accroître la production de masques afin que les soignants, les forces de l’ordre et à terme tous les Français en soient équipés. Selon le Conseil d’Etat : « [l’argument] d’une carence caractérisée dans la production et la mise à disposition de masques n’est pas assorti des précisions permettant d’en apprécier le bien-fondé ».
Les soignants, les forces de l’ordre et les Français seront heureux d’apprendre qu’ils ne manquent pas de masques alors que le Gouvernement lui-même a finalement reconnu une pénurie qu’il avait niée pendant plusieurs mois ! Comment le Conseil d’Etat peut-il croire sur parole les engagements que le Gouvernement n’a jamais respectés jusqu’à présent ?
DLF demandait d’accroître la production de tests en France afin de garantir un approvisionnement certain. Selon le Conseil d’Etat, à l’image de sa décision contre le Syndicat des Jeunes Médecins : « les autorités ont pris les dispositions avec l’ensemble des industriels en France et à l’étranger pour augmenter les capacités de tests dans les meilleurs délais ». Le Conseil d’Etat dispose-t-il d’informations du Gouvernement que les Français ignorent ? Le cas échéant, les citoyens méritent de le savoir !
En réalité, le Gouvernement continue de faire reposer la quasi-totalité de sa stratégie contre le Covid19 sur les importations chinoises sans comprendre que les pays étrangers pourraient réquisitionner les tests produits chez eux ou que leur système productif pourrait s’arrêter de nouveau en cas de 2ème vague épidémique !
Au lieu de tirer les leçons du terrible échec des trois derniers mois, le Conseil d’Etat espère dans notre bonne étoile pour que les autres pays veuillent bien nous approvisionner.
Enfin, DLF demandait l’application effective du confinement dans les zones de non-droit, alors que la presse a prouvé que le Gouvernement refusait de le faire appliquer par peur que les quartiers s’embrasent.
Selon le Conseil d’Etat, « il n’apparaît pas qu’une décision de principe ait été prise de ne procéder à aucun contrôle ou à des contrôles restreints dans certaines parties du territoire, ni de ne pas sanctionner la méconnaissance des interdictions ». Il nie d’un revers de la main les milliers de vidéo de violation du confinement dans ces quartiers, les témoignages des policiers et soignants, les dizaines d’articles de presse relatifs à la violation du confinement dans ces quartiers ainsi que la narration précise du Canard Enchaîné du 25 mars relatant les décisions du Gouvernement de ne rien faire contre ces voyous.
Debout La France regrette cette décision et continuera à proposer des solutions concrètes à tous les problèmes qu’affronte notre pays face au Covid 19.
Nicolas Dupont-Aignan
Président de Debout La France
Député de l’Essonne



29 mars 2020 - Appel du Pr. DOUSTE-BLAZY en faveur du traitement du COVID-19 à l'hydroxychloroquine du Pr. Didier Raoult ( vidéo et références de source )

Éditorial de lucienne magalie pons


Appel de Douste-Blazy en faveur du traitement du COVID-19 à l'hydroxychloroquine du Pr Didier Raoult


Source :





Philippe Douste-Blazy : "Je demande un nouveau décret permettant à tous les médecins français qu’ils soient libéraux ou hospitaliers de pouvoir prescrire 600 mg de Plaquenil et 250 mg d'azithromycine par jour pendant dix jours à leurs patients atteints de COVID-19 symptomatiques."
Lien vers l'étude du Pr Raoult portant sur 80 patients, montrant que 93% n'ont plus de charge virale après 8 jours de traitement : https://www.mediterranee-infection.co... Décret n° 2020-314 du 25 mars 2020, publié au JO le 26 mars 2020, interdisant la prescription d'hydroxychloroquine par les médecins généralistes ; et remplaçant le 2e médicament préconisé par le Dr Raoult, l'azithromycine (antibiotique contre les co-infections bactériennes et aux propriétés antivirales, coût : 7,68 € TTC la boîte) par un traitement anti-VIH, le couple lopinavir-ritonavir (le KALETRA, coût : 438 € TTC la boîte) : bit.ly/2Upi6Pg Décret n° 2020-337 du 26 mars 2020, publié au JO le 27 mars 2020, interdisant ce traitement contre le COVID-19 au stade symptomatique bénin (lorsqu'il est efficace et empêche la maladie d'évoluer vers sa forme sévère) et le restreignant au contraire aux cas graves (quand il est trop tard) : bit.ly/2w1hN44


MOINS

30 mars 2020_ Gilbert Collard - Podcast : On voudrait rendre la chloroquine inutilisable, on ne ferait pas mieux !

Éditorial de lucienne magalie pons

- RELAIS D'INFORMATION et PARTAGE d'Opinion  - 
Source : Gilbert Collard

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Gilbert Collard - Podcast : On voudrait rendre la chloroquine inutilisable, on ne ferait pas mieux !

SOURCE :
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Vous avez entendu Gilbert Collard, et maintenant je vous invite à lire son intervention, je l'ai tellement appréciée et je suis tellement en accord avec toutes ses affirmations que j'ai décidé de la reproduire en texte ci-dessous :


Gilbert Collard : " Cher amis Bonjour, j’espère que vous allez bien dans ce confinement, que vous tenez le coup, que vous avez le moral et que votre lucidité est exacerbée par tout ce que vous voyez autour de vous, … gardez le moral !
Je me pose des questions et je vais très simplement  essayer de les partager avec vous, sur la polémique autour de la chloroquine, j’ai l’impression que l’on veut rendre la chloroquine inutilisable et qu’on utilise tous les moyens pour y arriver.
D’abord que cache la valse  des décrets sur l’hydroxychloroquine ?,..
Rappelez- vous le 15 janvier le produit polémique est inscrit par l’ancienne ministre de la santé déclinante des français, Agnès Buzyn -, il ne faudrait pas l’oublier celle-là-, le médicament est inscrit sur la liste des substances vénéneuses… allez savoir pourquoi, alors même que ce médicament absorbé en toute tranquillité médicale et tropicale depuis de très longues années était en vente libre.
Que s’est-il passé d’un coup pour qu’une telle décision puisse être prise ? …
Je pose la question, jusqu’à présent les questions n’ont pas mordu, n’ont pas fait de mal, je dirais même qu’en démocratie c’est une bonne respiration que de poser des questions.
Douste-Blazy qui est cardiologue , qui est Professeur de médecine , qui est ancien ministre de la Santé, qui est un personnage consensuel ,- on ne peut pas dire qu’il est du genre grand nerveux antisystème-, affirme , et je le cite, écoutez le bien, il dit qu’il n’existe pas  un seul médecin au monde qui n’a  prescrit  la chloroquine aux gens qui depuis 60 ans partaient en Afrique et que c’est le médicament le plus prescrit au monde et il ajoute : «  les effets secondaires de ce médicament sont nuls ».
Le Directeur de Novartis, un géant pharmaceutique mondial , complète : « l’hydroxychloroquine est le grand espoir de traitement contre le coronavirus » …
Enfin le docteur Italien Pierluigi Bartoletti  conclut, et je cite « les résultats que nous commençons à accumuler suggèrent que l’hydroxychloroquine,  administrée tôt,  donne la possibilité d’éviter l’aggravation conduisant à une insuffisance respiratoire ».
Franchement ces opinions valent bien l’avis des médicastres médiatiques de la caste, toujours contents d’eux-mêmes et qui dansent entre eux au son des breloques honorifiques qui pendent à leurs cous.  
Comprenne qui pourra,  qu’est-ce que ça veut dire  l’injuste polémique  enfle aujourd’hui autour du traitement  et de son iconoclaste promoteur gaulois chevelu, ça c’est grave, le Professeur Didier Raoult  dont les résultats récents -,  au cinquième jour  97,5 %  des patients  ne sont plus porteurs du virus-, gênent visiblement la concurrence des égaux.
Le bon peuple il s’en fou des égaux, des uns et des autres, mais il commence     a rire jaune sous son gilet,  notamment devant les erreurs, les impréparations, les revirements, les mensonges, les pénuries, les inconséquences politiques, et toutes, toutes, toutes  les pitreries médiatiques, mauvais spectacle…. … franchement, tel député, tel maire, telle épouse de notabilité … est soigné à la chloroquine et pourquoi pas les autres ?
Le 25 mars un Décret est pris,  qui sera publié le 26,  par Olivier Véran le nouveau ministre de la Santé, qui autorise les médecins hospitaliers  à prescrire la molécule controversée, aux malades qui en auraient besoin , mais à titre, attention, dérogatoire, et ouvrez les guillemets, « dans les Etablissements qui les prennent en charge », fermez les guillemets !
Le traitement se trouve réservé au cas les plus sérieux puisque les hôpitaux ne reçoivent que les malades atteints de symptômes graves, ce qui de toute évidence thérapeutique rendrait le traitement trop tardif puisqu'il  ne pourrait plus agir sur les formes sévères de  détresse respiratoire aiguë.
Là encore pourquoi ?
D’ après de nombreux médecins qui eux ne sont candidats à aucun poste d’éditorialiste fumistes sur une quelconque chaîne à racolage actif, le traitement doit agir au moment de l’apparition des premiers symptômes, c’est-à-dire au début, sinon il est inefficace.
Douste-Blazy le dit et ose poser la question, je le cite : « le but est-il de rendre le traitement inefficace pour le discréditer ? » ,  lui qui ose dit «  ne pas oser y croire … »
Et pourtant c’est la question cruciale  qu’on doit tous se poser et il ne  faut pas avoir peur de se la poser, il ne faut pas avoir peur de la poser que ça plaise ou non aux journalistes, aux laboratoires, peu importe, la question on doit la poser, que  cherche-t-on , qui eet on  ,  cherche-t-on à déconsidérer ce traitement  qui ne   coûte rien , 12 euros avec l’antibiotique, pour lancer sur le marché un traitement couteux plus rentable ?
Certains protocoles potentiellement envisagés s’élèveraient , selon certaines sources à 200 euros, poser la question que je pose, c’est s’exposer aux représailles des mitrailleurs médiatiques haineux et capables de toute, de toutes les diffamations, de toutes les saloperies.
Le 26 mars un autre Décret est pris, voyez que les Décrets se succèdent, publié le 27 mars, qui restreint encore l’utilisation de la molécule, je cite dans quelles conditions, j’ouvre les guillemets, je cite ,  ces prescriptions interviennent  «  après décision collégiale  dans le respect des recommandations du Haut Conseil de la Santé publique »  et en particulier pour les patients atteints  de pneumonies  oxygéno-requérantes  ou d’une défaillance d’organes, en clair  c’est le médicament d’extrême onction pour les mourants.
Ces décrets interdisent ainsi, et c’est ça qu’il faut lire, aux médecins de ville, médecins du premier secours, voire même du recours naturel, de prescrire le médicament aux malades atteints du coronavirus, mais les habitués de la molécule notamment en cas de paludisme  pourraient, pourraient continuer a en profiter, mais dans des conditions tellement strictes qu’elles sont quasiment infranchissables.
Je dois  être très con parce que ce sont  des questions que je devrais même pas me poser, que signifie cette méfiance prescriptive à l’égard des généralistes ? quelle honte pour ce ministre de la Santé qui doute de la vieille pratique des médecins de famille !
Douste-Blazy exige, et il a raison, un nouveau Décret permettant à tous les médecins Français de pouvoir prescrrie 600 mg de plaquenil  et 250 mg d’azithromycine pendant 10 jours, en cas de Covid19,  pourquoi désarmer les Généralistes ?
Le docteur Hervé Boissin, expert judiciaire, médecin généraliste,  déclare sur LCI que les médecins attendent un guide de bonne pratique pour appliquer rapidement le traitement.

Que peut avouer cette chronologie administrative des Décrets ? , … une manne céleste en provenance des lobbies pharmaceutiques,  serait-elle tombée sur les imaginations décrétales ?  pourquoi  le  Décret a-t-il été modifié ? que cache cette prudence soudaine chez les imprévoyants en masques, en gel, en frontières, en oxygène, en lits de réanimation, en anesthésiants, en confinement ?

Franchement comme le disait Victor Hugo si nos gouvernants sont myopes espérons au moins qu’ils ne soient pas sourds, car la colère Gronde !

 ooOoo

J'ajoute en complément d'information l'Appel  du Professeur  Douste-Blazy

en faveur du traitement du COVID-19 à l'hydroxychloroquine du Pr Didier Raoult

29 mars 2020



  SOURCE :


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Philippe Douste-Blazy : "Je demande un nouveau décret permettant à tous les médecins français qu’ils soient libéraux ou hospitaliers de pouvoir prescrire 600 mg de Plaquenil et 250 mg d'azithromycine par jour pendant dix jours à leurs patients atteints de COVID-19 symptomatiques." Lien vers l'étude du Pr Raoult portant sur 80 patients, montrant que 93% n'ont plus de charge virale après 8 jours de traitement : https://www.mediterranee-infection.co...







Et si on s'intéressait à la Théorie des baïonnettes ?

  Editorial de lucienne magalie pons

Dans la période que nous traversons   où l' on entend parler  de guerre "nous sommes en guerre" ...il est sans doute temps de réfléchir à la théorie de la  "baïonnette intelligente"......... j'extrapole un peu mais pas trop ! Et sans doute ceux jeunes et moins jeunes qui sont versés dans d'autres  disciplines  que le droit pénal, et  le droit de la défense  n'ont peut-être jamais entendu parler  de la "théorie des baïonnettes intelligentes" .  
En France les fonctionnaires qui obéissent à des ordres illégaux peuvent être poursuivis au titre des articles mentionnés au titre 2 du livre premier du Code pénal (articles 121-11 et suivants).
Je n'irai pas plus loin, loin de moi l'idée de me lancer dans une périlleuse démonstration de cette théorie, mais je voulais seulement indiquer aux personnes versées dans d'autres disciplines, néophytes en la matière, qui se trouveraient intéressées par la théorie des baïonnettes intelligentes ( qui depuis l'antiquité sous d'autres formules passionnent des légions de philosophes ,religieux, militaires écrivains, essayistes, maîtres de conférences, professeurs et juristes, humanistes, penseurs etc ...) qu' elles peuvent faire leur premier pas sur Internet , en commençant par lire des études ou exposés récents, ce qui sera beaucoup plus facile pour appréhender l'état actuel de la question, en perpétuelle évolution , par exemple en lisant ce document :
N°24 | L'autorité en question / Obéir-désobéir · Ronan DoaréOrdre légalordre illégal. Le Code de la défense dispose que « les militaires doivent obéissance ...
Si  le sujet  intéresse on peut  aussi aborder une  autre  question qui émerge  depuis quelques décennies  dans le monde civil moderne   " le droit à la désobéissance civile" , plus   difficile à cerner  que  la "théorie des baïonnettes intelligentes " dont la jurisprudence  résultant de nombreuse  affaires jugées est beaucoup plus abondante.
Nous avons la chance de disposer sur Internet  de milliers d'études, d'essais  et d'exposés référencées , produit par des auteurs de renom, de quoi naviguer toute une vie dans ce fleuve qui  va de la théorie jusqu'aux actes et leurs suites juridiques,  et en période de confinement ça peut être le prélude à un enrichissement de nos connaissances.






30 mars 2020

Interview de Marine Le Pen par Valeurs Actuelles _ Marine Le Pen : " Le Gouvernement est le plus gros pourvoyeur de news depuis le début de cette crise " ( source Valeurs Actuelles )

Éditorial de lucienne magalie pons

RELAIS D'INFORMATION  : Cet article de Valeurs Actuelles  m'a été communiqué  et j'ai  pris la liberté que je considère comme un devoir  de le porter à la connaissance de mes lecteurs afin qu'ils  puissent  apprécier le courage et la franchise de Marine Le Pen, Présidente du Rassemblement National,  interviewée par Valeurs Actuelles.  

* Copié/collé 🔻

[Interview] Marine Le Pen : “Le gouvernement est le plus gros pourvoyeur de fake news depuis le début de cette crise”
Par 
Publié le 27/03/2020 à 08:30
Chapô
“Modèle ultra-libéral mondialisé”, “disparition des frontières”, “effondrement de l’Etat”… En pleine pandémie de coronavirus, la présidente du Rassemblement national dénonce la politique d’Emmanuel Macron qu'elle juge irresponsable et les “mensonges grossiers” de son gouvernement qui menacent l’unité vitale du pays. Entretien sans filtre.
Valeurs actuelles. Comment avez-vous pris la mesure de la crise que constituait cette pandémie de coronavirus ?
Marine Le Pen. Dès le début du mois de janvier, je lisais tout ce que je pouvais sur ce qui passait. Quand, vers le 20 janvier de mémoire, nous avons eu des données plus complètes sur la transmissibilité, cela m’a vraiment alerté. Je me suis fait traduire les textes en anglais. Je crois avoir eu la prescience de la gravité de ce qui se passait.
Qui croire, dans cette période où se propagent particulièrement rapidement les fake news ?
Ces fake news sont une des conséquences dramatiques des mensonges du gouvernement sur toute une série de sujets. Il y a eu une rupture de confiance. Les Français ne les croient plus, quoi qu’ils disent. Evidemment que des gens, pas toujours de mauvaise foi d’ailleurs, se sentent investis de l’obligation d’avertir les autres. Mais qui a dit « ça n’est pas grave  » ? Qui a dit « c’est une grippe » ? Qui a dit « il n’y a qu’une chance minime pour que la France soit touchée » ? Qui a dit « le test ne sert à rien » ? Et après on leur dit « vous ne respectez pas la confinement, restez chez vous ! » Les Français sont déboussolés, ne savent plus à quel saint se vouer. Le gouvernement est le plus gros pourvoyeur de fake news depuis le début de cette crise. Et LE responsable de la perte de confiance dans la parole publique. 
A la fin de sa première intervention télévisée, Emmanuel Macron a estimé que le coronavirus remettait en cause l’ensemble de notre modèle. De quoi s’agit-il selon vous ?
Du modèle ultra-libéral mondialisé. Le modèle qui acte la disparition des frontières, des Etats nations, des Etats stratèges et la livraison de la marche du monde à la main invisible du marché. Il s’agit aussi d’une philosophie défendue par nos dirigeants et qui considère l’Etat comme une entreprise : sans stock, avec une gestion en flux tendu. Cherchant la rentabilité à tout prix. Or, la rentabilité ne s’embarrasse pas de la protection d’un peuple. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui on ne dispose que du nombre de lits de réanimation nécessaire à un moment « moyen ». C’est aussi la raison pour laquelle on délocalise la production de médicaments. C’est une idée folle de gérer ainsi un pays.
Dans les principales critiques qui vous sont faites depuis longtemps revenait la notion d’infaisabilité de vos propositions. Aujourd’hui, on a l’impression à l’inverse que tout peut être remis en cause.
Pendant des années, je me suis effectivement insurgée contre l’argument du « c’est pas possible ». C’est quand même malheureux qu’il faille une crise pour que beaucoup s’en rendent compte. J’aurais préféré une prise de conscience dans des temps de sérénité. Si mon programme avait été mis en oeuvre nous serions mieux armé qu’aujourd’hui où objectivement, nous sommes à poil… C’est dans les crises qu’on voit les carences. Aujourd’hui, se révèle l’effondrement de l’Etat. Les régions se débrouillent, les préfets aussi, les villes sont livrées à elles-mêmes, les médecins prennent leurs décisions, les entreprises compensent la fragilité en produisant des masques. C’est terrifiant.  
Le problème, c’est le refus des politiques d’assumer leur responsabilité première qui est la prise de décision.
Les dirigeants actuels vous paraissent-ils capable de parvenir à bout de cette crise 
Non, je ne les crois pas capables. On ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés. Je ne les crois pas bien placés pour mettre en œuvre quelque chose à laquelle ils ne croient pas. On ne se découvre pas du jour au lendemain promoteur des services publics, de la prévoyance, des frontières, de l’Etat stratège. Ça peut être une posture politicienne mais pas une conviction profonde. Ceux qu’ils ont appelé populistes en espérant que cette formule les délégitime apparaissent aujourd’hui comme ceux qui ont raison. 
Appelez-vous à la dissolution de l’Assemblée nationale ?
Nous n’en sommes pas là. Nous ne sommes qu’au début de quelque chose de terrifiant et qui risque de durer. 
Partagez-vous le sentiment que la République, ses élus, s’abandonnent à des experts ?
Le problème, c’est le refus des politiques d’assumer leur responsabilité première qui est la prise de décision. On ne peut pas faire de politique sans prendre de décision qu’on assume. Avec ce transfert de responsabilité, on se retrouve avec des experts qui ne sont pas d’accord entre eux. Le patron du service d’infectiologie de Bichat n’était pas d’accord avec celui de la Pitié-Salpêtrière. Le gouvernement dit avoir maintenu les élections municipales à cause des recommandations du conseil scientifique ? Mais c’est au politique de prendre en compte le risque sanitaire mais aussi d’abstention massive de la population !
Dans une interview au Figaro, l’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine affirme qu’il faut remettre en cause jusqu’à notre mode de vie occidental…
Oui, j’ai lu cette interview. J’avais aussi lu les livres d’Hervé Juvin, qui ont servi pour moi de base à notre projet européen. Il y décrit la folie que nous amène la mondialisation sauvage au bénéfice d’un tout petit nombre et au détriment de la majorité. Quand Hubert Védrine affirme qu’il va falloir repenser notre manière de pratiquer un tourisme de masse,  j’appelle surtout les pays à mettre en place eux-mêmes des mesures de protection de leur patrimoine. Matériel et immatériel.
Ne sommes-nous pas victime d’une forme de modèle culturel unique ?
C’est tout le problème de l’uniformisation. Des consommations et de la pensée. Il faut préserver la diversité des cultures et on ne peut imaginer que la planète entière vive comme un Américain moyen abreuvé de télé-réalité et de blockbusters, imprégnée d’une culture commerciale qui tente de faire passer des choses inutiles pour indispensables ou alors la planète mourra. Cette uniformisation s’est appliquée aux idées. Il faut aussi revoir notre rapport à l’Histoire, et retrouver la modestie de ne pas prendre tout ce qui est passé comme inepte ou moyenâgeux. Il faut se démettre de la vision de Jacques Attali auquel Emmanuel Macron est soumis : cette vision d’un Homme nouveau qui souhaite faire table rase du passé.
La mondialisation permet en revanche d’indéniables progrès scientifiques. Comment ne pas reculer ?
Mais il n’y a aucun problème avec ça ! Ça a toujours existé. Les plus grands progrès ont été faits à l’époque où les nations étaient puissantes. L’échange n’est pas l’uniformisation, en revanche. La science est internationale mais la recherche est nationale. L’idée caricaturale consistant à dire « c’est ou la mondialisation sauvage ou l’autarcie » relève de la manipulation.
Une des questions majeures que pose cette crise est : où passe l’argent ? Où passent les milliards et les milliards de notre pays fiscalisé à outrance ?
La résurgence du concept de frontière sera-t-elle la grande révolution de cette crise ?
La frontière, c’est comme la peau : elle sert à laisser passer ce qui est bon et empêche ce qui est mauvais. Cette crise montre qu’en cas de dangers vitaux les pays réagissent comme des nations, et que la première chose qu’elles font pour se protéger est de fermer les frontières. Des gens vont vouloir quitter leur continent pour venir se faire soigner chez nous, et nous allons devoir fermer nos portes pendant des mois et des mois pour éviter une deuxième vague d’épidémie. Il n’y a que des pays qui peuvent faire ça : l’Union européenne en est incapable pour des raisons matérielles, mais aussi pour des raisons intellectuelles. Au moment où on se parle, il n’y a encore aucun contrôle en France.
Peut-on, comme le souhaitait le général De Gaulle, avoir un Etat fort avec des dépenses faibles ?
Une des questions majeures que pose cette crise est : où passe l’argent ? Où passent les milliards et les milliards de notre pays fiscalisé à outrance ? Nous devrons faire un grand audit national à l’issue de cette pandémie pour expliquer aux Français où sont allées les centaines de milliards qu’ils versent alors que nos structures sont si faibles.
Est-ce que cette crise vous rend moins jacobine ?
L’idée, on le voit en Italie, de laisser prendre des décisions capitales à des régions, n’est pas bonne. En matière de santé, de sécurité publique, c’est à l’Etat nation de prendre ses responsabilités. Ceux qui plaident pour la décentralisation, en ont souvent une vision vicieuse : que l’Etat se décharge de ses responsabilités. Mais si on ne veut pas des responsabilités, il ne faut pas les prendre. Et si on réalise une fois au pouvoir qu’on n’est pas capable de les assumer, il faut les rendre. 
Comment observez-vous ce qui se passe en banlieue ?
Cela fait 25 ans qu’on dit que ce sont des zones de non droit. Les lois sanitaires, comme les lois d’urgence, civiles, pénales, ne s’y appliquent pas. Et la réponse du gouvernement est encore dramatiquement toujours la même : « Pas de vague. » Car ils craignent une émeute. Ceux qui ne respectent pas la loi reçoivent ainsi le signal qu’ils peuvent continuer.
Dans ces moments singuliers, ne faut-il pas craindre la tentation d’un régime autoritaire ? Quel est le bon dosage entre fermeté et démocratie ?
Le bon dosage, il est dans notre Constitution. Et le premier, c’est celui du respect de la volonté et de la souveraineté du peuple. Personne d’autre ne doit l’être à sa place. Ni l’Union européenne, ni je ne sais quel comité Théodule. Demain, si on faisait une série de référendums sur les frontières, la relocalisation ou la protection face à la concurrence déloyale, vous auriez des résultats qui seraient quasi unanimes.
Que demandez-vous à Emmanuel Macron ?
D’abord, d’arrêter de mentir. Lui et ses équipes. Ses mensonges rendent l’unité nationale impossible. On ne peut pas demander à l’opposition son soutien quand on procède aux mensonges grossiers qui sont ceux du gouvernement. Si Monsieur Véran avait dit dès le départ qu’il n’y avait pas de stock de masques ou de tests au lieu d’expliquer que ça ne sert à rien… Si  le directeur général de la Santé, Monsieur Salomon, n’avait pas menti sur le nombre de contaminés ou n’avait pas passé sous silence la situation dans les Ehpad, on aurait pu faire l’union nationale. De la même manière qu’on ne peut soutenir l’indécence de l’entourage du président qui laisse fuiter que le chef de l’Etat serait thaumaturge et accomplirait des miracles. Au moment où les infirmières et médecins n’ont pas de masques, où les policiers n’ont pas de masques, où les soignants tombent comme des mouches !



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