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30 novembre 2014

Présidence du Front National - Marine réélue Présidente du Front national à 100 % des votants ... qui dit mieux ?

Éditorial de lucienne magalie pons

Marine Le Pen a été réélue présidente du FN lors du XVe Congrès du parti ce week-end à Lyon.





Marine Le Pen a été réélue ce dimanche  présidente du  FN lors du XVe Congrès du parti  qui se tenait ce week-end à Lyon.
 

Elue la première fois en 2011,  Marine Le Pen entame un deuxième mandat à la tête du parti fondé par son père en 1972 Marine Le Pen a été réélue présidente du FN lors du XVe Congrès du parti ce week-end à Lyon.
 
Chef incontesté du Front National  et candidate à sa propre succession, Marine Le Pen a été réélue  Présidente du parti avec 100% des voix ce dimanche à la tête du Front national lors du XVe Congrès à Lyon. 

Forte des récentes victoires électorales  de son parti,   la Présidente du Front National   se dirige vers 2017.

«Il ne fait aujourd’hui plus aucun doute, pour personne, que nous serons au second tour de l’élection présidentielle de 2017», a-t-elle  notamment déclaré, face aux militants lors de son discours de clôture dimanche après-midi, en  lançant à l’adresse  de  Nicolas Sarkozy et François Hollande une critique sévère : « …vous avez tout raté !» ..,  «Messieurs Sarkozy et Hollande, il vous a été confié un trésor, la France, un diamant, son peuple. Vous avez abîmé l'un et abandonné l'autre!». «Les seuls qui devraient être encore autorisés à parler de République française, c'est nous!» a-t-elle proclamé, sous les ovations de plus de 3 000 militants qui scandaient : «On est chez nous !»

Ce score remarquable a été communiqué et commenté   par Jean-François Jalkh, 1er vice-président chargé des affaires juridiques lequel a précisé   que le   taux de participation a été de «53%» car seuls 42 100 des 83 000 adhérents étant à jour de cotisation et donc autorisés à voter.

(Ce Taux de 53 % correspond à 22 329 votants et seulement 17 bulletins nuls)


La députée Marion Maréchal-Le Pen, sa nièce,    a commenté ce score  en   disant  notamment  : .«Preuve que nous avons un chef incontesté, » …., en célébrant la victoire de sa tante. 

 Lors de ce congrès, Marine Le Pen a renouvelé les instances de son parti, nous  retrouvons notamment   au sein du bureau exécutif   Steeve Briois, Louis Aliot, Nicolas Bay, Florian Philippot,  Jean-François Jalkh (1er vice-président chargé des affaires juridiques), Wallerand de St-Just (trésorier national), Marie-Christine Arnautu (vice-présidente chargée de l'administration interne) complètent l'instance avec Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du parti.

Rappelons que la veille, la députée  Marion Maréchal-Le Pen avait  triomphé samedi lors du vote interne des militants avec 80% des suffrages des adhérents, mais elle avait fait savoir qu’elle ne rentrerait  au bureau exécutif. «Je ne voulais pas que Marine Le Pen se fasse reprocher le fameux Front familial», a-t-elle expliqué. 

Par ce vote, la jeune députée a  acquis «sa propre légitimité» au sein du parti, «en tant que personne et non en tant que petite-fille de Jean-Marie Le Pen», selon ce qu’elle a déclaré elle-même. 

Le succès remporté par Marion Maréchal-Le Pen au sein du parti est significatif,  d’une part  de  sa  valeur personnelle, et aussi à part égale par sa ligne politique qui est celle de son grand-père Jean-Marie Le Pen.

Le PS ne manque pas de lancer des commérages   sur  «  l’entreprise familiale du FN »  , Jean-Christophe Cambadélis ,  le premier secrétaire du parti socialiste a cru bon de faire remarquer ce dimanche  : « La famille Le Pen est rétablie dans ses droits : on a le père, la fille, la nièce, le mari de Marine Le Pen ( Louis Aliot, ndlr), et Florian Philippot réduit au rôle de majordome», a ironisé "jaune"   ce dimanche   Jean-Christophe Cambadélis  en commentant  le nouvel organigramme du Bureau politique du FN.

Thierry Mandon , secrétaire d’Etat PS a lui aussi craché   son venin : . «Fondé par le grand-père, présidé par la fille, et maintenant Marion Maréchal-Le Pen, la petite-fille et la nièce... » interrogé sur Radio J, une  radio  dont les animateurs, toujours  très prompts à ouvrir  leur  audience aux détracteurs du Front National , ne manquent jamais eux aussi de s’attaquer aux membres de la famille Le Pen et de leur proches.

Quand aux  PS , il ferait mieux de s’occuper  de ce qui se passe au  sein  du gouvernement et dans leur propre parti en matière « d’entreprise  familiale rose  » du genre tuyaux de poêle, je ne citerai aucun nom, tout le monde  connait  par les scandales dévoilés par les médias , les liens rompus , ou demis rompus, les liens actuels , et les liens futurs éventuels  qu’ils entretiennent  dans un grotesque feuilleton  que l’on pourrait intituler « parcours,  liaisons dangereuses, grandeurs et  répudiations des  favorites et favorites  socialistes du  palais et de la rue Solferino  »  

Pour aujourd’hui,  j’en arrête là, je reparlerai demain dans un autre éditorial du grand succès du  XV° Congrès du Front National de Lyon en allant rechercher les informations de source sûre et en les commentant au mieux, en effet je n’attends rien de vrais, rien de bon de la grande masse des . Lors de sa première présidence, elle avait ménagé les différentes sensibilités, presque la moitié de l'organigramme du parti était des partisans de son rival de 2011 Bruno Gollnisch. La page est désormais tournée.   médias branchés sur le système de désinformation  et qui se comportent comme des partisans politiques UMPS en colportant des ragots contre le FN pour lutter contre lui. .
   

Présidence de l'UMP - Résultat du vote : Nicolas Sarkozy 64,50 %, Bruno Le Maire 29,18 %, Hervé Mariton 6,32 %

Éditorial de lucienne magalie pons

 Préambule :

* L'annonce des résultats  par Anne Levade, Présidente de la Haute Autorité de l'Union, le 29 novembre 2014.



* Point presse de Luc Chatel, après l'annonce des résultats du Congrès de l'UMP, le 29 novembre 2014.


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 Président de l'UMP, Sarkozy promet « une équipe resserrée »

-  Notre éditorial -

Après ce préambule en vidéo, rentrons dans le vif du sujet :
Samedi 29 novembre 2014. Nicolas Sarkozy, élu à la tête de l'UMP, a  quitté son QG de campagne sans un mot pour les nombreux journalistes présents, sans doute pour reprendre avec eux une certaine distance et les obliger à le solliciter, une certaine tactique qui permet  aux leaders politiques  de trier et  de n'accorder d'interviews qu'à ceux d'entre eux qui lui  sont les plus favorables.
C'est pourquoi en attendant d'être choisis, les médias  ont produit de très nombreux articles  assez mitigés quand à la victoire de Nicolas Sarkozy, en effet beaucoup d'entre eux ont présenté leur "UNE" en insistant sur le score de Bruno Le Maire en soulignant dans leurs articles  qu'avec 29 %  des voix ce dernier  a réalisé un excellent score  et  se consolide désormais dans la position d' homme incontournable de l'UMP, et que certains autres insistent en écrivant que le score réalisé par Nicolas Sarkozy soit 64,4 % , n'a pas atteints  les résultats espérés par ses partisans de l'UMP qui tablaient sur 80 %.
Par ailleurs les médias se sont lancés dans une analyse des scores, certains d'entre eux expliquent au recto  pourquoi la victoire de Nicolas Sarkozy est "une bonne nouvelle", et au verso pourquoi "c'est une mauvaise nouvelles, et d'autres publient les réactions à la victoire de Nicolas Sarkozy, très élogieuses et prometteuses d'avenir, comme celle de Brice Hortefeux par exemple, et celles d'autres figures de pointe de l'UMP  plus mesurées, "du bout des lèvres" écrivent-ils, comme celle d' Alain Juppé ,nous la résumons : "
Désormais, Nicolas Sarkozy doit parler aux sympathisants et aux Français. "Je le félicite pour sa victoire. À lui de redonner à l'UMP l'élan qu'elle attend. Je félicite également Bruno Le Maire qui fait un score remarquable, ainsi qu'Hervé Mariton"..

La réaction de François Fillon  a été reprise partiellement par les médias,nous préférons recopier intégralement son communiqué que nous avons retrouvé sur son blog , il est très significatif :
copié/collé :
" Ce soir, la direction transitoire de l’UMP a accompli son mandat en redonnant aux militants le pouvoir de se prononcer librement. Le combat mené pour réhabiliter notre démocratie est ainsi récompensé.
Je félicite le nouveau président de notre formation et ses deux concurrents qui ont enrichi avec force cette campagne. Je prends acte du choix des adhérents et j’invite au respect de toutes les opinions exprimées lors de cette élection.
L’avenir de l’UMP dépendra de notre capacité à nous réinventer par le débat et à assumer nos sensibilités avec tolérance. L’union n’est pas la soumission. Un grand parti moderne accepte la différence !
Pour ma part, je défendrai mes convictions et je poursuivrai le travail engagé pour bâtir un véritable projet de redressement de la France. "
(fin du copié/collé)
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Dans leurs articles les médias se livrent aussi à  des  commentaires  prospectifs au sujet de  la future primaire  UMP qui doit désigner le   candidat UMP pour briguer la Présidence de la République, lors de  l' élection présidentielles de 2017, cette  primaire  qui devient donc   l'objectif prioritaire des grosses pointures de l'UMP, qui dès maintenant vont se lancer cette fois dans une pré-campagne qui risque d'ouvrir des  duels entre eux et  provoquer des   blessures sanglantes irréparables au sein de ce parti  qui depuis plus de 2 ans se débat dans des rivalité  de présidence et l'affaire Bygmalion
 L'affaire de la présidence est  (semble-t-il)  résolue   depuis hier,  soit,  mais pour autant élu avec 64,4 % Nicolas Sarkozy n'a réalisé qu'un score moyen en retrait de 20 points par rapport au score  de 84 % qu'il avait obtenu en 2004, la donne n'est plus la même, ce n'est plus un plébiscite,  il lui faudra mouiller la chemise,  pour  redonner confiance aux militants qui se sont détachés de lui , l'ancien chef de l'État va devoir tenir compte de ses adversaires pour rassembler les militants comme il le souhaite et l'a promis sur un nouveau départ et un nouveau programme.

Nous allons voir d'ici peu   s'engager les duels Sarkozy-Juppé, Sarkozy-Fillon , Sarkozy- Le Maire, Sarkozy- Bertrand. .. et naturellement les partisans de chacun d'entre eux ne manqueront pas de  se battre entre eux dans les tribunes, les épées sont d'ores et déjà affutées .., les médias ne vont pas manquer de pain sur la planche , je ne fais aucun souci pour eux, une autre histoire commence écrivent certains médias et moi  j'ajoute "que la fête commence"  .., et on verra bien  en deux étapes, d'abord  à la primaire UMP,  et ensuite en 2017 lequel des leaders UMP aura été scalpé, un première fois au sein de son parti, et une seconde fois en 2017.

REVUE DE PRESSE :

Bruno Le Maire, la victoire en perdant

Le Monde - ‎Il y a 14 minutes ‎
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