Éditorial de lucienne magalie pons
Les présidents français et russe se sont rencontrés en marge
du sommet du G 20 de Brisbane, en Australie, les médias rapportent que lors de
cet entretien bilatéral ouvert à la presse, ils n'ont
pas évoqué la question des navires de guerre "Mistral" que
la France se devrait de livrer à la
Russie, pour ne pas manquer à sa signature et à sa parole.
Après cet entretien ouvert à la presse les deux Chefs d'Etat
ont entamé un "une entrevue" privée.
Nous avons reçu un court extrait vidéo de l' entretien ouvert à la presse, avec
stupéfaction nous voyons le Président François Hollande s'affaler d'entrée dans
un fauteuil sans saluer ni regarder son
homologue Vladimir Poutine qui se tenait debout pour l'accuillir, et qui sans
perdre son sens de la diplomatie et de l'attitude correcte que l'on attend d'un
Chef d'Etat, lui a spontanément tendu la main, ce qui a obligé Le Président
François Hollande à se lever et lui serrer la main.
En quelque sorte un leçon de politesse venait de lui être
infligée devant la presse
internationale.
Note : d'autres vidéos sont publiées dans les sites des grands médias sur la toile mais la poignée de mains a été coupée ! Dans la vidéo ci-dessus nous voyons François Hollande s'asseoir sans regarder ni saluer Vladimir Poutine puis devoir se relever pour serrer la main que lui tendait Vladimir Poutine, qui lui se tenait debout, mais là encore les images ont été accélérées, sans doute pour ne pas trop marquer cet "incident".
Quand je retrouverai sur la toile une vidéo sans coupure ni accélération je reviendrai sur cette page pour la publier.
Quand je retrouverai sur la toile une vidéo sans coupure ni accélération je reviendrai sur cette page pour la publier.
Les deux Chefs d’état ont ensuite poursuivi en entretien
privé, selon l'entourage du président français, François Hollande et Vladimir
Poutine n'ont pas évoqué samedi le porte-hélicoptères Mistral lors de leur
réunion bilatérale en marge du sommet du G20 à Brisbane, en Australie.
Les observateurs s'attendaient à ce que ce dossier soit évoqué au lendemain
d'information émanant de l'agence de presse russe Ria Novosti, selon laquelle
Moscou donnerait à Paris jusqu'à la fin du mois pour livrer le premier Mistral,
faute de quoi la Russie formulerait d'"importantes réclamations"
financières.
Rappelons que La
France estime ne pas pouvoir livrer le porte-hélicoptères dans les
circonstances actuelles du fait des tensions en Ukraine.
De ce que rapportent les médias, en ouverture de cet entretien avec son homologue français,
Vladimir Poutine a déclaré qu'il fallait tout faire pour "minimiser"
les risques que font peser les tensions internationales sur les relations
bilatérales entre la France et la Russie.
"La Russie comme la France doivent prendre leurs
responsabilités", a de son côté déclaré François Hollande, en
rappelant la rencontre entre les
présidents russe et ukrainien début juin en Normandie en présence de la
chancelière allemande Angela Merkel, il
a ajouté: "Je suis toujours prêt à poursuivre cette relation mais à une
condition, c'est que ça puisse déboucher."....
Vladimir Poutine était attendu, nous le savons, par la meute
des 4 dirigeants occidentaux Obama, Cameron, Hollande, Merkel qui passent leur temps à s’acharner sur Vladimir Poutine Poutine en répandant
des rumeurs sur la guerre en
Ukraine, et en dénonçant " sa gestion
des relations internationales"
Nous savons ce que le Président Hollande raconte, voyons ce
que les 3 autres racontent :
- Barack Obama, le
Président des États-Unis, s’est dit décidé samedi 15 novembre à « s’opposer à
l’agression russe contre l’Ukraine, ce
qui , selon lui, représente une menace pour le monde ».
- David Cameron, le premier ministre britannique a renchéri
en décrivant la Russie comme « un grand Etat agressant de plus petits États en
Europe ».
- La chancelière allemande Angela Merkel a remit quant à elle son disque préféré, en annonçant que «
l’Union européenne envisageait d’infliger de nouvelles sanctions
financières à des personnalités russes. »
Notons au passage que le Président des États-Unis Barak Obama
annonce comme toujours qu’il est
décidé à s’opposer à l’agression russe contre l’Ukraine, mais quand à passer
aux actes autrement qu’en menaces verbales
et en inventant des rumeurs on attend toujours de le voir
s’exécuter, que David Cameron s’improvise le perroquet
d’Obama, et que Madame Angela Merkel chancelière allemande s’autorise a parler
pour l’UE, en se prenant
pour ainsi dire pour la porte- parole de l’Union Européenne…, il
serait plus correct qu’elle parle pour
l’Allemagne et au besoin qu’elle
cite les pays européens qui avec
elle envisageraient d’infliger de
nouvelles sanctions à des personnalités russes.
Ne perdons pas de temps à revenir sur les déclarations hostiles du Président François Hollande, nous les connaissons, elles se répètent avec quelques variations d'inspiration sur la base commune qu'il concocte avec ses 3 comparses Obama, Merkel, Cambronne, chacun ajoute sa dose de venin, nous les connaissons toutes, ils se téléphonent pour les mettre au point !
Devant ce quarteron de dirigeants européens qui profitent du G20 pour réciter leur vision de la Crise Ukrainienne, dont avec une grande part de mauvaise foi, ils rendent responsable la Russie, un membre de la délégation Russe a fait savoir que le Président russe Vladimir Poutine pourrait anticiper son départ et boycotter une réunion de travail du sommet du G20 prévue dimanche.
Devant ce quarteron de dirigeants européens qui profitent du G20 pour réciter leur vision de la Crise Ukrainienne, dont avec une grande part de mauvaise foi, ils rendent responsable la Russie, un membre de la délégation Russe a fait savoir que le Président russe Vladimir Poutine pourrait anticiper son départ et boycotter une réunion de travail du sommet du G20 prévue dimanche.
Sous couvert d'anonymat une autre source de la délégation russe a fait savoir que le programme du Président Russe a été
raccourci en expliquant que le Président Russe devrait participer aux
réunions du G20 dimanche 16 Novembre , mais qu'il avancera son départ et
n'assistera pas au déjeuner officiel , en précisant que ce déjeuner est plus
"une sorte de divertissement".
Je pense que c'est tout ce que le Président Russe a de mieux à faire pour bien marquer qu'il n'a pas à entrer dans
cette comédie vaudevillesque.
A la veille de son départ pour l'Australie, Vladimir Poutine
a accordé une interviewe à l'agence d’information Russe TASS, vous retrouverez cette interview en
intégralité en Revue de presse.
Mais nous en relevons quelques traits qui montrent quel
était l'opinion et l’état d’esprit du
Président Russe notamment sur la
question des sanctions , à la veille de se rendre au G20.
Pour répondre à la
question : « Est-il logique que les pays
du G20, tout en cherchant à coopérer et à développer l'économie mondiale,
imposent des sanctions à l'un de leurs membres ?
Après un développement
général sur le format du G20, voici ce que Vladimir Poutine a déclaré
pour répondre à cette question des
sanctions :
« En ce qui concerne
les sanctions imposées à la Russie par quelques-uns des pays du G20, c'est,
certes, contraire au principe même de l'activité du G20. Plus encore, c'est
contraire non seulement à l'activité du G20 et à ses principes, mais aussi au
droit international, parce que les sanctions peuvent être introduites dans le
cadre des Nations Unies et de leur Conseil de sécurité. C'est même contraire
aux principes de l'OMC et de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le
commerce, le GATT. A l'époque les Etats-Unis ont créé cette organisation et à
présent ils violent grossièrement ces principes. Il va de soi que cela nous
cause un certain préjudice, mais c'est aussi préjudiciable pour eux parce qu'au
fond cela sape l'ensemble du système des relations économiques internationales.
Je pars du fait qu'en fin de compte cela sera compris et cela restera dans le
passé. Je l'espère bien.
Question : Avez-vous l'intention de soulever cette question
pendant le sommet ? S'il en est question, qu'en direz-vous ?
Vladimir Poutine : S'il en est question, j'en parlerai certes.
Mais moi-même je n'ai pas l'intention d'évoquer ces questions : je pense que
c'est inutile. Tous comprennent ce qu'ils font, ceux qui introduisent ces
sanctions le comprennent aussi. A quoi bon y prêter attention et demander
quelque chose ? C'est inutile. Chez eux, les décisions de ce genre sont
adoptées au niveau de bloc, au niveau national, en fonction de l'interprétation
par nos partenaires de leurs intérêts géopolitiques. Je pense que c'est une
erreur, même du point de vue de leurs intérêts géopolitiques.
A notre regret, le monde moderne vit dans le contexte d'une
planification à très court terme, surtout dans le domaine de la politique et de
la sécurité. La planification se fait pour une période entre deux élections.
C'est très court et cela ne permet pas de voir une perspective lointaine. Cela
ne va pas. J'espère que nous en parleront. Tout récemment, pendant le sommet de
l'APCE nous avons débattu pratiquement avec tous les participants de tous les
problèmes internationaux et bilatéraux, tout comme des sanctions que vous venez
d'évoquer.
Fin de l’extrait
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Revue de Presse
Source : "La Voix de la Russie"
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