Périodiquement nous sélectionnons et publions des articles qui nous sont signalés par nos correspondants Algériens , ou bien encore sélectionnés par nous mêmes.
Nous trouvons dans ces articles des informations qui ne sont pas ou sommairement développées dans nos médias :
REVUE DE PRESSE :
Source :
Coup de téléphone enflammé entre Erdogan et Poutine
Par Khidr Omar | 14/11/2014 | 11:59
Le
président turc Recep Tayyip Erdoğan a appelé au téléphone son homologue
russe, Vladimir Poutine, pour discuter des derniers développements
régionaux, en particulier le conflit qui fait rage en Syrie.
Selon Moscou Times, un quotidien russe anglophone de renom, le
président Recep Tayyip Erdoğan, belliqueux comme à la accoutumée et qui a
développé sa rhétorique habituelle contre le gouvernement syrien du
président Bachar al-Assad, a déclaré à son homologue russe que la
Turquie a prétendument atteint un seuil où elle ne peut pas rester
indifférente envers le « carnage humain » dans ce pays déchiré par la
guerre.
Mais à la surprise de M. Erdoğan, Poutine était furieux et avec
véhémence a averti le président turc de ne plus s’ingérer encore dans
les affaires intérieures syriennes et que dans le cas contraire la
Russie est prête à contrecarrer la Turquie et l’empêcherait de
déclencher une guerre catastrophique dans la région.
Stupéfait, le président turc a alors demandé si ces remarques de
Poutine signifiaient une menace directe contre la Turquie et Poutine de
répondre: «Monsieur le Président, vous pouvez interpréter mes mots comme
vous le souhaitez. »
Le président russe a également rappelé à Erdoğan le constat amer que
ce sont les politiques erronées et belliqueuses de la Turquie vis-à-vis
de la crise syrienne qui ont coûté la vie à des dizaines de milliers de
civils innocents. Poutine a également exhorté le président mégalomane
turc à s’abstenir de soutenir les terroristes jihadistes en mettant en
place des camps d’entraînement et des refuges à l’intérieur des
territoires turcs selon Moscou Times.(traduction Algérie1)
Source : Algérie Plus | L'info au + près
L’Armée
algérienne se prépare à acquérir des hélicoptères russes commandés pour
un montant de 2,7 milliards de dollars. Au total 42 hélicoptères
d’attaque de type Mi-28N « nuit Hunter » et 6 autres hélicoptère de
transport lourd Mi-26T2 modernisés en plus des frégates contenus dans le
contrat en question.
Mais les premières livraisons russes au profit de l’armée de l’air
algérienne concernent les hélicoptères de type Mi-26T2 dont la phase de
tests en vol en prévision de leur livraison vient de se terminer avec
succès.
Selon des sources médiatiques russes, le Mi-26T2 se différencie de
son modèle de base déjà en nombre de son équipage qui passe de deux à
trois.
Dans la nouvelle version de cet hélicoptère, il y a une nouvelle
avionique, dont cinq écrans dans le cockpit. Comme il dispose également
d’un système intégré d’instruments au sol, et de l’information qui est
affichée sur un écran séparé
_________________________________________________/
source :
Norman Finkelstein : «L’Europe en a marre de payer les factures des destructions israéliennes à Gaza»
Norman Finkelstein. D. R.
La Suède vient de franchir le pas, en
reconnaissant aujourd’hui officiellement l'Etat de Palestine. «C'est un
pas important qui confirme le droit des Palestiniens à
l'autodétermination», assure la ministre des Affaires étrangères, Margot
Wallström. Le politologue américain et spécialiste du Moyen-Orient,
Norman Finkelstein, explique les raisons de cette reconnaissance qui a
surpris plus d’un. Dans une intervention diffusée sur la chaîne russe
Russia Today, face au journaliste israélien Amir Oren, il pense qu’il y a
deux raisons principales à cela. La première est le dernier massacre
perpétré par Israël à Gaza. «Les Européens en particulier, affirme-t-il,
sont maintenant las de ces massacres qui se produisent régulièrement :
l’un en 2008-2009, l’opération «Plomb durci», l’autre en 2012,
l’opération «Pilier de défense», et maintenant cette dernière explosion
de furie israélienne, l’opération «Bordure protectrice». Ils en ont
également assez, car tandis qu’Israël détruit, ravage et saccage, c’est
l’Europe qui est censée prendre en charge les factures et payer la note
régulièrement», explique-t-il. Et d’enchaîner : «Israël a cette étrange
conception selon laquelle les seules personnes au monde qui méritent des
réparations pour les crimes qu’ils ont subis sont les Israéliens ou les
juifs, alors que pour les crimes qu’ils infligent régulièrement aux
Palestiniens, ceux de Gaza en particulier, les factures doivent être
payées par d’autres pays, notamment européens». La seconde raison est,
selon Finkelstein, l’effondrement de l’initiative de paix de John Kerry.
Sur ce point, il dira : «Bien que Kerry ait offert à Israël tout ce
qu’il souhaitait officiellement, à savoir l’annexion des principaux
blocs de colonies et la liquidation de la question des réfugiés
palestiniens, Israël refusa l’offre dont les termes lui étaient si
favorables.» Répondant aux doutes émis par son interlocuteur, Amir Oren,
sur la capacité des Palestiniens à ériger un Etat fort et à garantir la
sécurité d’Israël, le politologue américain estime que «les termes qui
doivent résoudre le conflit ne sont pas ce que les Israéliens veulent,
pas plus d’ailleurs que ce que les Palestiniens veulent, mais bien ce
que dit le droit international». «Israël, explique-t-il, n’a droit qu’à
ses frontières basées sur celles d’avant la guerre de juin 1967. Les
colonies qu’Israël a implantées dans les territoires occupés, y compris
les principaux blocs de colonies, sont illégales d’après le droit
international. Plus encore, d’après le Statut de Rome, elles constituent
un crime de guerre», assène-t-il. Sur la récente prise de conscience de
la communauté internationale sur la question du Proche-Orient,
Finkelstein s’en réfère aux débats de la Chambre des communes
britannique, où tous les députés parlent des colonies israéliennes que
Tel-Aviv persiste à étendre. «Les actions montrent que jour après jour,
Israël persiste à étendre les colonies et à commettre, d’après les
termes du droit international, des crimes de guerre», insiste-t-il
encore une fois. Il rappelle qu’Israël «n’a jamais accepté un Etat
Palestinien dans toute la Cisjordanie incluant Jérusalem-Est et Gaza, ce
que le droit international détermine comme le territoire réservé à
l’autodétermination des Palestiniens». Remettant en cause l’idée reçue
selon laquelle Israël se serait retiré de Gaza, Norman Finkelstein juge
que si tel était le cas, il n’y aurait pas eu de blocus sur la bande.
C’est pour toutes ces raisons que les Suédois, les Français, la Chambre
des communes britannique «agissent de cette manière». «Il est absolument
évident, dira-t-il, que cet Etat n’a pas la moindre intention, alors
que nous approchons de la date anniversaire d’un demi-siècle, d’accorder
aux Palestiniens leur droit à l’autodétermination». Il accuse l’actuel
gouvernement israélien d’avoir déclenché les hostilités en mai dernier,
rien que pour saborder l’accord de réconciliation entre le Hamas et
l’Autorité palestinienne à Ramallah ; la même tactique utilisée contre
le Fatah dans le passé. «Ce sont les offensives de paix palestiniennes,
et non l’extrémisme, qu’Israël exècre le plus», résume-t-il. Finkelstein
conclut son intervention en appelant à déclarer l’occupation des
territoires palestiniens «illégale selon le droit international» et à
mettre en demeure Israël «du fait que s’il continue à violer le droit
international, des sanctions vont être imposées».
R. Mahmoudi
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire