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31 janvier 2012

Campagne Présidentielle 2012 - "Température" en hausse pour le Candidat PS -

Éditorial de lucienne magalie pons


 Les efforts de communication du Gouvernement profitent à l'opposition socialiste

Tour d'horizon :

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Moscovici : "Un président en bout de course" par Europe1fr


Moscovici : "Un président en bout de course" par Europe1fr

Sarkozy parle, Hollande engrange

nouvelobs.com -
Et aussi, au menu du réveil politique : la guerre Fillon -Dati, les signatures de Marine Le Pen... François Hollande gagne trois points dans les intentions de vote du premier tour de la présidentielle par rapport au 14 janvier, s'affichant à 31%, ...

Un Sommet Européen sans trop de relief, tout juste un peu tendu

Éditorial de lucienne magalie pons

Un sommet européen avec quelques points de tension notamment sur la Grèce, qui ne parait pas avoir mobilisé les médias, et qui finalement apparaît comme un sommet intermédiaire dont l’objectif était d’adopter le nouveau pacte de discipline budgétaires de l’Union Européenne, de rechercher des pistes pour relancer la croissance européenne et bien entendu d’ essayer de trouver des solutions pour le sauvetage d’une Grèce en péril imminent de faillite, si elle n’obtient d’ici le 20 Mars ………

Finalement 25 pays sur 27 ont adopté le nouveau pacte, lequel après traduction dans toutes les langues des pays membres, devrait être entériné au cours d’un prochain Sommet Européen en Mars, et qui ensuite devra être ratifié dans chacun des pays, ce qui laisse présager un délai de près d’un an avant qu’il n’entre effectivement en vigueur.


L’Angleterre et la République Tchèque n’ont pas adhéré à ce nouveau traité, pour l’Angleterre sa position était connue, pour la République Tchèque on espérait encore, mais sa décision finale en dernière minute a quelque peu surpris quelques uns de ses partenaires européens, notamment le Président Français qui a exprimé son incompréhension face à la décision Tchèque en ajoutant : «Pour des raisons constitutionnelles, le premier ministre tchèque nous a confirmé qu'il ne souhaitait pas adhérer au traité. Nous en avons pris acte".

La République tchèque en effet est venue rejoindre la Grande-Bretagne dans le front du refus, en invoquant des problèmes "constitutionnels" et des difficultés à faire ratifier le texte du fait du risque de devoir convoquer un référendum.

Les autres Etats ont accepté d'inscrire dans leurs législations une « « règle d'or » sur le retour à l'équilibre budgétaire et des sanctions quasi-automatiques en cas de dérapages des déficits publics, comme l’exigeait l'Allemagne en échange d'une poursuite de sa solidarité financière avec les pays en difficulté.

Ce pacte budgétaire a opposé sur une question annexe, la France et la Pologne avant de trouver un compromis: Paris tenait à ce que les dix-sept pays utilisant la monnaie commune puissent se retrouver seuls entre eux sur certains sujets. Varsovie estimait que tous les pays appelés à rejoindre l'euro devaient être invités.

Finalement les sommets de la zone euro seront limités aux pays de l'Union monétaire, sauf sur certains sujets où les autres Etats n'en faisant pas partie pourront aussi être invités.

Certains pays européens espèrent que ce nouveau traité encouragera la Banque centrale européenne à faire davantage à l'avenir pour aider la zone euro face à la crise de la dette et qu’il pourrait aussi inciter la chancelière allemande Angela Merkel à accepter … de renforcer les moyens du Fonds de secours permanent de la zone euro, le MES, qui a été officiellement mis sur les rails lundi soir et commencera à fonctionner en juillet.


Berlin est sollicité pour accepter une hausse des moyens du mécanisme de 500 à 750 milliards d'euros. La question devrait être tranchée en Mars lors du prochain sommet Européen.

Mario Monti, le Chef du Gouvernement Italien s’est montré « optimiste » : "Nous sentons une évolution dans la position de l'Allemagne et je suis optimiste", a déclaré le chef du gouvernement italien Mario Monti, car "il est important que la dotation de ce Fonds soit adaptée".

Les dirigeants européens ont été amenés a examiner une nouvelle fois la situation de la Grèce, embourbée dans la récession et plus que jamais suspendue sous perfusion financière de l'extérieur , et ils ont demandé un accord très rapide pour sauver la Grèce de la faillite, dans le cadre de leurs efforts pour tourner la page de la crise de la dette de la 2one Euro.

Il s'agit de parvenir au déblocage du second plan d'aide au pays d'un montant de 130 milliards d'euros, promis par les Européens en octobre dernier, aide cruciale pour la Grèce qui doit rembourser 14,5 milliards d'euros de prêts le 20 mars, faute de quoi elle sera en cessation de paiements.

Mais la Grèce doit encore parvenir à boucler des négociations avec ses créanciers privés pour réduire sa dette de 100 milliards d'euros, condition sine qua non au déblocage de l'aide européenne.

Lucas Papademos, le Premier ministre grec, table sur un accord global d'ici la fin de la semaine, tant avec les banques qu'avec les créanciers publics du pays, il n’envisage pas dans l'immédiat de demander plus que ce qui a été promis à Athènes, malgré la dégradation économique continuelle de son pays

Le sommet à Bruxelles a été troublé par une controverse autour d'une proposition du Gouvernement allemand visant à placer Athènes sous une stricte tutelle de l’Union Européenne et à mettre en place un "commissaire budgétaire" censé contrôler les finances grecques, ce qui indéniablement est apparu comme une menace « coercitive » et une atteinte à la souveraineté d’un pays membre de l’UE, Athènes avait déjà vivement protesté et rejeté la proposition Allemande dimanche soir. .

"Soit nous avançons sur la voie démocratique où chaque pays est responsable de sa propre politique, soit nous sapons la démocratie dans l'Europe entière", avait réagi Georges Papandréou, le chef de file des socialistes grecs et ex-Premier ministre.

Le Président Nicolas Sarkozy s'est opposé à cette proposition, comme par ailleurs d’autres dirigeants européens, en expliquant à la presse à l’issue du sommet. : «Il ne peut être question de mettre quelque pays que ce soit sous tutelle». Ce ne serait "pas raisonnable, pas démocratique et pas efficace", a-t-il ajouté.

En séance, la chancelière allemande Angela Merkel a tenté d’éteindre le feu, sans pour autant désavouer son Gouvernement : La question d'une surveillance accrue des décisions du gouvernement grec "se pose" car les réformes promises ne sont pas toutes mises en œuvre, a-t-elle fait remarquer "Le débat doit porter sur "comment l'Europe peut aider à ce qu'en Grèce les tâches qui ont été données soient effectuées", a-t-elle estimé.

( Les « tâches » , il s’agit notamment des suppressions de poste de fonctionnaires qui devaient porter sur 30.000 alors que pour le moment seuls 1000 postes ont été supprimés et sur d’autres mesures d’austérités et d’économie qui tardent à s’affirmer)

Finalement la proposition du Gouvernement Allemand n’a pas été adoptée par le Sommet Européen.


Sur la question de la Grèce, "rien de nouveau a été décidé", a déclaré le chef de l'État. Chef de l’Etat Français devant la presse à l’issue du Sommet Européen., il espère la conclusion d'un accord "dans quelques jours …..Les négociations se passent bien. Nous avons de bons espoirs" » a-t-il déclaré.


Enfin, le président de la République a réagi à la révision à la baisse cette après-midi de la prévision de croissance française pour cette année. "Cela ne changera rien aux engagements que nous avons pris du fait que nous sommes en avance sur notre calendrier de réduction du déficit".

A la limite on a l’’impression que les dirigeants des pays membres de l’UE ont évité de dans la mesure du possible de déclencher des clashes et qu’ils se sont efforcer de trouver des compromis pour ne pas donner une mauvaise image de leur Sommet, mais en réalité ils sont tous dans l’expectative en s’efforçant de masquer leurs craintes de voir « imploser la Grèce » et par suite la Zone Euro.

C’est pourtant bien la question Grecque qui tient la Zone Euro en état d’alerte et les évènements de ces derniers jours concernant ce pays font bien ressortir que les négociations n’ont pas encore vraiment abouties.



Conférence de Presse lors du Conseil Européen à... par elysee

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Pour mémoire : La question Grecque


Rappelons la situation : au 1er juillet 2011, la dette grecque se montait à 160 % de son PIB, soit 360 milliards d'euros, dont 110 milliards possédés par des structures internationales (BCE, FMI, …) qui sont intervenues depuis le début de la crise, environ 100 milliards au titre d’institutions publiques, et 150 milliards au titre d’investisseurs institutionnels privés.

Le sommet européen du 21 juillet 2011 avait décidé de mettre à contribution le secteur privé, sur la base du volontariat, de façon volontaire, il avait été été proposé que les banques acceptent volontairement une décote de 21 % du montant de leur créance..

Devant l’aggravation des difficultés de la Grèce, le sommet du 27 octobre 2011 avait proposé de porter le montant des « pertes volontaires » à 50 %, selon un accord entre les gouvernements et l’Institute of International Finance (Association des grandes banques et institutions financières mondiales), qui représente les banques, mais cet « Institute » , n’a pas réellement pouvoir d’imposer des décisions à tous ses mandants.

On tablait ainsi sur une décote maximale de 50 % des 150 milliards d'euros, soit 75 milliards, environ 20 % de la dette grecque, et il était observé que si 75 % des investisseurs privés accepteraient cet accord la décote totale serait de 55 milliards soit 15 % du total de la dette grecque.

Certains observateurs faisaient remarquer, toutefois, que ces pertes ne pourraient qu’occasionner d’énormes besoins de recapitalisation des banques et assureurs grecs , et d’autres ajoutaient que l’accord ne réglait presque rien et risquait même d’endetter encore plus la Grèce, en rappelant que l’accord indiquait “le secteur public est disposé à fournir [...] jusqu’à 100 milliards” de prêts nouveaux pour aider la Grèce.

La Grèce et l’IIF avait alors entamé des négociations pour mettre en œuvre l’accord, mais l’économie grecque continuait de se dégrader ployant sous des mesures de rigueur qui se révélaient contre-productives : le déficit 2011 s’avérait supérieur à celui de 2010.

Athènes avait alors demandé aux banques d’accroître la restructuration jusqu’à 75 %, mais les grandes banques refusant d’aller au-delà de 60 %, les négociations avaient été suspendues à ce stade.

En octobre dernier, les dirigeants de l’Union européenne avaient fini, au terme d’âpres négociations, par convenir d’un plan de réduction de la dette grecque.

L’accord prévoyait que l’endettement de la Grèce envers ses créanciers privés serait diminué de 50 %. Cette restructuration devait être volontaire, c’est-à-dire obtenue avec l’assentiment des créanciers exposés, on prévoyait que les quelques 200 milliards d’euros détenus par des créanciers privés devraient être échangés contre de nouveaux instruments d’une valeur nominale moitié moindre. Reste que la durée de ces « instruments » et leurs coupons sont encore en négociations entre les représentants du Gouvernement grec et ceux des leurs créanciers privés et tardent à aboutir ……….



Depuis, les réunions et les négociations entre le « lobby bancaire » et le Gouvernement Grec s’enchaînaient avec des périodes d’interruptions, suivies de reprises , pour tenter de l’accord sur l’effacement d’une partie de la dette de ce pays, alors que l’Union Européenne s’attend à un accord rapide, car plus le temps passe, plus il est redouté qu’un désaccord de seuls quelques créanciers risque de plonger la Grèce en faillite dès le mois de mars …

Les créanciers privés disent ne pas accepter un taux d’intérêt inférieur à 4 % (car même à ce taux leurs créances seraient réduites de quelques 70 % de leur valeur initiale). En revanche, pour le gouvernement grec, ce taux est excessif.

Jean-Claude Junker, au nom de l’Eurogroupe, a estimé la Grèce ne devrait pas payer plus de 3,5 % d’intérêt, si l’on veut qu’en 2020 la dette de ce pays ne représente pas plus de 120 % de son PIB.

Les commentateurs estiment que les pays de l’Eurozone ont tout intérêt à ce que la Grèce soit sauvée, à qu’à défaut, ils risqueraient d’avoir à remettre « la main à la poche ».

Le FMI partage le même point de vue, car moins la Grèce donnera d’argent à ses créanciers privés, plus les chances que l’Organisation de Washington puisse récupérer l’intégralité de sa propre créance sur ce pays seront grandes.


Un taux d’intérêt trop bas, même approuvé par les négociateurs du secteur privé, ne risque-t-il pas de provoquer l’intransigeance de cette minorité, et faire chuter l’accord ?

Enfin certaines institutions préféreraient que la réduction de la dette grecque ne soit pas reconnue comme volontaire par les agences de notation, afin de faire jouer les instruments d’assurance qu’elles détiennent (les Credit Default Swaps).


Les médias rappellent que Le 20 mars prochain, la Grèce aura à renouveler une créance d’un montant de 14,5 milliards d’euros et qu’elle ne sera en mesure de faire que si ces fonds lui sont prêtés par ses partenaires européens dans le cadre du plan de sauvetage, lui-même conditionné par le règlement de la question de la restructuration de sa dette et encore à condition que les réductions budgétaires et les réformes structurelles promises par le Gouvernement Grec paraissent crédibles.

toutes ces difficiles négociations paraissaient proches samedi de la finalisation d’un accord volontaire d’échange de dettes, d’après l’annonce du lobby bancaire mondial IFF qui mène les négociations côté banques : ….. « Les créanciers privés de la Grèce et le gouvernement grec sont "proches" de la finalisation d'un accord volontaire d'échange de dettes, a annoncé le lobby bancaire en disant s'attendre à "conclure la semaine prochaine".

De même, les créanciers privés de la Grèce et le gouvernement grec se sont dits samedi "proches" de la finalisation d'un accord volontaire d'échange de dettes, dont ils attendent la conclusion "la semaine prochaine" après des "progrès importants". …

Par contre, les négociations restent difficiles entre le gouvernement grec et ses créanciers publics UE-FMI sur les nouvelles mesures de rigueur et de déréglementation réclamées au pays pour lancer le plan de renflouement de 130 milliards d'euros prévu par la zone euro.


Athènes compte présenter les modalités de cette entente en marge du sommet européen pour obtenir l'aval de la zone euro et du FMI, qui insistent pour que l'opération aboutisse au final à un abaissement de la dette souveraine grecque aux alentours de 120% du PIB en 2020 contre 160% actuellement.

La capacité de la Grèce à éviter un défaut de paiement à l'expiration, le 20 mars, de 14,5 milliards de créances, dépend de l'issue de ces négociations et des tractations interdépendantes qu'Athènes mène par ailleurs avec ses créanciers institutionnels pour obtenir le déblocage du deuxième plan de soutien de la zone euro.


En vue des arbitrages qu'Athènes devra faire, le Premier ministre Lucas Papademos devait ensuite recevoir dans la soirée de samedi « la troïka » , avant de réunir dimanche les chefs des partis socialiste, conservateur et d'extrême droite de la coalition le soutenant pour tenter d'obtenir leur soutien aux mesures et leur engagement à les mettre en œuvre, comme le réclame la zone euro.

"Nous devons faire face à de difficiles dilemmes (...) les jours prochains seront déterminants", a-t-il affirmé, lançant un "appel national" aux partis soutenant le gouvernement à aider à la négociation.


"Nous avons fait le bilan de toutes les questions en suspens", a affirmé Monsieur Venizélos, énumérant "les mesures budgétaires, … les questions liées aux relations de travail et au système de retraite et d'assurances sociales, et celles liées au système bancaire et à sa recapitalisation".

Le gouvernement respectera "les principes inviolables de défense de l'intérêt public face aux intérêts privés", a-t-il ajouté.

"Mais cela doit être fait de manière organisée, sans rien qui n'aggrave la récession", a insisté le ministre, la troïka réclamant notamment des mesures en vue d'abaisser les salaires dans le privé.

30 janvier 2012

Nicolas Sarkozy : de l'Elysée sur 8 chaînes, la totale d'un Président candidat présumé non déclaré!

Éditorial de lucienne magalie pons


A moins de trois mois de l'élection présidentielle, Le Président Nicolas Sarkozy s’exprimant en tant que Chef de l’Etat  a présenté dimanche soir  les mesures qu’il a décidées  pour lutter contre la crise et le chômage, qui finalement vous l’aurez compris seront aussi et surtout  celles que le candidat présumé non déclaré défendra après s’être déclaré officiellement candidat.

Tout avait été visiblement minutieusement préparé pour faire passer cette émission dans un genre de communication de proximité , presque convivial,  destiné à montrer l’image d’  un Président  , responsable,  consciencieux, déterminé a remplir ses devoirs en plaçant la France au centre de ses préoccupations essentielles  jusqu’à la fin de son mandat,  en se plaçant  lui-même au-dessus des contingences d’une éventuelle  candidature qu’il feint de relativiser  comme un avatar politique indépendant de sa propre volonté qui s’imposerait sur son  agenda en raison d’une échéance quinquennale de routine.

Avant l’émission les journalistes, selon ce que l’un d’entre  eux a dévoilé sur une chaîne après l’émission, ont été reçu aimablement dans un salon privé par Madame Carla Bruni Sarkozy et  son époux le Président, et même le bébé Giulia était présente, signe de considération s’il en est, et d’après ce journaliste ils ont tous conversé civilement dans une atmosphère détendue.

Pour en revenir à l’entretien télévisé  en direct de  la grande salle des fêtes de l’Elysée,  le président a été  interrogé pendant une heure par quatre journalistes  Claire Chazal,   Laurent Delahousse en première partie puis ensuite par  Laurent Lenglet et Jean-Marc Sylvestre. L'interview  était  retransmise sur huit chaînes de télévision: TF1, France 2, I-Télé, BFM TV, LCI, LCP, sur France 24 et TV5 Monde en léger différé.

 Le chef de l'Etat  a notamment  annoncé et  expliqué  les décisions prioritaires qu’il entend mettre en œuvre  successivement à plus ou moins brève échéance, avant et après l’élection présidentielle.  

Bien entendu les journalistes qui ne sont pas  des adversaires politiques , ont joué le jeu en posant des questions  qui attendaient réponses et d’autres qui n’avaient  rien d’original et qui n’étaient que l’écho de celles que sont prétendus se poser les français, mais qui en fait sont entretenues  dans tous les azimuts de la classe politique et des  médias sur fond de polémiques pour créer le suspens et tourner la moulinette pour exciter la galerie., comme par exemple la question de la candidature de Nicolas Sarkozy à sa propre succession. 

Le Président qui ne risquait pas d’être contredit, seulement interrogé,  a donc répondu à tout, en expliquant tout, il  a notamment  annoncé et  expliqué  les décisions prioritaires qu’il entend mettre en œuvre  successivement à plus ou moins brève échéance, avant et après l’élection présidentielle 

 Le Président a  écarté  (au début de  l’émission) la question de sa candidature et s’est présenté en tant  que «  Chef de l’Etat pour rendre compte aux Français », et  s’est immédiatement   lancé   dans un rappel des actions de ces derniers mois pour "essayer d'arrêter une crise financière qui aurait pu entraîner l'euro d'abord et le monde ensuite »

 Ceci posé le Président a décliné ses priorités, le Logement, la TVA , la Taxe Financière,  la compétitivité, le financement des entreprises, etc   …en  faisant,  au fil des questions qui lui étaient posées,   des parenthèses sur des questions d’actualités, par exemple au sujet de Lejaby, le  chef de l'Etat  a promis qu'il ne laissera "pas tomber les gens de Lejaby" et  a dit espérer qu'une solution soit trouvée "dans quelques jours" pour sauver l'usine d'Yssingeaux, en Haute-Loire, menacée de fermeture. "Bah si on est président de la République et Premier ministre, c'est qu'on y peut quelque chose",  a- t-il ajouté  en assurant avoir "travaillé avec le Premier ministre (François Fillon) aujourd'hui même sur la situation".

Nous avons relevé aussi parmi ses explications et les exemples qu’ils citaient de nombreuses références à l’Allemagne sur différentes questions notamment fiscales, sociales,  économiques …… ( ce qui par la suite n’a pas échappé en autres  aux  critiques de l’opposition ….. voir en revue de presse)

Il n’a pas échappé  non plus aux questions pressantes relatives  à sa candidature, sur ce dernier point, très déterminé  il a indiqué  "J'ai un rendez-vous avec les Français, je ne me déroberai pas, et franchement, ça approche",  en  faisant référence au 16 mars, date limite de dépôt des candidatures pour l'élection présidentielle.

Une occasion pour lui de  faire remarquer au passage sans nommer personne  :  … "Si un jour je dois entrer en campagne, à ce moment-là je serai candidat, et parfois je peux en avoir l'impatience tant je constate d'arrogance déplacée" …..

(Arrogance … le nouveau let motive  lancé à toute occasion  par les ministres et les cadres UMP contre  François Hollande, le candidat socialiste à l'Elysée.)

Le Président Sarkozy n’a pas manqué aussi d’enfoncer le clou contre son adversaire, toujours sans le nommer, en  jugeant  que le retour de l'âge légal de la retraite à 60 ans serait "une folie, pas un Français n'y croit", a-t-il dit,  alors que François Hollande propose d'appliquer cette mesure pour les personnes ayant cotisé toutes leurs annuités. "C'est un mensonge car ça ne se fera pas. Et si ça se fait, cela conduira la France à la ruine", a dénoncé le président.
Le chef de l'Etat a aussi critiqué les propositions du candidat du PS sur le thème du logement: "si on fait l'encadrement des loyers, c'est très simple, plus personne ne louera et plus personne ne construira", a-t-il raillé.

Par ailleurs vers la fin,   l’émission a pris  le tempo d’une causerie entrecoupée  de confidences  de salon,  le Président s’est montré conciliant, ouvert aux critiques :  - "J'ai le sens du ridicule. Ce n'est pas à moi de juger mon propre bilan. C'est aux Français de le juger",  a assuré  le chef de l'Etat. "J'accepte les critiques sur le sujet et que l'on me dise aujourd'hui que je n'ai pas fait assez", assure-t-il en ajoutant: "J'avais cru comprendre que pendant cinq ans, le thème c'était : on en fait trop".

Enfin pour marquer sa personnalité,   Nicolas Sarkozy   s’est posé  en défenseur de la "sincérité", de l'"authenticité", du "respect", en ennemi de l'"arrogance" et ne s’est pas épargné une forme de contrition : "Est-ce que j'ai des regrets ? Oui."

En fin d’émission, le Président est revenu  sur  sa candidature sur laquelle focalisaient   les journalistes  en précisant : "J'ai un rendez-vous avec les Français, je ne m'y déroberai pas", "ça approche",  ….  - "Je suis président de la République. Je me fais une idée de mon devoir",. A déclaré   Nicolas Sarkozy en refusant à nouveau de se déclarer candidat. "Je ne suis pas là pour parler de moi. Je suis là pour parler aux Français", a-t-il affirmé.

 L’émission se terminait, aussitôt les chaines  réunissaient sur leurs plateaux des intervenants politiques,  certains ministres et cadres de l’UMP et de droite  pour célébrer un Président courageux,  etc… d’autres de l’opposition pour soulever des critiques … ( vous lirez la revue de presse  après les vidéos si vous n’avez pu les suivre en direct)

ooOoo


En  fait si l’on analyse les décisions annoncées par le Président Sarkozy, sur  la question  du logement, de l’allègement des charges sociales, de  la compétitivité, de l’apprentissage, de la création d’une banque  de l’industrie, de la Taxe financière etc… on réalise que les  résultats  n’en  seront connus qu’à long terme, quelles  que  soient ses décisions, ,alors que d’après ce qui avait été annoncé lors du sommet social,  des mesures devaient intervenir et mise en œuvre d’urgence pour endiguer le chômage, alléger les charges des entreprises, réduite les déficits … etc…relancer la croissance etc.

Finalement les mesures phares sur lesquelles le Président était surtout  attendu, la TVA sociale et la Taxe sur les Transactions financières,   qui  devaient se traiter en urgence ne seront finalement mise en application qu’après un long délai  de plusieurs mois après l’élection Présidentielle..

En matière de logement, même à supposer que tous les promoteurs et les entreprises de constructions se précipitent pour  acheter des terrains à bâtir, ou des immeubles à agrandir, et pour construire avec un COS  augmenté de 30 points, il faut compter sur les délais techniques administratifs de mise au point d’un programme de construction et obtention des autorisations,, au bas mot 3 ans …. 

Voici ce que nous avons relevé au sujet des mesures annoncées par le Président :


Incitation à la Construction de Logements :

« Toute maison », « tout terrain » et « tout immeuble » aura la possibilité de construire 30% de plus que sa propre superficie, pour tenter de faire face à la crise du logement. Exemple cité pat le Président Sarkozy : un terrain qui possède 1.000 m2 de droit à construire pourra finalement construire sur un espace de 1.300 m2. L'application se fera dès que le Parlement aura voté le texte, en février, a promis le chef de l'Etat. « Cela va donner du travail à toute l’industrie du bâtiment et augmenter considérablement le nombre de logements ».


En fait,   en admettant  que les collectivités locales adoptent cette mesure ce qui n’est pas acquis,  c’est un  « cadeau »  aux propriétaires fonciers  et aux gros promoteurs immobiliers qui  favorisera la spéculation immobilière,  le droit de construire de  plus de 30 % par rapport au droit actuel permettra  aux propriétaires de  aux terrains à bâtir d’afficher  un prix de vente de  plus de 30 % , (selon un expert immobilier interrogé sur une chaîne)……. les propriétaires fonciers  se frottent certainement déjà les paluches,  …….entendu  aussi ce matin sur une radio un petit promoteur immobilier qui déplorait cette prévisible hausse du prix des acquisitions  en soulignant que seuls les grands promoteurs immobiliers  pourront  faire face à cette nouvelle donne.

Autre exemple, on suppose que les  ménages  propriétaires de  leur maison déjà construite pourront l’agrandir de 30 % par rapport à 100 m2 déjà construit, de 60 m2 par rapport à 200 m2 déjà construits  etc…..… mais ce n’est qu’une supposition, encore  faut-il qu’ils en aient la nécessité et à condition  qu’ils en aient surtout les moyens financiers… ce qui évidemment reste à démontrer.

Quand aux ménages  qui espéraient acheter un terrain à bâtir pour construire leur maison familiale ….les terrains à bâtir dans  bien  des cas deviendront hors de leur portée

 Quand au logement social proprement dit : silence radio.


Création d'une banque de l'industrie

Une « banque de l'industrie », filiale de la banque d'aide aux PME Oséo, sera créé dès février, avec une dotation d'un milliard d'euros de fonds propres, car « les banques ne prêtent pas assez  a fait remarquer le Président… ». Cette banque prêtera de l'argent « pour l'économie réelle et non pas pour l'économie financière », a précisé le chef de l'Etat, en assurant qu'il proposerait aux syndicats d'être associés aux choix de cette future banque de l'industrie.

Entendu sur une radio un cadre syndical  réfute cette implication des syndicats en argumentant que ce n’est pas le rôle des syndicats   de s’associer aux choix de cette future banque, sous entendu de prendre le risque d’en assumer éventuellement  les échecs ….

Relance de l’apprentissage, relèvement du nombre d’apprentis :

Le Président semble avoir abandonné l’idée d’une loi pour favoriser le travail à temps partiel … en tout cas il  mise maintenant sur la relance de l’apprentissage et   relèvement du nombre d'apprentis dans les entreprises  de plus de 250 salariés.

Les entreprises devront obligatoirement compter 5% de jeunes apprentis dans leurs effectifs entre 2012 et 2015, contre 4% actuellement, en vertu d'un texte  qui sera présenté à l'Assemblée le mois prochain. 

D’après le Président, les entreprises  qui ne respecteront  pas ces quotas verront leurs sanctions doublées. « Les grandes entreprises ne s'ouvrent pas assez aux jeunes », a constaté  le chef de l'Etat …, « la moitié des entreprises de plus de 250 salariés ont moins de 1% de jeunes en alternance » a-t-il fait observer

(Le gouvernement vise les 800.000 alternants d'ici 2015, contre quelque 400.000 jeunes en apprentissage actuellement et 200.000 autres en contrat de professionnalisation.)

Négociations sur le temps de travail

Des « accords de compétitivité-emploi » seront négociés avec les partenaires sociaux dans les deux mois. Il s'agit de permettre aux entreprises de négocier le temps de travail des salariés en fonction de l'activité, avec une réduction souvent proportionnelle du salaire, en échange d'une garantie de maintien des emplois. Ces accords s'appliqueront dans toutes les entreprises où une majorité de salariés aura trouvé un terrain d'entente pour décider «de privilégier l'emploi sur le salaire ou le salaire sur l'emploi ».Le Président  a confirmé qu'il s'agissait d'une remise en cause des 35 heures et qu'il proposerait au Parlement « une disposition pour gérer la période transitoire en attendant l'accord ». 

Faute de consensus avec les partenaires sociaux, le gouvernement « prendra ses responsabilités » en proposant lui-même une loi.

L’opposition critique cette mesure qui  place la question des salaires et de la durée du travail  sous la dépendance de négociations en entreprises, et la détourne de la protection et  des garanties du  droit du travail légal.


Taxe sur les transactions financières, décision immédiate … mais applicable au mois d’Août ….

Une taxe sur les transactions financières de « 0,1% » applicable « au mois d'août » va être créée d’après le Président, elle devrait  rapporter un milliard d'euros à l'Etat chaque année. « Il n'y a aucune raison que la finance dérégulée qui nous a conduit dans la situation que nous connaissons ne participe pas au redressement des comptes qu'elle a singulièrement contribué à dégrader », a expliqué Nicolas Sarkozy, qui affirme vouloir « montrer l'exemple » ( à l’Europe)


Hausse de la TVA de 1,6 point , et augmentation de 2 points  la CSG sur les revenus financiers,  décision immédiate …,  mais applicable  au 1er Octobre

Le taux normal de TVA augmentera de 1,6 point au 1er octobre, passant de 19,6% à 21,2%, et   la  CSG sur les revenus financiers sera également relevée de deux points avec pour objectif de   compenser les quelques  13 milliards d'euros de réduction des charges patronales finançant la branche famille.

Les entreprises bénéficieront d'une exonération totale des charges familiales sur les salaires compris entre 1,6 et 2,1 fois le Smic. Ces allègements de charges seront ensuite dégressifs, et s'arrêteront au-delà de 2,4 fois le salaire minimum.

 Les taux réduits de TVA à 5,5% et 7% n'augmenteront pas.

L’opposition critique l’augmentation du Taux de la TVA qui fera peser essentiellement en grande partie  sur les salariés (environ 7 milliards d’euros) le financement de la branche famille, et en plus leur fera en principe perdre du pouvoir d’achat.

ooOoo

 L’impression  finale est que les mesures phares sur lesquelles le Président était surtout  attendu, la TVA sociale et la Taxe sur les Transactions financières  qui semblaient devoir se traiter en urgence ne seront finalement mise en application qu’après un long délai  de plusieurs mois après l’élection Présidentielle….. si elle sont maintenues …. On ne sait jamais …

La seule mesure qui pourrait  entrer  en vigueur  sera celle visant l’augmentation du droit de construire qui aura pour effet négatif de favoriser la spéculation immobilière …et le désavantage de ne produire de résultat qu’à long terme , et qui ne règle pas  la question du logement social.


REVUE DE PRESSE /

    1. Mesures Sarkozy: "chemin de l'espérance" ou "banal plan d'austérité"
      L'Express‎ - il y a 19 heures
      Le Premier ministre François Fillon a salué l'intervention de Nicolas Sarkozy. "Le président de la République a montré ce soir, en annonçant des mesures ...
      Autres articles (1966)
  1. TVA, logement... Les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy ...

    il y a 23 heures – Le Monde.fr - Le chef de l'Etat, présent sur neuf chaînes de télévision, dimanche, a notamment annoncé une hausse de la TVA de 1,6 point.
  2. Le gouvernement souhaite faire adopter les mesures annoncées ...

    il y a 10 heures – Le Monde.fr - Le dispositif parlementaire devait être arrêté lundi après-midi à Matignon. Les textes seront présentés le 8 février en conseil des ...
  3. Mesures Sarkozy: "chemin de l'espérance" ou "banal ... - L'Express

    www.lexpress.fr/.../mesures-sarkozy-chemin-de-l-esperance-ou-banal...
    il y a 21 heures – Les commentaires politiques sont nombreux après l'annonce par le chef de l'Etat de la hausse de la TVA et d'une loi sur les accords de ...
  4. TVA, flexibilité, logement...: les mesures annoncées par Sarkozy - L ...

    www.lexpress.fr/.../tva-flexibilite-logement-les-mesures-annoncees-p...
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  5. Les mesures de Sarkozy contre la crise : ce qui va changer

    www.leparisien.fr › ActualitéEconomie
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    il y a 1 jour – Nicolas Sarkozy, qui a refusé d'annoncer sa candidature à la présidentielle sans pour autant laisser planer le doute sur celle-ci, a annonce...
  7. Mesures Sarkozy : Fillon donne le calendrier aujourd'hui | Election ...

    www.francetv.fr/.../mesures-sarkozy-fillon-donne-le-calendrier-aujou...
    il y a 8 heures – Le premier ministre, qui réunit plusieurs ministres lundi après-midi, donnera une conférence de presse à 15h pour "détailler le calendrier" de ...
  8. Les mesures Sarkozy passées en revue | Election Présidentielle ...

    www.francetv.fr/2012/les-mesures-sarkozy-passees-en-revue-91574
    Au lendemain des annonces de Nicolas Sarkozy, la gauche critique la hausse de la TVA, "une TVA Sarkozy, injuste" pour Laurent Fabius. Les ministres, en ...
  9. Fillon détaillera le calendrier des mesures Sarkozy cet après-midi ...

    www.linfo.re › France
    il y a 6 heures – Le premier ministre François Fillon s'entretiendra avec plusieurs ministres cet après-midi à Matignon, avant de donner une conférence de ...

29 janvier 2012

Agences de notation et d'évaluation - Actualités France et Zone Euro -

Éditorial de lucienne magalie pons


L'agence d'évaluation financière Fitch a abaissé vendredi 27 janvier la note de l'endettement à long terme de cinq pays de la zone euro, dont l'Italie et l'Espagne.

- La note de l'Italie a été abaissée de deux crans à "A-",

- celle de l'Espagne de deux crans à "A",

- celle de la Belgique d'un cran à "AA",

- celle de la Slovénie de deux crans à "A"

- et celle de Chypre d'un cran à "BBB-".

(A la mi-décembre, Fitch avait placé sous surveillance les notes de ces cinq pays, en plus de celle de l'Irlande qui a été confirmée à "BBB+". Fitch n'avait pas touché à la dette de l'Italie (qui était à "A+" depuis 2006) et de la Belgique ("AA+" depuis 2002) depuis le début de la crise de la dette en zone euro.En revanche, elle avait déjà abaissé celle de Chypre à deux reprises en 2011, celle de la Slovénie en septembre 2011 et celle de l'Espagne en octobre 2011.)


Toutes ces notes s'accompagnent d'une "perspective négative", ce qui indique que Fitch envisage de les abaisser encore, l’agence a invoqué dans un communiqué "la détérioration marquée des perspectives économiques".

(Les économistes tablent sur une année de récession ou au mieux de stagnation pour ces pays en 2012) .

Du point de vue de Fitch, la crise de la zone euro ne sera résolue que quand il y aura une reprise économique généralisée. Il est évident que de nouvelles réformes substantielles seront nécessaires pour assurer la stabilité économique et financière, y compris une intégration budgétaire plus importante", a ajouté l'agence.

L’Agence évoque des "inquiétudes spécifiques à certains pays": la divergence entre baisse de l'activité et hausse des taux d'intérêt en Italie, "une dégradation importante des perspectives économiques et budgétaires en Espagne", et la santé fragile du secteur bancaire à Chypre et en Slovénie.

D’après Fitch, …….."Un 'éclatement' de la zone euro ne peut pas être complètement écarté", même si l'agence salue les progrès faits par la zone au fil des sommets et se dit persuadée que "les dirigeants européens feront fructifier ces engagements lors du sommet" de l'Union européenne le 30 janvier.

Elle estime que les Etats européens devraient continuer à souffrir sur les marchés de la dette.

"En l'absence d'une plus grande clarté quant à la structure finale d'une zone euro fondamentalement réformée, l'approche graduelle adoptée par les hommes politiques pour réformer le système continuera à être ponctuée par des épisodes de volatilité financière grave, engendrant un coût économique et financier important qui érodera la solvabilité des Etats", a pronostiqué Fitch.
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mardi 24 Janvier l'agence de notation Standard and Poor's a abaissé d'un cran les notes de trois grands groupes bancaires français et de la Caisse des dépôts. C'est là une conséquence directe de la dégradation de la note française par cette même agence. Résultat, les banques dégradées vont emprunter plus cher et donc prêter plus cher. Une mauvaise nouvelle pour l'économie donc.
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Le Forum de DAVOS s'est interessé à la Crise de la Zone Euro

Éditorial de lucienne magalie pons


La ville suisse de Davos accueille du 25 au 29 janvier 2012 la 42e édition du Forum économique mondial, dont le thème est cette année "La grande transformation, mettre en forme de nouveaux modèles».

La chancelière fédérale allemande, Angela Merkel, a inauguré le Forum auquel prennent part les représentants de 19 pays du G20 ainsi que 2.600 personnalités politiques, des femmes et des hommes d'affaires et des scientifiques, 40 chefs d'Etat et de gouvernement participent à l'événement.

Depuis l’ouverture, les discussions portent notamment sur les modèles de croissance et d’emploi, les modèles de leadership et d'innovation, les modèles de stabilité et de ressources et modèles technologiques et sociaux. et l’avenir du capitalisme, mais aussi sur l’UE, et naturellement la crise de la zone euro et de l’euro se sont invités au Forum.

La chancelière allemande, Angela Merkel, a appelé mercredi, lors du Forum économique international de Davos, à ne pas trop solliciter l'Allemagne dans la crise de l'euro. Si certains

Comme c’est principalement l’UE et la Zone Euro qui nous intéresse, nous ferons l’impasse sur les questions prospectives du thème de l’année et de l’avenir du capitalisme, pour ne relater que les interventions susceptibles de nous éclairer sur les toutes dernières positions des chefs d’Etats et de Gouvernements, et des uns et des autres responsables des instances directement concernés, en nous limitant à l’essentiel puisque le 30 Janvier se réuni à Bruxelles un Sommet Européen qui s’annonce crucial pour le devenir de la Zone Euro.


Mercredi, la chancelière allemande, Angela Merkel, a prévenu , lors du Forum, à ne pas trop solliciter l'Allemagne dans la crise de l'euro en expliquant que doubler ou tripler la taille du fonds européen de secours ne rassurerait les marchés que pour un temps, pour la Chancelière la solution à la crise de la zone euro réside dans la capacité des gouvernements à restaurer la crédibilité de leurs politiques économiques.


- Samedi, Christine Lagarde Directrice Générale du FMI, a exhorté les pays de la zone euro à renforcer les moyens de leur fonds de secours afin de susciter un sentiment de confiance quant à la viabilité de la monnaie européenne, suivie dans le même sens par de nombreux responsables intervenants pour lesquels la zone euro doit agir en premier si elle veut que les autres pays accroissent les capacités du Fonds monétaire international (FMI), lequel a réclamé ce mois-ci 500 milliards d'euros de financement supplémentaire pour lui venir éventuellement en aide.

"Le moment est venu, la pression s'est considérablement renforcée pour qu'une solution soit trouvée", a insisté Christine Lagarde, directrice générale du FMI, lors du débat sur les perspectives économiques pour 2012, au cours duquel l'absence des dirigeants de la zone euro, notamment de l'Allemagne, a été remarquée.

"Il est essentiel que les pays membres de la zone euro développent un pare-feu clair, simple et susceptible à la fois de limiter la contagion et de poser cette espèce d'acte de confiance au sein de la zone euro afin que les besoins financiers de cette zone puissent être effectivement comblés", a ajouté Chistine Lagarde.

Christine Lagarde a toutefois souligné que si les ressources du FMI étaient augmentées de manière significative, cela créerait un sentiment de confiance tel qu'il ne serait pas nécessaire de les utiliser.

"Si c'est suffisamment grand, ce ne sera pas utilisé. Et le même raisonnement s'applique au pare-feu de l'euro de ce point de vue", a-t-elle dit.


Le Britannique George Osborne, Chancelier de l’Echiquier, seul ministre européen présent au débat de samedi, a soutenu Christine Lagarde. Selon lui, la zone euro doit solidifier son propre dispositif de protection avant que les autres pays n'accroissent leur contribution au FMI.

"Je pense que les dirigeants de la zone euro comprennent cela", a argumenté le ministre britannique des Finances. "Il n'y aura pas de contribution supplémentaire de la part des pays du G20, Grande-Bretagne incluse, tant que nous n'aurons pas vu la couleur de leur argent."

Le ministre japonais de l'Economie est intervenu dans le même sens.

"Sans une action ferme de la part de l'Europe, je ne pense pas que les pays en développement comme la Chine et d'autres soient désireux de verser davantage d'argent au FMI", a opiné Motohisa Furukawa.

Revue de presse
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Revue de presse Européenne - Source EURO/TOPICS :

À LA UNE

La crise de l'euro s'invite à Davos


Merkel juge insensé de tripler la dotation du fonds de secours. (© dapd)

La chancelière allemande, Angela Merkel, a appelé mercredi, lors du Forum économique international de Davos, à ne pas trop solliciter l'Allemagne dans la crise de l'euro. Si certains commentateurs partagent cet avis, d'autres déplorent l'oubli du projet politique européen et vont jusqu'à remettre en cause le modèle capitaliste occidental.
Polityka Online - Pologne

Ne pas accabler l'Allemagne

La chancelière allemande, Angela Merkel, a clairement fait savoir mercredi lors du sommet économique de Davos que l'Allemagne ne peut pas sauver l'euro seule. Le site d'information de centre-gauche Polityka Online partage cet avis : "L'Allemagne est peut-être le membre le plus important de la zone euro, mais elle reste malgré tout trop faible pour sauver seule la monnaie unique. Le PIB de notre voisin occidental ne représente pas même le cinquième de celui de l'Union et environ un quart de celui de la zone euro. Les espoirs que l'on place dans l'Allemagne deviennent de plus en plus irrationnels. Ce pays a certes énormément profité de l'intégration et doit naturellement faire tout son possible pour sauver l'euro. On ne peut toutefois pas lui demander d'assumer la moindre charge dont on l'accable. Il est en outre dans l'intérêt de la Pologne que l'Allemagne [en tant que partenaire commercial principal] ne soit pas elle-même confrontée à de graves problèmes dans la prise en charge des coûts de la crise européenne." (26.01.2012)
La Repubblica - Italie

Sauver l'euro n'est pas sauver l'Europe

Si la crise de l'euro est le thème principal à Davos, le sauvetage économique de l'Europe ne doit toutefois pas faire oublier le projet politique européen, estime l'historien Timothy Garton Ash dans une tribune au quotidien de centre-gauche La Repubblica : "Si l'on réussit à sauver l'euro, ce sera un triomphe de la peur, non de l'espoir. L'espoir a alimenté d'autres grands moments du projet européen. Cette fois-ci, c'est la peur qui incite l'Allemagne et d'autres à se borner au strict nécessaire. La peur que le coût de l'échec dépasse celui de l'alternative peu attirante du sauvetage des pays en difficulté. … Mais il ne faut pas voir l'euro comme une initiative qui se substitue au projet politique supérieur qui a jusque-là servi de noyau et de catalyseur. La politique de la peur suffira peut-être à sauver l'euro. Mais ce dont l'Europe a besoin aujourd'hui c'est d'une politique de l'espoir." (26.01.2012)
Jyllands-Posten - Danemark

Repenser le capitalisme

Au lieu d'évoquer la conjoncture internationale, les organisateurs du Forum économique mondial de Davos entament un débat de fond sur le capitalisme. Le quotidien libéral-conservateur Jyllands-Posten doute également que l'Occident dispose du meilleur système économique : "La crise mondiale nous contraint à repenser le modèle capitaliste, car les établissements financiers insuffisamment contrôlés ont plongé les Etats-Unis et l'Europe dans une crise si profonde qu'il faudra des décennies pour assainir l'économie. La crise économique est également devenue une crise politique, car il n'y a pas de leadership. Aujourd'hui, la crise commence également à affaiblir la démocratie. Elle sape la confiance des électeurs dans des politiciens qui pensent que l'on peut résoudre la crise en substituant des technocrates aux dirigeants élus. … La crise du capitalisme occidental incite à porter notre regard vers l'Asie. Si le modèle économique interventionniste y est souvent critiqué par l'Occident, l'économie est florissante. … L'idée capitaliste n'est pas morte, l'Asie en a également besoin. Pour survivre, il faudra toutefois la revoir - et surtout se doter de dirigeants fermes." (26.01.2012)
De Morgen - Belgique

Le cirque futile de la haute finance

Le Premier ministre belge, Elio Di Rupo, qui a décidé de ne pas participer au Forum économique mondial de Davos, a été vivement critiqué dans son propre pays. Dans le quotidien de centre-gauche De Morgen, le chroniqueur Hugo Camps se range toutefois derrière le chef du gouvernement : "Davos. Pour moi, cela ressemble beaucoup au 'Bal de la Rose' monégasque de la grande finance. Un rituel, un mythe. … Les patates nouvelles sont cuites à point, le turbot délicatement grillé, le tiramisu divin - c'est tout de même la moindre des choses quand on paye l'entrée 35.000 euros. Mais vivrons-nous dans un autre monde après Davos ? Sans crise de la dette ? Sans récession ? Le capitalisme a-t-il été réformé pour le XXIe siècle ? Allons donc. On a besoin pour cela des Chinois, des Brésiliens et des Russes, mais ils n'y participent pas. Car ils sont allergiques à l'académisme exagéré qui sied aux véritables capitalistes. Entendons-nous le centre élargi de la politique à Davos ? Les contre-pouvoirs de la mondialisation ? … Ce n'est qu'un rendez-vous futile." (26.01.2012)
The Times - Royaume-Uni

Grâce à la BCE, l'économie va mieux

Si l'effondrement de plusieurs Etats de l'UE et la possible disparition de l'euro sont les thèmes principaux du Forum économique mondial, les prévisions pour l'Europe sont toutefois largement moins sombres qu'il y a encore quelques semaines, estime le quotidien conservateur The Times : "Pourquoi ? Ce n'est pas grâce aux dirigeants politiques, toujours déchirés entre la volonté d'une Union consolidée et la peur de se voir sanctionnés par les électeurs. C'est surtout grâce à l'action de la Banque centrale européenne. Les banques, directement menacées par une pénurie de crédit, se sont vu proposer en décembre par la BCE des crédits sur trois ans pour des montants illimités. Depuis, ce plan de crédit a permis d'injecter 489 milliards d'euros dans un système au bord de la faillite. Comparable au plan Paulson aux Etats-Unis en 2008, il permet aux banques de couvrir leurs besoins urgents de liquidités tout en maintenant leur offre de crédits aux consommateurs et aux entrepreneurs." (26.01.2012)

Jean Masbou : Actualités et nouvelles de notre correspondant Duboubou1er

Éditorial de lucienne magalie pons



























Informations de Lucienne Magalie Pons :

Nous avons sélectionné quelques articles et nouvelles et notre correspondants Jean Masbou :, les caricatures ci-dessus illustrent certains de ses articles, mais nous ne sommes pas parvenus à les reproduire en regard de l'article correspondant.

Les Articles et nouvelles de Jean Masbou (Duboubou1er)

Si nous n’y prenons garde, c’est une forme nouvelle d’esclavage qui nous est promise ?
22/01/2012 à 12h07 | 715 vues |
Dimanche 22 janvier 2012


Ce n’était pas formidable sous Tonton même si le personnage alors au pouvoir était un homme de gauche « rose pale » pratiquant un socialisme converti à ce libéralisme souvent générateur d’une certaine imagination. Ce fut pourtant au final qu’une assez grosse déception pour le petit peuple de France, qui par réaction se jeta, sans beaucoup réfléchir, dans les bras d’un homme qui semblait avoir des solutions à tous leurs problèmes. Mais au bout du compte le bilan de ce dernier s’avère encore plus désastreux que le précédent et les moutons de France sont bien obligés de constater que l’imagination supposée au pouvoir n’a en fait réussi qu’à supprimer les acquis sociaux avec l’assistance de cette aristocratie parlementaire, abusivement appelée assemblée du peuple, qui en officiant sous les ors de la république y bénéficie d’un statut particulièrement avantageux et à l’abri de toutes les crises !

Toutefois, si le maître est rejeté par une majorité nouvelle, il y a de fortes chances pour que les valets soient éjectés automatiquement, mais, toute inquiétude pour ces derniers parait inutile, car ces gens là ont réussi à se mitonner une allocation chômage confortable, qui n’a rien à voir avec celle que l’on octroi aux victimes des délocalisations sauvages. En effet, rien n’est trop beau pour des collaborateurs serviles !

L’arrivée de l’actuelle mandature est maintenant proche et que constate-t-on ? Simplement que l’homme prétendu providentiel n’était finalement qu’un piètre magicien, mais qui au moyen des mêmes artifices, va tenter de faire renouveler son bail au château. Mais pour le moment, cette opération ne s’annonce pas si facile. Même si le Prince Président pense pouvoir enfumer une fois encore les moutons de France, je dois avouer que si l’on prend la peine de l’écouter sur les marchés et en ignorant les sondages officiels tricotés par des emberlificoteurs, le Prince-Président devrait bénéficier d’un congé parental lors de la prochaine échéance. Mais c’est vrai rien n’est véritablement joué…

…de toute façon c’est uniquement cette formule qui est porteuse d’espérance ou alors nos enfants et leurs descendants connaitront les affres de ce que l’on peut définir comme la forme moderne de l’esclavage et cet avenir là devrait rebuter les moutons même sérieusement lobotomisés.

Réveille toi peuple de France car tu n’as rien de bon à attendre de tes maîtres actuels. Pense le moment venu à faire ton devoir de citoyen, car entre tes mains ton bulletin aura de l’influence pour l’avenir des tiens !

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Bruissements…

Ce n’est pas encore un torrent de rumeurs mais on sent tout de même comme un malaise qui grandit au niveau zéro de la grande usine ou se trouve implantée la nouvelle dialyse de Jacques Monod !



Date : 13 janvier 2012

Salut Toubib,


Je traverse en ce moment une période que je qualifierais de particulièrement agréable. Surtout depuis ce dernier lundi ou sans en être prévenu l’on m’a cueilli en dialyse pour me transférer en Cardiologie ou m’attendait une batterie d’examens. J’aurais certes pu décliner l’offre, je ne l’ai pas fais car depuis que je fréquente Monod je me suis rendu compte qu’obtenir un rendez-vous n’est pas chose si simple .J’ai donc intégré ce service à la fin de ma séance de dialyse du lundi pour réintégrer votre service pour honorer ma séance du mercredi après midi.

Cela n’a pas été particulièrement agréable d’arriver en cardio les mains dans les poches puisqu’en fait d’assistance l’on m’a seulement prêté un pyjama maison. Après une nuit sans sommeil, le mardi matin j’ai reçu la visite d’une jeune femme venu m’éclairer sur mon programme je n’ai pas compris grand-chose à son discours pour le moins embrouillée. Un peu plus tard une personne un peu plus âgée mais non identifiée m’a entretenu d’une éventuelle pose d’un stimulateur cardiaque. J’ai finalement appris un peu plus tard qu’il s’agissait du Dr Elena POPESCU.

J’ai subi un premier examen dans un local ou régnait un froid intense et j’ai claqué des dents durant cette séance qui ne fut pas déterminante en ce qui concerne la pose du stimulateur. Ensuite ce fut l’épreuve du doppler dans un local tout aussi réfrigéré. Lorsque j’ai regagné ma chambre j’étais en état d’hibernation et mon nez coulait en continu. J’enchainais sur une deuxième nuit sans sommeil. Le lendemain matin ce fut le Dr CHERADAME qui assura le relais et m’implanta un enregistreur cardiaque toujours en état d’hibernation aggravé, sans que je sois tout à fait certain de l’intérêt de cette procédure. Cette formidable séquence prit fin en dialyse le mercredi ou un grand bol de fraicheur dispensé par une climatisation délirante me fut une fois de plus administré.

J’ai regagné mon domicile dans un état pitoyable avec la sensation d’avoir fait un stage chez les branquignols. Ce jour vendredi toujours en très petite forme j’étais présent dans la nouvelle salle de dialyse ou les diffuseurs sont merveilleusement répartis et j’ai claqué des dents, à nouveau, tout au long de la séance…

… Que dire de plus si non que j’ai eu la joie de voir passer le cadre qui encadre le personnel qui œuvre en ces lieux. J’ai eu droit à un récital de la voix de son maitre et cela m’a bien réconforté !

La vie est vraiment belle Toubib mais pas pour tout le monde !
A bientôt j’espère. Amicalement votre.

Jean MASBOU
13/01/2012

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Un après midi très ordinaire…



J’en passe de ces après midi ordinaires, en moyenne trois par semaine, en dialyse, à Jacques Monod, une usine ou les optimistes pensent qu’ils bénéficient d’un formidable supplément de vie et ou les plus réalistes savent qu’ils sont dans l’antichambre de la mort, surveillés par des gestionnaires peu enclins a semer des pétales de roses sur le dur chemin qu’ils leur reste à parcourir ......

Au pays du politique spectacle…
30 Décembre 2011 Par Jean Masbou

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Depuis la nuit des temps les dirigeants de notre planète ont compris que les jeux étaient aussi importants que le pain pour les hommes qu’ils avaient à administrer quel que soit le type du régime concerné. C’est ainsi que les jeux du cirque de triste mémoire dans la Rome antique ont joué un rôle important, tout au moins aussi important que notre télévision qui, elle, a, entre autre inventé un spectacle tout aussi bête et méchant, appelé téléréalité !

Mais qui peut encore ignorer que l’homme est un animal très cruel même si au fil des siècles il a cache ce trait dominant sous une carapace trompeuse et depuis le siècle des lumières sous un vernis que les plus fortunés d’entre eux vont chercher dans les meilleures universités. Les héritiers des puissants de la planète vont y gagner, un plus, susceptible de leur faciliter leur arrivée dans les postes de pouvoir occupés avant eux par un membre de leur famille! Mêmes bardés de diplômes ces fils de grandes familles ou simplement de riches dictateurs se révèlent aussi impitoyables que leurs prédécesseurs, idem pour les vertueux descendants des magnats de la finance !


Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi une grande partie des besogneux de la planète porte au pouvoir toujours plus de représentants de la classe des nantis alors que personne n’ignore qu’ils vont être toujours plus exploités puisque les riches chassent en bande pour le profit des riches avec comme résultat logique : les riches deviennent toujours plus riches et conséquence inévitable le nombre des pauvres explose. La question que l’on peut naturellement se poser est bien sur : Tous les pauvres sont-ils idiots ou simplement des infirmes des neurones?

Personnellement je ne le crois pas car il y a sans doute dans notre monde beaucoup plus de naïfs et de crédules qu’on ne le pense, pour preuve le succès des Gourous et des Sectes semble tout à fait éclairant !

Ce qui m’angoisse quelque peu c’est que notre histoire risque fort de se répéter et qu’à force d’imposer la souffrance aux peuples on risque le pire et hélas il n’est pas certain que ce soit les vrais responsables de nos malheurs qui soient châtiés.