Editorial de Lucienne magalie Pons
Standard and Poor's a abaissé lundi 16 Janvier d'un cran la note du Fond de secours de la zone euro (FESF), qui passe de triple A à AA+, et a expliqué que sa décision 'est la conséquence directe de la dégradation des notes de la France et de l'Autriche, deux des contributeurs de ce Fond.
Standard & Poor's considère que les obligations du FESF ne sont plus totalement soutenues en raison de la qualité réduite de la signature d'Etats garants du fonds en estimant qu'aucune mesure susceptible de rehausser sa qualité de crédit n'a été prise.
Ceci parait logique puisque la note de crédit à long terme du FESF (Fond européen de stabilité financière) est garantie par les pays européens dont la France et l’Autriche.
Une information noyée en France dans le flot d’articles relatant les cérémonies de vœux, les déplacements du Président en France et à l’Etranger, les actualités politiques franco-françaises, les déclarations de campagne des candidats aux élections et les polémiques qui s’ensuivent, mais qui cependant nous touche directement puisque S &P dans sa motivation cite la dégradation de la note de la France comme l’une des conséquences directes de l’abaissement de la note du FESF.
Cette fois on attendait que les dirigeants du FESF et les dirigeants de pays dégradés cités par S&P nous expliquent l’impact réel de la dégradation de la note de crédit à long terme sur les pays de la Zone Euro, dont la France et l’Autriche, mais encore une fois les responsables dirigeants et les politiques font mine de garder leur sang froid pour masquer leur inquiétudes, et minimisent dans leur déclarations ce nouveau coup dur.
En cherchant sur des sites Internet et en lisant des quotidiens nous avons relevé leurs premières réactions qui pour eux n’auraient pas de conséquences : :
Pour Klauss Regling, directeur Général du FESF c’est : « Une situation qui ne devrait pas avoir d'impact sur les opérations de financement du fonds, en tout cas pour le moment, a-t-il assuré.
"Tant qu'il ne s'agit que d'une seule agence de notation, il ne faut pas vraiment faire quelque chose", a-t-il déclaré aux journalistes, alors qu’il se trouvait à Singapour pour y rencontrer des investisseurs. "C'était comme quand S&P avait abaissé la note des Etats-Unis, les autres n'ont pas suivi (Fitch Ratings et Moody's, ndlr)", a-t-il ajouté.
Et par un communiqué hier soir, Klaus Regling a confirmé que les moyens du fonds - capacité de prêts de 440 milliards d'euros - sont suffisants pour remplir ses missions à venir avant l'entrée en fonction du mécanisme européen de stabilité (MES) prévue pour le mois de juillet.
Le ministre de l'Economie et des Finances, François Baroin, a lui aussi déclaré que le fonds "conserve intacte sa capacité de prêt, avec des moyens suffisants et garantis pour remplir l'ensemble de ses engagements présents et à venir …. et qu’il n’y avait pas besoin d’intervenir sur le FESF ;
Ndlr : autant parler pour ne rien dire
Son homologue allemand Wolfgang Schäuble partage cet avis.
Pour le Président de l’Eurogroup, Jean-Claude Junker le FESF reste efficace, il a annoncé, dans un communiqué daté du 16 Janvier vouloir examiner les conséquences de la dégradation, sans pour autant douter de l'efficacité du Fonds : "La décision de Standard&Poor's ne réduira pas la capacité de prêt du FESF de 440 milliards d'euros. Le FESF a des moyens suffisants pour tenir ses engagements dans le cadre des programmes d'ajustement en cours ou à venir".
La plupart des responsables politiques insistent a sur le fait que le fonds ne sera bientôt plus le seul outil financier permettant de sauver des Etats européens en difficulté en s’appuyant sur la décision des chef d’états et de gouvernements prise lors du Conseil européen des 8 et 9 décembre, d'accélérer la mise en place du Mécanisme européen de stabilité (MES), prévue pour mi-2012.
Contrairement au FESF, dont la capacité de prêt dépend des garanties des Etats participant, le MES disposera de 80 milliards de fonds propres, ce qui le rendra plus résistant aux turbulences des marchés financiers, d’après les espérances des uns et des autres responsables concerné&s.
Le FESF, créé en mai 2010, est venu au secours de l'Irlande comme du Portugal, et doit intervenir , avant la mise en place du MES, dans le cadre du deuxième plan de sauvetage de la Grèce.
L’Allemagne reste prudente…… avec sa puissance économie et son Triple A elle est un des pays qui présente l’une des garanties les plus solide du GESF, elle pourrait être mise à contribution et sollicité encore plus ….
Par ailleurs, tout récemment le premier ministre italien Mario Monti a voulu convaincre Berlin qu’il est "dans son propre intérêt" de contribuer à abaisser les taux d’emprunt italiens et ceux des autres pays de la zone euro en difficulté, selon notamment un article Financial Times, rapporte que pour Rome, l’Allemagne devrait faire un geste pour renforcer le mécanisme de stabilisation et accepter également une mutualisation des dettes souveraines (euro-obligations). « La BCE pourrait se sentir plus en confiance une fois le nouveau traité européen signé à la fin du mois », a estimé Mario Monti.
Ndlr : le nouveau traité européen reste à signer en effet, et l’Allemagne sur la question des euros obligations a toujours dit « non » …….
Il nous reste à attendre le Sommet Européen de fin Janvier pour apprécier comment les Chefs d’Etat, et les chefs de Gouvernements de l’UE s’accorderont pour sortir de leur pétrin.
Standard & Poor's considère que les obligations du FESF ne sont plus totalement soutenues en raison de la qualité réduite de la signature d'Etats garants du fonds en estimant qu'aucune mesure susceptible de rehausser sa qualité de crédit n'a été prise.
Ceci parait logique puisque la note de crédit à long terme du FESF (Fond européen de stabilité financière) est garantie par les pays européens dont la France et l’Autriche.
Une information noyée en France dans le flot d’articles relatant les cérémonies de vœux, les déplacements du Président en France et à l’Etranger, les actualités politiques franco-françaises, les déclarations de campagne des candidats aux élections et les polémiques qui s’ensuivent, mais qui cependant nous touche directement puisque S &P dans sa motivation cite la dégradation de la note de la France comme l’une des conséquences directes de l’abaissement de la note du FESF.
Cette fois on attendait que les dirigeants du FESF et les dirigeants de pays dégradés cités par S&P nous expliquent l’impact réel de la dégradation de la note de crédit à long terme sur les pays de la Zone Euro, dont la France et l’Autriche, mais encore une fois les responsables dirigeants et les politiques font mine de garder leur sang froid pour masquer leur inquiétudes, et minimisent dans leur déclarations ce nouveau coup dur.
En cherchant sur des sites Internet et en lisant des quotidiens nous avons relevé leurs premières réactions qui pour eux n’auraient pas de conséquences : :
Pour Klauss Regling, directeur Général du FESF c’est : « Une situation qui ne devrait pas avoir d'impact sur les opérations de financement du fonds, en tout cas pour le moment, a-t-il assuré.
"Tant qu'il ne s'agit que d'une seule agence de notation, il ne faut pas vraiment faire quelque chose", a-t-il déclaré aux journalistes, alors qu’il se trouvait à Singapour pour y rencontrer des investisseurs. "C'était comme quand S&P avait abaissé la note des Etats-Unis, les autres n'ont pas suivi (Fitch Ratings et Moody's, ndlr)", a-t-il ajouté.
Et par un communiqué hier soir, Klaus Regling a confirmé que les moyens du fonds - capacité de prêts de 440 milliards d'euros - sont suffisants pour remplir ses missions à venir avant l'entrée en fonction du mécanisme européen de stabilité (MES) prévue pour le mois de juillet.
Le ministre de l'Economie et des Finances, François Baroin, a lui aussi déclaré que le fonds "conserve intacte sa capacité de prêt, avec des moyens suffisants et garantis pour remplir l'ensemble de ses engagements présents et à venir …. et qu’il n’y avait pas besoin d’intervenir sur le FESF ;
Ndlr : autant parler pour ne rien dire
Son homologue allemand Wolfgang Schäuble partage cet avis.
Pour le Président de l’Eurogroup, Jean-Claude Junker le FESF reste efficace, il a annoncé, dans un communiqué daté du 16 Janvier vouloir examiner les conséquences de la dégradation, sans pour autant douter de l'efficacité du Fonds : "La décision de Standard&Poor's ne réduira pas la capacité de prêt du FESF de 440 milliards d'euros. Le FESF a des moyens suffisants pour tenir ses engagements dans le cadre des programmes d'ajustement en cours ou à venir".
La plupart des responsables politiques insistent a sur le fait que le fonds ne sera bientôt plus le seul outil financier permettant de sauver des Etats européens en difficulté en s’appuyant sur la décision des chef d’états et de gouvernements prise lors du Conseil européen des 8 et 9 décembre, d'accélérer la mise en place du Mécanisme européen de stabilité (MES), prévue pour mi-2012.
Contrairement au FESF, dont la capacité de prêt dépend des garanties des Etats participant, le MES disposera de 80 milliards de fonds propres, ce qui le rendra plus résistant aux turbulences des marchés financiers, d’après les espérances des uns et des autres responsables concerné&s.
Le FESF, créé en mai 2010, est venu au secours de l'Irlande comme du Portugal, et doit intervenir , avant la mise en place du MES, dans le cadre du deuxième plan de sauvetage de la Grèce.
L’Allemagne reste prudente…… avec sa puissance économie et son Triple A elle est un des pays qui présente l’une des garanties les plus solide du GESF, elle pourrait être mise à contribution et sollicité encore plus ….
Par ailleurs, tout récemment le premier ministre italien Mario Monti a voulu convaincre Berlin qu’il est "dans son propre intérêt" de contribuer à abaisser les taux d’emprunt italiens et ceux des autres pays de la zone euro en difficulté, selon notamment un article Financial Times, rapporte que pour Rome, l’Allemagne devrait faire un geste pour renforcer le mécanisme de stabilisation et accepter également une mutualisation des dettes souveraines (euro-obligations). « La BCE pourrait se sentir plus en confiance une fois le nouveau traité européen signé à la fin du mois », a estimé Mario Monti.
Ndlr : le nouveau traité européen reste à signer en effet, et l’Allemagne sur la question des euros obligations a toujours dit « non » …….
Il nous reste à attendre le Sommet Européen de fin Janvier pour apprécier comment les Chefs d’Etat, et les chefs de Gouvernements de l’UE s’accorderont pour sortir de leur pétrin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire