La ville suisse de Davos accueille du 25 au 29 janvier 2012 la 42e édition du Forum économique mondial, dont le thème est cette année "La grande transformation, mettre en forme de nouveaux modèles».
La chancelière fédérale allemande, Angela Merkel, a inauguré le Forum auquel prennent part les représentants de 19 pays du G20 ainsi que 2.600 personnalités politiques, des femmes et des hommes d'affaires et des scientifiques, 40 chefs d'Etat et de gouvernement participent à l'événement.
Depuis l’ouverture, les discussions portent notamment sur les modèles de croissance et d’emploi, les modèles de leadership et d'innovation, les modèles de stabilité et de ressources et modèles technologiques et sociaux. et l’avenir du capitalisme, mais aussi sur l’UE, et naturellement la crise de la zone euro et de l’euro se sont invités au Forum.
La chancelière allemande, Angela Merkel, a appelé mercredi, lors du Forum économique international de Davos, à ne pas trop solliciter l'Allemagne dans la crise de l'euro. Si certains
Comme c’est principalement l’UE et la Zone Euro qui nous intéresse, nous ferons l’impasse sur les questions prospectives du thème de l’année et de l’avenir du capitalisme, pour ne relater que les interventions susceptibles de nous éclairer sur les toutes dernières positions des chefs d’Etats et de Gouvernements, et des uns et des autres responsables des instances directement concernés, en nous limitant à l’essentiel puisque le 30 Janvier se réuni à Bruxelles un Sommet Européen qui s’annonce crucial pour le devenir de la Zone Euro.
Mercredi, la chancelière allemande, Angela Merkel, a prévenu , lors du Forum, à ne pas trop solliciter l'Allemagne dans la crise de l'euro en expliquant que doubler ou tripler la taille du fonds européen de secours ne rassurerait les marchés que pour un temps, pour la Chancelière la solution à la crise de la zone euro réside dans la capacité des gouvernements à restaurer la crédibilité de leurs politiques économiques.
- Samedi, Christine Lagarde Directrice Générale du FMI, a exhorté les pays de la zone euro à renforcer les moyens de leur fonds de secours afin de susciter un sentiment de confiance quant à la viabilité de la monnaie européenne, suivie dans le même sens par de nombreux responsables intervenants pour lesquels la zone euro doit agir en premier si elle veut que les autres pays accroissent les capacités du Fonds monétaire international (FMI), lequel a réclamé ce mois-ci 500 milliards d'euros de financement supplémentaire pour lui venir éventuellement en aide.
"Le moment est venu, la pression s'est considérablement renforcée pour qu'une solution soit trouvée", a insisté Christine Lagarde, directrice générale du FMI, lors du débat sur les perspectives économiques pour 2012, au cours duquel l'absence des dirigeants de la zone euro, notamment de l'Allemagne, a été remarquée.
"Il est essentiel que les pays membres de la zone euro développent un pare-feu clair, simple et susceptible à la fois de limiter la contagion et de poser cette espèce d'acte de confiance au sein de la zone euro afin que les besoins financiers de cette zone puissent être effectivement comblés", a ajouté Chistine Lagarde.
Christine Lagarde a toutefois souligné que si les ressources du FMI étaient augmentées de manière significative, cela créerait un sentiment de confiance tel qu'il ne serait pas nécessaire de les utiliser.
"Si c'est suffisamment grand, ce ne sera pas utilisé. Et le même raisonnement s'applique au pare-feu de l'euro de ce point de vue", a-t-elle dit.
Le Britannique George Osborne, Chancelier de l’Echiquier, seul ministre européen présent au débat de samedi, a soutenu Christine Lagarde. Selon lui, la zone euro doit solidifier son propre dispositif de protection avant que les autres pays n'accroissent leur contribution au FMI.
"Je pense que les dirigeants de la zone euro comprennent cela", a argumenté le ministre britannique des Finances. "Il n'y aura pas de contribution supplémentaire de la part des pays du G20, Grande-Bretagne incluse, tant que nous n'aurons pas vu la couleur de leur argent."
Le ministre japonais de l'Economie est intervenu dans le même sens.
"Sans une action ferme de la part de l'Europe, je ne pense pas que les pays en développement comme la Chine et d'autres soient désireux de verser davantage d'argent au FMI", a opiné Motohisa Furukawa.
Revue de presse
______________________La chancelière fédérale allemande, Angela Merkel, a inauguré le Forum auquel prennent part les représentants de 19 pays du G20 ainsi que 2.600 personnalités politiques, des femmes et des hommes d'affaires et des scientifiques, 40 chefs d'Etat et de gouvernement participent à l'événement.
Depuis l’ouverture, les discussions portent notamment sur les modèles de croissance et d’emploi, les modèles de leadership et d'innovation, les modèles de stabilité et de ressources et modèles technologiques et sociaux. et l’avenir du capitalisme, mais aussi sur l’UE, et naturellement la crise de la zone euro et de l’euro se sont invités au Forum.
La chancelière allemande, Angela Merkel, a appelé mercredi, lors du Forum économique international de Davos, à ne pas trop solliciter l'Allemagne dans la crise de l'euro. Si certains
Comme c’est principalement l’UE et la Zone Euro qui nous intéresse, nous ferons l’impasse sur les questions prospectives du thème de l’année et de l’avenir du capitalisme, pour ne relater que les interventions susceptibles de nous éclairer sur les toutes dernières positions des chefs d’Etats et de Gouvernements, et des uns et des autres responsables des instances directement concernés, en nous limitant à l’essentiel puisque le 30 Janvier se réuni à Bruxelles un Sommet Européen qui s’annonce crucial pour le devenir de la Zone Euro.
Mercredi, la chancelière allemande, Angela Merkel, a prévenu , lors du Forum, à ne pas trop solliciter l'Allemagne dans la crise de l'euro en expliquant que doubler ou tripler la taille du fonds européen de secours ne rassurerait les marchés que pour un temps, pour la Chancelière la solution à la crise de la zone euro réside dans la capacité des gouvernements à restaurer la crédibilité de leurs politiques économiques.
- Samedi, Christine Lagarde Directrice Générale du FMI, a exhorté les pays de la zone euro à renforcer les moyens de leur fonds de secours afin de susciter un sentiment de confiance quant à la viabilité de la monnaie européenne, suivie dans le même sens par de nombreux responsables intervenants pour lesquels la zone euro doit agir en premier si elle veut que les autres pays accroissent les capacités du Fonds monétaire international (FMI), lequel a réclamé ce mois-ci 500 milliards d'euros de financement supplémentaire pour lui venir éventuellement en aide.
"Le moment est venu, la pression s'est considérablement renforcée pour qu'une solution soit trouvée", a insisté Christine Lagarde, directrice générale du FMI, lors du débat sur les perspectives économiques pour 2012, au cours duquel l'absence des dirigeants de la zone euro, notamment de l'Allemagne, a été remarquée.
"Il est essentiel que les pays membres de la zone euro développent un pare-feu clair, simple et susceptible à la fois de limiter la contagion et de poser cette espèce d'acte de confiance au sein de la zone euro afin que les besoins financiers de cette zone puissent être effectivement comblés", a ajouté Chistine Lagarde.
Christine Lagarde a toutefois souligné que si les ressources du FMI étaient augmentées de manière significative, cela créerait un sentiment de confiance tel qu'il ne serait pas nécessaire de les utiliser.
"Si c'est suffisamment grand, ce ne sera pas utilisé. Et le même raisonnement s'applique au pare-feu de l'euro de ce point de vue", a-t-elle dit.
Le Britannique George Osborne, Chancelier de l’Echiquier, seul ministre européen présent au débat de samedi, a soutenu Christine Lagarde. Selon lui, la zone euro doit solidifier son propre dispositif de protection avant que les autres pays n'accroissent leur contribution au FMI.
"Je pense que les dirigeants de la zone euro comprennent cela", a argumenté le ministre britannique des Finances. "Il n'y aura pas de contribution supplémentaire de la part des pays du G20, Grande-Bretagne incluse, tant que nous n'aurons pas vu la couleur de leur argent."
Le ministre japonais de l'Economie est intervenu dans le même sens.
"Sans une action ferme de la part de l'Europe, je ne pense pas que les pays en développement comme la Chine et d'autres soient désireux de verser davantage d'argent au FMI", a opiné Motohisa Furukawa.
Revue de presse
Revue de presse Européenne - Source EURO/TOPICS :
À LA UNE
The Times - Royaume-UniGrâce à la BCE, l'économie va mieux
Si l'effondrement de plusieurs Etats de l'UE et la possible disparition de l'euro sont les thèmes principaux du Forum économique mondial, les prévisions pour l'Europe sont toutefois largement moins sombres qu'il y a encore quelques semaines, estime le quotidien conservateur The Times : "Pourquoi ? Ce n'est pas grâce aux dirigeants politiques, toujours déchirés entre la volonté d'une Union consolidée et la peur de se voir sanctionnés par les électeurs. C'est surtout grâce à l'action de la Banque centrale européenne. Les banques, directement menacées par une pénurie de crédit, se sont vu proposer en décembre par la BCE des crédits sur trois ans pour des montants illimités. Depuis, ce plan de crédit a permis d'injecter 489 milliards d'euros dans un système au bord de la faillite. Comparable au plan Paulson aux Etats-Unis en 2008, il permet aux banques de couvrir leurs besoins urgents de liquidités tout en maintenant leur offre de crédits aux consommateurs et aux entrepreneurs." (26.01.2012)» article intégral (lien externe, anglais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Budget, » Banques, » Economie, » Europe
Tous les textes disponibles de » Camilla Cavendish
Suivre les débats » Des solutions à la crise de la dette
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Budget, » Banques, » Economie, » Europe
Tous les textes disponibles de » Camilla Cavendish
Suivre les débats » Des solutions à la crise de la dette
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire