Le président Sarkozy faisait du maintien du "triple A" une priorité nationale en y voyant "un objectif et une obligation".
Mais la décision de S&P qui était attendue depuis début décembre, quand l'agence avait menacé d'abaisser la note de 15 Etats de la zone euro, est arrivée hier soir., 9 pays de la zone Euro sur les 17 pays membres sont dégradés, dans le cas de la France la note a été baissé d’un cran.
Standard & Poor's a précisé avoir dégradé la note de la France en raison "de l'aggravation des problèmes politiques, financiers et monétaires dans la zone euro à laquelle la France est étroitement liée.
Ceci valait bien une réunion de crise à l’Elysée, « puisqu’ils le valent bien » comme le dirait la publicité !
Les médias en effet annonçaient hier cette réunion comme « une réunion de crise », en fait après coup on peut considérer qu’il s’agissait d’une réunion de concertation pour disculper et justifier la politique du Gouvernement et rassurer la classe politique et la population.
« C’est une mauvaise nouvelle, mais ce n’est pas une catastrophe, d’après le Ministre Baroin , lequel hier soir, au sortir de la « réunion de crise » à l'Elysée avec Nicolas Sarkozy, le Premier ministre François Fillon et la ministre du Budget Valérie Pécresse, est intervenu sur France 2, alors que les réactions de l’opposition fusaient de toutes parts en chaîne depuis 16 heures :
« Ce ne sont pas les agences de notation qui dictent la politique de la France", a-t-il avancé en assurant qu’après ceux d'août et de novembre 2011 il n'y aura "pas de nouveau plan de rigueur car ce n'est pas une question de rigueur budgétaire", et notamment en attribuant la décision de Standard and Poor's (S&P) à un "problème de gouvernance" au sein de la zone euro.
« L'agence n'a finalement dégradé la France que d'un seul cran » a indiqué François Baroin. Mais elle a épargné l'Allemagne, qui conserve son "AAA".
Ndlr : en fait c’est un décrochage confirmé entre les deux premières économies de la zone euro, ce que le Ministre n’a pas souligné.
Dans la soirée la Ministre Valérie Pécresse a pris le relais, dans une interview à l’AFP elle a soutenu notamment dans ses propos : «Aujourd'hui, la France est une valeur sûre, elle peut rembourser sa dette et les nouvelles concernant notre déficit sont meilleures que prévu", en réaffirmant :
"Notre stratégie économique ne changera pas: c'est le désendettement, la compétitivité et son potentiel de croissance", en jugeant par ailleurs "absolument nécessaire que la convergence franco-allemande se poursuive".
Ndlr : comme d’habitude la France se raccroche aux basques de l’Allemagne pour rehausser son profil mais cette fois nous ne sommes plus à égalité ….
L’Allemagne parait se prêter au jeu, en fait du haut de leur Triple AAA maintenu, elle peut se montrer encourageante, elle aussi a besoin d’être courtisée pour en jeter dans la zone Euro :
"La France est sur la bonne voie", a réagi le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble. "Nous devons tous ensemble tenir les règles, renforcer la compétitivité, nous le faisons tous ensemble", a-t-il ajouté
Note : ce qui en fait réduit à sa substance est un encouragement à soutenir la politique de l’Allemagne.
Sous le couvert de ces euphorisantes déclarations politiques à vapeur euphorisantes, des répercussions dommageable pour la France et d’autres pays sont déjà apparentes :
- Pour la France, alors qu’elle doit émettre pour 178 milliards d’euros d’obligations la perte du triple A pourrait avoir une première répercussion, en effet une dégradation de la note financière se traduit en principe par une hausse des taux d'intérêt.
- Les places financières en Europe, qui étaient en hausse jusqu'en début d'après-midi dans la foulée de nouvelles émissions obligataires réussies en Italie, signal initialement perçu comme un début d'accalmie de la crise, ont toutes terminées dans le rouge.
- Les marchés obligataires et les Bourses, qui avaient déjà intégré le risque d'une dégradation des notes, ont résisté tant bien que mal, Paris perdant 0,11% et Francfort 0,58% et l'euro dégringolait par rapport au dollar, tombant à son plus bas niveau depuis août 2010, à un peu plus de 1,26 dollar.
- Par ailleurs, L'abaissement de la note de la France, deuxième contributeur derrière l'Allemagne des fonds de soutien aux Etats de la zone euro en difficulté financière, risque d'ébranler ces mécanismes déjà en peine à endiguer la propagation de la crise.
- une mauvaise nouvelle est arrivée vendredi d'Athènes, épicentre de la crise de la dette depuis début 2010. Les banques ont annoncé qu'elles suspendaient leurs négociations avec la Grèce sur les modalités de la restructuration de sa dette publique en laissant entendre qu'elles pourraient revenir sur leur engagement à en effacer volontairement une grande partie.
Mais la décision de S&P qui était attendue depuis début décembre, quand l'agence avait menacé d'abaisser la note de 15 Etats de la zone euro, est arrivée hier soir., 9 pays de la zone Euro sur les 17 pays membres sont dégradés, dans le cas de la France la note a été baissé d’un cran.
Standard & Poor's a précisé avoir dégradé la note de la France en raison "de l'aggravation des problèmes politiques, financiers et monétaires dans la zone euro à laquelle la France est étroitement liée.
Ceci valait bien une réunion de crise à l’Elysée, « puisqu’ils le valent bien » comme le dirait la publicité !
Les médias en effet annonçaient hier cette réunion comme « une réunion de crise », en fait après coup on peut considérer qu’il s’agissait d’une réunion de concertation pour disculper et justifier la politique du Gouvernement et rassurer la classe politique et la population.
« C’est une mauvaise nouvelle, mais ce n’est pas une catastrophe, d’après le Ministre Baroin , lequel hier soir, au sortir de la « réunion de crise » à l'Elysée avec Nicolas Sarkozy, le Premier ministre François Fillon et la ministre du Budget Valérie Pécresse, est intervenu sur France 2, alors que les réactions de l’opposition fusaient de toutes parts en chaîne depuis 16 heures :
« Ce ne sont pas les agences de notation qui dictent la politique de la France", a-t-il avancé en assurant qu’après ceux d'août et de novembre 2011 il n'y aura "pas de nouveau plan de rigueur car ce n'est pas une question de rigueur budgétaire", et notamment en attribuant la décision de Standard and Poor's (S&P) à un "problème de gouvernance" au sein de la zone euro.
« L'agence n'a finalement dégradé la France que d'un seul cran » a indiqué François Baroin. Mais elle a épargné l'Allemagne, qui conserve son "AAA".
Ndlr : en fait c’est un décrochage confirmé entre les deux premières économies de la zone euro, ce que le Ministre n’a pas souligné.
Dans la soirée la Ministre Valérie Pécresse a pris le relais, dans une interview à l’AFP elle a soutenu notamment dans ses propos : «Aujourd'hui, la France est une valeur sûre, elle peut rembourser sa dette et les nouvelles concernant notre déficit sont meilleures que prévu", en réaffirmant :
"Notre stratégie économique ne changera pas: c'est le désendettement, la compétitivité et son potentiel de croissance", en jugeant par ailleurs "absolument nécessaire que la convergence franco-allemande se poursuive".
Ndlr : comme d’habitude la France se raccroche aux basques de l’Allemagne pour rehausser son profil mais cette fois nous ne sommes plus à égalité ….
L’Allemagne parait se prêter au jeu, en fait du haut de leur Triple AAA maintenu, elle peut se montrer encourageante, elle aussi a besoin d’être courtisée pour en jeter dans la zone Euro :
"La France est sur la bonne voie", a réagi le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble. "Nous devons tous ensemble tenir les règles, renforcer la compétitivité, nous le faisons tous ensemble", a-t-il ajouté
Note : ce qui en fait réduit à sa substance est un encouragement à soutenir la politique de l’Allemagne.
Sous le couvert de ces euphorisantes déclarations politiques à vapeur euphorisantes, des répercussions dommageable pour la France et d’autres pays sont déjà apparentes :
- Pour la France, alors qu’elle doit émettre pour 178 milliards d’euros d’obligations la perte du triple A pourrait avoir une première répercussion, en effet une dégradation de la note financière se traduit en principe par une hausse des taux d'intérêt.
- Les places financières en Europe, qui étaient en hausse jusqu'en début d'après-midi dans la foulée de nouvelles émissions obligataires réussies en Italie, signal initialement perçu comme un début d'accalmie de la crise, ont toutes terminées dans le rouge.
- Les marchés obligataires et les Bourses, qui avaient déjà intégré le risque d'une dégradation des notes, ont résisté tant bien que mal, Paris perdant 0,11% et Francfort 0,58% et l'euro dégringolait par rapport au dollar, tombant à son plus bas niveau depuis août 2010, à un peu plus de 1,26 dollar.
- Par ailleurs, L'abaissement de la note de la France, deuxième contributeur derrière l'Allemagne des fonds de soutien aux Etats de la zone euro en difficulté financière, risque d'ébranler ces mécanismes déjà en peine à endiguer la propagation de la crise.
- une mauvaise nouvelle est arrivée vendredi d'Athènes, épicentre de la crise de la dette depuis début 2010. Les banques ont annoncé qu'elles suspendaient leurs négociations avec la Grèce sur les modalités de la restructuration de sa dette publique en laissant entendre qu'elles pourraient revenir sur leur engagement à en effacer volontairement une grande partie.
(à suivre)
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