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09 janvier 2012

Taxes sur les transactions Financières : l'Europe divisée

Éditorial de lucienne magalie pons


 SOURCE : EURO/TOPICS

Revue de presse européenne du 09/01/2012

À LA UNE
Linie

La taxe Tobin divise l'Europe

Le président français, Nicolas Sarkozy, a ravivé le débat sur une taxation des transactions financières après avoir annoncé vendredi vouloir adopter la taxe Tobin, si nécessaire de manière unilatérale. La Grande-Bretagne s'est prononcée dimanche contre cette taxe si celle-ci n'est pas adoptée à l'échelle mondiale. Ce cavalier seul est absurde et relève d'un pur calcul électoral, estime la presse, même si l'attitude obstinée de Cameron pourrait coûter cher aux Européens.

Frankfurter Allgemeine Zeitung - Allemagne
Sarkozy et la politique symbolique
L'annonce par la France de faire cavalier seul sur la taxation des flux financiers, éventuellement dès le mois de janvier, est clairement une manœuvre électorale, estime le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung : "Le président français Nicolas Sarkozy veut désormais introduire à la va-vite la taxe Tobin car il vient de réaliser juste avant les élections présidentielles combien ses discours du dimanche sur les banques et les spéculateurs des marchés financiers étaient contredits par ses actes. L'instauration d'une telle taxe est pourtant absurde sur le plan économique, surtout si elle n'a lieu que dans un seul pays. Ce serait un jeu d'enfant pour les banques françaises que de transférer leurs transactions vers Londres ou Francfort. Leur chiffre d'affaires dans l'éventualité d'une telle avance de la France changerait si peu que les acteurs du marché le sentiraient à peine. Mais la taxe serait alors une mesure creuse dépouillée de son objectif. On a malheureusement pu observer bien trop souvent cette tendance pendant l'ère Sarkozy : la politique se transforme en jeu symbolique." (09.01.2012)
» informations complémentaires (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Budget, » Fiscalité, » France
Tous les textes disponibles de » Christian Schubert

La Stampa - Italie
Cameron durcit le ton
Le Premier ministre britannique, David Cameron, a confirmé dimanche son rejet d'une taxation européenne des transactions financières tant que celle-ci ne serait pas introduite dans le monde entier. Cette attitude peut priver l'Europe et ses citoyens de recettes de plusieurs milliards, estime le quotidien libéral La Stampa : "Il détruit tout espoir. David Cameron occulte délibérément la moindre invitation à un dialogue constructif. Il s'en tient obstinément au scénario thatchérien de défense de la City [centre financier de Londres]. La position anglaise est cohérente mais le timing avec lequel elle est réitérée est malvenu. Car ce lundi matin, la chancelière allemande Angela Merkel reçoit le président français Nicolas Sarkozy pour une vérification technique du nouveau pacte budgétaire. … L'intensité du thatchérisme de Cameron sera proportionnelle à la force du tandem franco-allemand, lequel sera espérons-le soutenu par l'Italie et l'Europe. Car cette taxe pourrait rapporter aux caisses publiques, et donc aux citoyens, des revenus de plus de 50 milliards d'euros." (09.01.2012)
» informations complémentaires (lien externe, italien)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Fiscalité, » Royaume-Uni, » Europe
Tous les textes disponibles de » Marco Zatterin

Le Temps - Suisse
L'initiative inutile de Paris
Le soudain engagement de Sarkozy pour la taxation des transactions financières étonne beaucoup le quotidien libéral Le Temps : "Opposé il y a quelques années à tout projet de taxation des transactions financières, le président français Nicolas Sarkozy est devenu l'avocat empressé d'une taxe au destin singulier. Imaginée par un économiste libéral, James Tobin, popularisée par les altermondialistes ... , défendue par les socialistes puis mise en incubation et agendée par des gouvernements libéraux et le G20 de Londres en 2009, cette taxe est discutée officiellement depuis juin 2011. ... Même si les caisses étatiques sont vides, cette vieille idée d'une taxe sur les transactions financières qui renchérira encore le coût du capital n'est pas la solution aux problèmes de l'Europe, ni du monde. Surtout en l'absence d'action coordonnée et collective." (09.01.2012)
» article intégral (lien externe, français)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Marchés Financiers, » Fiscalité, » France, » Europe
Tous les textes disponibles de » Ignace Jeannerat


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