Pour son premier grand meeting de campagne, François Hollande, candidat PS à la Présidentielle, avait choisi Le Bourget ; Devant près de 25.000 sympathisants François Hollande est venu parler de la France et de la République. de la France qui souffre, mais aussi de la France qui espère. De la France « que nous allons construire le 6 mai » a-t-il dit , tout en dévoilant par la suite dans un discours de presque 1 h 30 l’enjeu d’une campagne qui va « bien au-delà de la gauche et les grandes lignes de son programme qu'il présentera plus en détail jeudi prochain.
Nous reprenons ci-dessous très résumés les passages de son discours qui ont retenu notre attention :
François Hollande a défini l'enjeu d'une campagne qui va "bien au-delà de la gauche. « L'enjeu, c'est la France, c'est la France toujours" a- t-il déclaré, une véritable profession de foi qu’il a illustrée en déclarant "J'ai conscience de la tâche qui est la mienne", ….. "Incarner le changement",…. "Faire gagner la gauche", … et "changer le destin de notre pays".
Pour la fonction de président de la République s’il est élu François Hollande veut restaurer laïcité, préserver l’Etat, porter les valeurs de la France dans le monde", "savoir aussi prendre des décisions difficiles, pas simplement à la suite d'un drame"…
Le candidat socialiste pour illustrer les questions qu’il a évoquées a fait des propositions importantes que vous retrouverez développées dans la vidéo ci- dessous.
Sans jamais citer Nicolas Sarkozy, il a aussi dénoncé la politique économique de l’actuel gouvernement qui "se termine sur un chômage record". "Un seul mot résume la présidence …. "la dégradation". "Et je ne parle pas de celle d'une note", a-t-il précisé, puis à il désigné comme son véritable adversaire, un adversaire sans visage "qui n'a jamais été élu et ne sera pas candidat" : "le monde de la finance". "La finance s'est affranchie de toutes règles, de tous contrôles", a-t-il rappelé.
Pour réguler l’économie, s’il est élu, François Hollande a annoncé une première proposition : une loi obligeant les banques à séparer leurs activités de crédit et les activités spéculatives, la mise en place d'une agence publique de notation au niveau européen.
Sur la question Européenne François Hollande a expliqué, "Nous avons besoin de l'Europe pour sortir de la crise", en annonçant qu'il renégociera le traité issu des négociations du 9 décembre s'il est élu et qu’il proposera également aux Allemands "une nouvelle relation d'égalité" et "l'élaboration d'un nouveau traité franco-allemand en janvier 2013".
Pour la dette publique française, le candidat socialiste a affirmé que l'équilibre budgétaire serait atteint à la fin de son mandat s'il est élu en "revenant sur les niches fiscales et les multiples cadeaux fiscaux accordés depuis une décennie aux familles aisées", et "en mettant fin à la règle du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite".
En matière d’égalité sur laquelle il a beaucoup insisté, son objectif est de remettre tous les Français à "égalité", dans tous les domaines de la société. "L'égalité, ce n'est pas l'égalitarisme, c'est la justice. Ce n'est pas l'assistanat, c'est la solidarité", il a renouvelé sa promesse de "faire partir à la retraite ceux qui ont commencé à travailler tôt", et donc un retour de l'âge légal de la retraite à 60 ans. En matière de santé, il a avancé que "les dépassements d'honoraires seront encadrés" et qu'il combattra les déserts médicaux.
Sur la question du logement, François Hollande s’est engagé à faire construire plus de logements sociaux dans un délai de 5 ans. A cette fin, l'Etat "mettra à la disposition" des collectivités "ses terrains" pour construire des logements.
Il a aussi annoncé qu'il doublera le plafond du Livret A pour financer les logements sociaux.
"Je multiplierai par cinq les sanctions qui pèsent sur les communes qui bafouent la loi de solidarité urbaine" (SRU), qui impose un taux de 20% de logements sociaux à chaque commune de plus de 3.500 habitants, a-t-il aussi promis. "J'encadrerai les prix des loyers".
Un point essentiel de son programme l'éducation qui sera "une grande cause nationale" avec pour objectif « Que les jeunes "vivent mieux en 2017 qu'en 2012".
Avant de conclure François Hollande a défini le rêve Français :
"Le rêve français, c'est le projet que je vous propose" …..., "une France du travail, une France du mérite, une France de l'initiative, une France de l'entreprise, où l'argent sera remis à sa place qui est celle d'un serviteur et non d'un maître." …. "une France du civisme où le citoyen ne se demandera pas ce que la République peut faire pour lui mais ce que lui peut faire pour la République"…………….. Une France de la diversité où chacun apportera sa différence, mais dans l’unité de la République, où les Outre-mers nous ouvrent à tous les horizons du monde et où les enfants d’immigrés doivent être fiers, fiers d’entre Français, Français, parce que c’est le plus beau nom qu’on puisse donner à un citoyen du monde, à une France de l’exemple, où le pays se retrouve dans ce qui l’élève, dans ce qui le réunit, le dépasse, une France de la confiance où toutes les forces qui la constituent se mobilisent pour l’avenir !
La France, la France n’est pas un problème. La France est la solution !
Il a souhaité que les enfants d'immigrés soient fiers d'être Français, car "c'est le plus beau nom qu'on puisse donner à un citoyen". "La France n'est pas un problème, la France est une solution"
"Le changement, c'est maintenant". "Le changement, j'y suis prêt", a déclaré François Hollande pour conclure :
Voilà le choix, chers amis, voilà le choix qui vous attend. Toujours le même, toujours celui, depuis que la démocratie existe, entre la peur et l’espoir, entre la résignation et le sursaut, entre l’agitation et le changement. Eh bien le changement, le changement, c’est maintenant ! Le redressement, c’est maintenant ! La justice, c’est maintenant ! L’espérance, c’est maintenant ! La République c’est maintenant !
Mobilisons-nous, rassemblons-nous et dans trois mois, dans trois mois, nous ferons gagner la Gauche, avancer la France et nous réussirons le changement ! Le changement, j’y suis prêt !
Vive la République ! Et vive la France !
Nous reprenons ci-dessous très résumés les passages de son discours qui ont retenu notre attention :
François Hollande a défini l'enjeu d'une campagne qui va "bien au-delà de la gauche. « L'enjeu, c'est la France, c'est la France toujours" a- t-il déclaré, une véritable profession de foi qu’il a illustrée en déclarant "J'ai conscience de la tâche qui est la mienne", ….. "Incarner le changement",…. "Faire gagner la gauche", … et "changer le destin de notre pays".
Pour la fonction de président de la République s’il est élu François Hollande veut restaurer laïcité, préserver l’Etat, porter les valeurs de la France dans le monde", "savoir aussi prendre des décisions difficiles, pas simplement à la suite d'un drame"…
Le candidat socialiste pour illustrer les questions qu’il a évoquées a fait des propositions importantes que vous retrouverez développées dans la vidéo ci- dessous.
Sans jamais citer Nicolas Sarkozy, il a aussi dénoncé la politique économique de l’actuel gouvernement qui "se termine sur un chômage record". "Un seul mot résume la présidence …. "la dégradation". "Et je ne parle pas de celle d'une note", a-t-il précisé, puis à il désigné comme son véritable adversaire, un adversaire sans visage "qui n'a jamais été élu et ne sera pas candidat" : "le monde de la finance". "La finance s'est affranchie de toutes règles, de tous contrôles", a-t-il rappelé.
Pour réguler l’économie, s’il est élu, François Hollande a annoncé une première proposition : une loi obligeant les banques à séparer leurs activités de crédit et les activités spéculatives, la mise en place d'une agence publique de notation au niveau européen.
Sur la question Européenne François Hollande a expliqué, "Nous avons besoin de l'Europe pour sortir de la crise", en annonçant qu'il renégociera le traité issu des négociations du 9 décembre s'il est élu et qu’il proposera également aux Allemands "une nouvelle relation d'égalité" et "l'élaboration d'un nouveau traité franco-allemand en janvier 2013".
Pour la dette publique française, le candidat socialiste a affirmé que l'équilibre budgétaire serait atteint à la fin de son mandat s'il est élu en "revenant sur les niches fiscales et les multiples cadeaux fiscaux accordés depuis une décennie aux familles aisées", et "en mettant fin à la règle du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite".
En matière d’égalité sur laquelle il a beaucoup insisté, son objectif est de remettre tous les Français à "égalité", dans tous les domaines de la société. "L'égalité, ce n'est pas l'égalitarisme, c'est la justice. Ce n'est pas l'assistanat, c'est la solidarité", il a renouvelé sa promesse de "faire partir à la retraite ceux qui ont commencé à travailler tôt", et donc un retour de l'âge légal de la retraite à 60 ans. En matière de santé, il a avancé que "les dépassements d'honoraires seront encadrés" et qu'il combattra les déserts médicaux.
Sur la question du logement, François Hollande s’est engagé à faire construire plus de logements sociaux dans un délai de 5 ans. A cette fin, l'Etat "mettra à la disposition" des collectivités "ses terrains" pour construire des logements.
Il a aussi annoncé qu'il doublera le plafond du Livret A pour financer les logements sociaux.
"Je multiplierai par cinq les sanctions qui pèsent sur les communes qui bafouent la loi de solidarité urbaine" (SRU), qui impose un taux de 20% de logements sociaux à chaque commune de plus de 3.500 habitants, a-t-il aussi promis. "J'encadrerai les prix des loyers".
Un point essentiel de son programme l'éducation qui sera "une grande cause nationale" avec pour objectif « Que les jeunes "vivent mieux en 2017 qu'en 2012".
Avant de conclure François Hollande a défini le rêve Français :
"Le rêve français, c'est le projet que je vous propose" …..., "une France du travail, une France du mérite, une France de l'initiative, une France de l'entreprise, où l'argent sera remis à sa place qui est celle d'un serviteur et non d'un maître." …. "une France du civisme où le citoyen ne se demandera pas ce que la République peut faire pour lui mais ce que lui peut faire pour la République"…………….. Une France de la diversité où chacun apportera sa différence, mais dans l’unité de la République, où les Outre-mers nous ouvrent à tous les horizons du monde et où les enfants d’immigrés doivent être fiers, fiers d’entre Français, Français, parce que c’est le plus beau nom qu’on puisse donner à un citoyen du monde, à une France de l’exemple, où le pays se retrouve dans ce qui l’élève, dans ce qui le réunit, le dépasse, une France de la confiance où toutes les forces qui la constituent se mobilisent pour l’avenir !
La France, la France n’est pas un problème. La France est la solution !
Il a souhaité que les enfants d'immigrés soient fiers d'être Français, car "c'est le plus beau nom qu'on puisse donner à un citoyen". "La France n'est pas un problème, la France est une solution"
"Le changement, c'est maintenant". "Le changement, j'y suis prêt", a déclaré François Hollande pour conclure :
Voilà le choix, chers amis, voilà le choix qui vous attend. Toujours le même, toujours celui, depuis que la démocratie existe, entre la peur et l’espoir, entre la résignation et le sursaut, entre l’agitation et le changement. Eh bien le changement, le changement, c’est maintenant ! Le redressement, c’est maintenant ! La justice, c’est maintenant ! L’espérance, c’est maintenant ! La République c’est maintenant !
Mobilisons-nous, rassemblons-nous et dans trois mois, dans trois mois, nous ferons gagner la Gauche, avancer la France et nous réussirons le changement ! Le changement, j’y suis prêt !
Vive la République ! Et vive la France !
Les réactions :
Certains médias très peu nombreux ont relayé l’événement en s’efforçant de rester neutres et en se livrant à des commentaires objectifs, mais ce n’est pas le cas des médias branchés à droite, précisément à l’UMP, qui depuis hier soir relaient sans interruption les ministres et les membres de la majorité présidentielle qui se livrent à des critiques lamentables, pour eux le discours de François Hollande et les mesures qu’il a évoquées n’ont rien apporté de nouveau, ils ironisent sur « une incantation de belles idées » de caricatures irréalistes et parle du candidat socialiste comme d’un illusionniste qui n’apporte pas de solution à la crise », j’en passe et des meilleures, et ils vont même jusqu’à critiquer la présence de Noah au meeting de Hollande en ressortant ses démêlés avec la justice au sujet d’impôts qu’il se refuse de payer, tout et n’importe quoi, voilà ce que nous retenons de ces critiques médiocres qui sur le fond politique ne sauraient être prises en considération par des politologues sérieux , c'est pourquoi nous ne les faisons pas paraître dans notre revue de presse.
Revue de Presse :
Discours de François Hollande au Bourget 1e partie par francoishollande
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Discours de François Hollande au Bourget 2e partie par francoishollande
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