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06 janvier 2012

Faut-il croire au "Nouveau Monde" prédit par les politiques , ou au "vent de l'histoire" ?

Éditorial de lucienne magalie pons


Il est assez original ou banal (au choix selon votre appréciation) que depuis  des décennies notamment  depuis les années 80 et  en France surtout depuis 2007  on entende toujours dans les discours du pouvoir  évoquer le « nouveau monde »ou encore « le nouvel ordre mondial », et voici hier  un colloque organisé à Bercy par le Ministre Besson  baptisé « Nouveau monde  »…comme si on voudrait dans les instances du pouvoir tourner une page sur un prétendu « ancien monde ».

Or la chronologie du temps s’inscrit dans la continuité du "vent de l'histoire"  et ce qui survient  de nouveau dans cette progression n’efface pas les pages anciennes en politique comme dans tous les domaines existentiels et historiques qui sont dans toutes les mémoires, dans les livres, et dans les bibliothèques du monde entier.

 Pour des dirigeants, d’ici ou d’ailleurs, je ne vise pas spécialement nos dirigeants dans cette réflexion, parler  d’un « nouveau monde » pour faire adopter des mesures d’intendances ou fiscales,  qu’ils  estiment selon leur ligne politique indispensables et urgentes à applique,  est tout simplement  user médiatiquement du domaine de la démesure.

Quand nous payons les impôts notre ou payons des taxes en achetant des produits ou des équipements, nous savons parfaitement qu’ils ne sont pas destinés au nouveau monde, mais à assurer les dépenses de fonctionnement de l’Etat tout en comblant des déficits  colossaux anciens.

Alors,  prosaïquement  il seraient plus convenable  que nos dirigeants  responsables politiques cernent les réalités  de notre  contingence actuelle et se contentent  d’ouvrir le dossier  sans se projeter dans un « nouveau  monde »  qui se profile de jour en jour mais  dont les contours dépassent leur  vision idéologique.


Mais il en est ainsi dans notre temps actuel,  les politiques dans leur fuite en avant, s’inventent un nouveau monde à la mesure de leur ambition,  comme s’il était inscrit d’avance, alors qu’il n’est que virtuel,  alors  que  des évènements  imprévus,  mais pourtant bien réels,  les rattrapent très souvent pour les clouer au sol définitivement.

Nul n’est maître  de son destin, encore moins du monde, le monde avance de lui-même dans sa globalité, soumis à l’œuvre de la création cosmique et à la création  individuelle de milliards d’êtres humains, tout est en ébullition d’une minute à l’autre, et même si un célèbre savant des temps anciens a pu dire ‘tout naît, tout meurt, tout se transforme », il ne faut pas perdre de vue que d’une seconde à l’autre seule une  apocalypse peut produire un « nouveau monde ».

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