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31 août 2022

Le Président du Sénat Gérard Larcher refuse de participer au "Conseil National de la Refondation " : il considère cette prochaine instance comme une mascarade " destinée à contourner le Parlement "(REVUE DE PRESSE )

Editorial de lucienne magalie pons

Photo d' illustration :



Note d'information 

Le Président du Sénat, Gérard Larcher  est le troisième personnage important  dans l'ordre protocolaire de l'Etat français, ses prises de positions  revêtent donc  une grande importance, tout récemment  il  a  déclaré refuser  de participer au Conseil National de la Refondation , notamment  au micro d'Europe 1, en accusant  Emmanuel Macron de vouloir contourner le Parlement avec cette nouvelle assemblée... (voir article en revue de presse ci-dessous )
Nous notons aussi que plusieurs parlementaires de droite comme de gauche contestent cette nouvelle instance,- (censée être inaugurée le 8 septembre) et refusent d'y participer 

REVUE DE PRESSE
 DE DIFFERENTES SOURCES
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Europe 1
mar. 30 août 2022 à 12:11 PM

Faut-il créer une instance pour débattre sur les grands sujets de la nation ? Il a été annoncé, n’a pas encore été lancé, mais est déjà boudé. Dans un entretien à plusieurs quotidiens régionaux, diffusé le 3 juin au soir, le président de la République avait annoncé vouloir réunir après les législatives un "Conseil national de la refondation" (CNR) avec les "forces politiques, économiques, sociales, associatives". L’instance censée réunir élus, acteurs de terrain, société civile doit être inaugurée le 8 septembre, avait annoncé Emmanuel Macron  après la cérémonie du 78e anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas, le 19 août.

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"C'est une mascarade"

Mais Gérard Larcher a jeté un pavé dans la mare en refusant totalement de participer à ce rassemblement. Le président du Sénat accuse Emmanuel Macron de vouloir contourner le Parlement avec cette nouvelle Assemblée. Mais Gérard Larcher n'est pas seul. En dehors de la majorité, à droite comme à gauche, personne ne veut participer au Conseil national de la refondation. Comme Jean-Philippe Tanguy, député du Rassemblement national.

>> Retrouvez Europe Matin en replay et en podcast ici

"Tout simplement parce que c'est une mascarade", justifie-t-il au micro d'Europe 1. "Le président de la République est garant des institutions et le lieu pour discuter des sujets que le président souhaite aborder, c'est le Parlement. Mais il n'y a aucune raison de créer une espèce de nouveau machin qui va être en surplus de ce qui existe ...

Lire la suite sur Europe1

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PARIS : Le preesident Emmanuel Macron lors du defile militaire du 14 Juillet a Paris


Lundi 29 août 2022
3mn
Conseil national de la refondation : la fin de non-recevoir de Gérard Larcher
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Termes manquants : fin ‎| Doit inclure : fin
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Message de Jacques MYARD Président de l'Académie du Gaullisme_ 29 août 2022 - Guerre en Europe: le périlleux retour des blocs ( Source Cercle Nation et République, Académie du Gaullisme )

Éditorial de lucienne magalie pons

Relais d'information de source 🔻





MESSAGE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Académie du Gaullisme


Le 29 Août 2022

Guerre en Europe : le périlleux retour des blocs.
 
La guerre est de retour en Europe, depuis 6 mois l'intervention russe en Ukraine   provoque de multiples réactions et condamnations de la part des opinions publiques européennes et occidentales.
 
A leurs yeux, Vladimir Poutine est l'agresseur et porte une lourde responsabilité dans ce qui est au regard du droit  international une agression indubitable.
 
Prima facie cette analyse est largement partagée par les médias français, européens et les opinions publiques dites occidentales.
 
Toutefois elle n'est pas partagée par de nombreux pays dans le monde qui se sont refusés  à condamner la Russie à l'Onu, que ce soit en Afrique ou en Asie, une réalité qui prouve que l' « Occident » ne tient plus le haut du pavé dans le monde.
 
De plus, l'Otan apparaît à nouveau comme une machine américaine qui veut être le gendarme du monde; en termes clairs, nombre de pays sont hostiles à cette stratégie de domination, ce que traduisent les réserves exprimées à l' Assemblée générale des Nations Unies.
 
La réalité géostratégique mérite une analyse plus fine et il convient de dépasser les évidences :
 
- Poutine a commis une faute en ouvrant les hostilités, il a violé le droit international, sans oublier les violations identiques des Américains en Irak et ailleurs ...
 
- Ne l'oublions pas, depuis 2014, les États-Unis arment l'Ukraine et lui donnent tous les renseignements utiles pour conduire une guerre moderne avec des livraisons de plus en plus importantes d'armes efficientes.
 
Pour Washington, la Russie est l'ennemi idéal pour souder les vassaux européens après la débandade des Américains en Afghanistan, et leur permet de retrouver à peu de frais mais jusqu'au dernier soldat ukrainien une aura perdue.
 
- Les Russes prétendent qu'ils ont effectué un guerre préemptive pour répondre aux attaques répétées contre les populations du Donbass qui subissent des bombardements incessants perpétrés par Kiev, les Ukrainiens s'étant refusés d'appliquer les Accords de Minsk négociés avec succès par François Hollande.
 
La France avec Emmanuel Macron tente de préserver  un dialogue avec Vladimir Poutine, notamment pour préserver l'intégrité fonctionnelle de la centrale nucléaire de Zaporijia.
 
Mais la France s'est totalement engagée en faveur du président Zelensky, lui fournissant des armes prélevées sur les propres moyens des armées françaises, tout en approuvant les nouvelles adhésions de l'Otan, et enfin en soutenant toutes les sanctions contre la Russie qui en boomerang frappent et vont frapper l'économie française.
 
Une vraie politique de gribouille !
 
Mais surtout la France s'est rangée derrière la bannière étoilée des États-Unis et des ultras européens,  elle est vassalisée aux yeux de la « communauté internationale ».
 
Cette vassalisation est dommageable à nos intérêts car de très nombreux pays dans le monde attendent autre chose de la France.
 
Il ne s'agit pas pour la France de ne pas continuer à apporter aux populations ukrainiennes et du Donbass , victimes de la guerre une aide humanitaire, c'est là l'honneur de notre pays , mais cette guerre n'est pas la nôtre !
 
En face de cette coalition dite occidentale, la Russie reçoit le soutien de très nombreux pays africains, asiatiques dont la Chine.
 
La crédibilité de l'indépendance de la France, maîtresse de ses décisions politiques, diplomatiques et militaires est en conséquence largement discréditée. Elle est inexistante.
 
Cette nouvelle donne géostratégique rappelle singulièrement la guerre froide et les confrontations de jadis bloc à bloc : les bleus contre les rouges.
 
C'est là un jeu dangereux que le général de Gaulle a voulu dépasser, mettant en avant que la Russie communiste boirait le communisme comme le buvard boit l'encre.
 
La Russie, même celle de Poutine, demeure une puissance européenne appartenant à l'équilibre de notre continent.
 
Il ne s'agit pas d'embrasser Poutine sur la bouche - « les États n'ont pas d'amis » rappelait de Gaulle - mais ils ont des intérêts; notre intérêt n'est pas d'hurler avec les loups !
 
Il est urgent que la France retrouve son indépendance politique et s'exprime avec force pour briser cet affrontement bloc à bloc qui conduit inéluctablement à l'escalade et in fine dans le mur !

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