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30 septembre 2009

Un RSA Jeunes ..... sous conditions restrictives

Un RSA pour les moins de 25 ans... sous conditions restrictives …





Avec le RSA jeunes, M. Sarkozy brise un tabou à droite
envoyé par publicsenat. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

(cliquer deux fois sur l'image pour visualiser la vidéo et ensuite patienter un peu, elle est longue à se charger)

Devant un auditoire partisan et complaisant trié sur le volet, Monsieur Sarkozy sous le couvert d'un discours aux accents moralisateur, s'est en fait livré à une véritable propagande d'endoctrinement politique direct de ce qu'il appelle les "jeunes". Comme si ceux-ci étaient issu d'une génération spontanée livrée aux seuls "bons soins" des institutions politiques et exécutives. Pas un seul instant dans le développement de ses idées et projets il ne les a considéré comme appartenant à une famille, et il n'a jamais parlé des parents sinon pour évoquer l'idée que l'aide sociale que reçoivent les familles pourraient être versées directement aux jeunes adultes étudiants ou en formation.!

Il convient d'écouter et d'analyser sérieusement son discours pour mesurer le danger de sa volonté dictatoriale à endoctriner politiquement les jeunes dans sa "droite" en utilisant des promesses d'aides sociales.

Les jeunes et les familles espérons-le ne seront pas dupes de ces annonces que certains commentateurs déjà considèrent comme des mesures "pré -électorales"


« Aide- toi le " Ciel " t’aidera » !


Monsieur Nicolas Sarkozy a présenté hier son plan »Agir pour la jeunesse », qui se décline dans une quinzaine d’annonces, (n’en jetez plus la cour est pleine) qui devrait couter environ 500 millions d’Euros par an à l‘état, dont pour l’'extension du RSA quelques 250 millions par an.


Parmi ces annonces la principale mesure serait l’extension du Revenu de solidarité active (RSA) aux jeunes de moins de 25 ans qui travaillent. Les jeunes actuellement en effet (et jusqu’à ce que le texte soit voté) ne bénéficient pas de ce dispositif qui permet de compléter les revenus d’une activité à temps partiel, ce qui tout compte fait permet aux patrons d’embaucher à moindre coût sur le dos des citoyens contribuables et cotisants sociaux , tout un personnel sous-payé , de plus dans des conditions de précarité , puisqu’ils ne sont pas tenus des les embaucher à l’issu d’un contrat rémunéré en « RSA ».


Cette extension du RSA aux jeunes de 18 à 25 ans, serait assortie d’une condition restrictive, particulièrement discriminante et qui reflète bien la volonté d’intimidation et d’emprise du politique et de l’entreprise libérale sur la jeunesse : en effet pour bénéficier de cette nouvelle mesure les « jeunes » de 18 à 25 ans devront notamment avoir travaillé deux ans au cours des trois dernières années, ce qui laisse supposer que les jeunes de 18 ans auront du au moins commencer à travailler dès l’âge de 15 ans, ce qui est un véritable tour de force qu’on leur impose dans l’époque actuelle où la crise dont on parle tant génère du chômage dans toutes les classes d’âge.

Comment actuellement un jeune de 15 ans qui n’a encore aucune formation professionnelle, aucune expérience professionnelle, peut-il trouver de nos jours un emploi, ou des emplois successifs, pour totaliser deux années de travail, pour à 18 ans entrer dans le système ou sous le régime du RSA ? J’aimerais qu’on me le dise. On nous dit aussi que s’ils perdent leur emploi ils toucheront le RSA « socle » (équivalent du RMI) en plus de l’indemnisation chômage.


Ce qui me fait dire que ce plan « Agir pour la jeunesse » est surtout un plan « Agir pour l’Entreprise » en mettant en place par un artifice politique des assistanats sociaux très restrictifs pour les jeunes et très profitables pour les patrons.


Cette succession d’emprise sociale sur les jeunes de 18 à 25 ans pour les conduire de situation précaire en situation précaire revient à dire qu’ils seront dès l’âge de 15 ans soumis à des obligations et contrôles administratifs pesants, à des précarités assistées, qui a la longue paralyseront leurs initiatives, car quand on rentre dans l’engrenage des aides sociales on finit bien souvent par s’y enliser de peur de perdre des avantages même modestes et de se retrouver sur le pavé.


A mon avis ce n’est pas la bonne façon de développer chez les jeunes un désir de réussite.


L’aide aux jeunes de 18 à 25 ans devrait à mon sens se situer dans un domaine essentiellement formateur en leur donnant les moyens matériels d’exister, pour ceux d’entre eux qui en sont démunis, moyens assortis d’une obligation d’apprendre un métier dans des structures adaptées et spécialisées, ou de continuer leurs études après les lycées ou collèges dans les universités, facultés ou grandes écoles, jusqu’à pouvoir se placer sur le marché du travail et entrer dans une vie professionnelle dans de bonnes conditions, sans avoir à galérer pendant leurs formations et études dans des obligations de travail précaires.


On nous dit aussi que les étudiants de moins de 25 ans dont l'activité professionnelle prévaut sur les études auront, eux, accès au RSA pour compléter leurs revenus dans les mêmes conditions que les autres jeunes actifs.

Là encore le critère professionnel devient conditionnel et prend le pas sur les études.


L'extension du RSA devrait bénéficier à 160 000 jeunes, dont 40 000 au titre du RSA complément d'activité.

D’après les premières réactions que nous avons pu lire ou entendre dans les médias et les déclarations des politiques, l'annonce du Président de la République n'a pas emballé aussi bien les partisans que les « ennemis » du RSA pour les jeunes.


Les organisations étudiantes sont dans leur majorité globalement déçues.


Dans les milieux politiques, même la droite UMP, et aussi le NC parti allié de la majorité présidentielle, des critiques ou désaccords se font sentir ce qui fait dire ouvertement à certains commentateurs que « la droite » se fissure.


Lundi déjà, le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, s'était déclaré défavorable à cette mesure et François Sauvadet, le président du groupe NC à l'Assemblée nationale, a estimé que le « RSA jeunes n'était pas la bonne réponse à la problématique de l'emploi des jeunes ».


Maurice Leroy, porte-parole du NC a indiqué, lui, que « ce n'est pas du RSA dont on besoin les jeunes, c'est du boulot ».


Ndlr : effectivement … du boulot ! Et j’ajouterais, pour ma part, du boulot correctement et équitablement payé sans recours aux aides sociales.


À gauche, le PS analyse le plan dans son ensemble et même s'il estime qu'il « comporte des mesures intéressantes » il note son insuffisance. Pour le PS, le RSA jeunes est « un leurre », le gouvernement imposant « des conditions drastiques à sa mise en œuvre ».


La CFTC estime que « les jeunes méritent mieux ». La CFDT trouve qu'il « faudra aller plus loin ».

Enfin d’autres observateurs médiatiques vont même jusqu’à dire qu’il s’agit d’une «mesure électorale » destinée à racoler et « manipuler » les jeunes, pour les « prendre au lasso » dans un filet pseudo-social pour les faires voter à droite.


Revue de presse (émanant de la « Toile ») :


actualisation en date du 1er Octobre 2009:



· Sarkozy a menti : il a soutenu le smic jeunes et le CPE (mis à jour)

Rue89 - Hier, 15h45

Le chef de l'Etat assure qu'il a « toujours été opposé à ces contrats jeunes » qu'il défendait pourtant lorsqu'il était ministre. Lire la suite »

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Avec le RSA jeunes, M. Sarkozy brise un tabou à droite

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Le RSA étendu aux moins de 25 ans, une mesure controversée Le Point

Nicolas Sarkozy annonce l'extension du RSA aux jeunes actifs 20minutes.fr

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François Sauvadet : « Rien ne se fera en Ile-de-France sans le ... France Soir

Le Nouveau Centre veut faire entendre sa fibre sociale La Voix du Nord

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C'est l'une des mesure phares annoncées ce matin par le président : l'extension sous conditions du Revenu de solidarité active (RSA) aux jeunes de moins de ...

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France Info - France Info

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Le RSA va être étendu aux jeunes de moins de 25 ans. Cette mesure a été annoncée par le président de la République le 29 septembre. ...

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article de lucienne magalie pons

28 septembre 2009

Vidéos-vues ... sur l'actualité

article de lucienne magalie pons

Affaire Roman Polanski : pour Frédéric Miterrand "une affaire ancienne qui n'a pas de sens"

article de lucienne magalie pons

"selon Frédéric Miterrand "une affaire ancienne qui n'a pas de sens" ! Ben .... voyons !

Le célèbre et talentueux cinéaste franco-polonais Roman Polanski a été arrêté samedi sur mandat d'arrêt américain à son arrivée en Suisse, alors qu'il s'apprêtait à participer au Festival du film de Zurich.


Agé de 76 ans, Roman Polanski fait l'objet d'une procédure ancienne toujours ouverte contre lui par les autorités américaines en 1977 pour une affaire de mœurs ou il est accusé de viol, et il n'a pu remettre les pieds sur le sol américain depuis 1978 de peur d'être incarcéré et de voir son procès révisé après la volonté du magistrat, en charge de l'affaire, de revenir sur les termes du plaidoyer de marchandage.


Selon un communiqué des autorités judiciaires helvétiques.Le réalisateur franco-polonais, âgé de 76 ans, a été arrêté samedi soir "à son arrivée à l'aéroport de Zurich et placé en détention provisoire en vue d'extradition sur la base d'un mandat d'arrêt américain", et d'après ce communiqué : ...."Depuis fin 2005, les autorités américaines recherchent activement Roman Polanski partout dans le monde" pour "des actes d'ordre sexuel avec des enfants, notamment un cas de 1977 avec une mineure de 13 ans à Los Angeles", selon le texte.


L'avocat français de Roman Polanski, Maître Hervé Temime, s'est dit surpris par l'arrestation de son client en Suisse, et a annoncé son intention de combattre une éventuelle extradition vers les Etats-Unis."Nous ne nous attendions absolument pas à une telle arrestation dans la mesure où il se rend très régulièrement en Suisse, et ce depuis de nombreuses années", a déclaré Me Hervé Temime. "Il y possède même un chalet situé à Gstaad, le plus officiellement du monde.

Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a fait valoir dimanche aux autorités suisses que Paris souhaitait que "cette affaire trouve rapidement une issue favorable"."Notre ambassadeur en Suisse et notre Consul Général à Zurich ont immédiatement saisi les autorités suisses afin d'exercer le plus rapidement possible le droit de visite consulaire", indique le communiqué des Affaires étrangères.

La France et la Pologne, dont Polanski a la double-nationalité, vont demander ensemble à Washington sa libération, selon le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski.

oo0oo


C’est donc le 27 septembre 2009, alors qu'il se rendait à un festival de cinéma en Suisse où il devait recevoir un prix pour l'ensemble de sa carrière, que Roman Polanski a été arrêté par la police à Zürich sous le coup d'un mandat d'arrêt américain de 1978, rattrapé par l'affaire de détournement d'une jeune fille mineure de moins de 16 ans, Samantha Geimer.


Notre Ministre de la Culture et de la communication Frédéric Mitterrand a immédiatement fait part de sa "très profonde émotion" après l'interpellation de Roman Polanski, "un citoyen français" et "un cinéaste de dimension internationale". Et dans un excès de sympathie et de compassion que l’on peut qualifier de regrettable, il a jugé lors d’un point de presse "absolument épouvantable" l'arrestation de Roman Polanski en Suisse , et "de le voir ainsi jeté en pâture pour une histoire ancienne qui n'a pas vraiment de sens et de le voir ainsi seul, emprisonné, alors qu'il se rendait à une manifestation où on allait lui rendre hommage, c'est-à-dire ainsi pris au piège, c'est absolument épouvantable", a ajouté M. Mitterrand.


"On sait les conditions dans lesquelles c'est arrivé, et de la même manière qu'il y a une Amérique généreuse que nous aimons, il y aussi une certaine Amérique qui fait peur, et c'est cette Amérique là qui vient de nous présenter son visage", a-t-il ajouté.


Se refusant à porter tout jugement sur la procédure, M. Miterrand s’est dit "stupéfait", dénonçant un "piège" et fustigeant "une certaine Amérique qui fait peur". ... il a indiqué que le président de la République suivait le dossier "très attentivement" , qu'il avait eu l'occasion d'en parler avec lui dans la matinée. "Je pense qu'il est au même diapason d'émotion que moi et que tous les Français", a-t-il relevé. ** voir Ndlr plus bas


"Le consul de France doit lui rendre visite demain (lundi, ndlr), espérons le, espérons que la visite sera accordée", a encore dit le ministre.


**Ndlr : Le ton dramatique et désolé d'un Frédéric Miterrand effarouché par cette arrestation au demeurant légale est tout à fait démesuré en la circonstance ! Comment Monsieur Frédéric Mitterrand peut-il affirmer qu’il s’agit d’une affaire « ancienne qui n’a pas de sens » alors qu’il s’agit d’une affaires de mœurs dont aurait été victime une jeune fille mineure, et comment peut-il affirmer « que tous les Français » sont au même diapason d’émotion que lui ? Monsieur Frédéric Mitterrand se trompe sur ce dernier point au moins, les Français ont d’autres priorités que de s’émouvoir pour Roman Polanski, les Français aimerait en savoir plus le fond de cette affaire dont on ne peut présumer puisqu’elle est dans les mains de la justice américaine à qui il appartient de se prononcer et de juger


( rappel des faits : Arrêté en 1977 à Los Angeles sur plainte des parents d'une adolescente de 13 ans, Samantha Geimer, Roman Polanski, aujourd'hui âgé de 76 ans, avait plaidé coupable de "relations sexuelles illégales" et passé un mois et demi en prison. Fin janvier 1978, menacé de retourner sous les verrous, il avait fui en Europe ) -

Enfin selon la version du site Le Figaro.fr : à "l'époque, il est soupçonné d'avoir abusé une adolescente de 13 ans après lui avoir fait absorber de l'alcool et de la drogue lors d'une séance photo organisée au domicile de son ami Jack Nicholson, à Los Angeles. Dans un premier temps, il choisit de plaider coupable et effectue un séjour de quarante-deux jours en prison, à l'isolement. Puis, affirmant se sentir piégé par le juge, il fuit et s'installe à Paris, où il poursuivra durant trois décennies la carrière que l'on sait."


L'avocat, qui s'est rendu à Zurich, où M. Polanski a été arrêté sur mandat d'arrêt américain pour une affaire de moeurs remontant à 1977, a déclaré qu'il allait "demander sa remise en liberté" avant de se "défendre sur le fond (contre) la procédure d'extradition".

La justice américaine dispose de 40 jours pour présenter une demande d'extradition officielle.Roman Polanski pourra de son côté contester toute décision auprès du tribunal pénal fédéral, puis du Tribunal fédéral, la plus haute instance judiciaire helvétique.

Le parquet de Los Angeles avait planifié planifié l'arrestation la semaine dernière, après avoir eu "information" de la prochaine visite en Suisse du cinéaste.

La Ministre suisse de la Justice Eveline Wildmer-Schlumpf a assuré qu'il n'y "avait pas d'autre solution" que de l'arrêter: "dans un Etat de droit, il n'est pas possible de faire des différences".

Dans la même veine de compassion et d’émotion mal placée que celle du Ministre de la Culture Français, de nombreuses personnalités du monde artistique, du cinéma, du théâtre, de la culture, et en général du monde de l’exhibition people permanente, viennent de signer une pétition pour venir en aide à Roman Polanski en espérant lui éviter une extradition , extradition qui pourtant aurait le mérite de faire le jour définitif sur cette affaire par une procédure judiciaire légale, aux Etats-Unis.


Il est à remarquer que la jeune mineure liée à cette affaire de mœurs ne pèse pas lourd dans le monde des VIP politiques, artistiques et autres qui soutiennent Roman Polanski et lui accordent un blanc seing en signant une pétition en faveur de sa libération.


C’est le monde à l’envers, tout ce monde qui se projette trop à la Une des magazines peoples en exposant trop souvent ses fantasmes et ses perversions existentielles, tout ce monde se serre les coudes quand l’un des leurs est visé, tout ce monde y va de son émotion, de sa compassion, de sa complicité amicale et affective dans une affaire qui touche l’un des leurs et qui en définitive ne relève pas de l’émotion ou de la compassion, mais essentiellement de la Justice.

Il ne doit pas y avoir de passe droits, un principe d’égalité met Roman Polanski au même rang qu’un autre citoyen français quelle que soit sa notoriété ou son absence de notoriété ; Il faut pour connaître la vérité, laisser se dérouler les procédures jusqu’au bout, sinon un doute subsistera toujours quand à l’innocence présumée de Roman Polanski.


ooOoo

Qui est Roman Polanski ?


Les grandes lignes très résumées :


Personnalité à multiples facettes du monde artistique international, Roman Polanski, de son vrai nom Raymond Roman Liebling, est né le 18 août 1933 à Paris.


Artiste aux multiples talents et activités, comédien, metteur en scène de théâtre et d'opéra, producteur, scénariste, réalisateur de cinéma, auteur franco-polonais, il a notamment réalisé Répulsion, Cul de sac, Le Bal des vampires, Rosemary's Baby, Chinatown, Le Locataire et Le Pianiste.


Sa vie professionnelle se partage entre succès et échecs il a construit sa carrière cosmopolite en Europe et aux Etats-Unis, sa vie se partage entre succès et échecs professionnels, mais les drames de sa vie privée et ses démêlés avec la justice surgiront périodiquement dans les « gros titres » des médias et de la presse à scandale.

C’est ainsi , alors qu’il tient le haut de l'affiche, considéré comme « nouveau jeune roi de Hollywood », et qu’il est en préparation d’un film aux Etats-Unis, que sa réussite est meurtrie par un drame douloureux dans sa vie privée : son épouse, la comédienne américaine Sharon Tate qu’il avait épousée le 25 janvier 1968, enceinte de huit mois, est sauvagement assassinée, ainsi que quatre de leurs amis, au cours d’une soirée organisée dans leur résidence californienne, Charles Manson, gourou de la secte « la Famille » et ses amis


Frappé par ce malheur, Roman Polanski traverse quelques années noires dans la dépression mais revient ensuite à ses activités en Grande Bretagne, et dans d’autres pays.


Mais après une affaire de mœurs en 1977 aux Etat Unis où il est accusé de viol sur une mineure de 13 ans et pour laquelle il purge une peine de prison de 47 jours, Polanski fuit vers la France dont il possédait la nationalité depuis 2 ans Il ne reviendra jamais sur le sol américain de peur d'être incarcéré et de voir son procès révisé après la volonté du magistrat en charge de l'affaire de revenir sur les termes du plaidoyer de marchandage.


Cette affaire, qui a défrayé la chronique, fait depuis régulièrement les gros titres de la presse.


Le 30 août 1989, il épouse en troisièmes noces sa nouvelle actrice fétiche, Emmanuelle Seigner. Ils ont deux enfants : Morgane (née en 1993) et Elvis (né en 1998). Ils s'étaient rencontrés lors du tournage de Frantic.


En 1998, il est élu membre de l'Académie des Beaux-arts de l'Institut de France dans la catégorie Création artistique pour le cinéma et l'audiovisuel (créée en 1985).


Allant de succès en succès, il revient régulièrement sur le devant de la scène et connaît un triomphe critique et public en 2002 grâce à son film Le Pianiste, une grosse production franco-germano-polonaise , dans laquelle il évoque un sujet plus personnel, celui de l’occupation de la Pologne et du ghetto de Varsovie pendant la Seconde Guerre mondiale, sujet qu’il s’était toujours refusé à filmer au point de décliner, dix ans auparavant (en 1993), l’offre de Steven Spielberg de mettre en scène La Liste de Schindler.


Le film remporte la Palme d'Or du Festival de Cannes 2002, sept Césars dont ceux du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur acteur pour Adrien Brody ainsi que trois Oscars en 2003 : ceux de la meilleure mise en scène, du meilleur premier rôle masculin pour Brody et de la meilleure adaptation pour le scénariste Ronald Harwood.


Malgré les demandes, Polanski n'a pu se rendre à Los Angeles pour la Cérémonie des Oscars où il a reçu une standing ovation d'une bonne partie de la salle à l'annonce de son nom. Remettant le prix, Harrison Ford s'est engagé à lui transmettre personnellement le trophée, ce qu'il a fait devant la presse en septembre de la même année au Festival du cinéma américain de Deauville.


En résumé, Roman Polanski est un réalisateur cosmopolite, dont la diversité des genres qu'il aborde, la maîtrise artistique et technique qu’on lui reconnaît, et ses audaces formelles en font une figure incontournable de l'histoire du 7ème art. Largement reliée aux traumatismes de l'enfance, son œuvre révèle une unité de fond et se veut une exploration du mal sous toutes ses formes en illustrant les passions excessives de l'âme humaine et de l'oppression psychologique.


En 2008, il fait le sujet d'un documentaire réalisé par Maria Zenovich, » Roman Polanski : wanted and desired », qui tend à démontrer la manière dont il fut privé d'une procédure judiciaire équitable lors de sa mise en accusation pour viol sur mineure.


Le 27 septembre 2009, alors qu'il se rendait à un festival de cinéma en Suisse afin d'y recevoir un prix pour l'ensemble de sa carrière, il est arrêté par la police à Zürich sous le coup d'un mandat d'arrêt américain de 1978, rattrapé par l'affaire de détournement de mineure de moins de 16 ans, Samantha Geimer.



REVUE DE "TOILE" :


Les différents scénarios après l'arrestation de Roman Polanski en ...

Le Monde - ‎Il y a 3 heures ‎
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Mobilisation des artistes autour Roman Polanski

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Polanski, l'obsession du huis clos et des relations maître-serviteur

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Roman Polanski, qui se définit comme un cinéaste "moraliste", aura, selon ses propres mots, passé sa vie à "recevoir des coups". Juif polonais, il a assisté ...

Roman Polanski : les grands moments de sa vie

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Le réalisateur franco-polonais Roman Polanski a eu une vie marquée par le sceau de la douleur et du succès. - 18 août 1933 : Naissance de Raymond Roman ...

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L'affaire remonte a 31 ans, Polanski a effectivement était condamné a 3 mois d'observation en prison, il a était libéré au bout de ces 3 mois, ...

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Pourquoi la Suisse at-elle arrêté Roman Polanski maintenant ? La question est sur toutes les lèvres. Le cinéaste franco-polonais se rend en effet souvent ...

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Selon le quotidien Le Parisien, alors que le comédien et metteur en scène Roman Polanski s'est vu signifier par la police helvétique un mandat d'arrêt ...

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Frédéric Mitterand, Roman Polanski et la justice

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Entendons-nous bien, il n'est pas question d'accabler Roman Polanski, puisque c'est de lui qu'il s'agit, et de le traiter comme un simple pédophile. ...














Clearstram : Madame Dati s'est exprimée

article de lucienne magalie pons


Dimanche - 13h15 : Laurent Delahousse a reçu Rachida Dati et Patrick Poivre d'Arvor dans "13h15 le dimanche".


Nous somme particulièrement surpris d'avoir entendu Madame Dati ( hier sur France 2 dans "13h15 le dimanche") affirmer avec une mauvaise foi absolue qui crevait l'écran et en reniement du principe constitutionnel français de présomption d'innocence, que les prévenus sont coupables "puisqu'il y a des charges." : Elle prenait une fois de plus abusivement parti pour son mentor politique Monsieur Nicolas Sarkozy. Quand on se souvient que Madame Dati était précédemment Garde des Sceaux, l'erreur dont elle vient de faire preuve dans ses appréciations peut nous consterner à postériori.

Voir un extrait vidéo de son interwiew portant sur la question en bas du présent article.

Dans la totalité de l'émission qui ne figure pas dans la présente vidéo, Madame Dati a répondu à quasiment toutes les questions en introduisant dans ses réponses le nom de Monsieur Sarkozy pour le plébisciter en toutes occasions ou le citer en exemple à l'appui de sa propre carrière ou de ses propres opinions. Cette admiration , cette référence permanente au Président de la République, dont elle rappelle qu'elle a été très proche , devient gênante, on a l'impression que Madame Dati n'a pas de moyen d'expression politique personnelle et que si Monsieur Sarkozy s'effaçait pour une raison ou une autre de la scène politique, Madame Dati politiquement n'existerait plus.

Il s'agit d'un conditionnement absolu qu'elle s'impose, d'une soumission volontaire à un Maître à penser et à agir, qui cadre mal avec la personnalité libérée, affranchie battante, gagnante et ambitieuse que l'on essaye de nous présenter en ce qui la concerne. En fait si l'on analyse son sens de l'opportunité et le déroulement de sa carrière privée, administrative, politique et sociale on peut se rendre compte qu'elle a toujours su , au moment propice ,enfourcher le "bon cheval" ou la "bonne jument" pour le remiser en attente une fois atteint ses objectifs.

Il faut donc croire que Monsieur Sarkozy lui est encore utile en politique en attendant qu'elle décide de passer à mieux en saisissant une nouvelle opportunité pour satisfaire son ambition personnelle. Enfin si l'on considère que Madame Dati commence presque toute ses phrase par" Moi, je ..." et "Moi, je trouve ..." on comprend aisément que ce qui prime sur tout et tous, pour cette personne, c'est elle-même, et que quand elle cite ses anciens et actuels sponsors en les portant aux nues ce n'est que pour consolider son image personnelle, et se faire valoir en citant ses relations avec des personnalités "hauts placès".

D'autres femmes agissent de même pour atteindre le sommet de leur ambition et au passage je dirais qu'elle ne servent pas la cause des femmes qui veulent réussir par elles-mêmes selon leurs mérites personnels, sans vouloir grimper en s'aidant de tuteurs successifs et complaisants.


Monsieur Patrick Poivre d'Arvor, dont on sait à quel point il était complaisant et cauteleux avec les pouvoirs politiques en place ou en vues , lorsqu'il officiait au Journal de TF1 et qui lui ne s'est pas toujours montré exemplaire à bien des égards , était lui aussi interviewé dans la même émission, au demeurant ronronnante de platitude et d'une navrante banalité. Lui dans ses réponses tentait de se présenter sous un jour cool etc... du genre "gendre à papa" qui a serait devenu plus sage , tolérant, philosophe en prenant la bouteille.

Ne nous y trompons pas ! Ces anciennes" stars" médiatiques ou politiques sont toujours avides et prêts à resservir sans ou sous conditions pour se repaître comme des rapaces .

Vraiment je m'interroge pourquoi on nous produit périodiquement de tels vieux chevaux de retour. Ils ont fait leur temps et ça suffit comme ça !