article de lucienne magalie pons
Les Chefs d’Etat et de gouvernement du G20 ont posés les bases d’une « nouvelle gouvernance économiques et financière.
Comme habituellement ils se sont mis d’accord sur des intentions communes et se sont engagés à assurer un « modèle de croissance mondiale plus équilibré ».
D’après ce qu’ils sont convenus le Fonds monétaire international qui en sort renforcé, d’après les médias, jouera un rôle accru dans la surveillance des économies des pays.
Le G20 est parvenu à un accord sur la future gouvernance du Fonds monétaire international (FMI), et décidé du transfert d' "au moins 5%" des quotes-parts du FMI aux pays émergents. D’après le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva « C'est une victoire extraordinaire », mais comme ce transfert ne devrait avoir lieu avant 2011, le G20 n'a pas encore déterminé selon quelle méthode, ni encore « identifié » qui perdrait ou gagnerait à l'issue de cette opération.
Les pays industrialisés et émergents du G20 ont décidé de renforcer leur coopération, jusqu'à accepter un droit de regard de leurs partenaires sur la façon dont ils gèrent leurs économies, avec l'aide du Fonds monétaire international (FMI) qui sort renforcé de ce sommet. Le FMI doit, d’après les membres du G20, jouer un rôle crucial pour promouvoir la stabilité financière mondiale et rééquilibrer la croissance », il devra de plus surveiller les déséquilibres et de faire des recommandations de politique économique aux pays qui devront prendre des mesures correctives adaptées.
Toujours sur leurs lancées ambitieuses, les pays du G20 sont convenus que leur regroupement qui représente 90% du Produit intérieur brut (PIB) de la planète, deviendrait désormais le principal forum de la coopération économique internationale, aux dépens du G8.
Les dirigeants du G20 ont aussi décidé de renforcer l'encadrement des bonus, l’une des questions subsidiaires et plat de résistance mineur actuel d’un vaste projet de régulation financière internationale qui reste en chantier.
Faute de pouvoir intervenir directement sur les choix d’investissements spéculatifs boursiers des Banques privées, les membres du G20 se sont consolés en tentant d’établir un encadrement renforcé des bonus des traders et banquiers. Monsieur Nicolas Sarkozy qui avait fait des bonus son cheval de bataille, faute de mieux, a été entendu semble-t-il sur cette question, avec notamment "l'interdiction des bonus garantis au-delà d'un an" ou encore "l'instauration d'un système de bonus-malus".
Faut-il en conclure que cette méthode sera réellement applicable et mise en œuvre dans tous les pays du G20 ?
Quoiqu’il en soit Le G20 reprendrait à son compte, d’après ce que nous en apprennent les médias, les recommandations du Conseil de stabilité financière (CSF), organe de coordination entre régulateurs financiers et banques centrales, pour lier la rémunération des banquiers et acteurs de marché aux performances à long terme, et non à la prise de risque excessive.
En outre, les pays du G20 sembleraient d’accord pour "agir de concert" à l’effet de relever les normes bancaires en termes de fonds propres, cette concertation devrait permettre d'aplanir les divergences sur ce point entre Européens et Américains.
Les dirigeants du G20 ont ensuite discuté à nouveau de la situation économique mondiale, mieux portante mais encore insuffisante, et sont d’accord pour maintenir les plans de relance. "Le sentiment de retour à la normalité ne doit pas nous conduire à un excès de confiance", ont-ils soulignés en insistant sur leur volonté commune de "rééquilibrer la croissance" de l'économie mondiale.
Il est question d'une économie plus équilibrée où le consommateur américain ne serait plus le number one du monde et où les grands exportateurs, Chine et Allemagne en premier lieu, importeraient davantage.
En matière de régulation financière afin d'éviter une nouvelle crise le G20 a émis une mise en garde : « Là où l'inconscience et l'absence de responsabilité ont entraîné la crise, nous n'autoriserons pas un retour aux pratiques bancaires antérieures", ont-ils affirmé.
Pour les lambdas dont je fais partie, il ne restera plus qu’à apprécier si la mise en œuvre de toutes ces déclarations, ententes, recommandations et bonnes résolutions d’intentions seront suivies avec efficacité ou bien si certaines d’entre elles resteront au stade des vœux pieux dans le « meilleur » des monde que nous concocte le G20 à l’occasion de ses réunions successives.
Il est à noter que lors de cette rencontre à Pittsburgh,
Avant de tirer les rideaux sur le sommet de Pittsburgh, les chefs d'Etats et de gouvernement du G20, contents et satisfaits de leurs prestations communes, se sont applaudis et ont annoncé qu'ils se retrouveraient deux fois en 2010, au Canada et en Corée du Sud, et une fois en 2011, en France.
. Il faut bien faire avancer le « smilblick » ……
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