Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

30 septembre 2011

Libye un coup de tonnerre : Mahmoud Jibril ne fera pas partie du nouveau Gouvernement transitoire

Éditorial de lucienne magalie pons

Que se passe-t-il réellement en Libye ?

Si nous lisons nos médias de jour en jour nous sommes soumis à des informations contradictoires, un jour ils nous assurent que les forces armées du CNT et des combattants rebelles volontaires avancent, assiègent prennent position et sont prêts à investir les derniers bastions fidèles au Colonel Kadhafi, notamment Bani Walid et Syrte, le lendemain nous lisons qu’ils reculent opposés à une fort résistance des forces loyalistes, et le surlendemain on apprend que des combattants volontaires désertent les forces rebelles, on nous informe que des combattants du CNT estiment que l’aide de l’OTAN et les bastions de Mouammar Kaddafi offrent beaucoup plus de résistance que prévu aux combattants du CNT.

Et nos médias relaient des informations selon lesquelles le porte parole « alors que des combats acharnés se poursuivent à Syrte et à Bani Walid, Moussa Ibrahim ben Dardef, le porte-parole de l'ex-« Guide » libyen aurait été capturé par des combattants du Conseil national de transition en se fondant sur l’affirmation d’un commandant d'une brigade du CNT du front de la ville natale de Kadhafi, information confirmée par un autre commandant, Mohammed al-Marimi , bref pour résumer ont été censé croire que « Moussa Ibrahim Ben Dardeff avait capturé par les révolutionnaires de Misrata alors qu'il roulait à bord d'une voiture hors de Syrte ».

Cependant quelques heures plus tard, Jeudi soir, un porte-parole du Conseil militaire de Misrata, Adel Ibrahim, a relativisé l’information : « Nous ne pouvons confirmer qu'il a été arrêté », a-t-il affirmé jeudi soir.

Et ensuite tombe un démenti, provenant du site de la chaîne Alliya : « Moussa Ibrahim n'a pas été arrêté, il s'agit d'une rumeur mensongère destinée à détourner l'attention des mouvements des rebelles .....et de leur échec face à la force des héros de Syrte ».

En lisant la presse étrangère nous apprenons que c'est surtout la présence et la montée des islamistes au sein du CNT menace sa cohésion et ils estiment que le retrait de Mamoud Jibril du CNT en est l’une des principales causes, sujet sur lequel nos médias ne s’étendent pas.

Le CNT, continue d’assurer comme certain que deux des fils Kadhafi ont été localisés.

« Ce dont nous sommes sûrs c'est que Seif el-Islam Kadhafi est à Bani Walid et que son frère Mootassim est à Syrte », a affirmé le colonel Ahmed Bani.

Jeudi, des avions de l'Otan ont survolé Syrte toute la journée, 500 habitants seraient sorties de la ville et le CNT prétend capturer une dizaine de soldats loyalistes chaque jour.

Aux dernières nouvelles, force est de constater que les forces armées du CNT en raison de la forte résistance des loyalistes sont désorganisées et n’arrivent pas à atteindre leurs objectifs.

D’après un commandant du CNT, « Cela ne va pas être facile de prendre Syrte. On pensait qu'on le ferait vendredi, maintenant je n'y crois plus. D’après ce commandant Kaddafi est à l'intérieur et dirige ses hommes.....ils ont des armes lourdes et des tireurs embusqués, qui nous compliquent la tâche », a-t-il expliqué...

Dans l'oasis de Bani Walid, les pro-CNT n'ont pas avancé d'un pouce depuis quelques jours. Walid Khaimej, un capitaine, a même demandé « plus d'aide de l'Otan » qui se concentre pour sur Syrte.

Les problèmes du CNT se compliquent tant au plan politique que sur le front des combats

Mahmoud Jibril, qui dirige le bureau exécutif du (CNT), l’une des personnalités très importantes du mouvement révolutionnaire, vient d’annoncer qu'il ne ferait pas partie du prochain exécutif au cours d'une conférence de presse à Tripoli.

Comment interpréter son annonce ?

Un article publié sur le site Jeune Afrique.com en dit plus long que nous pouvons trouver dans nos médias,

Le site Jeune Afrique sous la rubrique « Nouvelles du front libyen » , vient en effet de publier un article sous le titre : Nouvelles du front libyen, Mahmoud Jibril et les islamistes du CNT

Dans son article le Site Jeunes Afrique reproduit les déclarations de Mahmoud Jibril assorti de commentaires :

Pour plus amples informations, voici cet article reproduit ci-dessous :

« Mahmoud Jibril, numéro deux du Conseil national de transition (CNT), a annoncé jeudi « qu'il ne ferait pas partie du prochain gouvernement, lors d'une conférence de presse à « Tripoli.

« Interrogé sur le calendrier fixé pour l'annonce du gouvernement, reportée jusqu'après la "libération" totale de la Libye, il a répondu: "J'espère que nous libérerons bientôt Syrte et Bani « Walid pour commencer les négociations sur la formation du gouvernement de transition, « "dont je ne ferai pas partie".

« D'obédience libérale, Mahmoud Jibril, qui fait office de Premier ministre, est confronté à « une opposition islamiste au sein du bureau exécutif du CNT qu'il dirige. "Le bureau exécutif « va poursuivre son travail jusqu'à la libération totale" du pays, a-t-il poursuivi.

« "Dans la déclaration constitutionnelle, la libération totale est décrite comme le contrôle par « le CNT de toutes les entrées terrestres, maritimes et aériennes du pays", a-t-il poursuivi. « « Cette déclaration prévoit également la nomination d'un gouvernement de transition dans un « délai de moins de 30 jours après "la libération".

« Le CNT avait décidé mardi de reporter la formation du gouvernement de transition « jusqu'après la prise de contrôle totale du pays, à la suite de plusieurs réunions visant à tenter « de surmonter les divergences.

« Reconnu par l'ONU comme représentant du peuple libyen, le CNT a annoncé le 24 septembre qu'il comptait diriger le pays jusqu'à l'élection dans huit mois d'une Assemblée constituante, avant des élections générales un an plus tard. »

Fin de l’article du Site Jeune Afrique.com

Cet dernière annonce de Mahmoud Jibril peut nous surprendre ...... si l’on se réfère à sa précédente intervention du Samedi 24 septembre à l’Assemblée Générale de l’ONU, par laquelle il affirmait « La Libye "renaît" sans Kadhafi, ... la Libye est en train de se remettre du conflit qui a permis d'évincer son ex-dirigeant Mouammar Kadhafi, .. "Aujourd'hui, je me trouve ici devant vous pour montrer au monde entier qu'une nouvelle Libye est en train de naître", .....

D'après Monsieur Jibril dans son intervention à l’ONU du 20 Septembre. Jibril, la Libye avait besoin d'aide pour se redresser de son récent conflit, et elle pourrait au final devenir un pays modèle pour le développement avec un soutien adéquat de la communauté internationale et il avait déclaré ..... "Nous avons besoin de plus d'aide", en rappelant que le conflit avait détruit une grande partie des infrastructures en Libye. Il a aussi fait plus de 50 000 blessés, dont 1 700 personnes amputées et afin de contribuer au processus de reconstruction en Libye il avait appelé à débloquer et mettre à la disposition du peuple libyen le plus rapidement possible les avoirs libyens qui avaient été gelés suite aux résolutions prises en ce sens par le Conseil de sécurité.

Nous étions alors persuadé qu’il tiendrait une fonction de Premier Ministre dans un Gouvernement transitoire de la Libye nouvelle, dont la formation nous était annoncé par les médias comme imminente.

Revue de Presse :

· Nouvelles du front libyen, Mahmoud Djibril et les islamistes du CNT


Jeune Afrique - il y a 5 heures

Le libéral Mahmoud Jibril, qui dirige le bureau exécutif du Conseil national de transition (CNT), est ainsi confronté à une vive opposition des islamistes. ...

Libye: le porte-parole de Kadhafi capturé, selon le CNTLe Point
Libye: des doutes pèsent sur la capture du porte-parole de ...Libération
Libye: des doutes pèsent sur la capture du porte-parole de ...Le Parisien
Tribune de Genève
Autres articles (267) »



Jeune Afrique

· Libye: le numéro 2 du CNT ne sera pas du prochain gouvernement


RTBF - il y a 7 heures

D'obédience libérale, Mahmoud Jibril, qui fait office de Premier ministre, ... Reconnu par l'ONU comme représentant du peuple libyen, le CNT a annoncé le 2 ...

Libye : le président du CNT Mahmoud Jibril ne fera pas partie du ...atlasinfo.fr
Libye: le numéro 2 du CNT ne fera pas partie du prochain gouvernementRomandie.com
Libye : Frattini a rencontré le CNTEurope1
Radio Chine Internationale
Autres articles (36) »



RTBF

·

Saadi Kadhafi ne sera pas extradé


DNA - Dernières Nouvelles d'Alsace - il y a 7 heures

LIBYE.- Mahmoud Jibril , numéro deux du Conseil national de transition, confronté à une opposition islamiste au sein du bureau exécutif du CNT, ...

·

ONU : Jibril salue la "nouvelle Libye"

Europe1 - il y a 5 jours

Le Premier ministre de facto du gouvernement intérimaire libyen, Mahmoud Jibril, a salué samedi devant l'Assemblée générale des Nations unies la ...

La Libye "renaît" sans Kadhafi, selon le chef du CNTRadio Chine Internationale
La Libye demande un soutien pour assurer sa transition vers la ...ONU (Communiqué de presse)
Enquête sur les abus contre les étrangers en LibyeMétro Montréal
Autres articles (16) »

·

Libye : l'introuvable consensus pour un gouvernement de transition


nouvelobs.com - il y a 1 jour

L'un des leaders islamistes libyens, Ali Sallabi a accusé Mahmoud Jibril de "voler la révolution" en plaçant ses fidèles aux postes-clé. ...

Libye: l'étau se resserre autour de Syrte et Bani WalidLibération
Libye : l'Otan poursuivra sa missionEurope1
Libye : Zizanie autour de la formation d'un nouveau gouvernementFrance Soir
El Watan - Le Monde
Autres articles (1020) »

· Libye: doutes autour de la capture du porte-parole de Mouammar Kadhafi


nouvelobs.com - il y a 40 minutes

... pays d'extrader Saadi Kadhafi, après la requête d'Interpol d'arrêter le fils de l'ex-dirigeant libyen à la demande des nouvelles autorités libyennes. ...

Libye: doutes autour de la capture du porte-parole de Mouammar KadhafiLe Point
Libye: des doutes pèsent sur la capture du porte-parole de ...Libération
Libye: des doutes pèsent sur la capture du porte-parole de ...Le Parisien
Aufait Maroc - Metro France
Autres articles (293) »



nouvelobs.com

· Libye : Frattini a rencontré le CNT

Europe1 - il y a 2 heures

Le ministre des Affaires étrangères d'Italie, Franco Frattini, s'est rendu vendredi en Libye pour y rencontrer les nouvelles autorités et s'assurer, ...

Libye: le numéro 2 du CNT ne sera pas du prochain gouvernementRTBF
Le gouvernement somalien reconnaît le CNT libyenRadio Chine Internationale
La Libye de transition,Come4News
nouvelobs.com
Autres articles (34) »

Libye: des pro-Kadhafi tenaces dans leurs bastions de Bani Walid ...

Libération - il y a 22 heures

SYRTE (Libye) (AFP) - Les forces du nouveau régime en Libye se heurtaient jeudi à la ténacité des combattants bien armés de l'ex-leader en fuite Mouammar ...

Vidéo : Libye: à Bani Walid, préparation avant une nouvelle offensive

YouTubeAFP

La Libye nouvelle s'en prend à l'OtanLe Point
Libye : l'introuvable consensus pour un gouvernement de transitionnouvelobs.com
TF1 - Le Figaro
Autres articles (1011) »

Libye: Interpol diffuse une notice rouge contre Saadi Kadhafi

20minutes.fr - il y a 18 heures

Dans un communiqué, Interpol précise que Saadi Kadhafi, contre qui le parquet libyen a lancé un mandat d'arrêt, est recherché «pour détournement présumé de ...

Niger – Libye : « Notice rouge » contre Saadi Kadhafi, et maintenant ?nouvelobs.com (Blog)
Libye : Interpol émet une "notice rouge" contre Saadi KaddafiJeune Afrique
Libye: Interpol demande l'arrestation de Saadi KadhafiTribune de Genève
Le Matin Online - AfriSCOOP
Autres articles (105) »

· Libye: doutes autour de la capture du porte-parole de Mouammar Kadhafi


nouvelobs.com - il y a 40 minutes

... pays d'extrader Saadi Kadhafi, après la requête d'Interpol d'arrêter le fils de l'ex-dirigeant libyen à la demande des nouvelles autorités libyennes. ...

Libye: doutes autour de la capture du porte-parole de Mouammar KadhafiLe Point
Libye: des doutes pèsent sur la capture du porte-parole de ...Libération
Libye: des doutes pèsent sur la capture du porte-parole de ...Le Parisien
Aufait Maroc - Metro France
Autres articles (293) »



nouvelobs.com

· Libye : Frattini a rencontré le CNT


Europe1 - il y a 2 heures

Le ministre des Affaires étrangères d'Italie, Franco Frattini, s'est rendu vendredi en Libye pour y rencontrer les nouvelles autorités et s'assurer, ...

Libye: le numéro 2 du CNT ne sera pas du prochain gouvernementRTBF
Le gouvernement somalien reconnaît le CNT libyenRadio Chine Internationale
La Libye de transition,Come4News
nouvelobs.com
Autres articles (34) »


Libye: des pro-Kadhafi tenaces dans leurs bastions de Bani Walid ...


Libération - il y a 22 heures

SYRTE (Libye) (AFP) - Les forces du nouveau régime en Libye se heurtaient jeudi à la ténacité des combattants bien armés de l'ex-leader en fuite Mouammar ...

Vidéo : Libye: à Bani Walid, préparation avant une nouvelle offensive

YouTubeAFP

La Libye nouvelle s'en prend à l'OtanLe Point
Libye : l'introuvable consensus pour un gouvernement de transitionnouvelobs.com
TF1 - Le Figaro
Autres articles (1011) »

Libye: Interpol diffuse une notice rouge contre Saadi Kadhafi

20minutes.fr - il y a 18 heures

Dans un communiqué, Interpol précise que Saadi Kadhafi, contre qui le parquet libyen a lancé un mandat d'arrêt, est recherché «pour détournement présumé de ...

Niger – Libye : « Notice rouge » contre Saadi Kadhafi, et maintenant ?nouvelobs.com (Blog)
Libye : Interpol émet une "notice rouge" contre Saadi KaddafiJeune Afrique
Libye: Interpol demande l'arrestation de Saadi KadhafiTribune de Genève
Le Matin Online - AfriSCOOP
Autres articles (105) »

Karachi et les médias pro-gouvernementaux vus par TELERAMA

Un article très intéressant qui doit certainement indisposer les médias dévoués au Pouvoir actuel :


Source : TELERAMA

Par Olivier Tesquet

Le 29 septembre 2011 à 20h00 - Mis à jour le 29 septembre 2011 à 20h21

L'affaire Karachi embarrasse le pouvoir... et les médias pro-gouvernementaux. Du “Figaro” à TF1, en passant par “Les Echos”, le traitement est a minima.


Dans l’ombre de Zola, Octave Mirbeau écrivait que « ceux qui se taisent disent plus de choses que ceux qui parlent tout le temps ». Et la presse, alors ? Depuis que l’affaire dite de Karachi est entrée de plain-pied dans le débat public, certaines rédactions consubstantielles du pouvoir rivalisent d’ingéniosité pour éviter – ou traiter, aussi discrètement que possible – cet épineux sujet.

Le Figaro, droit dans ses bottes
« L’Elysée dénonce une manipulation », titrait en une Le Figaro du 23 septembre, au lendemain de la mise en examen de deux proches du Président, Nicolas Bazire et Thierry Gaubert. Et pour cause. Le 26 septembre, Etienne Mougeotte, le directeur des rédactions du quotidien, rencontrait les représentants de la Société des journalistes, épaulé par son lieutenant Jean-Michel Salvator. Ordre du jour : « Traitement des affaires et implication personnelle d’Etienne Mougeotte auprès du président de la République ».

Taquin, Libération avait publié ce qu’on pourra considérer comme le procès-verbal de cette entrevue. Laissons le bâton de la parole à Etienne Mougeotte :

« On n’est pas là pour emmerder la droite, c’est comme ça. Si ce que vous voulez, c’est qu’on aille gratter sur ces affaires, c’est non. […] Pour être bien au Figaro, il faut épouser les idées du Figaro. »

Vaillant soldat du sarkozysme, le grand patron du Figaro n’entend pas non plus servir de piñata aux chantres de la transparence et de la déontologie, comme le prouve la version « director’s cut » de sa mise au point, obtenue par Télérama (par Mediapart, aussi). « Nous faisons un journal d’opinion, politiquement engagé, qui couvre l’actualité de manière honnête », y clame Mougeotte. La SDJ, elle, « regrette que tout débat au sujet des choix éditoriaux soit systématiquement mis au compte, généralement sur le ton de l’apparente plaisanterie, d’une sorte de gauchisme larvé ».

L’ancien directeur d’antenne de TF1 s’inscrit également en faux contre les allégations du Monde, qui révélaient en août son appartenance au « groupe secret Fourtou » (un comité de réélection de Nicolas Sarkozy emmené par Jean-René Fourtou, le président de Vivendi) : « J’ai pris un café à trois ou quatre reprises chez Fourtou. J’ai décidé de ne plus y aller. Je fais ce que je veux, avec qui je veux. Je vois beaucoup de monde - pas souvent Nicolas Sarkozy ». Et d’asséner : « En tout état de cause, je reste journaliste [...] Mes loisirs, je les passe au golf, pas à l’Elysée ».


Les Echos, a minima
Encombrante pour Le Figaro, l’affaire Karachi l’est encore plus pour Les Echos, propriété du groupe LVMH, dont le numéro deux est... Nicolas Bazire. Quant à Nicolas Beytout, le futur ex-P-DG du journal, (sa succession serait en cours, selon Le Monde) c’est le prédécesseur de Mougeotte... au Figaro. Du côté de la direction, on fait pourtant savoir que « le sujet a été traité ». Et ce n’est pas faux : une épaisse brève en deuxième page de l’édition du 22 septembre, et un article – signé – dans celle du lendemain. Un traitement a minima que reconnaît un journaliste des Echos : « Si ça avait concerné un trésorier de campagne de Lionel Jospin, on aurait peut-être fait une enquête ». Un autre rappelle qu’il a fallu insister pour imposer une photographie de Bazire, et souligne l’angle « plus politique qu’industriel ». En d’autres termes, Nicolas Bazire est un proche d’Edouard Balladur avant d’être un grand ami de Bernard Arnault. Le diable est dans les détails.

TF1, la pétaudière
Chez TF1 aussi, la semaine a été chaude. Le retrait, le 21 septembre, d’un reportage consacré à Karachi, a failli déclencher une guerre ouverte dans la rédaction. Finalement diffusé le lendemain, le sujet présentait notamment les témoignages à charge de deux anciens du Conseil constitutionnel, Jacques Robert et surtout, Roland Dumas. Et comme le relève Arrêts sur Images, les interviews de cette version amputée (2 minutes 40 contre 3 minutes 30 dans sa version d’origine) dormaient sur les postes de montage de la première chaîne depuis 9 mois.

En interne, l’épisode a été particulièrement mal vécu. Plusieurs journalistes précisent que la décision de « trapper » le travail du service enquêtes est intervenue sur ordre d'un chef de service une heure seulement avant le journal, et en l’absence de Catherine Nayl, la directrice de l’information. Un excès de zèle contre-productif aux yeux de certains salariés : « On va encore y voir la main de l’Elysée », soupire l’un d’eux.

Déterminée à « laver son linge sale en famille », la Société des journalistes a profité d’une des deux conférences de rédaction du lendemain pour négocier au forceps et régler ses comptes avec le chef de service incriminé. A mots couverts, une journaliste déplore « une stratégie de la carpette ». En deux mots, elle résume l’état d’esprit qui traverse la tour de Boulogne-Billancourt, et qui court probablement jusqu’à l’immeuble haussmanien des journalistes du Figaro : « Le désarroi éditorial ». Traiter les affaires ? Quelle affaire.

Olivier Tesquet

Le 29 septembre 2011 à 20h00 - Mis à jour le 29 septembre 2011 à 20h

29 septembre 2011

GRECE : Sauvetage en cours ou en rade ?

Éditorial de lucienne magalie pons

Papandreou confirme ses objectifs à Berlin

Le Premier ministre grec Giorgos Papandreou a assuré mardi à Berlin que son pays remplirait les conditions exigées en échange des aides financières internationales. Pour certains commentateurs, il a remporté dans cette mission la confiance de l'Allemagne, d'autres en revanche doutent fortement de sa crédibilité.

Le Premier Ministre Grec Giorgios Papandréou était mardi à Berlin pour convaincre la chancelière Allemande Angela Merkel que son pays reviendra dès 2O12 à un budget annuel équilibré en confirmant à Berlin les objectifs d'austérité de son pays.

Pendant ce temps la population d’Athènes était paralysée dans les artères de la capitale par les grèves, notamment des moyens de transports, et manifestait son angoisse d’un présent de restriction sans précédent et d’un avenir dans lequel il ne peuvent plus faire confiance.

Les promesses et les appels à la solidarité européenne de Giorgos Papandréou formulés à Berlin mardi ont été diversement ressenties par les médias européens, les uns pensent qu’il n’arrivera pas à convaincre les députés des pays qui forment le FESF à l’approuver, pour d’autres l’approbation par le Bundestag Allemand du FESF paraissait certaine, en fait c’est aujourd’hui Jeudi que le Bundestag doit se prononcer, il n’est pas sur cependant que cette approbation soit acquise pour qu’elle le soit Angela Merkel doit compter sur sa majorité.

Mais encore l’élargissement du FESF devra recevoir l’approbation d’autres membres de la Zone Euro et il n’est pas sûr que même si l’Allemagne l’approuvait ils suivent son exemple.

Pour certains médias, si l’Allemagne n’approuvait pas l’extension du FESF ce serait le signal de la fin de l’euro ...

REVUE DE PRESSE EUROPÉENNE

SOURCE : EURO/TOPICS

Revue de presse européenne du 28/09/2011

À LA UNE
Linie

Papandreou confirme ses objectifs à Berlin
Le Premier ministre grec Giorgos Papandreou a assuré mardi à Berlin que son pays remplirait les conditions exigées en échange des aides financières internationales. Pour certains commentateurs, il a remporté dans cette mission la confiance de l'Allemagne, d'autres en revanche doutent fortement de sa crédibilité.

Frankfurter Allgemeine Zeitung - Allemagne
La Grèce est trop optimiste
C'est en reprenant le slogan de campagne d'Obama "Yes we can" que le Premier ministre grec Giorgos Papandreou a confirmé à Berlin les objectifs d'austérité de son pays. Mais le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung reste sceptique : "De telles promesses et les appels à la solidarité ne suffiront pas à convaincre les députés des pays qui forment le FESF de l'approuver, car une telle crédulité de leur part pousserait leurs propres électeurs à leur souffler dans les bronches. … Il convient d'admirer l'optimisme, tant il est vrai, du chef de gouvernement de l'enfant à problèmes de l'Europe. Mais c'est une chose que de dire 'Nous pouvons'. Sombres sont les nuages qui se sont amassés au-dessus du président américain, trouble la situation de l'économie, incertaines les perspectives d'avenir d'Obama. L'impression de renouveau d'antan a disparu, remplacée par une recherche facile des coupables. … Nous commençons juste à ressentir l'effet formidable de l'endettement. Espérons donc que les Grecs 'le puissent'." (28.09.2011)
» article intégral (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Politique Economique, » Allemagne, » Grèce
Tous les textes disponibles de » Klaus-Dieter Frankenberger

To Vima Online - Grèce
Le Premier ministre grec ment
La Grèce veut revenir dès 2012 à un budget annuel équilibré, a déclaré le Premier ministre Giorgos Papandreou mardi lors d'une rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin. Papandreou ment délibérément, écrit le journal en ligne de centre-gauche To Vima : "En réalité, la Grèce ne peut pas atteindre les objectifs demandés. … Et masquer cette réalité par le mensonge rend les choses encore plus graves. … Le gouvernement doit enfin le reconnaître face à ses créditeurs. … Il doit prendre en considération les conséquences politiques, dire la vérité et comprendre quoi faire de celle-ci. … Il doit en outre expliquer pourquoi il a échoué dans la tâche qu'il a entreprise : parce que les accords passés se sont basés sur de mauvaises évaluations et sur des possibilités inexistantes. … Mais aussi parce que le gouvernement ne croit pas en ce qu'il dit et se révèle incapable de réduire l'influence d'un Etat hypertrophié, des syndicats et des groupes d'intérêts." (28.09.2011)
» article intégral (lien externe, grec)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Allemagne, » Grèce, » Europe
Tous les textes disponibles de » Giorgos Malouchos

Avvenire - Italie
Berlin accède aux voeux d'Athènes
Le Premier ministre grec Giorgos Papandreou a rempli sa mission à Berlin car le Parlement allemand approuvera probablement jeudi l'extension du Fonds européen de stabilité financière, estime le quotidien catholique Avvenire : "La mission de Papandreou à Berlin pour sauver la Grèce est accomplie. L'Allemagne annonce sa confiance dans les réformes d'Athènes et va même un peu plus loin. La chancelière Angela Merkel ne s'oppose plus davantage à une révision des traités européens. … L'Allemagne a reconnu la responsabilité économique et politique qu'elle assume et assumera dans la zone euro. L'approbation par le Bundestag du FESF demain jeudi semble certaine, même si l'on ne sait pas encore vraiment si le gouvernement d'Angela Merkel pourra compter sur sa majorité." (28.09.2011)

De Tijd - Belgique
La partie de poker continue
La chancelière allemande Angela Merkel a assuré son soutien au Premier ministre grec Papandreou. Ce ton étonnamment plus clément par rapport à des déclarations antérieures correspond à l'attitude d'autres politiques européens et américains ces derniers jours, constate le journal économique De Tijd : "Cela ressemble à l'inclination typiquement humaine - surtout chez les politiques - de se mettre en avant en se parant de lauriers. Et on ne peut se parer de lauriers que lorsqu'il y a des lauriers. En ce sens, ce ton conciliant pourrait indiquer que l'on travaille en coulisses à une solution convaincante de la crise de la dette européenne. C'est ce que semblent avoir estimé hier les marchés financiers. Mais n'est-ce pas un jugement hâtif ? … Rien n'a changé par rapport à la semaine dernière, si ce n'est que l'on a de nouveau perdu un temps précieux. Pour la Grèce, l'Europe, les Etats-Unis et le reste du monde, tout cela reste une partie de poker. Et pour les investisseurs, cela revient à avancer à l'aveuglette." (28.09.2011)
» article intégral (lien externe, néerlandais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Budget, » Allemagne, » Grèce, » Europe
Tous les textes disponibles de » Pierre Huylenbroek

POLITIQUE
Linie

Blog Coulisses de Bruxelles - France
Les dirigeants de l'UE aggravent la crise
Barack Obama a critiqué lundi dans un meeting de campagne électorale la passivité des chefs d'Etat et de gouvernement européens dans la crise de la dette. Pas étonnant que cette impression règne aussi sur les marchés, écrit le correspondant pour les affaires européennes à Bruxelles Jean Quatremer, dans son blog Coulisses de Bruxelles : "Deux ans d'hésitations, de volte-face, de demies-mesures approuvées du bout des lèvres et sous la pression des évènements, ont fini par faire douter les marchés de la détermination de la zone euro à sauver sa propre monnaie. Ce n'est pas un hasard si la crise de la dette publique, d'abord limitée à la seule Grèce, a fini par contaminer l'ensemble des pays périphériques de la zone euro, Italie comprise, et menace de dégénérer en crise bancaire, ce qui précipitera la zone euro et sans doute une bonne partie du monde dans une nouvelle récession ... [L]es délais suscitent l'incompréhension et la nervosité des marchés qui ne sont pas toujours au fait des subtilités des mécanismes européens. … Autant dire que le temps des marchés financiers n'est vraiment pas celui du politique." (27.09.2011)
» article intégral (lien externe, français)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Politique, » Europe, » Mondial
Tous les textes disponibles de » Jean Quatremer

Jyllands-Posten - Danemark
Les politiques vendent mal l'idée européenne
Au Danemark, l'opinion favorable à l'égard de l'euro a selon un sondage de la Danske Bank chuté à 22,5 pour cent, atteignant ainsi un seuil historique. En Allemagne, les deux tiers de la population se déclarent opposés à l'élargissement du fonds de sauvetage de l'euro, soumis au vote ce jeudi au Bundestag. Pour le quotidien libéral conservateur Jyllands-Posten, ce sont les politiques européens qui sont responsables de ce mécontentement : "L'intégration européenne est devenue dans une large mesure un projet sans point d'ancrage au sein du peuple. Pas parce que la majorité des Européens est fondamentalement opposée à l'Union européenne ou à la collaboration européenne en tant que telle, mais parce que les politiques ne sont pas parvenus à montrer les avantages pour les individus. … Surtout, les gouvernements européens n'ont pas réussi à faire comprendre au monde que la monnaie commune vaut beaucoup mieux que les monnaies nationales qu'elle a remplacées. … Il est indispensable pour la survie de l'euro que l'Union monétaire soit élargie à une union politico-financière qui puisse empêcher de manière efficace une autre crise monétaire comme en Grèce. Demain, le Bundestag se prononcera à Berlin sur l'élargissement du fonds de sauvetage européen. Un non pourrait être le début de la fin pour l'euro." (28.09.2011)

28 septembre 2011

Un commandant du CNT tué à Bani Walid

Éditorial de lucienne magalie pons

Daou al-Salhinine JADAK, un commandant des forces du CNT a été tué par une roquette à Bani Walid, ville fidèle à l'ancien "Guide" à 170 km au sud de Tripoli, a annoncé mercredi à l'AFP un responsable local des autorités de transition Monsieur Kenchil

Il "a été tué à l'intérieur Bani Walid alors qu'il se dirigeait vers la zone des combats", a déclaré Monsieur . Kench.

Le commandant JADAK était l'un des principaux commandants engagés dans le siège de Bani Walid. Originaire de Bani Walid, il y avait mené en 1993 des actions hostiles au régime du colonel Khadafi, qui lui avaient valu d'être incarcéré pendant 18 ans.

Il n'avait été libéré qu'en février, à la faveur de la révolte contre le régime Kadhafi

C’est encore un coup dur porté aux combattants pro-CNT qui ne progressent pas et qui se heurtent à la forte résistance des forces loyalistes

Mardi, les échanges de tirs d'artillerie ont fait 11 morts parmi les combattants rebelles.

D’après un capitaine des rebelles, les partisans du Colonel Kadhafi procèdent à des "tirs de missiles et à l'artillerie. ... « Nous répliquons à l'arme lourde mais nous n'envoyons pas nos hommes. ... Nous attendons des renforts de Tripoli et de Zawiyah" (nord-ouest), a expliqué le capitaine à l'AFP.

"L'Otan est présent mais n'intervient pas assez. Ils (ndlr : les forces de Kadhafi) touchent les lance-roquettes depuis lesquels ils tirent sur nous, mais ils sont aussitôt remplacés. Nous avons besoin de plus d'aide de l'Otan", a-t-il ajouté.

Libye actualités : Côté Jardin et Côté Cour, sans négliger l'envers du décor

Éditorial de lucienne magalie pons

Côté jardin la Libye prospère, Côté cour elle piétine :

La semaine dernière, Abdel Hafiz Ghoga, porte-parole du CNT, avait déclaré à l’agence de presse Reuters qu'un nouveau gouvernement intérimaire, "de crise et resserré", allait être formé dans les prochains jours

Aux dernières informations, la formation d'un nouveau gouvernement transitoire en Libye est repoussée en raison de désaccords entre les membres du Conseil national de transition (CNT), a-t-on appris dimanche d’une source proche du CNT, d’après les médias qui reprennent les dépêches des agences de presse :

"Il y a des désaccords sur l'attribution de certains portefeuilles et la tendance actuelle serait « plutôt de prolonger le mandat du CNT, avec quelques aménagements, tout en poursuivant « les discussions sur la formation d'un gouvernement intérimaire", a déclaré dimanche un « responsable du CNT qui a requis l'anonymat. »

« A Tripoli, un porte-parole du CNT, Mohammad al Keich, a toutefois affirmé que le « calendrier prévu était toujours valable et que le prochain gouvernement devrait être annoncé « après l'élimination des dernières poches de résistance des pro-Kadhafi. "Le calendrier est « toujours le même, il n'a pas changé", a-t-il dit.

C’est ce que le CNT répète depuis « la prise » de Tripoli. Ces informations successives qui repoussent dans le temps, depuis plus d’un mois, la formation d’un « nouveau » Gouvernement de la Libye « nouvelle » laissent entrevoir des divisions politiques persistantes au sein du groupement des unités rebelles.

Pourtant mardi dernier aux États-Unis le Président Obama saluait un "nouveau chapitre" dans l'histoire de la Libye et promettait que les États-Unis contribueraient à sa reconstruction afin de l'aider à exploiter son "extraordinaire potentiel", en annonçant notamment que le département d'Etat allait renvoyer un ambassadeur à Tripoli afin d'y rouvrir cette semaine la représentation diplomatique américaine, ce qui d’après notre entendement voulait bien signifier que la formation d’un nouveau Gouvernement Libyen était imminente, puisque normalement un ambassadeur étranger doit être accrédité par un Gouvernement légalement constitué.

Le Président du CNT, Moustapha Abdeljalil, dès le lendemain, lors de la Conférence des amis de la Libye tenue en marge de l’Assemblée des Nations Unis, parlait notamment dans son intervention du « succès de la révolution libyenne ».

Bien sur en lisant la presse française on pouvait lire que les combattants rebelles avançaient ou même étaient entrés victorieusement dans les derniers bastions de Kadhafi après que l’Otan eut nettoyé « le terrain » par des frappes aériennes répétées depuis plusieurs jours, et finalement on pouvait à ces lectures penser que la fin des combats au profit des rebelles était imminente et que le CNT pourrait effectivement former alors très vite un nouveau Gouvernement.

Parallèlement d’autres nouvelles moins optimistes provenant des médias étrangers, accessibles sur le net, laissait planer un doute sur la victoire des rebelles affrontés aux forces des Kadhafiste... résistantes sur tous les fronts importants.

Des combattants rebelles quittent le front :

Et finalement cette fois non plus seulement par Internet ou les médias étrangers , mais aussi par nos médias français, nous apprenons que les combattants rebelles volontaires de la révolution libyenne, restés combattre à Bani Walid, l'un des derniers bastions des fidèles de Mouammar Kadhafi, sont confrontés à une résistance « farouche », et que de plus en plus de ces volontaires quittent le front, découragés par la désorganisation et le manque de munitions dans leurs propres rangs.

Le 27 septembre selon les agences de presse reprises par les médias le CNT à Syrte bastion encore tenu par les forces de Kadhafi a envisagé des négociations en vue d'une trêve sur l'ouest de Syrte, tandis que les combats continuaient sur le flanc est de la ville natale de Mouammar Kadhafi, l'un des deux derniers bastions encore tenus par les forces qui

C’est un commandant des forces rebelles qui a annoncé avoir ouvert des pourparlers avec un dignitaire de la tribu de Mouammar Kadhafi présent à l'intérieur de la ville assiégée depuis des jours par les troupes du Conseil national de transition (CNT) qui d’après lui aurait téléphoné en vue de négocier la sortie des familles ou des miliciens qui désirent quitter Syrte pour fuir les frappes aériennes.

"Nous ne sommes pas entrés dans les détails et nous n'avons que très brièvement évoqué la manière dont ces départs pourraient intervenir mais je pense que le scénario prévisible sera qu'ils (les miliciens retranchés à Syrte) partiront sans leurs armes".

Les médias qui relaient l’information estiment que ces discussions pourraient toutefois faire long feu.

D’autant qu’après une accalmie mardi en lisière Ouest, sur le front Est les combattants rebelles étaient, pour la deuxième journée consécutives, soumises au feu nourri des troupes loyalistes sur un rond-point situé à environ deux kilomètres du centre.

Un journaliste de Reuters présent à proximité du rond-point a pu voir des tireurs embusqués freiner la progression du CNT. "Ca vient d'où?", s'interrogeait un combattant alors qu'une balle sifflait non loin. Une ambulance transportait des blessés vers l'arrière du front.

"Les combats sont très intenses aujourd'hui", constatait un combattant rebelle juché sur un 4x4 armé d'un canon. "Ils ont toutes sortes d'armes. Il y a des tireurs embusqués, des lance-grenade RPG, des roquettes. Ils ont l'air très précis. Des éclats ont touché mon camion. Il n'y a pas assez de combattants pour nous soutenir. Il n'y a qu'une dizaine de véhicules. Les snipers nous voient, mais nous non."

Les forces du CNT ont acheminé des renforts notamment deux chars et une dizaine de camions de transport de troupes - en vue d’une avancée décisive.

On relève aussi que des unités rebelles qui se disent non combattantes occupent certains points qu’elles estiment stratégiques en argumentant qu’elles sont là pour participer à la construction de la Libye nouvelle.

Toutes les informations et nouvelles demeurent contradictoires et à notre avis les rebelles sont divisés et piétinent en lisière d’une franche victoire que le CNT persiste à déclarer acquise, mais dont les faits démontrent qu’elle reste à faire. Tant sur le plan politique que sur le terrain des combats.

Cependant un point positif subsiste pour le CNT les occidentaux qui l’ont portés au pouvoir lui assurent contre vents et marées un appui diplomatique international, mettent à sa disposition des moyens financiers importants, en plus d’une aide militaire prédominante qu’ils promettent de poursuivre sous l’égide de l’OTAN, dont le mandat vient d’être prolongé de trois mois.

Dans le courant de la semaine passée les dirigeants du CNT ont été mis à l’honneur aux Etats-Unis, et en marge de l’Assemblée Générale de l’ONU s’est tenue une Conférence des « Amis de la Libye »fortement médiatisée.

Le président américain Barack Obama a salué mardi 20 septembre un "nouveau chapitre" dans l'histoire de la Libye et promis que les États-Unis contribueraient à sa reconstruction afin de l'aider à exploiter son "extraordinaire potentiel".

"La Libye est la démonstration de ce que peut réaliser la communauté internationale quand elle est unie", a déclaré le président américain, lors de la conférence sur la reconstruction de la Libye" ........Ceux qui résistent encore doivent le comprendre : l'ancien régime est terminé et il est maintenant l'heure de déposer les armes pour rallier la Libye nouvelle", a-t-il déclaré, le président américain a aussi annoncé que le département d'Etat va renvoyer un ambassadeur à Tripoli afin d'y rouvrir cette semaine la représentation diplomatique américaine.

Il a rappelé que la mission de l'OTAN se poursuivrait aussi longtemps que nécessaire et qu'il était essentiel de mettre la main sur les stocks d'armes du régime de Mouammar Kadhafi.

. Présent au Sommet des « Amis de la Libye », qui se tenait en marge de l’assemblée Générale de l’ONU, le président français Nicolas Sarkozy a aussi réaffirmé que les partenaires de la coalition, sous la direction de l'OTAN, resteront "pour faire le travail tant que les révolutionnaires libyens en auront besoin". Le Président Français a assuré : "quand vous arrêterez" les combats, "Kadhafi sera jugé", en appelant les Libyens à avoir "le courage de pardonner". "J'ai confiance dans l'avenir de la Libye. Il y aura des hauts, il y aura des bas mais il n'appartient à personne de pouvoir faire revenir en arrière ceux qui se sont libérés les armes à la main", a ajouté Monsieur Sarkozy

Le commandement des forces françaises engagées en Libye a annoncé, jeudi, que la France maintenait son dispositif, notamment d'hélicoptères de combat, déployé au large de la Libye et poursuit ses frappes aériennes contre les dernières forces pro-Kadhafi.

L'OTAN a assuré qu'elle pouvait y achever sa mission largement avant l'échéance de son nouveau mandat, qui vient d'être prolongé de trois mois

De son côté le premier ministre canadien Stephen Harper avait annoncé mardi que son pays maintiendrait sa présence militaire sur le théâtre libyen dans le cadre de la mission de l'OTAN. "Soyons clairs sur ce point, des éléments du régime Kadhafi continuent leur résistance armée. Le Canada participera à la mission de l'OTAN jusqu'à sa conclusion. Poursuivons nos efforts

Moyens financiers :

L'Union européenne a annoncé, jeudi, un assouplissement du gel des avoirs de la banque centrale et de plusieurs autres entités libyennes afin de soutenir le nouveau pouvoir.

Dans un communiqué, les Vingt-Sept précisent que, conformément à la résolution votée la semaine dernière par le Conseil de sécurité de l'ONU, ces avoirs bloqués seraient libérés "pour des besoins civils et humanitaires, afin de soutenir une relance de l'activité dans les secteurs pétrolier et bancaire et pour aider à bâtir un gouvernement civil en Libye".

La mesure concerne notamment l'Autorité libyenne d'investissement (LIA) et la compagnie nationale d'hydrocarbures (LNOC). L'interdiction concernant l'utilisation des aéroports et de l'espace aérien européens par des avions libyens est également levée par l'UE.

La Suisse a annoncé qu'elle levait les sanctions prises contre trois firmes libyennes, deux pétrolières – National Oil Corporation et Zweitina Oil Corporation – et une aérienne, Afriquiyah Airways.

Soutien des activités industrielles et économiques : reprise des activités pétrolières notamment :

- La production de pétrole va reprendre dans les tous prochains jours, mais il faudra longtemps avant d'atteindre la production normale de la Libye, 1,6 million de barils par jour, a indiqué, jeudi, Moustapha El Houni, président de la commission de l'économie, des finances et du pétrole du CNT. "Nous allons commencer la production aux champs de Sarir et de Mesla (Est), à l'extrême partie du bassin de Syrte, qui produisent 150 000 barils par jour. La production de ces champs est exportée via Tobrouk et le port est prêt", a-t-il ajouté. La production reprendra ensuite dans des champs plus à l'ouest, qui produisent environ 220 000 barils par jour..

Exploitation et production pétrolière : Les nouvelles autorités libyennes ont assuré qu'elles honoreraient les contrats passés sous le régime de Kadhafi.

Lundi 26 septembre : Le géant pétrolier italien Eni a annoncé lundi avoir repris ses activités en Libye après des mois d'interruption.

Eni a repris ses activités sur 15 puits du champ pétrolifère d'Abu-Attifel, à 300 km au sud de Benghazi (est), via la société Mellitah Oil & Gas, partenariat entre Eni et la compagnie nationale libyenne National Oil. Le groupe italien produit quelque 31.900 barils de pétrole par jour

Le groupe pétrolier français Total a également déclaré lundi avoir redémarré sa production dans le pays.

Eni a repris ses activités sur 15 puits du champ pétrolifère d'Abu-Attifel, à 300 km au sud de Benghazi (est), via la société Mellitah Oil & Gas, partenariat entre Eni et la compagnie nationale libyenne National Oil. Le groupe italien précise produire quelque 31.900 barils de pétrole par jour.

Eni souligne dans un communiqué que d'autres puits seront réactivés "dans les prochains jours" pour atteindre "les volumes requis pour remplir l'oléoduc" qui relie le gisement d'Abu-Attifel au terminal portuaire de Zuetina sur la Méditerranée.

(Abu-Attifel est le premier gisement "géant" découvert par Eni dans les années 1960. Avant le début du soulèvement contre le régime de Mouammar Kadhafi, Eni produisait 273.000 barils équivalent pétrole par jour en Libye, ce qui en faisait le premier producteur de pétrole étranger dans le pays. )

Le groupe pétrolier français Total a déclaré lundi avoir avoir repris la production vendredi sur le gisement offshore d'Al Jurf, près de la frontière tunisienne, en partenariat avec la compagnie pétrolière nationale libyenne et la société allemande Wintershall. La production sur le site devrait monter pour atteindre à terme les 40.000 barils par jour, selon Florent Segura, porte-parole de Total.

La Libye, pourrait, selon les experts, mettre au moins un an avant de retrouver son niveau de production d'avant le conflit, qui s'établissait à 1,6 million de barils par jour. Les exportations de pétrole et de gaz ont rapporté au pays 40 milliards de dollars l'an dernier.

ooOoo

Période du 20 au 28 septembre 2011

Précédés d’un « Préambule » (1) nous reprenons ci-dessous en les commentant les points d’actualités au jour le jour pour la période du 20 au 28 septembre (2) , une période qui du coté jardin apparaît dans les médias à l’avantage du CNT, mais du coté cour sur le terrain beaucoup plus hasardeuse :

1) Préambule

La semaine dernière, Abdel Hafiz Ghoga, porte-parole du CNT, avait déclaré à l’agence de presse Reuters qu'un nouveau gouvernement intérimaire, "de crise et resserré", allait être formé dans les prochains jours

Mais la formation d’un nouveau Gouvernement est repoussée :

Aux dernières informations, la formation d'un nouveau gouvernement transitoire en Libye est repoussée en raison de désaccords entre les membres du Conseil national de transition (CNT), a-t-on appris dimanche d’une source proche du CNT, d’après les médias qui reprennent les dépêches des agences de presse :

"Il y a des désaccords sur l'attribution de certains portefeuilles et la tendance actuelle serait « plutôt de prolonger le mandat du CNT, avec quelques aménagements, tout en poursuivant « les discussions sur la formation d'un gouvernement intérimaire", a déclaré dimanche un « responsable du CNT qui a requis l'anonymat. »

« A Tripoli, un porte-parole du CNT, Mohammad al Keich, a toutefois affirmé que le « calendrier prévu était toujours valable et que le prochain gouvernement devrait être annoncé « après l'élimination des dernières poches de résistance des pro-Kadhafi. "Le calendrier est « toujours le même, il n'a pas changé", a-t-il dit.

C’est ce que le CNT répète depuis « la prise » de Tripoli. Ces informations successives qui repoussent dans le temps, depuis plus d’un mois, la formation d’un « nouveau » Gouvernement de la Libye « nouvelle » laissent entrevoir des divisions politiques persistantes au sein du groupement des unités rebelles.

Pourtant mardi dernier aux États-Unis le Président Obama saluait un "nouveau chapitre" dans l'histoire de la Libye et promettait que les États-Unis contribueraient à sa reconstruction afin de l'aider à exploiter son "extraordinaire potentiel", en annonçant notamment que le département d'Etat allait renvoyer un ambassadeur à Tripoli afin d'y rouvrir cette semaine la représentation diplomatique américaine, ce qui d’après notre entendement voulait bien signifier que la formation d’un nouveau Gouvernement Libyen était imminente, puisque normalement un ambassadeur étranger doit être accrédité par un Gouvernement légalement constitué.

Le Président du CNT, Moustapha Abdeljalil, dès le lendemain, lors de la Conférence des amis de la Libye tenue en marge de l’Assemblée des Nations Unis, parlait notamment dans son intervention du « succès de la révolution libyenne ».

Bien sur en lisant la presse française on pouvait lire que les combattants rebelles avançaient ou même étaient entrés victorieusement dans les derniers bastions de Kadhafi après que l’Otan eut nettoyé « le terrain » par des frappes aériennes répétées depuis plusieurs jours, et finalement on pouvait à ces lectures penser que la fin des combats au profit des rebelles était imminente et que le CNT pourrait effectivement former alors très vite un nouveau Gouvernement.

Parallèlement d’autres nouvelles moins optimistes provenant des médias étrangers, accessibles sur le net, laissait planer un doute sur la victoire des rebelles affrontés aux forces des Kadhafiste... résistantes sur tous les fronts importants.

Des volontaires rebelles quittent le front :

Et finalement cette fois non plus seulement par Internet ou les médias étrangers , mais aussi par nos médias français, nous apprenons que les combattants rebelles volontaires de la révolution libyenne, restés combattre à Bani Walid, l'un des derniers bastions des fidèles de Mouammar Kadhafi, sont confrontés à une résistance « farouche », et que de plus en plus de ces volontaires quittent le front, découragés par la désorganisation et le manque de munitions dans leurs propres rangs.

"On a été choqués par la puissance de la résistance qu'on a rencontrée", a avoue à l'Associated Press un commandant à Bani Walid., Oussama Ben Fassi Ses troupes n'y étaient pas préparées, a-t- il en accusant le commandement militaire du CNT de ne pas leur avoir fourni les munitions, les armes et les commandants nécessaires pour lancer une vraie offensive sur la ville. "Bani Walid est remplie de toutes les ordures (sic) de Libye et nous n'avons même pas d'armes lourdes pour les affronter".

A plusieurs semaines après la chute de Tripoli, Bani Walid, à environ 140km au sud-est de la Tripoli, reste imprenable. Depuis près d'un mois, le siège a surtout confirmé la désorganisation des troupes révolutionnaires, qui mêlent des militaires relativement organisés et des légions de volontaires sous-entraînés.

Conséquence, les forces du CNT ont abandonné le front nord de Bani Walid pour se concentrer sur Syrte, la ville natale du Guide, sur la côte méditerranéenne, et d'autres fiefs des pro-Kadhafi plus au sud, comme Sabha dans le désert.

Vendredi, les chefs de sa brigade, les Martyrs du 28-Mai, ont décidé d'abandonner officiellement le front nord et de déplacer leur base vers le front sud, où le terrain est plus facile.

Le matériel de guerre pose problème, les munitions manquent pour charger les kalachnikov, les chars (Cinq chars russes datant des années 70,) saisis lors de la chute de Tripoli, ont rejoint la semaine dernière les positions des forces révolutionnaires à Wadi Dinar, au nord de Bani Walid. Mais ces blindés ne peuvent attaquer, ils ont besoin de maintenance et finalement les combattants pour l'heure , les combattants, d’après les médias, passent leur journée à s'y prélasser, à se prendre en photo dessus avec leur téléphone portable ou s'en servent pour étendre leur linge...

"Est-ce que vous arrivez à croire que je suis entré sur la ligne de front avec seulement un chargeur pour ma Kalachnikov", demande Hassan Abdelkader, un autre combattant venu de Zaouia, à l'est de Tripoli. "On se sent très démoralisés et frustrés. Où sont le conseil militaire avec ses chefs et les munitions et les renforts? On nous a laissés nous battre tous seuls ici".

"Il y a tant de combattants et nous ne pouvons pas communiquer avec chacun d'entre eux", reconnaît un chef militaire du CNT, Daw Salihine. "C'est une révolution... Forcément, ça peut être chaotique".

Mais le manque de munitions est fatal pour les combattants de Bani Walid, explique Mohammed Andar. Privés de commandement, plusieurs d'entre eux ont tenté mercredi d'avancer dans la ville et d'entrer dans le Centre, mais les dix véhicules de l’expédition ont été surpris par une embuscade des fidèles de Kadhafi, équipés d'armes lourdes, qui ont tué huit combattants d'après le Dr Alaa Chafori, médecin dans un hôpital de campagne.

A Syrte, les forces révolutionnaires, sont confrontées aussi à une forte résistance, mais paraissent mieux organisées

---

2) Points d’actualités au jour le jour pour la période du 20 au 27 Septembre :

*Mardi 20 Septembre aux États-Unis :

Le président américain, qui rencontrait en tête à tête le chef du Conseil national de transition libyen, Moustapha Abdeljalil, a souhaité que la transition en cours aboutisse à des "élections libres" et à la rédaction de nouvelles lois et d'une Constitution.

Le président américain Barack Obama a salué mardi 20 septembre un "nouveau chapitre" dans l'histoire de la Libye et promis que les États-Unis contribueraient à sa reconstruction afin de l'aider à exploiter son "extraordinaire potentiel".

"La Libye est la démonstration de ce que peut réaliser la communauté internationale quand elle est unie", a déclaré le président américain, lors de la conférence sur la reconstruction de la Libye

"Ceux qui résistent encore doivent le comprendre : l'ancien régime est terminé et il est maintenant l'heure de déposer les armes pour rallier la Libye nouvelle", a déclaré le président américain, qui a annoncé que le département d'Etat va renvoyer un ambassadeur à Tripoli afin d'y rouvrir cette semaine la représentation diplomatique américaine. Il a rappelé que la mission de l'OTAN se poursuivrait aussi longtemps que nécessaire et qu'il était essentiel de mettre la main sur les stocks d'armes du régime de Mouammar Kadhafi.

*Mercredi 21 Septembre aux États-Unis :

Un Sommet des « Amis de la Libye », en marge de l’Assemblée des Nations Unis s’est tenu le Mercredi 21 Septembre avec le Président du CNT Moustapha Abdelljalil :

Présent au Sommet des « Amis de la Libye », qui se tenait en marge de l’assemblée Générale de l’ONU, le président français Nicolas Sarkozy a réaffirmé que les partenaires de la coalition, sous la direction de l'OTAN, resteront "pour faire le travail tant que les révolutionnaires libyens en auront besoin". Le Président Français a assuré : "quand vous arrêterez" les combats, "Kadhafi sera jugé", en appelant les Libyens à avoir "le courage de pardonner". "J'ai confiance dans l'avenir de la Libye. Il y aura des hauts, il y aura des bas mais il n'appartient à personne de pouvoir faire revenir en arrière ceux qui se sont libérés les armes à la main", a ajouté Monsieur Sarkozy

Le président du CNT Moustapha Abdeljalil a remercié l'ONU et les États ayant soutenu le combat des ex-rebelles, et a promis que les membres du régime Kadhafi recevraient "un procès équitable".

Selon la Maison Blanche, le dirigeant libyen a déclaré à Monsieur Obama, penser que le dirigeant déchu Mouammar Kadhafi était toujours en Libye.

L'aide de l'ONU et des États "au succès de la révolution libyenne" a été crucial face à "l'énorme quantité d'armes déployées par Kadhafi contre son peuple", a-t-il continué.

Le chef du CNT a aussi avancé que de nombreux membres du régime avaient été arrêtés mais que certains avaient déjà été libérés.

(Selon la Maison Blanche, le dirigeant libyen a déclaré au Président Obama « penser que le dirigeant déchu Mouammar Kadhafi était toujours en Libye ».)

*Mercredi 21 septembre :

Mouammar Kadhafi reste introuvable. Le Niger exclut de renvoyer en Libye Saadi, l'un des fils du dictateur déchu, qui s'est réfugié sur son sol.

Les forces du nouveau régime assurent avoir réussi à prendre le contrôle des villes de Sebha et Waddan. Sebha, fief des Kadhadfa dans le désert, ( tribu de Mouammar Kadhafi) de même que l'oasis de Djofra, à 300 kilomètres plus au nord-est.

*Jeudi 22 septembre :

L'Union européenne a annoncé, jeudi, un assouplissement du gel des avoirs de la banque centrale et de plusieurs autres entités libyennes afin de soutenir le nouveau pouvoir. Dans un communiqué, les Vingt-Sept précisent que, conformément à la résolution votée la semaine dernière par le Conseil de sécurité de l'ONU, ces avoirs bloqués seraient libérés "pour des besoins civils et humanitaires, afin de soutenir une relance de l'activité dans les secteurs pétrolier et bancaire et pour aider à bâtir un gouvernement civil en Libye".

La mesure concerne notamment l'Autorité libyenne d'investissement (LIA) et la compagnie nationale d'hydrocarbures (LNOC). L'interdiction concernant l'utilisation des aéroports et de l'espace aérien européens par des avions libyens est également levée par l'UE.

La Suisse a annoncé qu'elle levait les sanctions prises contre trois firmes libyennes, deux pétrolières – National Oil Corporation et Zweitina Oil Corporation – et une aérienne, Afriquiyah Airways.

Mouammar Kadhafi reste introuvable. Le Niger exclut pour l'instant de renvoyer en Libye Saadi, l'un des fils du dictateur déchu, qui s'est réfugié sur son sol. De son côté, l'Union africaine a finalement reconnu mardi le CNT comme le représentant légitime du peuple libyen.

D’après les médias les combattants du Conseil national de transition arrivent, le 22 septembre, à la lisière de Bani Walid, l'un des derniers bastions kadhafistes.

Le gouvernement intérimaire libyen a annoncé, qu'il avait consolidé ses positions dans deux villes du Sud, Sebha et Djoufra, qui comptaient parmi les derniers bastions de Mouammar Kadhafi. Les combattants du Conseil national de transition (CNT) ont réussi à prendre le contrôle de la quasi-totalité de la ville de Sebha, 800 kilomètres au sud de la capitale, même si certains tireurs embusqués n'ont toujours pas pu en être délogés, a déclaré le porte-parole militaire du CNT, Ahmed Bani.

Le CNT a aussi annoncé la prise de Djoufra, au nord-est de Sebha, et des oasis de Sokna, d'Ouaddane et de Houn. "Il n'y a plus aucune tribu ou aucune ville qui soit dans sa totalité du côté de Kadhafi", a affirmé Ahmed Bani, qui a demandé aux populations du Sud de transmettre aux nouvelles autorités toute information susceptible d'aider à localiser l'ancien dirigeant. "Nous faisons de notre mieux pour retrouver le tyran. Selon certaines informations, il aurait quitté Sebha pour une destination inconnue, mais nous n'avons aucune certitude là-dessus", a-t-il dit.

Concernant les combats autour de Syrte, ainsi qu'à Bani Walid, deux bastions de Mouammar Kadhafi, les rebelles du CNT invoquent la nécessité de se réorganiser au lendemain de leurs succès dans le Sud.

De la chaîne de télévision arabe Arraï, basée à Damas, le porte-parole de l'ancien pouvoir de Mouammar Kadhafi , Moussa Ibrahim, en fuite, a de nouveau appelé à la résistance contre "les agents et les traîtres", faisant état de "victoires qualitatives" dans plusieurs villes, notamment à Bani Walid et à Sebha.

Moussa Ibrahim a commenté un " génocide" commis par l'OTAN et ses agents libyens à Syrte et a dénoncé "l'inaction" de la communauté internationale.

Les médias rapportent que Syrte et Bani Walid résistent aux rebelles : la progression des forces révolutionnaires restait lente à Syrte et à Bani Walid, à 170 kilomètres au sud-est de Tripoli, où les partisans de l'ancien régime opposent une farouche résistance. A Syrte, ville natale du "guide" libyen, sur la côte méditerranéenne, 450 kilomètres à l'est de la capitale, plusieurs jours d'offensive n'ont pas permis de prendre la ville en raison de la résistance des pro-Kadhafi, appuyés par une puissante artillerie.

Le porte-parole de Mouammar Kadhafi, Moussa Ibrahim, a affirmé que les bombardements des forces du CNT et de l'OTAN avaient fait plus de cent cinquante morts dans la population civile au cours des dernières heures. A l'ouest de Syrte, un journaliste de l'agence Reuters a vu des centaines de civils fuir la ville à bord de camionnettes et de voitures.

Au nord de Bani Walid, les forces du CNT, parfois indisciplinées, semblent se préparer à un nouvel assaut. Les forces loyalistes ont continué à bombarder les positions du CNT en lisière de la cité, et des colonnes de fumée s'élevaient aussi de certains quartiers à l'intérieur de la ville.

Le colonel de l'armée de l'air Ahmed Bani, porte-parole du CNT, s’est rendu au chevet des combattants blessés, à Tripoli, le 22 septembre.

Les pro-Kadhafi ont continué à bombarder les positions du CNT en lisière de la cité, et des colonnes de fumée s'élevaient aussi de certains quartiers à l'intérieur de la ville.

Un mois après sa fuite, l'ancien dictateur reste toujours introuvable

Mouammar Kadhafi, visé par un mandat d'arrêt international émis par la Cour pénale internationale (CPI) et par un avis de recherche international, est toujours introuvable ..... m ais pour les nouvelles autorités, l'ex-"guide" est toujours en Libye

L’ex-premier ministre du colonel Kadhafi, Al-Mahmoudi Al-Baghdadi, arrêté la veille en Tunisie, a été condamné à six mois de prison pour franchissement illégal de la frontière.

Par contre la justice tunisienne a confirmé en appel le non-lieu en faveur du commandant Khouildi Hamidi, un proche de Mouammar Kadhafi qui a longtemps dirigé les renseignements militaires du pays, il avait été interpellé le 7 septembre à l'aéroport de Tunis et poursuivi pour entrée illégale en Tunisie

La France maintient son dispositif –

Le commandement des forces françaises a annoncé, jeudi, que la France maintenait son dispositif, notamment d'hélicoptères de combat, déployé au large de la Libye et poursuit ses frappes aériennes contre les dernières forces pro-Kadhafi.

Le ministre de la défense français, Gérard Longuet, déclare que l'Europe doit "tirer les leçons" du conflit en Libye afin de déterminer "ce qui a marché et ce qui a moins bien marché".

Le commandement des forces françaises a indiqué, jeudi, que la France maintenait son dispositif, notamment d'hélicoptères de combat, déployé au large de la Libye et poursuivait ses frappes aériennes contre les derniers bastions kadhafistes. "Il y a toujours des poches de résistance favorables à Kadhafi", notamment à Syrte et Bani Walid, a souligné l'amiral Jean-Baptiste Dupuis, qui commande les forces françaises engagées dans l'opération. Ces zones sont "dans le domaine d'action" des hélicoptères, a-t-il précisé, rappelant que l'OTAN a prolongé, mercredi, de trois mois son intervention militaire en Libye.

Depuis le déploiement, début juin, des hélicoptères de combat au large des côtes libyennes, les appareils français ont conduit trente-sept raids dans les régions de Brega, Misrata, Syrte et Tripoli, a indiqué pour sa part le colonel Pierre Meyer, qui commande le groupement aéromobile (GAM). Cela représente environ trois cents sorties d'hélicoptère en quatre mois, pour "cinq cent trente objectifs militaires mis hors de combat", a-t-il ajouté. Les quatorze hélicoptères français, Tigre et Gazelle, interviennent en concertation avec les Apache britanniques, également en action depuis début juin.

L'OTAN a assuré qu'elle pouvait y achever sa mission largement avant l'échéance de son nouveau mandat, qui vient d'être prolongé de trois mois

De son côté le premier ministre canadien Stephen Harper avait annoncé mardi que son pays maintiendrait sa présence militaire sur le théâtre libyen dans le cadre de la mission de l'OTAN. "Soyons clairs sur ce point, des éléments du régime Kadhafi continuent leur résistance armée. Le Canada participera à la mission de l'OTAN jusqu'à sa conclusion. Poursuivons nos efforts".

A la suite de la reconnaissance par l'Union africaine du CNT "comme le représentant du peuple libyen", le 20 septembre, l'Algérie a exprimé, jeudi 22 Septembre , "sa volonté à travailler étroitement" avec le gouvernement intérimaire : "Le gouvernement algérien déclare sa volonté à travailler étroitement avec les nouvelles autorités libyennes afin d'asseoir une coopération bilatérale féconde au bénéfice des deux peuples frères et pour favoriser les conditions de la préservation de la paix et de la sécurité et de la stabilité dans la région", déclare un communiqué du ministère des affaires étrangères algérien.

*Vendredi 23 septembre : Les forces du CNT attendent les nouvelles frappes de l'OTAN.

Les responsables militaires du Comité national de transition (CNT) indiquent qu'ils attendent de nouvelles frappes de l'OTAN pour affaiblir les positions des forces pro-Kadhafi. Dans son communiqué daté de vendredi 23 septembre, l'Alliance souligne avoir touché la veille un stock de munitions et des baraquements militaires dans les environs de Syrte.

A Bani Walid, près d'une semaine après l'assaut lancé contre cette oasis, les combattants imputent leurs difficultés à un manque de coordination et à l'absence d'un commandement unifié pour cette bataille dans le désert.

Les médias rapportent que « dans un pays aux finances exsangues après plus de sept mois d'une révolte qui a tourné à la guerre civile, la production de pétrole va reprendre dans les tout prochains jours, mais qu’il faudra longtemps, selon un responsable du CNT, avant d'atteindre les niveaux d'avant ces événements :

- La production de pétrole va reprendre dans les tous prochains jours, mais il faudra longtemps avant d'atteindre la production normale de la Libye, 1,6 million de barils par jour, a indiqué, jeudi, Moustapha El Houni, président de la commission de l'économie, des finances et du pétrole du CNT. "Nous allons commencer la production aux champs de Sarir et de Mesla (Est), à l'extrême partie du bassin de Syrte, qui produisent 150 000 barils par jour. La production de ces champs est exportée via Tobrouk et le port est prêt", a-t-il ajouté. La production reprendra ensuite dans des champs plus à l'ouest, qui produisent environ 220 000 barils par jour..

Exploitation et production pétrolière : Les nouvelles autorités libyennes ont assuré qu'elles honoreraient les contrats passés sous le régime de Kadhafi.

*Samedi 24 Septembre :

Des responsables de l'Otan et des responsables français et britanniques ont démenti des informations émanant de la chaîne syrienne qui affirmait que des soldats de l'Alliance atlantique avaient été capturés par les forces pro-Kadhafi.

*Dimanche 25 Septembre

Le porte-parole de Mouammar Kadhafi a affirmé dimanche soir que 17 mercenaires, dont des "experts techniques" français et anglais, avaient été capturés à Bani Walid, l'un des derniers bastions tenus par les forces loyalistes restés fidèles au "Guide" libyen.

"Un groupe comprenant 17 mercenaires a été capturé à Bani Walid. Il s'agit d'experts techniques avec parmi eux des officiers présents à titre consultatif", a-t-il dit à la chaîne syrienne Arraï. ....."La plupart d'entre eux sont des Français, il y a un ressortissant d'un pays d'Asie qui n'a pas été déterminé, deux Anglais et un Qatari", a-t-il précisé.

Au ministère français des Affaires étrangères, un porte-parole a dit n'avoir aucune information relative à la disparition ou à la capture de ressortissants français en Libye

*Lundi 26 Septembre :

Lundi sur le front Est les forces des combattants rebelles étaient, soumises au feu nourri des troupes loyalistes sur un rond-point situé à environ deux kilomètres du centre.

Un journaliste de Reuters présent à proximité du rond-point a pu voir des tireurs embusqués freiner la progression du CNT. "Ca vient d'où?", s'interrogeait un combattant alors qu'une balle sifflait non loin. Une ambulance transportait des blessés vers l'arrière du front.

"Les combats sont très intenses aujourd'hui", constatait un combattant rebelle juché sur un 4x4 armé d'un canon. "Ils ont toutes sortes d'armes. Il y a des tireurs embusqués, des lance-grenade RPG, des roquettes. Ils ont l'air très précis. Des éclats ont touché mon camion. Il n'y a pas assez de combattants pour nous soutenir. Il n'y a qu'une dizaine de véhicules. Les snipers nous voient, mais nous non."

Les forces du CNT ont acheminé des renforts notamment deux chars et une dizaine de camions de transport de troupes - en vue d’une avancée décisive.

D'après la chaîne de télévision Al Arabia, les anciens rebelles ont réussi à s'emparer de l'entrée Est de la ville après de violents combats

Des civils ont continué à fuir Syrte par dizaines, à bord de véhicules chargés d'effets personnels, que ce soit par l'Est ou par l'Ouest.

Les médias rapportent aussi que les chefs tribaux de Bani Walid à 150 km au sud-est de Tripoli auraient t tenté de négocier avec les rebelles mais ils ont été débordés dans leur propre camp par les partisans de Kadhafi qui refusent toute négociations avec les rebelles.

*Mardi 27 Septembre :

Les médias rapportent que le CNT à Syrte bastion encore tenu par les forces de Kadhafi a envisagé des négociations avec les forces loyalistes en vue d'une trêve sur l'ouest de Syrte, tandis que les combats continuaient sur le flanc est de la ville natale de Mouammar Kadhafi, l'un des deux derniers bastions encore tenus par les forces du « guide » Libyen.

C’est un commandant des forces rebelles qui a annoncé avoir ouvert des pourparlers avec un dignitaire de la tribu de Mouammar Kadhafi présent à l'intérieur de la ville assiégée depuis des jours par les troupes du Conseil national de transition (CNT) qui d’après lui aurait téléphoné en vue de négocier la sortie des familles ou des miliciens qui désirent quitter Syrte pour fuir les frappes aériennes.

"Nous ne sommes pas entrés dans les détails et nous n'avons que très brièvement évoqué la manière dont ces départs pourraient intervenir mais je pense que le scénario prévisible sera qu'ils (les miliciens retranchés à Syrte) partiront sans leurs armes".

Une accalmie a été observée en lisière Ouest.

Les médias qui relaient l’information estiment que ces discussions pourraient toutefois faire long feu.

Les médias rapportent aussi que les chefs tribaux de Bani Walid à 150 km au sud-est de Tripoli auraient t tenté de négocier avec les rebelles mais ils ont été débordés dans leur propre camp par les partisans de Kadhafi qui refusent toute négociations avec les rebelles.

Aux dernières informations, la formation d'un nouveau gouvernement transitoire en Libye est repoussée en raison de désaccords entre les membres du Conseil national de transition (CNT), a-t-on appris dimanche d’une source proche du CNT, d’après les médias qui reprennent les dépêches des agences de presse :

"Il y a des désaccords sur l'attribution de certains portefeuilles et la tendance actuelle serait « plutôt de prolonger le mandat du CNT, avec quelques aménagements, tout en poursuivant « les discussions sur la formation d'un gouvernement intérimaire", a déclaré dimanche un « responsable du CNT qui a requis l'anonymat. »

« A Tripoli, un porte-parole du CNT, Mohammad al Keich, a toutefois affirmé que le « calendrier prévu était toujours valable et que le prochain gouvernement devrait être annoncé « après l'élimination des dernières poches de résistance des pro-Kadhafi. "Le calendrier est « toujours le même, il n'a pas changé", a-t-il dit.

*Mercredi 28 Septembre :

Kadhafi probablement dans le sud de la Libye, selon le CNT

La Libye nouvelle offre une formation militaire à des femmes en quête d'égalité

ooOoo

A noter :

Informations sur la reprise des activités notamment pétrolières :

Les médias rapportent que « dans un pays aux finances exsangues après plus de sept mois d'une révolte qui a tourné à la guerre civile, la production de pétrole va reprendre dans les tout prochains jours, mais qu’il faudra longtemps, selon un responsable du CNT, avant d'atteindre les niveaux d'avant ces événements :

- La production de pétrole va reprendre dans les tous prochains jours, mais il faudra longtemps avant d'atteindre la production normale de la Libye, 1,6 million de barils par jour, a indiqué, jeudi, Moustapha El Houni, président de la commission de l'économie, des finances et du pétrole du CNT. "Nous allons commencer la production aux champs de Sarir et de Mesla (Est), à l'extrême partie du bassin de Syrte, qui produisent 150 000 barils par jour. La production de ces champs est exportée via Tobrouk et le port est prêt", a-t-il ajouté. La production reprendra ensuite dans des champs plus à l'ouest, qui produisent environ 220 000 barils par jour..

Exploitation et production pétrolière : Les nouvelles autorités libyennes ont assuré qu'elles honoreraient les contrats passés sous le régime de Kadhafi.

Lundi 26 septembre : Le géant pétrolier italien Eni a annoncé lundi avoir repris ses activités en Libye après des mois d'interruption.

Eni a repris ses activités sur 15 puits du champ pétrolifère d'Abu-Attifel, à 300 km au sud de Benghazi (est), via la société Mellitah Oil & Gas, partenariat entre Eni et la compagnie nationale libyenne National Oil. Le groupe italien produit quelque 31.900 barils de pétrole par jour

Le groupe pétrolier français Total a également déclaré lundi avoir redémarré sa production dans le pays.

Eni a repris ses activités sur 15 puits du champ pétrolifère d'Abu-Attifel, à 300 km au sud de Benghazi (est), via la société Mellitah Oil & Gas, partenariat entre Eni et la compagnie nationale libyenne National Oil. Le groupe italien précise produire quelque 31.900 barils de pétrole par jour.

Eni souligne dans un communiqué que d'autres puits seront réactivés "dans les prochains jours" pour atteindre "les volumes requis pour remplir l'oléoduc" qui relie le gisement d'Abu-Attifel au terminal portuaire de Zuetina sur la Méditerranée.

(Abu-Attifel est le premier gisement "géant" découvert par Eni dans les années 1960. Avant le début du soulèvement contre le régime de Moammar Kadhafi, Eni produisait 273.000 barils équivalent pétrole par jour en Libye, ce qui en faisait le premier producteur de pétrole étranger dans le pays. )

Le groupe pétrolier français Total a déclaré lundi avoir repris la production vendredi sur le gisement offshore d'Al Jurf, près de la frontière tunisienne, en partenariat avec la compagnie pétrolière nationale libyenne et la société allemande Wintershall. La production sur le site devrait monter pour atteindre à terme les 40.000 barils par jour, selon Florent Segura, porte-parole de Total.

La Libye, pourrait, selon les experts, mettre au moins un an avant de retrouver son niveau de production d'avant le conflit, qui s'établissait à 1,6 million de barils par jour. Les exportations de pétrole et de gaz ont rapporté au pays 40 milliards de dollars l'an dernier.

Information sur les relations avec les pays voisins :

Le Niger exclut de renvoyer en Libye Saadi, l'un des fils du dictateur déchu, qui s'est réfugié sur son sol.

L’Union africaine a finalement reconnu mardi le CNT comme le représentant légitime du peuple libyen.

A la suite de la reconnaissance par l'Union africaine du CNT "comme le représentant du peuple libyen", le 20 septembre, l'Algérie a exprimé, jeudi 22 Septembre , "sa volonté à travailler étroitement" avec le gouvernement intérimaire : "Le gouvernement algérien déclare sa volonté à travailler étroitement avec les nouvelles autorités libyennes afin d'asseoir une coopération bilatérale féconde au bénéfice des deux peuples frères et pour favoriser les conditions de la préservation de la paix et de la sécurité et de la stabilité dans la région", déclare un communiqué du ministère des affaires étrangères algérien.