Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

14 septembre 2011

La Grèce au bord de la faillite au menu des politiques de la Zone Euro

Éditorial de lucienne magalie pons

La Grèce au bord de la faillite attend de l’UE, de la BCE et du FMI un sauvetage qui s’avère de plus en plus incertain, certaines incertitudes plombent le deuxième plan d’aide de 160 milliards d’euros adopté selon les accords du 21 juillet, ce nouveau prêt est remis en cause pat l’Allemagne, la Slovaquie et la Finlande de leur côté demandent des garanties, d’après les médias Georges Papandréou, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel tiendront une téléconférence ce mercredi.

La Grèce balance désormais entre la faillite ou une sortie de la zone euro. Georges Papandréou passant outre sur les protestations sociales de grande ampleur qui se manifestent dans son pays ne désarme pas, il s'est engagé à respecter son plan d'austérité. Evangélos Vénizélos, le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, a présenté dimanche des nouvelles mesures d'économies de deux milliards d'euros, ce qui réduirait le déficit du pays à 17,1 milliards d'euros. Une rigueur qui semble rassurer la France, l'Espagne et l'Italie.

Une nouvelle tranche de 8 milliards d'euros de prêts, décidés dans le cadre du premier plan de sauvetage de la Grèce adopté en 2010, devrait d'ailleurs être délivrée.

Une possible faillite de la Grèce ou sa sortie de l’Euro sont évoqués par les commentateurs comme une catastrophe dans l’histoire de L’Union Européenne.

Vendredi et samedi prochains, les ministres des Finances de la zone euro, réunis en Pologne, devraient parvenir à un nouveau consensus.. Quelle que soit ce consensus, s’il est trouvé, la décision ne sauvera la Grèce que jusque fin 2014 d’après les experts.

Le scénario de la faillite d’après certains analystes économiques, est inéluctable. Plusieurs estiment la dette grecque à plus de 160% du PIB en 2012, ils font ressortir les faibles prévisions de croissance de la Grèce et insiste sur le fait que ce pays En plus de faibles devra rembourser sur le long terme les prêts que lui accordent les pays de la zone euro er que pour s’en sortir la Grèce devra faire défaut d'une partie de sa dette publique, autrement dit, subir la faillite.

Dans une telle hypothèse, ce pays devrait renoncer à ses obligations de paiement qui, de l'avis de certains analystes, pourrait aller jusqu'à la moitié de sa dette de 350 milliards d'euros environ. La décision serait catastrophique pour les détenteurs de la dette grecque. Les banques helléniques perdraient ainsi 25 milliards d'euros.

La Chancelière allemande, Angela Merkel a prévenu que le défaut de paiement devait être bien encadré, afin d’éviter de placer l'Italie et l'Espagne dans la même situation.

D’après les analystes , un défaut de paiement d'une partie de la dette grecque entraînerait une pour Athènes l'abaissement de sa note par les agences de notation qui rendrait son accès aux marchés financiers très difficile, voire impossible , mais aussi des répercussions pour une partie de la zone euro, Si la Grèce tombait en faillite, la question se poserait notamment pour l'Italie, le Portugal et l'Espagne.

La faillite de la Grèce demanderait de nouveaux accords avec les créanciers de la Grèce et de nouveaux efforts que les investisseurs ne veulent ou ne peuvent pas fournir.

Les experts estiment à 140 milliards d'euros l'exposition de la BCE. La BCE soutient les établissements bancaires grecs, mais de plus elle s'est rendu propriétaire d'au moins 20% de la dette du pays et dans le contexte d’un défaut de paiement de la Grèce elle serait perdante, de même que d’autres banques, françaises notamment, même si la plupart d’entre elles se sont délestées de leurs actifs grecs ces derniers mois.

Mardi après-midi, les Brics, les cinq puissances émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), ont évoqué "la possibilité de venir en aide à l'Union européenne". Le ministre brésilien des Finances, Guido Mantega, a précisé qu'une réunion aurait lieu la semaine prochaine.

Enfin un autre hypothèse est évoquée par les analyser, d’après certains d’entre eux la Grèce n'aurait qu'un intérêt limité à rester dans la zone euro, il expliquent qu’en retournant à la drachme, la monnaie d'avant l'euro, le gouvernement grec pourrait opérer plusieurs dévaluations, en vue de permettre plus de compétitivité et de relancer son économie. Par ailleurs, sa dette publique s'en verrait alléger. D’après eux ce serait aussi un moyen qui pourrait aussi arranger la zone euro en portant un coup d'arrêt à la crise des dettes souveraines

D’après ces analystes, qui soulignent que la Grèce ne représente que 2% du PIB de la zone euro, la sortie de la Zone euro de la Grèce ne serait pas « une grande perte ».

Mais beaucoup s’accordent à reconnaître que ce serait la « signature » d’un aveu d'échec de la solidarité européenne, et que la confiance des investisseurs envers l'euro s'émousserait, avec le risque à l’horizon d’un effet de domino.

Quoiqu’il en soit, les débats autour d'une possible faillite de la Grèce ou de sa sortie de la Zone a fait chuter lundi les cours de la Bourse et entraîné une baisse de l'euro.

Échos médiatiques européens : Comme on le voit ci-dessous la partie est en train de se jouer, la faillite ou la sortie de la zone euro de la Grèce, dans les deux cas serait pour certains une catastrophe qui accentuerait la Crise de la Zone Euro et entraînerait une Crise monétaire mais pour d’autre au contraire, d’après ce nous relevons dans la presse européenne , les avis sont partagés Alors que certains médias européens estiment que cette discussion, de pur populisme, pourrait avoir des conséquences catastrophiques, d'autres estiment au contraire que la faillite et la sortie de la Grèce de la zone euro sont des pistes intéressantes :

- Pour le quotidien grec de centre gauche Eleftherotiphia les discussions sur la sortie de la Grèce de la zone euro ne sont que des manœuvres populistes exercées par les politiques du nord de l'Europe, ce quotidien souligne que : "Pour qu'un pays soit exclu de la zone euro, les traités européens doivent être modifiés, ce qui est compliqué et prend notamment beaucoup de temps. Ainsi on peut penser que nos créanciers veulent, en proférant cette menace, faire pression sur nous afin que nous concrétisions les mesures décidées. … Ils exercent cette pression, poussés par la situation politique intérieure de certains pays riches du Nord. En Allemagne, aux Pays-Bas, en Autriche et en Finlande l'opinion publique s'exprime contre l'aide aux États méridionaux et notamment contre l'aide à la Grèce. … Les dirigeants de ces pays, notamment ceux en période préélectorale prennent cette tendance en considération dans leur discours. Mais l'économie grecque ne représente que deux pour cent de la zone euro et il est ridicule de prétendre qu'elle pourrait mettre en danger la devise commune." (12.09.2011)

- Pour le quotidien allemand de centre gauche Süddeutsche Zeitung , la Grèce doit rester dans la zone euro. Extrait ... « En prononçant son discours sur la faillite de la Grèce, le ministre allemand de l'Economie, Philipp Rösler, en poste depuis le mois de mai, n'a rendu service ni à son pays ni à lui-même .... » ....: "En cherchant de manière touchante à se mettre en exergue, le ministre de l'Economie Philipp Rösler propose donc la faillite nationale 'ordonnée' de la Grèce. En quoi cela consiste, le nouvel économiste ne le sait pas exactement. … Mais au moins, le nom de Rösler apparaît à la une des journaux. … Jeter les Grecs hors de l'euro, c'est une solution simple que l'on apporte pour résoudre le problème le plus grave de l'union monétaire. La seule réponse possible : l'exclusion ne représenterait pas seulement un désastre pour les Grecs mais aussi pour l'Allemagne et le reste de l'Europe." (13.09.2011)

- Pour le quotidien chrétien social « Trown » ( Pays Bas) : Pas de sauvetage de l'euro sans Athènes. D’après ce quotidien les politiques néerlandais spéculent sur la sortie de la Grèce de la zone euro et une telle initiative aurait toutefois des conséquences catastrophiques. Extrait : « .... "Si la Grèce sort de la zone euro, cela n'aura pas uniquement des conséquences dramatiques pour le pays lui-même mais aussi pour l'Italie, le Portugal, l'Irlande et d'autres pays partenaires faibles de la zone euro. Les institutions proposant des crédits ne voudront plus faire affaire avec eux et demanderont une rémunération élevée à hauteur du risque qu'elles prennent. Cela peut démanteler complètement l'union monétaire. Il est clair que l'Europe a besoin d'une intégration politique plus poussée pour gérer efficacement le marché interne et l'union monétaire. … Les États membres ont trop longtemps fermé les yeux sur cette nécessité. Désormais les problèmes au sein de la zone euro sont si importants qu'une meilleure intégration aura du mal à être réalisée dans les délais. Toutefois, c'est la seule solution. … Et cette voie ne commence pas avec la sortie d'Athènes." (13.09.2011)

Pour le quotidien « Turun sanomat » - Finlande-, sortir de l'euro est intéressant

La restructuration de la dette grecque et sa sortie de la zone euro est une solution que ce quotidien considère avec intérêt: Extrait « ... "Les marchés ne sombreraient pas obligatoirement dans la panique si la Grèce devait restructurer sa dette ou si elle devait sortir de la zone euro. … Il convient de se demander si le retrait de la Grèce de la zone euro nuirait à la confiance portée à la crédibilité de la devise commune ou si cela améliorerait la situation à long terme. La Grèce a besoin d'un nouveau départ et d'une base économique stable. Il faut examiner minutieusement si elle en a la possibilité avec sa propre devise. Sortir de la zone euro ne signifie pas pour la Grèce la suppression de ses 335 milliards d'euros de dettes. Une restructuration pourrait en faire disparaître une partie mais la Grèce doit mettre de l'ordre dans son budget quelle que soit la devise utilisée." (13.09.2011)

Actualités correspondant à GRECE DETTE


L'Alsace.fr

· Grèce: Scénarios de crise

Info-Grèce.com - il y a 5 heures

Les experts d'Open Europe chiffrent à 140 milliards d'euros l'exposition de la BCE à la Grèce (dette souveraine et prêts aux banques). Un défaut de la Grèce ...

Autres articles (432)

· DETTE/La Grèce redevient un Etat sous tutelle (synthèse)

Romandie.com - Autres articles (4)

· La Grèce pourrait subir une restructuration plus poussée de sa ...

LaDépêche.fr - Autres articles (24)

· Crise de la dette : Trichet fait pression sur la Grèce

Le Point - il y a 1 jour

Le directeur de la BCE a indiqué que l'ensemble des dirigeants européens appelait Athènes à "tenir .... Crise de la dette : Trichet fait pression sur la Grèce.

Autres articles (9)

· Le Figaro - Dossier : Dette de la Grèce, un défi pour l'Europe

www.lefigaro.fr/conjoncture/dette-de-la-grece-un-defi-pour-l-europe.php

Alors que la Grèce présente un déficit public estimé à 12,7% du Produit intérieur brut (PIB), et une dette publique représentant 113% du PIB, l'inquiétude grandit ...

Vous avez consulté cette page le 14/09/11.

· La dette de la grece n est pas de 300 milliard !!!!

www.info-grece.com › ... › ActualitéEconomie - En cache

18 messages - 4 auteurs - Dernier message : 6 mai 2010

La dette de la Grece n est pas de 300 milliards Les 300 milliards ,ce n est que ce que doit l etat grec,la dette exterieur de la Grece ,elle est de ...

· Dettes de la Grèce, de l'Italie... La zone euro peut-elle exploser ...

www.rue89.com/.../dettes-de-la-grece-de-litalie-la-zone-euro-peut-elle-ex...11 mn - 12 juil. 2011
Dettes de la Grèce, de l'Italie… ... Après tout, si la dette grecque est importante quand on la compare au PIB de ce pays, c'est une goutte d ...

Autres vidéos pour GRECE DETTE »

· Grèce: la dynamique de la dette "hors de contrôle" ? - Economie ...

lci.tf1.fr/.../grece-la-dynamique-de-la-dette-hors-de-control... - En cache

31 août 2011 – Selon une commission indépendante, la dynamique de la dette grecque est désormais "hors de contrôle" et les dérapages par rapport aux ...

· Grèce: les scénarios de la faillite - LExpansion.com

lexpansion.lexpress.fr/.../grece-les-scenarios-de-la-faillite_2... - En cache

il y a 1 jour – Les experts d'Open Europe chiffrent à 140 milliards d'euros l'exposition de la BCE à la Grèce (dette souveraine et prêts aux banques). ...

Aucun commentaire: