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16 septembre 2011

Libye : De retour du voyage BHL livre "ses sentiments"

Éditorial de lucienne magalie pons

Les médias écrivaient que le retour du voyage en Libye aurait lieu Vendredi, en fait c'est hier soir Jeudi à 21 Heures que la Délégation Française est rentrée au bercail.

C'est le philosophe Bernard Henri Lévy qui se trouvait assis dans l'avion de retour de Libye aux côtés du Président Français Nicolas qui a eu le premier le privilège d'être interviewé pour relater les points culminants de la visite de Nicolas Sarkozy et David Cameron en Libye.

Bien entendu Bernard Henri Lévy a donné sa version, qui s'évade quelque peu de ce que pourrait être un communiqué officiel d'un Ministre des affaires Étrangère en exercice.

Et sans doute, aurions nous souhaité pour respecter le protocole et surtout obtenir des informations plus officielles que ce fut Alain Juppé Ministre des Affaires Étrangères qui se soit exprimé le premier.

Quoi qu'il en soit, alors que que Nicolas Sarkozy et David Cameron ont voulu démontrer en Libye par leur comportement et leurs paroles au cours de cette visite que la Libye et son peuple était libre, on peut remarque que le philosophe lui (voir la vidéo ci-dessous ) parle d' un "sentiment de libération dans cette foule à Tripoli et à Benghazi ......." ce qui fait ressortir une nuance et nous ajouterons qu'il y a loin entre "un sentiment de libération" et une libération effective qui est loin d'être acquise.

Ensuite dans ses propos Bernard Henri Lévy parle d' " un sentiment de fierté pour la France et l'Europe" qu'il a ressenti en expliquant que Nicolas Sarkozy et David Cameron "on fait là quelque chose d'historique" , c'est première fois a-t-il expliqué que des européens ... tendent la main à un pays arabo musulman(sic) en révolte contre une dictature sans occupation et sans leur dicter le Régime politique qu'il devrait avoir.

Bernard Henry Lévy en disant "sans occupation" a fait habilement l'impasse sur l'intervention intensive en première ligne de la France, la Grande Bretagne et l'Otan pour bombarder les lieux et les villes occupées par des poches de résistance pro-kadhafi, ou alors aurait-il perdu momentanément la mémoire pour satisfaire le mot d'ordre qui avait été donné pour cette visite : "pas de triomphalisme militaire"

Il a dit aussi " sans leur dicter le Régime politique qu'il devrait avoir" ..

.Pourtant les médias avant le voyage supputaient que Nicolas Sarkozy aurait l'intention de prôner la démocratie pour la Lybie en mettant en garde les responsables contre le péril islamiste, comme il l'avait déjà fait lors d'une rencontre avec le président du CNT Moustapha Abdeljalil et le Premier ministre Mahmoud Djibril, lors de la Conférence de soutien à la Libye Nouvelle du 1er septembre, tenue à au Palais de l’Elysée.

Il est bon de rappeler la déclaration faite en conférence de presse dimanche à Tripoli par Mahmoud Jibril, selon lequel : «Un nouveau gouvernement sera formé dans l'espace d'une semaine à dix jours» ...... «Ce nouveau gouvernement comprendra des représentants des différentes régions libyennes», et ce, alors qu'«on est encore en train de libérer la Libye et (que) des révolutionnaires combattent encore sur les fronts»

Par la suite les propos de Bernard Henry Lévy reprennent un accent d'envergure politique, questionné sur l'encadrement de sécurité qui a entouré cette visite, le philosophe compare ce voyage à celui de Mitterrand à Sarajevo en 1992, et le qualifie de "grand geste politique". et en concluant que c'est "un grand geste historique "...

Mais selon son intervieweuse le travail reste à terminer ... et elle demande BHL
...Kadhafi est un danger ... et s'il a une idée d'où se trouve Kadhafi ?

BHL répond que s'il avait une idée il ne la dirait pas ici .. et il cite alors ses amis du CNT selon lesquels il n'y aurait pas trop de doute , il se trouverait toujours en Lybie dans le désert libyen ou dans une de ses grandes villes, en ajoutant qu'il pourrait se trouver dans un de ces souterrains qu'il a fait construire dans ses quarante deux ans de règne.

A près une une envolée lyrique sur l'aura du Président Sarkozy ect... etc...et enfin au final il cite le droit d'ingérence , le devoir de protection, en faisant remarquer que c'est la première fois qu'il a été appliqué de manière militaire.

A bon! nous comprenons enfin que dans la mains tendue des occidentaux "sans occupation" se trouvait aussi le droit d'ingérence militaire ... que certains pays critiquent cependant ouvertement alors que BHL l'a toujours soutenu.


Voir la vidéo en fin de revue de presse : un chef d'oeuvre médiatique de propagande

REVUE DE PRESSE :

LIBYE. Sarkozy se donne des airs gaulliens

nouvelobs.com - ‎Il y a 45 minutes ‎
Notre envoyé spécial à Tripoli, Jean-Paul Mari, raconte la passionnante opération de communication de Nicolas Sarkozy. Carnet de bord. 15 septembre - 17H00 "La révolution pacifique, c'est pour nous !" Pacifique ? Heu... Enfin, on entre dans le dur : le ...
Le Parisien - France So

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