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14 septembre 2011

Nicolas Sarkozy, David Cameron et le philosophe Bernard Henry Lévy se rendront Jeudi en Libye

Éditorial de lucienne magalie pons

Il ne s'agira pas d'une tournée décontractée de grands ducs mais d'une "visite éclair" préparée minutieusement dans "le plus grands secret" :

Ce n’est pas en territoire conquis que le Président Français Sarkozy accompagné de David Cameron Premier Ministre Britannique et de Bernard Henry Lévy devrait se rendre en « visite éclair » demain Jeudi en Libye pour rencontrer le Président du Conseil national de transition libyen Moustapha Abdeljalil, et le numéro deux de ce même conseil qui fait fonction de Premier Ministre.

En effet, une très importante mission de sécurité du CNT est déjà déployée à Tripoli, à laquelle viendra se joindre une mission de sécurisation formée de 160 policiers français.

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Ndlr : en vue de parer sans doute à toutes tentative de manifestations, dans un pays en cours de libération d’après les médias qui citaient encore tout récemment la déclaration faite en conférence de presse dimanche à Tripoli par Mahmoud Jibril, selon lequel : «Un nouveau gouvernement sera formé dans l'espace d'une semaine à dix jours» ...... «Ce nouveau gouvernement comprendra des représentants des différentes régions libyennes», et ce, alors qu'«on est encore en train de libérer la Libye et (que) des révolutionnaires combattent encore sur les fronts»

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Des sources policières ont indiqué à l'AFP, que des policiers, en majorité des CRS, tous volontaires, étaient en effet en partance pour la Libye pour une mission de "sécurisation en vue d'un déplacement sur place" à Tripoli.

Les médias rapportent que 160 policiers, en majorité des CRS, tous volontaires, étaient mercredi en partance pour la Libye pour une mission de "sécurisation en vue d'un déplacement sur place" du président de la République.

Selon des sources policières, pour la mission de sécurisation, deux vols distincts étaient prévus au départ de France mercredi en fin d'après-midi, les policiers ayant reçu pour consignes d'être en civil -"pantalon jean, pas de treillis, des chaussures souples" - et d'avoir pour bagage un sac à dos contenant notamment "trois litres d'eau, une ration de combat, et six barres de céréales".

Les instructions, toujours selon les sources policières, mentionnaient que les « fonctionnaires » ne devaient pas être munis de carte professionnelle, ni d'appareil photo ou de téléphone portable, mais d'un gilet pare-balles.

Un avion de fret devait transporter les "armes de service" qui seront prises en charge par le Raid, l'unité d'élite de la police, également sur place en Libye.

Une mission équivalente de ces policiers à Benghazi n'était pas non plus exclue par ces mêmes sources et il a été fait appel aux CRS, dans les différentes compagnies, toujours sur la base du volontariat.

Ce dispositif se complète de 80 hommes, appartenant à la compagnie de CRS basée à Quincy-sous-Sénard, qui assureront, sans uniformes, la sécurité du chef de l'Etat.

D’après le site Marianne.fr qui relatait cette visite « surprise » il s’agit d’une opération "inédite" Les autorités libyennes (ndlr : de transition) auraient donné leur accord pour accueillir des policiers français sur le sol libyen.

Les médias rapportent que la délégation présidentielle devrait aussi se rendre à Benghazi, tenue par les insurgés.

Nous n’avons pas appris si les CRS qui protègent habituellement Bernard Henry Lévy dans tous déplacements à Paris et ailleurs seront aussi du voyage.

Le retour de la délégation est prévu vendredi et les policiers auront la charge de sécuriser notamment un hôtel et un hôpital que la délégation doit visiter et un troisième point de passage à Tripoli.

ooOoo

L'Elysée n'a pas souhaité faire de commentaire. Selon lefigaro.fr, ce déplacement ne serait qu'"une option".

"Le Monde" précise que le Premier ministre britannique, David Cameron, ainsi que Bernard Henri-Lévy feront le voyage à ses côtés.

Les médias rapportent que la délégation présidentielle devrait aussi se rendre à Benghazi, tenue par les insurgés.

Lors de cette visite surprise, préparée dans le plus grand secret, Nicolas Sarkozy devrait rencontrer Moustapha Abdeljalil, le président du Conseil national de transition et le Premier ministre de ce même conseil Mahmoud Djibril.

Selon le "Parisien", le chef de l'Etat veut porter un message "sur le choix de la démocratie et le refus du péril islamiste".

Rappelons que Moustafa Abdeljalil, a prononcé lundi soir son premier discours public devant ses partisans réunies à Tripoli, en insistant sur l'importance de l'islam pour la future législation dont la charia sera la principale source réglementaire.

"Nous devons instaurer un État de droit et de prospérité dans lequel la charia est la principale source réglementaire, ce qui exige de nombreuses conditions", a-t-il dit.

L'Elysée n'a pas souhaité faire de commentaire. Selon le site lefigaro.fr, ce déplacement ne serait qu' "une option"

Au Quai d'Orsay, le cabinet de Bernard Valero explique avoir appris cette information par la presse et déclare n'avoir aucune information à donner.

Mansour Saïf-el Nasser, qui fait office d' ambassadeur du CNT en France, joint par le "Nouvel Observateur", ne souhaite pas commenter cette information, mais précise que l'invitation a été faite et que lui-même pourrait éventuellement faire partie d'un tel voyage.

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