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19 septembre 2011

La Grèce en situarion périlleuse

Éditorial de lucienne magalie pons

La Grèce peut-elle encore attendre de l’Europe qu’elle tiennent ses promesses , ?

Des aides lui avaient été promises par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy le 21 Juillet pour la concrétisation d’un second plan d’aide de près de 160 milliards d’euros, plus récemment Mercredi 17 septembre, après une conférence téléphonique avec George Papandréou, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel s’étaient déclarés "convaincus" que l'avenir de la Grèce se trouvait dans la zone euro. Athènes réconforté avait promis en retour de respecter ses engagements.

.Mais la réunion des ministres européens des Finances qui s'est tenue à Wroclaw (Pologne) jusqu'à samedi en vue de surmonter les obstacles empêchant encore la concrétisation d'un second plan d'aide de près de 160 milliards d'euros à la Grèce ,notamment sur la base des accords du 21 juillet, s’est soldée par un échec, aucun accord n’a été trouvé sur l’aide à la Grèce.

L'Europe reste divisée par ses désaccords face à la crise de la dette lors d'une réunion sous haute tension en Pologne tandis que les relations avec Washington se sont détériorées.

Ce n’étaient vraiment pas la peine que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se décarcassent le 21 Juillet, les accords qu’ils ont proposés sont mis en échec, les ministres des finances de l’UE n’ont pas trouvé de consensus sur les garanties exigées, notamment par la Finlande, en échange de nouveaux prêts à Athènes

De plus ces ministres ont reporté à octobre toute décision sur le versement d'une nouvelle tranche d'aide - la sixième - de 8 milliards d'euros tiré du premier plan d'aide à Athènes de mai 2010.

La Grèce au bord de la faillite a besoin d’urgence de cet argent et des aides promises, s’il ne lui est pas versé la commission Européenne a prévenu qu’il en résulterait une situation qui aurait des conséquences et des coûts dramatiques pour la zone euro.

L’Europe bloque aussi sur la taxe sur les transactions financières, promue ardemment par Paris et Berlin.

"Il y a des divisions considérables à ce sujet", a constaté samedi le ministre polonais des Finances, Jacek Rostowski, car de nombreux États craignent que cela n'aboutisse à une fuite des transactions hors Union européenne.

Sur la question des banques, ils ont échoué à montrer un front uni. Le ministre suédois des Finances a estimé que les banques du Vieux continent avaient , besoin d'être recapitalisées, rejoignant dans son appréciation le Fonds monétaire international qui avait récemment jugé la situation "urgente".

A l'époque, la plupart des responsables européens avaient protesté étaient alors face au FMI pour défendre la santé de leurs établissements financiers.

Mais certains ministres reconnaissent maintenant, comme notamment l'Espagnole Elena Salgado que la surveillance, via les tests de résistance et le renforcement des banques était une nécessité.

L’échec pour ainsi dire complet sur toute la ligne de la réunion de Wroclaw a irrité Jacques Delors, ancien Président de la Commission Européenne, lequel est sorti de sa réserve pour déplorer vivement l'inertie des responsables politiques, au moment où la situation en Grèce s'aggrave. Il a dénoncé "un coup terrible" porté "à tous ceux qui depuis 1948 s'attachent à avoir une vision d'une Europe en paix et d'une Europe prospère".

Autre point de désaccord : l'Europe n'a pas avancé sur la taxe sur les transactions financières, promue ardemment par Paris et Berlin.

"Il y a des divisions considérables à ce sujet", a reconnu samedi le ministre polonais des Finances, Jacek Rostowski, car de nombreux États craignent que cela n'aboutisse à une fuite des transactions hors Union européenne.

Sur la question des banques, ils ont aussi échoué à montrer une position commune.

Le ministre suédois des Finances a estimé que les banques du « Vieux continent » avaient, de toute évidence, besoin d'être recapitalisées, abondant dans le sens du Fonds monétaire international qui a récemment jugé la situation "urgente" et préconisé la recapitalisation des Banques.

A l'époque, la plupart des responsables européens s’étaient opposés face au FMI pour défendre la santé de leurs établissements financiers.

Mais actuellement, certains ministres comme l'Espagnole Elena Salgado ont reconnu que la surveillance via les tests de résistance et le renforcement des banques était une nécessité.

(un point de vue : L’analyste Sony Kapoor, à la tête du centre de réflexion Re-define, a jugé les 27 chauvinistes, mesquins et indécis.)

Seul point sur lequel les Européens sont parvenus se mobiliser, ils ont tous été d’accord se défendre de l'intervention du secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, convié exceptionnellement à cette réunion qui à cette occasion s’est risqué de prodiguer des conseils aux Européens pour sortir de la crise, tel que donner davantage de puissance à son Fonds de secours financier (FESF) pour les pays fragiles, et mettre fin à leurs divisions.

Face à ce donneur de leçons, les représentants des gouvernements européens présents et de la Banque Centrale , ont renvoyés les États-Unis à leur devoirs en matière budgétaire en mettant en avant leur colossale dette publique.

ooOoo

La Grèce lâchée sans filet puisque les ministres ont reporté à octobre toute décision sur le versement d'une nouvelle tranche d'aide - la sixième - de 8 milliards d'euros tiré du premier plan d'aide à Athènes de mai 2010 semble se retourner vers le FMI et la Banque Centrale (1).

Finalement le Premier ministre grec Georges Papandreou a renoncé à se rendre aux Nations unies à New York en déclarant devoir rejoindre son pays en urgence pour s'assurer qu’il remplisse les conditions fixées par les bailleurs de fonds internationaux en échange de nouveaux prêts.

"La semaine prochaine" s'annonce "particulièrement cruciale pour l'application des décisions (prises par la zone euro) et pour les initiatives que la Grèce doit entreprendre", ont confirmé ce week-end ses services.

La Grèce essayera d'éviter "le chantage et l'humiliation" en accélérant les réformes et les réductions d'effectifs dans la fonction publique, a déclaré lundi le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, (1) quelques heures avant de participer à une téléconférence avec des représentants de la zone euro, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne (BCE).

"Le pays ne peut pas avancer sans la mise en oeuvre réelle de réformes structurelles majeures; nous les avons reportées", a affirmé Evangélos Vénizélos lors d'une conférence organisée à Vouliagmeni, au sud d'Athènes. Il a ajouté qu'il était vital de parvenir à l'objectif fixé pour 2012.

Rappelons que le gouvernement grec s'est déjà engagé à à réduire le déficit budgétaire du pays en 2011 à 7,6% du Produit intérieur brut (PIB).

REVUE DE PRESSE EUROPENNE :

SOURCE : EURO/TOPICS


Ministres des Finances divisés à Wrocław


Le sommet des ministres des Finances et des directeurs des banques centrales de l'UE s'est achevé samedi dans la ville polonaise de Wrocław. La mésentente a prédominé sur la question de la taxation des flux financiers et la décision sur le versement de la prochaine tranche de crédit à la Grèce a également été reportée. Si certains commentateurs déplorent une indécision particulièrement dangereuse, d'autres entrevoient certains signes positifs, notamment sur l'attitude de l'Allemagne.


Blog Coulisses de Bruxelles - France
Le caractère explosif de l'indécision de l'UE


L'indécision des ministres des Finances de l'UE risque de choquer leur homologue américain Timothy Geithner qui a lui aussi été invité à participer au sommet, estime Jean Quatremer dans son blog Coulisses de Bruxelles pour le quotidien de centre-gauche Libération : "Les Américains s'agacent de voir les Européens jouer avec des allumettes près d'une caisse de dynamite. Alors que la monnaie unique n'a jamais paru aussi menacée, les dix-pays [sic] de la zone euro sont non seulement incapables de trouver la solution qui rassurera définitivement les marchés financiers, mais ils se chamaillent publiquement sur des décisions déjà adoptées ce qui concourt à alimenter la panique des investisseurs. ... A terme, seules la création d'un trésor européen et l'émission d'obligations européennes permettront d'éviter que les marchés attaquent la dette d'un pays déterminé. Mais cela implique un saut fédéral que les Etats ne sont manifestement pas encore prêts à faire." (19.09.2011)

» article intégral (lien externe, français)


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Tous les textes disponibles de » Jean Quatremer


Cinco Días - Espagne
L'Allemagne plus ouverte à l'égard de l'euro
Après le sommet de Wrocław, le journal économique Cinco Días perçoit un changement bénéfique du côté allemand : "Le chaos actuel pourrait générer de l'ordre. Depuis quelques semaines, les politiques allemands semblent être plus disposés à l'idée de solutions durables pour résoudre la crise de l'Union monétaire. Pour le moment, Berlin insiste toujours pour que les Etats périphériques endettés contrôlent leurs finances. Pour l'avenir, Merkel et d'autres politiques ont clairement fait comprendre qu'ils étaient prêts à tout discuter sans tabou. Les partenaires de l'Allemagne devraient tout faire pour soutenir cette attitude nouvelle et rafraîchissante. Au début du sommet des ministres des Finances de la zone euro, Angela Merkel a confirmé son rejet des euro-obligations, remède fréquemment présenté comme la panacée. Mais si l'on écoute plus attentivement, on constate que le ton de Berlin a nettement changé. Les politiques allemands évoquent désormais résolument la phase consécutive à la crise." (19.09.2011)

» article intégral (lien externe, espagnol)
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Tous les textes disponibles de » Pierre Briançon


Kathimerini - Grèce
La Grèce menacée de guerre civile


Le ministre grec des Finances Evangelos Venizelos a souligné lors du sommet des ministres des Finances de l'UE en Pologne la détermination du gouvernement hellène à entreprendre des mesures d'austérité supplémentaires. Mais la société grecque risque alors de sombrer dans le chaos et la violence, redoute le quotidien conservateur Kathimerini : "La zone euro n'est pas une émission de télé-réalité dans laquelle les membres peuvent traquer leur maillon faible en le menaçant d'Armageddon économique. Si notre société malade est contrainte à mettre en œuvre davantage de mesures d'austérité, alors c'est l'explosion sociale garantie. … Le peuple grec fait des efforts considérables et réalise de nombreux sacrifices, contrairement au gouvernement qui évolue dans un océan de mensonges. … Le risque que l'UE et le FMI se sentent contraintes de retirer leur soutien à ce pseudo-gouvernement mènera inévitablement au chaos. … La stabilité politique et sociale ne cesse déjà de s'amenuiser. Lors de la prochaine manifestation, un tir de flash-ball suffira à déclencher une véritable guerre civile." (18.09.2011)

» article intégral (lien externe, grec)
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Frankfurter Allgemeine Zeitung - Allemagne
Les faiblesses du FESF


....... Nous verrons bien si la BCE peut ainsi continuer à résister. Dans ce cas, de nouvelles exigences pour l'élargissement du FESF ne tarderont pas à apparaître. Les débats repartiraient bon train Le président de la Banque centrale allemande, Jens Weidmann, a critiqué à l'issue du sommet polonais les mesures de politique monétaire prises par la BCE, avec lesquelles celles-ci financent les dettes publiques. Le FESF n'a pas été suffisamment mûri, conclut le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung : "Le fonds ne doit pas à l'avenir uniquement préserver les pays en crise surendettés de la faillite en leur octroyant de nouveaux crédits, il doit également être utilisé pour recapitaliser les banques. On se demande ainsi si le fonds pourra jouer le rôle de racheteur d'obligations de service. Si l'on veut actuellement garantir le FESF 'seulement' pour le risque lié au rachat des obligations, on a toujours besoin de la BCE pour ce rachat. Cela continue ainsi à apporter les. Certains exigeraient plus d'argent pour le fonds, d'autres mettraient la BCE sous pression, tout cela au nom du sauvetage de l'euro." (19.09.2011)

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Correio da Manhã - Portugal
Le Portugal fraude comme la Grèce


Le président de la province portugaise de Madère, Alberto João Jardim, a omis de déclarer pendant trois ans des dettes de près de 1,1 milliard d'euros. Cela provoque de nouveaux problèmes à Lisbonne pour l'assainissement des finances publiques portugaises, redoute le journal à sensation Correio da Manhã : "La découverte de ce gouffre nuit un peu plus à l'image du pays sur les marchés financiers. La note du Portugal est déjà basse mais dorénavant, le Portugal et la Grèce ne se distingueront que sur un point : si la Grèce a dissimulé bien plus de déficits, le Portugal a également trompé ses partenaires européens. … Jardim est passé maître dans l'art du chantage politique. Il est toujours parvenu à tromper les ministres des Finances qui menaçaient de couper ses subventions. Ce que bon nombre de Portugais considéraient comme une sorte de 'folklore' était une grande manœuvre de diversion, afin d'obtenir le chèque habituel. Nous payons tous pour l'irresponsabilité des politiques qui endettent le pays. Tout individu qui nous fait tomber dans le gouffre ne doit plus exercer de fonctions officielles." (18.09.2011)

» article intégral (lien externe, portugais)
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Tous les textes disponibles de » Armando Esteves Pereira


Die Presse - Autriche
La Turquie se venge de l'UE


Le vice-Premier ministre turc Beşir Atalay a annoncé dimanche qu'Ankara gèlerait ses relations avec l'UE si Chypre assume réellement la présidence tournante de l'UE en juillet 2012. Il fallait s'y attendre, estime le quotidien libéral conservateur Die Presse : "Dans le conflit latent avec un gouvernement turc de plus en plus sûr de lui, voire dominant, on observe les conséquences de la politique que l'UE a mené jusque-là. La Turquie a compris, contrairement aux promesses exprimées pendant des décennies par l'Union, qu'elle n'était pas vraiment la bienvenue. Si mon partenaire ne joue pas franc jeu avec moi, il ne sert à rien que je me conduise convenablement. Voilà sans doute l'analyse que fait Ankara de la situation. Il était en outre prévisible que sans traité de paix pour l'île divisée, l'adhésion de Chypre à l'UE conduirait à des problèmes avec la Turquie. L'Union ne peut pas vraiment se permettre de perdre un partenaire comme la Turquie. Mais on devrait aussi comprendre à Ankara que l'on s'isole rapidement lorsqu'on à un comportement rude - même lorsqu'on est une puissance régionale significative." (19.09.2011)

» article intégral (lien externe, allemand)
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Tous les textes disponibles de » Wieland Schneider




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