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23 septembre 2011

ONU : Mahmoud Abbas ne cèdera pas aux pressions

Éditorial de lucienne magalie pons

Rédigé entre 17 h. et 17 h. 30 cet article précède la demande d'adhésion à l'ONU d'un Etat de Palestine

Mahmoud Abbas n'a pas cédé aux pressions intenses qui ont tenté de le dissuader dans sa démarche, et malgré la menace d'un véto de Barack Obama, le président palestinien remettra ce vendredi à 11h35 à New York (17h35, heure française) ) la demande d'adhésion à l'ONU d'un Etat de Palestine la demande d'adhésion à l'ONU au secrétaire général Ban Ki-moon avant de s'adresser à l'Assemblée générale des Nations unies.

Une fois la demande d'adhésion remise, elle sera transmise pour examen au Conseil de sécurité, comme le prévoit la procédure de l'ONU.

L’ambassadeur palestinien aux Nations Unis Riyad Mansour a indiqué que Mahmoud Abbas prononcera son discours, environ une heure après le dépôt de cette demande.

Le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu prendra aussi la parole.

Le vote au Conseil ne devrait pas intervenir avant plusieurs semaines, mais les Palestiniens se sont prêts à attendre qu'il statue avant d'étudier des alternatives.

Mercredi le Négociateur palestinien Nabil Chaath avait déclaré «Le président Abbas veut que personne ne nous soupçonne de manquer de sérieux si nous nous adressons aux deux instances en même temps. Il donnera donc du temps au Conseil de sécurité pour examiner notre demande d'admission à part entière, avant d'aller à l'Assemblée générale».

Les Palestiniens comptent obtenir «plus que les neuf voix» sur 15 nécessaires au Conseil pour valider une demande d'adhésion, a affirmé jeudi le conseiller diplomatique de M. Abbas, Majdi al-Khaldi. ( Ce qui forcerait les États-Unis à recourir au veto)

ooOoo

Barack Obama avait récusé la demande palestinienne, mercredi, à la tribune de l'ONU, la qualifiant de «raccourci» illusoire.

Le président Obama avait fait part de sa frustration devant le manque de progrès des négociations, en affirmant que seules des négociations directes, et non des résolutions votées aux Nations unies, pourraient apporter la paix,

"Je suis convaincu qu'il n'y a pas de raccourci vers l'issue d'un conflit qui dure depuis des décennies. La paix ne viendra pas avec des communiqués et des résolutions de l'Onu", a-t-il dit devant l'Assemblée générale.

Le président français Nicolas Sarkozy avait appelé mercredi l'Assemblée générale à accorder à la Palestine le «statut intermédiaire d'Etat observateur» à l'ONU, parallèlement à des négociations israélo-palestiniennes pour parvenir à un accord de paix «définitif» d'ici un an. Le Président Français en mettant en garde Palestiniens et Américains contre un bras de fer au Conseil de sécurité, et prévenant qu'un veto américain à la demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU «risquerait de déclencher un cycle de violence au Proche-Orient», a préconisé un calendrier d'un an pour parvenir à «un accord définitif» de paix avec Israël.

Barack Obama et Nicolas Sarko qui poursuivent par des voies différentes un même objectif, éviter que la Palestine présente son adhésion à l’Onu, ne sont pas d'accord sur le statut à donner à la Palestine. L'objectif est pourtant le même : éviter que la Palestine ne demande vendredi son adhésion à l'Onu, un « chemin » qui ne peut pas mener à la paix avec Israël, estime-t-on à Paris comme à Washington. Mais alors que Nicolas Sarkozy propose l’idée pour la Palestine l'obtention d'un statut intermédiaire d'Etat «observateur», Barack Obama refuse catégoriquement toute action unilatérale via l'Onu.

Israël aussi a rejeté ce vendredi la proposition du président français Nicolas Sarkozy : «Il s'agit d'une fausse bonne idée car il est impossible de brûler les étapes en accordant un État aux Palestiniens quelle que soit son appellation. Un Etat palestinien ne peut résulter que d'un accord avec Israël», a affirmé le porte-parole des Affaires étrangères.

Pour le Premier Ministre Israélien Benjamin Netanyahu seule une reprise des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens, suspendues depuis l'offensive sanglante de Tsahal dans la bande de Gaza en décembre 2008 et janvier 2009, peut aboutir à la naissance d'un État palestinien

Aujourd’hui l'Indonésie, pays musulman le plus peuplé de la planète, a indiqué qu'il serait «en première ligne» pour soutenir la demande d'adhésion à l'ONU d'un Etat de Palestine

Israël sous tension par craintes de manifestations violentes :

Par craintes de violences palestinienne à l’occasion du discours du Président Mahmoud Abbas à l’ONU , l'état hébreu a été placée en état d'alerte ce vendredi, par crainte de violentes 22.000 policiers sont sur le terrain jusqu'à samedi soir au moins, avec pour mission de maintenir l'ordre. Les forces de police ont limité l'accès à l'esplanade des Mosquées, dans la Vieille ville de Jérusalem, redoutant des troubles à l'issue de la prière.

Micky Rosenfeld , le porte-parole de la police israélienne a précisé que le «niveau d'alerte a été élevé au niveau 3, juste au dessous du niveau 4 d'alerte maximale de temps de guerre». Les forces de police ont limité l'accès à l'esplanade des Mosquées, dans la Vieille ville de Jérusalem, redoutant des troubles à l'issue de la prière.

(à suivre )

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