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29 septembre 2011

GRECE : Sauvetage en cours ou en rade ?

Éditorial de lucienne magalie pons

Papandreou confirme ses objectifs à Berlin

Le Premier ministre grec Giorgos Papandreou a assuré mardi à Berlin que son pays remplirait les conditions exigées en échange des aides financières internationales. Pour certains commentateurs, il a remporté dans cette mission la confiance de l'Allemagne, d'autres en revanche doutent fortement de sa crédibilité.

Le Premier Ministre Grec Giorgios Papandréou était mardi à Berlin pour convaincre la chancelière Allemande Angela Merkel que son pays reviendra dès 2O12 à un budget annuel équilibré en confirmant à Berlin les objectifs d'austérité de son pays.

Pendant ce temps la population d’Athènes était paralysée dans les artères de la capitale par les grèves, notamment des moyens de transports, et manifestait son angoisse d’un présent de restriction sans précédent et d’un avenir dans lequel il ne peuvent plus faire confiance.

Les promesses et les appels à la solidarité européenne de Giorgos Papandréou formulés à Berlin mardi ont été diversement ressenties par les médias européens, les uns pensent qu’il n’arrivera pas à convaincre les députés des pays qui forment le FESF à l’approuver, pour d’autres l’approbation par le Bundestag Allemand du FESF paraissait certaine, en fait c’est aujourd’hui Jeudi que le Bundestag doit se prononcer, il n’est pas sur cependant que cette approbation soit acquise pour qu’elle le soit Angela Merkel doit compter sur sa majorité.

Mais encore l’élargissement du FESF devra recevoir l’approbation d’autres membres de la Zone Euro et il n’est pas sûr que même si l’Allemagne l’approuvait ils suivent son exemple.

Pour certains médias, si l’Allemagne n’approuvait pas l’extension du FESF ce serait le signal de la fin de l’euro ...

REVUE DE PRESSE EUROPÉENNE

SOURCE : EURO/TOPICS

Revue de presse européenne du 28/09/2011

À LA UNE
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Papandreou confirme ses objectifs à Berlin
Le Premier ministre grec Giorgos Papandreou a assuré mardi à Berlin que son pays remplirait les conditions exigées en échange des aides financières internationales. Pour certains commentateurs, il a remporté dans cette mission la confiance de l'Allemagne, d'autres en revanche doutent fortement de sa crédibilité.

Frankfurter Allgemeine Zeitung - Allemagne
La Grèce est trop optimiste
C'est en reprenant le slogan de campagne d'Obama "Yes we can" que le Premier ministre grec Giorgos Papandreou a confirmé à Berlin les objectifs d'austérité de son pays. Mais le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung reste sceptique : "De telles promesses et les appels à la solidarité ne suffiront pas à convaincre les députés des pays qui forment le FESF de l'approuver, car une telle crédulité de leur part pousserait leurs propres électeurs à leur souffler dans les bronches. … Il convient d'admirer l'optimisme, tant il est vrai, du chef de gouvernement de l'enfant à problèmes de l'Europe. Mais c'est une chose que de dire 'Nous pouvons'. Sombres sont les nuages qui se sont amassés au-dessus du président américain, trouble la situation de l'économie, incertaines les perspectives d'avenir d'Obama. L'impression de renouveau d'antan a disparu, remplacée par une recherche facile des coupables. … Nous commençons juste à ressentir l'effet formidable de l'endettement. Espérons donc que les Grecs 'le puissent'." (28.09.2011)
» article intégral (lien externe, allemand)
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Tous les textes disponibles de » Klaus-Dieter Frankenberger

To Vima Online - Grèce
Le Premier ministre grec ment
La Grèce veut revenir dès 2012 à un budget annuel équilibré, a déclaré le Premier ministre Giorgos Papandreou mardi lors d'une rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin. Papandreou ment délibérément, écrit le journal en ligne de centre-gauche To Vima : "En réalité, la Grèce ne peut pas atteindre les objectifs demandés. … Et masquer cette réalité par le mensonge rend les choses encore plus graves. … Le gouvernement doit enfin le reconnaître face à ses créditeurs. … Il doit prendre en considération les conséquences politiques, dire la vérité et comprendre quoi faire de celle-ci. … Il doit en outre expliquer pourquoi il a échoué dans la tâche qu'il a entreprise : parce que les accords passés se sont basés sur de mauvaises évaluations et sur des possibilités inexistantes. … Mais aussi parce que le gouvernement ne croit pas en ce qu'il dit et se révèle incapable de réduire l'influence d'un Etat hypertrophié, des syndicats et des groupes d'intérêts." (28.09.2011)
» article intégral (lien externe, grec)
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Tous les textes disponibles de » Giorgos Malouchos

Avvenire - Italie
Berlin accède aux voeux d'Athènes
Le Premier ministre grec Giorgos Papandreou a rempli sa mission à Berlin car le Parlement allemand approuvera probablement jeudi l'extension du Fonds européen de stabilité financière, estime le quotidien catholique Avvenire : "La mission de Papandreou à Berlin pour sauver la Grèce est accomplie. L'Allemagne annonce sa confiance dans les réformes d'Athènes et va même un peu plus loin. La chancelière Angela Merkel ne s'oppose plus davantage à une révision des traités européens. … L'Allemagne a reconnu la responsabilité économique et politique qu'elle assume et assumera dans la zone euro. L'approbation par le Bundestag du FESF demain jeudi semble certaine, même si l'on ne sait pas encore vraiment si le gouvernement d'Angela Merkel pourra compter sur sa majorité." (28.09.2011)

De Tijd - Belgique
La partie de poker continue
La chancelière allemande Angela Merkel a assuré son soutien au Premier ministre grec Papandreou. Ce ton étonnamment plus clément par rapport à des déclarations antérieures correspond à l'attitude d'autres politiques européens et américains ces derniers jours, constate le journal économique De Tijd : "Cela ressemble à l'inclination typiquement humaine - surtout chez les politiques - de se mettre en avant en se parant de lauriers. Et on ne peut se parer de lauriers que lorsqu'il y a des lauriers. En ce sens, ce ton conciliant pourrait indiquer que l'on travaille en coulisses à une solution convaincante de la crise de la dette européenne. C'est ce que semblent avoir estimé hier les marchés financiers. Mais n'est-ce pas un jugement hâtif ? … Rien n'a changé par rapport à la semaine dernière, si ce n'est que l'on a de nouveau perdu un temps précieux. Pour la Grèce, l'Europe, les Etats-Unis et le reste du monde, tout cela reste une partie de poker. Et pour les investisseurs, cela revient à avancer à l'aveuglette." (28.09.2011)
» article intégral (lien externe, néerlandais)
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Tous les textes disponibles de » Pierre Huylenbroek

POLITIQUE
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Blog Coulisses de Bruxelles - France
Les dirigeants de l'UE aggravent la crise
Barack Obama a critiqué lundi dans un meeting de campagne électorale la passivité des chefs d'Etat et de gouvernement européens dans la crise de la dette. Pas étonnant que cette impression règne aussi sur les marchés, écrit le correspondant pour les affaires européennes à Bruxelles Jean Quatremer, dans son blog Coulisses de Bruxelles : "Deux ans d'hésitations, de volte-face, de demies-mesures approuvées du bout des lèvres et sous la pression des évènements, ont fini par faire douter les marchés de la détermination de la zone euro à sauver sa propre monnaie. Ce n'est pas un hasard si la crise de la dette publique, d'abord limitée à la seule Grèce, a fini par contaminer l'ensemble des pays périphériques de la zone euro, Italie comprise, et menace de dégénérer en crise bancaire, ce qui précipitera la zone euro et sans doute une bonne partie du monde dans une nouvelle récession ... [L]es délais suscitent l'incompréhension et la nervosité des marchés qui ne sont pas toujours au fait des subtilités des mécanismes européens. … Autant dire que le temps des marchés financiers n'est vraiment pas celui du politique." (27.09.2011)
» article intégral (lien externe, français)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Politique, » Europe, » Mondial
Tous les textes disponibles de » Jean Quatremer

Jyllands-Posten - Danemark
Les politiques vendent mal l'idée européenne
Au Danemark, l'opinion favorable à l'égard de l'euro a selon un sondage de la Danske Bank chuté à 22,5 pour cent, atteignant ainsi un seuil historique. En Allemagne, les deux tiers de la population se déclarent opposés à l'élargissement du fonds de sauvetage de l'euro, soumis au vote ce jeudi au Bundestag. Pour le quotidien libéral conservateur Jyllands-Posten, ce sont les politiques européens qui sont responsables de ce mécontentement : "L'intégration européenne est devenue dans une large mesure un projet sans point d'ancrage au sein du peuple. Pas parce que la majorité des Européens est fondamentalement opposée à l'Union européenne ou à la collaboration européenne en tant que telle, mais parce que les politiques ne sont pas parvenus à montrer les avantages pour les individus. … Surtout, les gouvernements européens n'ont pas réussi à faire comprendre au monde que la monnaie commune vaut beaucoup mieux que les monnaies nationales qu'elle a remplacées. … Il est indispensable pour la survie de l'euro que l'Union monétaire soit élargie à une union politico-financière qui puisse empêcher de manière efficace une autre crise monétaire comme en Grèce. Demain, le Bundestag se prononcera à Berlin sur l'élargissement du fonds de sauvetage européen. Un non pourrait être le début de la fin pour l'euro." (28.09.2011)

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