Vendredi 31 octobre, le président de la République, François Hollande, recevait le président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, à l'issue de leur entretien il ont
tenu un point de presse conjoint.
Le Président de la République au cours de son intervention a donnée son point de vue politique sur la Syrie et l'Irak qu'il a semble-t-il placé au cœur de sa rencontre avec le Président Recep Tayyp Erdogan.
Dans la vidéo de ce point de presse nous voyons que le Président turc Erdogan au cours de son intervention a beaucoup insisté sur les excellentes relations bilatérales entre la Turquie et la France "qui ont atteint un élan positif et se développent de façon rapide" ..il a souligné que les deux pays allaient continuer dans ce sens en insistant sur les échanges commerciaux, économique, l'échange de la défense, les échanges culturels, un projet nucléaire commun entre le Japon, la France et la Turquie, et des questions d'énergie..
Puis il a livré sa propre analyse sur l'Irak et la Syrie et les régions qu'il faudrait bombarder pour lutter efficacement contre Daesch, en soulignant quelque peu la convergence entre la France et la Turquie, mais en ce qui concerne la Syrie son approche démocratique diffère quelque peu de la position du Président François Hollande, pour le Président Erdogan régler les affaires de la Syrie en voulant éliminer le Président El Hassad n'est pas démocratique, d'après lui seul les Syriens doivent choisir leur Président.
Monsieur Erdogan n'a pas non plus fait allusion à une aide à "l'opposition démocratique" en Syrie, alors que le Président Hollande quelques instants avant lui avait affirmé en parlant de l'aide à apporter à l'Armée libre de Syrie : ...." C’était d’ailleurs le sens de la conversation que nous avons eue avec le Président Erdogan, parce que nous sommes sûrs qu’il n’y aura, là-encore, de victoire – quelles que soient les actions de la coalition notamment à Kobané – que si l’armée syrienne libre, c’est-à-dire l’opposition démocratique reçoit les soutiens nécessaires" ........
On comprend que la proximité frontalière de la Turquie et de la Syrie oblige le Président Turc à prendre en considération le danger que pourrait représenter une "opposition démocratique" à Bachar El Hassad, qui pourrait si elle devenait très forte se retourner aussi contre les pays voisins, enfin c'est ce que je pense mais ce n'est qu'une idée...qui ne transpire pas dans les propos de Monsieur Erdogan.
L'intervention du Président Erdogan est bien reprise dans la vidéo du point de presse, la traduction en est faite simultanément, par moment il y a quelques difficultés techniques qui empêchent d'entendre quelques mots, mais il est important de l'écouter, parce que dans le texte du point de presse, son intervention ne figure pas, comme vous le verrez ci-dessous.
Dans la vidéo de ce point de presse nous voyons que le Président turc Erdogan au cours de son intervention a beaucoup insisté sur les excellentes relations bilatérales entre la Turquie et la France "qui ont atteint un élan positif et se développent de façon rapide" ..il a souligné que les deux pays allaient continuer dans ce sens en insistant sur les échanges commerciaux, économique, l'échange de la défense, les échanges culturels, un projet nucléaire commun entre le Japon, la France et la Turquie, et des questions d'énergie..
Puis il a livré sa propre analyse sur l'Irak et la Syrie et les régions qu'il faudrait bombarder pour lutter efficacement contre Daesch, en soulignant quelque peu la convergence entre la France et la Turquie, mais en ce qui concerne la Syrie son approche démocratique diffère quelque peu de la position du Président François Hollande, pour le Président Erdogan régler les affaires de la Syrie en voulant éliminer le Président El Hassad n'est pas démocratique, d'après lui seul les Syriens doivent choisir leur Président.
Monsieur Erdogan n'a pas non plus fait allusion à une aide à "l'opposition démocratique" en Syrie, alors que le Président Hollande quelques instants avant lui avait affirmé en parlant de l'aide à apporter à l'Armée libre de Syrie : ...." C’était d’ailleurs le sens de la conversation que nous avons eue avec le Président Erdogan, parce que nous sommes sûrs qu’il n’y aura, là-encore, de victoire – quelles que soient les actions de la coalition notamment à Kobané – que si l’armée syrienne libre, c’est-à-dire l’opposition démocratique reçoit les soutiens nécessaires" ........
On comprend que la proximité frontalière de la Turquie et de la Syrie oblige le Président Turc à prendre en considération le danger que pourrait représenter une "opposition démocratique" à Bachar El Hassad, qui pourrait si elle devenait très forte se retourner aussi contre les pays voisins, enfin c'est ce que je pense mais ce n'est qu'une idée...qui ne transpire pas dans les propos de Monsieur Erdogan.
L'intervention du Président Erdogan est bien reprise dans la vidéo du point de presse, la traduction en est faite simultanément, par moment il y a quelques difficultés techniques qui empêchent d'entendre quelques mots, mais il est important de l'écouter, parce que dans le texte du point de presse, son intervention ne figure pas, comme vous le verrez ci-dessous.
Revue de presse
- Source : Site de l'Elysée -
. vidéo du point de presse :
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. texte du point de presse :
" Mesdames, Messieurs,
" J’avais souhaité, il y a quelques jours, lors d’une conversation
téléphonique avec le Président ERDOGAN, qu’il puisse venir à Paris pour
évoquer notamment la situation en Irak et en Syrie, et revenir sur notre
coopération bilatérale à la suite de la visite d’Etat que j’ai
effectuée à Ankara il y a quelques mois. Je veux revenir sur ces
différents sujets et sur la relation que nous avons, à tous les points
de vue excellente, avec la Turquie.
" Je reviens d’abord sur la situation en Irak et en Syrie.
" En Irak, nous voulons, c’est la position de la France depuis le
départ, qu’il y ait une lutte efficace contre Daesh qui puisse
rassembler toutes les parties prenantes. Nous sommes conscients qu’il
n’y aura pas de reconquête des territoires qui sont occupés par Daesh
s’il n’y a pas, au-delà d’un gouvernement inclusif, la mobilisation de
tous, c’est-à-dire des Irakiens eux-mêmes dans toutes leurs composantes,
dans toute leur diversité. La France a décidé d’intervenir en Irak en
appui aérien de l’armée irakienne, et également là où il y a des
conflits ouverts, en appui des kurdes d’Irak, pour leur apporter non
seulement le soutien aérien mais également la formation nécessaire.
" En Syrie, nous sommes conscients qu’il y a deux adversaires : Daesh
et Bachar El-ASSAD qui continue de bombarder la population civile, y
compris des femmes et des enfants. Il y a même une forme d’alliance
objective entre Daesh et le régime syrien. C’est pourquoi, nous faisons
en sorte de former, d’appuyer l’armée libre de Syrie. C’était d’ailleurs
le sens de la conversation que nous avons eue avec le Président ERDOGAN
parce que nous sommes sûrs qu’il n’y aura, là-encore, de victoire –
quelles que soient les actions de la coalition notamment à Kobané – que
si l’armée syrienne libre, c’est-à-dire l’opposition démocratique reçoit
les soutiens nécessaires.
" Nous avons regardé comment nous pourrions, dans le cadre de la
coalition et de ce que nous avons à faire avec la Turquie, examiner la
mise en place de zones de non survol d’avion et des zones aussi où nous
pourrions apporter les appuis nécessaires de formation et de matériels à
l’armée libre de Syrie.
" Voilà ce que j’ai voulu avec le Président ERDOGAN évoquer sur la
Syrie et sur l’Irak. Nos ministres des Affaires étrangères vont
travailler dans cette direction notamment pour les zones qui doivent
être fixées.
" Nous avons aussi parlé de nos relations bilatérales. Un certain
nombre de décisions avaient été prises lors de mon déplacement : le
développement de notre commerce, l’ouverture des marchés, un certain
nombre de dossiers sur lesquels nous sommes partie prenante. Je sais que
le Président ERDOGAN avait fait en sorte que, notamment sur la question
du nucléaire civil, la France puisse revenir. Cela a été le cas dans
une coopération avec le Japon. De la même manière sur un certain nombre
de matériels, sur un certain nombre de projets, notamment
d’infrastructures de transport, il y a de grands progrès dans la
relation économique entre la Turquie et la France.
" Sur les négociations des chapitres, pour que la Turquie puisse avoir
un dialogue sincère avec l’Europe, il ne s’agit pas de savoir s’il y
aura une adhésion. Il s’agit de savoir si elle est possible. Elle n’est
concevable que s’il y a des négociations. Des chapitres avaient été
ouverts dans le passé, puis il y a eu une longue période de suspension.
Un chapitre a été de nouveau ouvert sur les politiques régionales. Mais
j’ai toujours considéré qu’il était possible d’ouvrir les chapitres –
notamment la justice, les droits de l’homme, la sécurité – au niveau
européen. C’est le message que j’ai passé.
" Enfin sur le plan des échanges culturels, universitaires, je me
souviens encore de mon déplacement. Là-aussi, il y a de grands progrès
qui ont été constatés. Cette visite, bien sûr rapide, du Président
ERDOGAN vient après d’autres. Elle vient après une réunion qui, à mon
avis, a été plus fructueuse qu’il n’y paraît, entre ce que nous appelons
le « groupe de Minsk » qui concerne le Haut-Karabagh et l’Azerbaïdjan
et l’Arménie. J’y ai passé toute la journée de lundi et cela a été à mon
sens positif. Parce que même si nous restons sur des principes pour
régler cette question, il y a beaucoup de points communs qui nous
unissent et nous avons pu avancer. Je sais que la Turquie y est aussi
attentive.
Voilà le sens de ce déplacement, et nous aurons d’autres rencontres aussi bien ici, que dans des réunions internationales.
Nous avons quand même un objectif : faire en sorte que nous puissions
lutter contre Daesh, lutter contre le terrorisme, apporter une
stabilité et une sécurité, et il y a urgence. Il y a là un cri d’alerte,
qu’il faut lancer. Il n’y a pas que Kobané, il y a aussi d’autres
villes en Syrie qui sont menacées, d’autres villes en Irak. Toute la
communauté internationale doit se mobiliser par rapport à ce danger.
¤¤¤
" Comme le Président ERDOGAN m’invite à reprendre la parole, je vais le faire.
" D’abord sur Kobané, il n’y a pas que Kobané et le Président ERDOGAN a
raison, il y a d’autres villes qui sont aujourd’hui menacées par Daesh
en Syrie. Pour nous la ville clé parmi toutes les villes, c’est Alep.
Nous faisons donc en sorte d’appuyer, comme nous l’avons toujours dit,
l’armée syrienne libre et l’opposition démocratique pour que nous
puissions leur apporter tout le soutien nécessaire par rapport à cet
enjeu.
" Il y a aussi Kobané. Même si cette ville a été vidée de sa
population, il y a la nécessité de lui apporter les renforts
nécessaires. Nous faisons là-dessus confiance à la Turquie pour que les
mouvements puissent se faire.
" Le second sujet, c’est l’Europe. C’est vrai qu’il y a eu des blocages
dans la discussion entre la Turquie et l’Union européenne, qui ne
venaient pas que de la France d’ailleurs et qui portent sur des sujets
extrêmement difficiles. Même si comme je l’ai dit, il ne s’agit pas de
savoir si la Turquie va adhérer ou non mais de savoir si nous pouvons
avancer sur un certain nombre de sujets.
" J’ai été précis sur les chapitres 23 et 24. Nous pouvons avancer
comme il a été démontré d’ailleurs que nous l’avions fait sur les
politiques régionales. Nous ne faisons aucune conditionnalité.
Et puis pour nous, le rapport avec la Turquie, bien sûr c’est un
rapport global : il y a ce qui se passe au niveau européen et au niveau
mondial, mais il y a aussi la relation bilatérale qui en elle-même doit
être portée à son plus haut niveau. Nous en avons parlé parce qu’il y a
beaucoup de sujets : aéronautique, défense, agroalimentaire, où nous
pouvons au-delà même du nucléaire civil, ce qui est un point important,
progresser encore dans nos échanges.
" Je vais saisir cette occasion qui m’est donnée de ce rendez-vous avec
la presse pour parler aussi de la conférence sur le Climat. Nous allons
avoir des responsabilités communes dans l’année 2015. La France, parce
qu’elle va réunir cette conférence à la fin de l’année ; et la Turquie
parce qu’elle va avoir une responsabilité au sein du G20. Nous pouvons
faire en sorte de porter les mêmes objectifs et là-dessus, nous sommes
en plein accord. La Turquie est également consciente que nous devons
trouver un accord global à la fin de l’année 2015.
" Il y a ensuite ce qui se passe au Burkina Faso, qui est un pays ami
de la France. Il y a eu un certain nombre de manifestations, de
rassemblements et une tension maximale. La France contribue et veut
contribuer à l’apaisement dans ce pays. Dans ce pays de l’Afrique de
l’ouest, pour nous si décisive, où il se passe tant de choses, y compris
la lutte contre le terrorisme, la sécurité et également éviter qu’Ebola
puisse se répandre… Pour les liens qui nous unissent au Burkina Faso,
pour la stabilité de la région, la France contribue à l’apaisement. Je
suis sûr que le Président COMPAORÉ, dans les heures qui viennent,
prendra les bonnes décisions pour parvenir à cet apaisement nécessaire.
" Enfin, au moment où j’étais avec le Président ERDOGAN, j’apprenais
qu’un incendie extrêmement grave est en train de se produire à la maison
de la Radio. Nous n’avons pas constaté et heureusement de victimes.
Tout a pu être évacué. Les forces de la protection civile sont en pleine
intervention et nous ne connaissons pas encore l’ampleur des dommages
mais ils paraissent considérables.
" Le Gouvernement et l’ensemble des administrations concernées sont à
l’œuvre, et nous pensons en terminer avec cet incendie dans la journée.
C’est en plein Paris, un traumatisme extrêmement grand, par rapport à
cet édifice qui est symbolique, qui est un édifice qui avait été voulu
par le Général de Gaulle en 1964. Nous en avions célébré le 50ème
anniversaire, il y a des travaux qui étaient en cours… Je ne sais pas si
c’est la cause de l’incendie, mais je suis très attentif, très mobilisé
par rapport à ce qui se passe en ce moment même en plein Paris
.
" Je remercie encore, le Président ERDOGAN pour sa venue. Elle sera
annonciatrice d’autres décisions, parce que nous sommes pleinement
mobilisés par rapport à la lutte contre Daesh. C’est ce qu’a dit le
Président ERDOGAN, il n’y a pas de doute à avoir, ni sur la lutte que
nous devons mener par rapport à Daesh, ni sur le rapport que nous avons
avec le régime de Bachard El-ASSAD. Ce sont deux facteurs de guerre et
de désordre.
" Merci "
________________________/
Le président turc Erdogan reçu à l'Elysée par François ...
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www.alvinet.com/.../recep-tayyip-erdogan-recu-a-l-elysee-21841747.ht...Recep Tayyip Erdogan reçu à l'Elysée. La Syrie et l'Irak ont été au centre des discussions entre le Premier ministre turc et le président français hier à l'Elysée.-
- Le Figaro - il y a 1 jourLe président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé vendredi peu après midi à l'Elysée pour un entretien avec le président François Hollande.
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www.lefigaro.fr/.../97001-20141031FILWWW00128-erdogan-recu-par-h...Il y a 1 jour - Le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé vendredi peu après midi à l'Elysée pour un entretien avec le président François Hollande. Déclaration conjointe à la presse avec M. Recep Tayyip ...
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