Éditorial de lucienne magalie pons
Alors que les pouvoirs à notre époque veulent s’emparer du contrôle de l'informatique et de ses applications et projettent de s'engager dans une "ère numérique vertueuse" , François de Bernard a lancé en Octobre 2015 un "pavé" dans la mare en décrivant dans son livre " L'homme post-numérique - Face à la société de surveillance générale", édité en Juin 2015, ce qui est en train de se passer, non pas une simple mutation technologique et économique, mais une révolution anthropologique dans laquelle l'homme "domestiqué"sera placé sous une surveillance "consentie" pour devenir "l'homme numérisé", consommateur-contribuable dominé à l'échelle planétaire par un pouvoir oligarchique alliant des les "élites publiques et les grand groupes privés, comme Google ou Apple.
D'après la présentation de l'éditeur :
" L état inquiétant du monde actuel et son rapport au numérique sont peu pensés sous l angle de leurs liens les plus profonds. C' est que la partition des cerveaux, comme celle des ordinateurs, fonctionne bien : elle permet au projet despotique de se poursuivre avec une vigueur exceptionnelle. De fait, jamais la colonisation des esprits, des imaginaires et des corps n a été rendue aussi massive et performante entre les mains d un tout petit nombre. Ce livre s efforce ainsi de rappeler comment le numérique a pu envahir nos vies : un « virtuel » qui en est venu à évincer le « réel » jusqu à prendre toute sa place. Il s' intéresse à la nature des changements auxquels nous sommes confrontés, à leurs paradoxes et à leurs outils (les « TIC »). Il s attache à la question de la surveillance et du contrôle généralisés, point de bascule de nos sociétés vers le modèle d une tyrannie numérique déjà effective. Il propose de contourner le piège historique que nous avons forgé, en désignant les voies possibles de la résistance citoyenne et en esquissant le projet d un homme post-numérique. Il précise enfin ce que pourrait être une mobilisation post-numérique à la hauteur des enjeux et des défis contemporains."
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Ce livre décrit et rappelle comment le numérique a pu envahir nos vies : un « virtuel » qui en est venu à évincer le « réel » jusqu’à prendre toute sa place. Il s’intéresse à la nature des changements auxquels nous sommes confrontés, à leurs paradoxes et à leurs outils (les « TIC »). Il s’attache à la question de la surveillance et du contrôle généralisés, point de bascule de nos sociétés vers le modèle d’une tyrannie numérique déjà effective.
Mais ce livre propose aussi de contourner le piège historique que nous avons forgé, en désignant les voies possibles de la résistance citoyenne et en esquissant le projet d’un homme post-numérique. Il précise enfin ce que pourrait être une mobilisation post-numérique à la hauteur des enjeux et des défis contemporains.
L'auteur en appelle à une insurrection civile pour limiter ou lutter contre les "ravages" de cette course à la numérisation généralisée sur le tissu social, sur la culture et les libertés publiques, d'abord par la création d'outils pédagogiques , une insurrection civile qui dans un premier temps pourrait être une étape vers l'avènement d'un homme "post-numérique" qui redécouvrira notamment les valeurs de la lenteur, de la dé-virtualisation des rapports humains au service de l'habitabilité de la terre.
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Note sur l'auteur :
François de Bernard, philosophe et consultant indépendant, anime aussi le réseau transdisciplinaire du GERM. Il est l’auteur de nombreux articles, ouvrages collectifs, fictions et essais, parmi lesquels notamment La Cité du chômage(Verticales, 1997), L’Emblème démocratique (1001 Nuits, 1998), La Pauvreté durable (Félin, 2002), le Dictionnaire critique des mondialisations (2002, Pré aux Clercs), La Fabrique du terrorisme (Yves Michel, 2008
D’après des indications que nous avons relevées sur différents sites internet, Francois de Bernard est titulaire d’un
Doctorat de Philosophie, d’une Habilitation à diriger des recherches en
Philosophie, d’un MBA de l’INSEAD, d’un DESS de Finance et de deux Maîtrises,
l’une en Science Politique, l’autre en Philosophie.
Il est Consultant en stratégie
d’entreprises et d’organisations internationales, il enseigne la philosophie à
l’Université Paris 8 – Saint-Denis, et préside
le GERM (Groupe d’études et de recherches sur les mondialisations), depuis sa création en 2000.
Auparavant, il a exercé diverses fonctions de conseil, de direction
générale, d’administration d’entreprises, d’enseignement et de recherche.
Depuis 1993, il a publié de nombreux articles dans des quotidiens
français et internationaux, ainsi que dans des revues scientifiques. Il est
l’auteur ou le coordinateur d’une vingtaine d’ouvrages, parmi lesquels les
essais La Cité du chômage (Verticales, Paris, 1997), L’Emblème démocratique
(Mille et Une Nuits, Paris, 1998), La Pauvreté durable (Le Félin, Paris, 2002),
le Dictionnaire critique de « la mondialisation » (coord., Le Pré aux Clercs,
1er vol., Paris, 2002), ainsi que les fictions L’Homme (Salvy, Paris, 1995) et
Parthénia 2050 (Le Félin, Paris, 2003). Il a également réalisé le documentaire
Danser la musique de l’Autre et le cédérom Le Son de la diversité (GERM, 2005).
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de Bernard, François - GERM |
www.mondialisations.org/php/public/art.php?id=13148&lan=FR
François de Bernard est président-fondateur du GERM (Groupe d'études et de recherches sur les mondialisations – www.mondialisations.org), association ...
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