Éditorial de lucienne magalie pons
Maame Samia Arhraf a préféré ses foulards à la France, par « un
concours de circonstance » elle a déménagé en Angleterre, devenue Franco-Anglaise, elle vit actuellement dans ce pays et est devenue maire adjointe d'un
"arrondissement" de Londres.
Dans un récent interview publié par le New York Times ,
cette expatriée s’est permis de dénigrer les dirigeants Français et la France
, elle raconte qu’elle a grandi en France
, qu’elle y a fait toute sa scolarité jusqu’à l’âge de 18 ans, puis qu’elle
est partie vivre à l’étranger pendant 6 ans.. en ajoutant « Quand je suis revenue à la fin des années
1990, je me suis rendue compte qu’il était impossible pour moi de trouver un
travail tout en portant le foulard. Par un concours de circonstances, j’ai
déménagé en Angleterre. Ici, je n’étais évidemment pas la seule à porter le
foulard. J’étais perçue comme tout le monde. Cela n’avait rien de choquant,
cela ne posait de problème à personne. »
Dans l’article du New
York Times elle n’a pas cessé de critiquer la France, de fustiger la
position du premier Ministre Manuel Valls contre le Burkini, et les propos de Jean-Pierre Chevènement, le nouveau président
de la Fondation pour de l’islam de France qui a recommandé aux musulmans la "discrétion"
dans l’espace public en les qualifiants de ridicules.
Nous relevons aussi qu’elle vise les Français : «
Je poserais cette question à tous les Français : regardez autour de vous, allez
au supermarché, à l’école, à la mairie, à l’université, est-ce que vous voyez
une femme voilée qui travaille ? Est-ce que vous voyez des femmes voilées qui
sont institutrice, médecin ou même caissière ? Ma fille fait des études pour
être ambulancière et elle porte le foulard. Est-ce que cela dérange quelqu’un ?
Non. Et elle va sauver des vies ! Ma nièce, qui vit en France, est institutrice,
mais avant d’arriver au travail, elle doit enlever le foulard. Pourquoi le fait
de porter un foulard devrait être un problème, une barrière pour réussir ?
interroge-t-elle .
Manifestement cette femme n’a aucune notion de ce que représente la laïcité française , elle vit en Angleterre dont le régime
politique est tout différend, aucune comparaison ne peut s’établir, elle n’a
pas la finesse ou l’intelligence d’interpréter les nuances
Cette femmes qui
apparaît comme fondamentaliste dans son comportement vestimentaire et ses
jugements politiques et moraux rigoristes et figés, du haut de sa petite position d’élue locale à
l’étranger, se permet et se croit autorisée à critiquer le Premier ministre français Manuel Valls et à lui demander de « s’éduquer » :
« Je lui demanderais de s’éduquer
un peu plus sur la religion mais aussi de ne pas créer de division. Etre le
Premier ministre d’un pays, c’est quelque chose de formidable. Je n’ai rien
contre lui personnellement, mais malheureusement ses commentaires sont très
provocateurs », dit-elle, d’après
son petit jugement personnel qui réside dans sa tête couverte de plusieurs foulards ( voir
plus bas la photo) .
Trois jours plus tard, Manuel Valls réagissait dans une
tribune publiée sur le site du Huffington Post, intitulée "En France, les
femmes sont libres" ....... « Des
"commentaires très provocateurs" a réagit Saima Ashraf ».... qui se dit pas très optimiste pour
la France.
Elle interpelle aussi les Français : " Regardez autour de vous, allez au
supermarché, à l’école, à la mairie, à l’université, est-ce que vous voyez une
femme voilée qui travaille ? Est-ce que vous voyez des femmes voilées qui sont
institutrice, médecin ou même caissière ? Ma fille fait des études pour être
ambulancière et elle porte le foulard. Est-ce que cela dérange quelqu’un ? Non.
Et elle va sauver des vies ! Ma nièce, qui vit en France, est institutrice,
mais avant d’arriver au travail, elle doit enlever le foulard. Pourquoi le fait
de porter un foulard devrait être un problème, une barrière pour réussir ?
Cette femme prétend aussi que la France n'a pas laissé les gens s'intégrer, qu'on les forcés à être assimilés " (sic) !
Elle fantasme .... :
Il faut donner le temps aux gens, il faut les aider à évoluer et non les forcer. C’est cela le problème en France aujourd’hui. On n’a pas laissé les gens s’intégrer, on les a forcés à être assimilés. ! accuse-t-elle
Elle fantasme .... :
Il faut donner le temps aux gens, il faut les aider à évoluer et non les forcer. C’est cela le problème en France aujourd’hui. On n’a pas laissé les gens s’intégrer, on les a forcés à être assimilés. ! accuse-t-elle
Saima Ashraf, Franco-Britannique de 39 ans, fait partie de ces femmes musulmanes fondamentalistes dont on se passe très bien en France, elle est Angleterre qu’elle
y reste, nous n’avons pas besoin de fouteuses de troubles en France entortillées dans leur foulards, voiles , burqa , et autres accoutrements et oripeaux,
Elle n’est pas
représentative de la majorité des Françaises musulmanes, assimilées de leur propre volonté, et même sui generis, sans être forcées par qui que ce soit, libre et fière de l'être, et qui tout en étant religieuse, vont et viennent partout librement en France travaillent et sortent, comme toutes les
citoyennes sans aucun conditionnement vestimentaire ni moral..
Puisqu'elle Saima Ashraf dit .." A Londres, je suis gâtée : ici, je
ressens l’égalité, la vraie, et la liberté" ..... en bien qu'elle y reste, emprisonnée dans ses foulards elle n'a pas
conscience que sa liberté est conditionnée par son raisonnement rigoriste ! Drôle conception de la liberté.
Nous avons noté quelques points qui nous paraissent critiquables dans cet interview dont le verbiage politisé est très discutable, mais ils y en a d'autres encore pire comme vous le verrez ci-dessous dans la publication de l’Obs qui a commenté et
repris l’article du "New York
Times", "Regards changés et langues déliées", paru le 2
septembre à la suite du débat français
sur le burkini, dans lequel vous pourrez prendre connaissance de l’étendue des rancœurs
que cette femme déverse injustement sur la France, avec son esprit rigoriste étriqué et le mauvais regard qu'elle jette sur notre pays.
Copié/collé
Saima Ashraf, la femme voilée du "New York Times", répond à Manuels Valls
Source :
L'Obs - L'Obs Publié
le 12 septembre 2016 à 12h54
Partager ce contenu
« Saima Ashraf, 39 ans, est française et maire
adjointe du borough (arrondissement) de Barking & Dagenham à Londres. Elle
fait partie des femmes musulmanes qui ont témoigné dans l’article du "New
York Times", "Regards changés et langues déliées", paru le 2
septembre dans la foulée du débat français sur le burkini. Trois jours plus
tard, Manuel Valls réagissait dans une tribune au vitriol publiée sur le site
du Huffington Post, intitulée "En France, les femmes sont libres".
Des "commentaires très provocateurs", selon Saima Ashraf. Interview
d'une Française expatriée "pas très optimiste" pour la France.
Saima Ashraf, vous êtes aujourd'hui maire adjointe d'un
"arrondissement" de Londres. Pouviez-vous imaginer, il y a vingt ans,
que vous occuperiez un jour une telle fonction ?
Pas du tout. J’ai grandi en France, j’y ai fait toute ma
scolarité jusqu’à l’âge de 18 ans puis je suis partie vivre à l’étranger
pendant six ans. Quand je suis revenue à la fin des années 1990, je me suis
rendue compte qu’il était impossible pour moi de trouver un travail tout en
portant le foulard. Par un concours de circonstances, j’ai déménagé en
Angleterre. Ici, je n’étais évidemment pas la seule à porter le foulard. J’étais
perçue comme tout le monde. Cela n’avait rien de choquant, cela ne posait de
problème à personne.
Comment êtes-vous arrivée en politique ?
J’ai eu des problèmes personnels qui m’ont conduit à
rencontrer la députée de ma circonscription, qui m’a prise sous son aile.
Considérant que j’étais une personne très engagée et ouverte d’esprit, elle m’a
demandé de me présenter aux élections municipales. J’ai accepté, notamment car
l’extrême droite dirigeait à l’époque la municipalité. Je me suis engagée au parti
travailliste et j’ai pris part aux activités du parti localement. J’ai été élue
conseillère municipale en 2010. Toute ma famille est venue de France pour
l’occasion et m’a aidé pendant la campagne. J’ai été réélue en 2014 et le maire
m’a demandé d’être son adjoint au logement. Aujourd’hui je m’occupe des
questions liées aux communautés et à l’engagement social.
Vous avez récemment été citée dans un article du "New
York Times" qui a fait couler beaucoup d’encre. Vous dites que vous
n’auriez jamais pu réussir ce que vous avez réussi au Royaume-Uni si vous étiez
restée en France. Qu’est-ce qui vous amène à penser cela ?
Je poserais cette question à tous les Français : regardez
autour de vous, allez au supermarché, à l’école, à la mairie, à l’université,
est-ce que vous voyez une femme voilée qui travaille ? Est-ce que vous voyez
des femmes voilées qui sont institutrice, médecin ou même caissière ? Ma fille
fait des études pour être ambulancière et elle porte le foulard. Est-ce que
cela dérange quelqu’un ? Non. Et elle va sauver des vies ! Ma nièce, qui vit en
France, est institutrice, mais avant d’arriver au travail, elle doit enlever le
foulard. Pourquoi le fait de porter un foulard devrait être un problème, une
barrière pour réussir ?
Avez-vous, vous-même, décidé de porter le foulard ?
Oui c’était mon choix. De même pour mes filles : je ne leur
ai jamais rien demandé. Mais sans doute m’ont-elles toujours vu le porter et
surtout, elles évoluent dans un entourage qui leur permet de se sentir libre de
le faire.
Certains y voient le symbole d’une domination masculine. Que
leur répondez-vous?
Je réponds que si je porte le foulard, c’est parce que dans
le Coran, il nous est demandé d’être modeste. Mais c’est assez rare qu’on me
demande ici pourquoi je porte le voile...
Mais pensez-vous que le port du voile est un choix pour
toutes les musulmanes qui le portent ?
Malheureusement non. Ça devrait être un choix pour toutes.
On revient au problème d’interprétation de l’islam. Pourquoi forcerait-on
quelqu’un à porter le voile ? Le rôle de mon père était de nous donner une
éducation. Si on décide ou non de porter le voile, c’est notre problème. C’est
entre soi et Dieu. C’est ça, la liberté d'avoir ce choix.
En France, concrètement, la politique est un secteur
inaccessible pour une jeune femme musulmane, qui plus est voilée ?
Evidemment ! Si on ne peut même pas travailler dans un
magasin alors qu’on est voilée, comment voulez-vous prétendre à des fonctions
politiques ? J’entends Manuel Valls qui parle de Marianne au sein nu. Marianne
représente les femmes libres, c’est une femme battante. Je m’identifie à elle
en tant que femme. Quand je suis arrivée en Angleterre, je ne parlais pas un
mot d’anglais. Pendant un an, je communiquais par signes. Onze ans plus tard,
je dirige la ville. C’était une réelle opportunité pour moi de venir vivre ici.
Manuel Valls a répondu de manière virulente à l'article du
"New York Times". Que lui répondez-vous désormais ?
Je lui demanderais de s’éduquer un peu plus sur la religion
mais aussi de ne pas créer de division. Etre le Premier ministre d’un pays,
c’est quelque chose de formidable. Je n’ai rien contre lui personnellement,
mais malheureusement ses commentaires sont très provocateurs.
Il dit dans sa tribune que les femmes sont libres en France.
Vous ne vous sentez pas libre quand vous retournez en France ?
Non. Je suis allée cet été en France avec mes trois filles.
Elles ont refusé d’aller à la plage. Nous ne portons pourtant pas le burkini
mais elles ont eu peur. Quand nous nous baignons, nous portons un legging et un
t-shirt.
Le burkini est-il une "provocation", comme le dit
Manuel Valls ?
Une provocation de quoi ? Si on met un burkini, on se couvre
un petit peu trop, c’est ça ? Dans toutes les religions, les choses ont évolué,
et Monsieur Valls devrait peut-être s’intéresser aux livres d’histoire : des
chrétiennes portaient le voile autrefois. Il faut donner le temps aux gens, il
faut les aider à évoluer et non les forcer. C’est cela le problème en France
aujourd’hui. On n’a pas laissé les gens s’intégrer, on les a forcés à être
assimilés.
Que vous ont inspiré les images de cette femme entourée de
quatre policiers sur la plage de Nice ?
Vous aimez cet article ?
Inscrivez-vous à la Newsletter de l'Obs
×
Adresse email
S'inscrire
J’en ai pleuré. Cette pauvre femme était assise, elle
regardait ses enfants, elle profitait du soleil, de la plage. Le matin en se
levant elle n’a pas dû imaginer que tout cela pourrait lui arriver. Comment
a-t-elle dû se sentir le soir en rentrant chez elle ? Ça va la marquer pour le
reste de sa vie.
Le Premier ministre dit en particulier que les femmes
interrogées dans cet article, dont vous faites partie, ne représentent pas
"l’immense majorité des femmes musulmanes qui ne se reconnaissent pas dans
une vision ultra-rigoriste de l’Islam". Pensez-vous représenter une
minorité qui a une vision "ultra-rigoriste de l’Islam" ?
Pas du tout. J’ai mis l’article du "New York
Times" sur ma page Facebook. En l’espace de deux heures, plus de 3.000
personnes l’ont vu. Beaucoup de femmes se sont reconnues dans cet article.
J’invite Monsieur Valls à rencontrer des musulmans et avoir une discussion
informelle avec eux. Je le dis aux politiques en France : sortez dans la rue et
discutez avec les gens normaux, la vraie France. Les femmes françaises qui ont
témoigné ne représentent pas une minorité, elles représentent la France.
Peut-il y avoir des conflits aujourd’hui entre ce que prône
l’islam et ce que défend l’Etat français, les valeurs de la République, dont
notamment la laïcité ?
Il y a un travail à faire des deux côtés. Et c’est le cas
aussi au Royaume-Uni. Exemple : récemment, j’ai rencontré un élu de ma ville
d’origine en France. Il est très investi sur les questions d’intégration et il
a organisé un pique-nique dans un parc. A la fin, certains ne voulaient pas
faire la vaisselle, car d’autres avaient bu du vin. Ce n’est pas normal. C’est
un problème d’intégration sur lequel il faut travailler. Mais les politiques
français sont en train de mettre des blocages partout, au lieu de trouver des
solutions pour traiter le problème à la racine.
La question de la laïcité et de l’identité est déjà au cœur
de la campagne pour l’élection présidentielle. Cela vous inquiète ?
C’est inquiétant. J’entends Nicolas Sarkozy qui veut
interdire le voile à l’université : le risque est non seulement qu’on empêche
des Françaises d’être éduquées mais aussi qu’on repousse des étudiantes venues
de l’étranger. D’ailleurs, en ce qui concerne les femmes aisées venues de pays
du Golfe, on est d’accord pour qu’elles viennent dépenser leur argent dans les
magasins parisiens. Ça veut donc dire que si vous avez de l’argent, ça va. Tout
est cela est un peu hypocrite.
Primaire à droite : comparez les programmes des candidats
Depuis deux ans, la France a été frappée par plusieurs
attentats terroristes, revendiqués par Daech. Comprenez-vous ceux qui demandent
aux musulmans de clairement se distancier de ceux qui commettent de tels actes
?
C’est horrible de demander cela. Nous sommes aussi affectés
qu’eux. Regardez l’attentat de Nice : hélas des musulmans sont morts également
sur la Promenade des Anglais.
PHOTOS. Ils ont perdu la vie dans l'attentat de Nice
Trois jeunes femmes ont été interpellées dans l’enquête sur
la voiture contenant des bonbonnes de gaz a Paris. Bernard Cazeneuve a affirmé
qu’elles préparaient vraisemblablement de nouvelles actions violentes. Que
peut-on faire pour que des jeunes femmes ne sombrent pas dans une forme de
radicalisation ?
Des jeunes femmes qui peuvent en arriver à vouloir commettre
de tels actes ne sont pas intégrées. Elles n’ont manifestement pas de sentiment
d’appartenance. Dans bien des cas, il s’agit d’un lavage de cerveau, on dit à
une jeune femme "tu n’es pas très académique" ou "ta famille ne
fait pas attention à toi" et on lui dit "viens avec nous" et
cela leur donne un sentiment d’appartenance. Comme si, enfin, quelqu’un
s’occupait d’elle. Des personnes vulnérables ou déprimées peuvent également
être embrigadées. Ça peut être un début d’explication, mais cela n’excuse
absolument pas. C’est malheureux d’en arriver à cela. L’islam est une religion
de paix, non de violence.
Il n’y a pas de solution miracle hélas pour prévenir. Il y a
un travail qui se fait à la maison bien sûr. J’ai trois adolescentes. Je
travaille à plein temps. Je ne sais pas ce qu’elles font en permanence. Quand
elles rentrent à la maison après l'école, elles peuvent se connecter sur
internet, je ne sais pas ce qui se passe. Mais je sais que j’ai donné des
valeurs à mes enfants et je leur ai appris le respect d’un pays. Par ailleurs,
les valeurs britanniques sont enseignées ici au Royaume-Uni, à l’école mais
aussi aux adultes.
Jean-Pierre Chevènement, le nouveau président de la
Fondation pour de l’islam de France, a recommandé aux musulmans la
"discrétion" dans l’espace public. Ces recommandations sont-elles de
nature à favoriser la paix sociale ?
Franchement, c’est complètement ridicule et alarmant de la
part de personnes qui font tourner le pays. C’est une provocation et c’est
encore une claque que l’on nous donne pour nous dire : "vous n’êtes pas
d’ici."
Etes-vous optimiste sur l’avenir de la France ? Pensez-vous que vous pourriez retourner y
vivre un jour ?
Pour l’instant, non. Mais j’aime la France. J’ai besoin d’y
aller, c’est comme une recharge pour moi, et pas seulement car ma famille s’y
trouve. Même ici je cherche les Français ! Je fais partie d’une communauté qui
est française. Cela dit, aujourd'hui, en France, je ne me sentirais pas à
l'aise. A Londres, je suis gâtée : ici, je ressens l’égalité, la vraie, et la
liberté.
Propos recueillis par Philip Kyle, à Londres
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire