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08 avril 2010

La Sncf est en panne de dialogue à tous les niveaux

by lucienne magalie pons on 7 Apr 2010 | Voir tous les articles de lucienne magalie pons

A l’appel des syndicats les plus revendicatifs, la CGT et de SUD-Rail, les cheminots ont entamé hier soir leur troisième grève depuis janvier 2010,mais celle-ci est reconductible.

Des assemblées générales sont convoquées ce matin pour voter, ou non, la poursuite du mouvement et es usagers risquent de supporter un trafic perturbé pendant plusieurs jours.

La CGT et de SUD-Rail, visent les réformes en cours à la SNCF, en particulier dans le fret, les suppressions d’emplois et la dégradation des conditions de travail. « La SNCF va perdre 3 700 emplois cette année et veut encore en supprimer 8 000 d’ici 2012 », proteste Didier Le Reste, le chef de file des cheminots CGT déplore : « La SNCF va perdre 3 700 emplois cette année et veut encore en supprimer 8 000 d’ici 2012 », et SUD-Rail, dénonce le « management agressif » de la direction et l’absence de dialogue social.

Didier Le Reste, par ailleurs est confronté à la surenchère syndicale de SUD-Rail. Le climat syndical est entaché aussi entre la CGT et SUD-RAIL par des visions quelques peu différentes de l’avenir de la SNCF.

Il faut s’attendre à un dialogue de sourds entre le PDG de la SNCF et le chef de la CGT-Cheminots, d’autant que d’après Dominique Bussereau, le secrétaire d’Etat aux Transports, le Gouvernement à fustigé une grève « incompréhensible et affligeante ».

.Le Président de la SNCF , Guillaume Pepy, soutenu implicitement par la déclaration de Dominique Bussereau, , s’élève contre un mouvement social qui « coûte 20 M € par jour » alors que la compagnie a perdu près d’un milliard d’euros l’an dernier et préfère les syndicats réformistes (Unsa et CFDT), qui se sont désolidarisés de la grève .

S’ajoute sur le fond des revendications un sujet de mésentente entre la CGT et la direction, des huissiers sont chargés de compter les grévistes, pour « mesurer » l’état réel de la mobilisation.

Au-delà de ce conflit de confiance, un fossé d’incompréhension sépare le patron de la SNCF et le syndicat majoritaire CGT-Cheminots, longtemps considéré en interne par le passé comme l’interlocuteur unique de la direction.

Le service serait assuré à 70 % selon un communiqué de la SNCF, mais les voyageurs par expérience savent que des retards de train viendront affecter cette prévision. Une grève « incompréhensible et inimaginable » pour le Gouvernement , qui effectivement ne comprend rien et n’imagine rien, mais qui se résume pour les voyageurs à assister impuissants au dysfonctionnement de ce service public et à faire les frais des querelles entre une Direction rigide et des Syndicats désunis par défaut de concertation.

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