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22 avril 2010

8 millions de personnes vivent en France sous le seuil de la pauvreté


by lucienne magalie pons on 22 Apr 2010 |

1,8 millions d’immigrés et 6,2 millions de non immigrés vivent en France « sous le seuil de la pauvreté ».

Une première : L’Institut de la statistique a ausculté le niveau de vie des populations immigrées en France. Les statistiques révèlent que les personnes immigrées ont un niveau de vie inférieur d’un tiers à celui des non immigrées. Le revenu disponible moyen d’un immigré est de 25390 euros par an contre 33720 pour un non immigré (chiffres pour 2007).

Note : je suis rapatriée depuis 1962 et ma pension actuelle me situe dans la catégorie « revenu disponible moyen d’un immigré » : je vis avec une économie annuelle égale à 0, mais je m’estime heureuse d’arriver à payer mes impôts, mon loyer, et de faire face avec ce qui me reste à mes frais de téléphone et d’électricité, comme je dispose de vêtements que je fais durer en moyenne dix ans, reste les frais de chaussures qui tiennent avec des réparations 2 à 3 ans, et pour le quotidien alimentaire comme je sais cuisiner j’arrive à me nourrir correctement et même à recevoir mes enfants et petit enfant assez souvent, restent les frais de santé, je suis a la sécurité sociale et j’ai résilié depuis plusieurs années mon assurance complémentaire santé qui n’était plus à la portée de mes moyens, et bien une année dans l’autre comme j’ai la chance encore de n’être affectée d’aucune grave maladie j’arrive à survivre avec mes petits bobos saisonniers rhumes quelquefois et petites douleurs que je soigne avec des médications courantes, aspirine par exemple. Je n’ai donc pas lieu de me plaindre.

D’après l’Insee, il y a des différences entre les non immigrés et les immigrés : les ménages originaires du Maghreb ont un écart de niveau de vie de - 43% par rapport à celui d’un ménage non immigré. Les ménages africains ont un écart de - 39%, les ménages turcs, vietnamiens, cambodgiens de -37%, ceux de l’Union européenne de seulement -14%.

L’Insee a écarté les « effets de composition » des ménages (familles monoparentales, chômage, qualifications, etc..), mais il existe aussi une différence entre les immigrés eux-mêmes d’après leur pays d’origine. L’écart de revenu des immigrés européens tombe à -7% par rapport aux non immigrés, celui des Turcs, Vietnamiens et Cambodgiens ressort à -9%.

Les Maghrébins et Africains immigrés connaissent eux un écart conséquent de -19% et -17%. Pour Jérôme Pujol, chercheur à l’Insee, c’est l’effet de « la précarité du marché du travail », et de la difficulté pour les immigrés maghrébins et africains d’accéder au marché du travail « stable », est citée la « discrimination à l’embauche » comme l’ effet de cette difficulté : un immigré africain ou maghrébin a 43% de chance sur 100 de vivre sous le seuil de pauvreté, contre 36% pour l’ensemble des immigrés et 11% pour un non immigré.

Quand aux 6,2 millions de non immigrés qui comme 1,8 millions d’immigrés vivent sous le seuil de la pauvreté , l’Insee en rappelle les raisons principales , d’abord les familles avec un seul revenu (55%),contre 44% pour les familles non immigrées. 13% de familles monoparentales chez les immigrées contre 8% pour les non immigrées, et aussi 12% de familles nombreuses (contre 5% pour les non immigrées), enfin le manque de qualification joue vient aussi s’ajouter à ces raisons.

Puisque l’Insee vient de faire ressortir par ces statistiques les raisons principales qui affectent les personnes vivant sous le seuil de pauvreté nous souhaitons que le Gouvernement se décide à étudier sérieusement les moyens à mettre en chantier pour améliorer leur sort

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