La visite de la Chancelière Allemande Angela Merkel qui est venue
apporter son soutien à la politique d'austérité et de rigueur d' Antonis Samaras, le Premier Ministre Grec, a
donné lieu à de violentes manifestations qui ont tourné à
l'affrontement avec les forces de sécurité Le Gouvernement Grec n'avait pas lésiné sur les moyens de protection mis en place depuis hier pour protéger Angela Merkel et sa délégation, 6000 agents de police, renforcés par des unités antiterroristes dont des tireurs d'élite postés les toits étaient déployés dans le Centre d'Athènes.
Mais ce mardi 9 Octobre , les manifestants, qui ont ressenti la visite d'Angela Merkel comme une provocation; ont affronté la police, ce mardi 9 octobre, avec des pierres,
des bouteilles , des projectiles divers et des bâtons. Ils ont tenté de démanteler une barricade érigée
pour protéger Angela Merkel et sa délégation., au cours de ces incidents des dizaines de manifestants ont
été arrêtés dans l'après-midi.
Ce sont près de 25 000 manifestants qui protestaient contre sa visite dans les rues et le Centre d'Athènes , , à l'appel des syndicats, du principal
parti d'opposition de gauche radicale, le Syriza, et de formations de
droite nationaliste.
Le Chef du Syrisa soutenu par une délégation du parti de gauche
allemand Die Linke, se trouvait dans
le cortège des manifestants avec ses militants. L'arrivée d'Angela Merkel "nous
donne l'occasion de dire que l'Europe des peuples vaincra l'Europe de
la rigueur ..., la tradition démocratique européenne ne laissera pas
la Grèce devenir un cimetière social", a notamment lancé Tsipras.
Les manifestants des groupes de droite nationaliste brandissaient des panneaux et poussaient des slogans hostiles comme "mal venue", "dehors les impérialistes", "non au IVe Reich". Les médias rapportent qu'un
homme brandissait un panneau où les photos d'Angela Merkel et des
trois Premiers ministres grecs s'étant succédés depuis 2010, surmontés
de croix gammées, l'emblème de l'Allemagne nazi.
A
l'écart de la foule et des nombreux innombrables barrages érigés par la
police dans le centre, une demi-douzaine de manifestants déguisés en Officiers SS avec des croix gammées sur leurs uniformes circulaient dans un
véhicule noir avec des drapeaux à croix gammée , en faisant le salut nazi en signe de défi contre la visite de la Chancelière Allemande
Rappelons que le gouvernement d'Antonis Samaras négocie actuellement avec la Troïka les bailleurs internationaux (UE-BCE-FMI )de nouvelles restrictions budgétaires pour en vue de s'assurer du versement de la prochaine tranche du plan de renflouement de 130 milliards d'euros, afin de maintenir le pays à flot.
Rappelons que le gouvernement d'Antonis Samaras négocie actuellement avec la Troïka les bailleurs internationaux (UE-BCE-FMI )de nouvelles restrictions budgétaires pour en vue de s'assurer du versement de la prochaine tranche du plan de renflouement de 130 milliards d'euros, afin de maintenir le pays à flot.
La visite de la Chancelière a durée six heures au cours desquelles elle a pu , au cours d'une conférence de presse au côté d'Antonis Samaras , le Premier Ministre grec, saluer notamment les "efforts" et "progrès accomplis" par la Grèce en vue de la réduction de ses déficits publics en souhaitant que la Grèce "reste dans l'euro" en ajoutant e: "Nos discussions montrent clairement qu'il y a en ce moment des progrès tous les jours." Et s'est dite "convaincue que l'effort difficile en vaut la peine".
Manifestement la population grecque qui ne peut plus supporter " les efforts difficiles et "progrès (sic) qui lui sont imposés de plus en plus par le Gouvernement grec et la Troïka des créanciers de la Grèce (UE-BCE-FMI), a tenu à manifester en masse plutôt que danser le sitarki, la ceinture serrée devant leurs buffets vides.
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