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04 octobre 2012

Il était une fois à Denver dans le Colorado

Éditorial de lucienne magalie pons




 Il était une fois à Denver dans le Colorado  un débat  qui opposait  deux candidats qui se présenteront prochainement pour être élu Président des Etats-Unis.
.

Bon, je n’en dirais pas long sur le  débat Obama-Romney, le duel n’a pas eu lieu, quelques empoignades  tout au plus.

Mitt Romney et  Barack Obama   se sont focalisés sur des questions de politique intérieure,  réductions des impôts ou des augmentations, création d'emplois,  améliorations d'éducation et réforme de soins de santé, chacun avec sa  logique politique de fond , pour Obama un Etat Fort, Pour Romney moins d’Etat  et des initiatives individuelles.

L’animateur Jim Lehrer a  bien fait son boulot de médiateur  il a essayé  un peu de les animer, pour ne pas dire réanimer, mais chacun  revenait à sa ligne, on attendait plus des deux candidats, d’autant qu’ils  avaient peaufiné leurs apparences, costumés avec élégance, Obama en cravate bleu et Romney en cravate rouge, mais voilà  il ne s’agissait pas d’un  concours d’élégance, et leur  ton policé  même dans l’offensive  n’était pas suffisant pour marquer des points décisifs.

Tout ce qu’ils ont dit chacun à leur tour  ou  en échangeant a été  une répétition  de tout ce qu’il avait déjà dit dans leur campagne, bien sur ils l’ont exprimé sous des formes différentes, mais le fond de leurs précédentes déclarations est toujours le même,  on notera toutefois qu’ils ont joué parfois sur la corde sensible des « émotions » ce qui pour Romney n’est pas dans ses habitude, mais ceci dit il n’a pas exagéré dans ce domaine.


Barack Obama  a tenu  tout d'abord à rendre hommage à son épouse Michelle "chérie", avec qui il célèbre ses 20 ans de mariage.

L’image de  couple présidentiel, de son bonheur, de sa pérennité est,  on le sait,  depuis toujours  un symbole américain et bien sûr le Président Obama ne pouvait faire moins que d’en user.

"Une soirée des plus romantiques, ici avec moi", lui a  répondu  alors  le candidat républicain, déclenchant les rires étouffés d’un public trié sur le volet.

Obama  a répété  ce  qu’il n’a cessé de déclarer dans ses discours de campagne, notamment que Mitt Romney veut « brûler » les classes moyennes que réduire le déficit public en baissant les impôts de 5 000 milliards de dollars c’est « arithmétiquement » (un mot de Bill Clinton) impossible et  que  Romney ne défend que les plus riches.

 Obama  dans le cours de ses interventions a aussi fait, par trois fois ,  implicitement  allusion à la  fortune  de Mitt Romney, sans prêter oreille  aux dénégations de Mitt Romney, manifestement on peut  voir qu’ Obama ne souhaite pas  entrer dans le débat, et il continue sur son  débit dont l’objectif   est   de caricaturer son concurrent présidentiel


De son côté  Romney  s’est exprimé   en voulant faire passer sa capacité à ressentir les émotions,   -, qualité qu’on ne lui a pas  reconnu  en Amérique jusqu’à présent pour le moment-,    en parlant     des « vrais gens qui souffrent »  notamment en relatant  sa rencontre avec une femme de l’Ohio qui lui aurait demandé, un bébé dans les bras : « Pouvez-vous nous aider ? »

Encore une image symbolique qu’il est inutile de décrypter !

Mitt Romney  a joué  aussi sur le registre de l’énergie,  en affirmant  ses volontés notamment  le candidat Républicain veut   « Restaurer la vitalité » ….,  que l’Amérique ne devienne pas l’Espagne dont le crise serait due  selon son analyse  à un Etat trop présent, …

Parce que  d’une manière générale pour Romney, l’Etat c’est l’ennemi. L’Etat qui entrave, l’Etat qui dépense, l’Etat qui gâche, et selon lui « Le marché et l’initiative individuelle marchent toujours mieux. »

Puis un semblant de  débat finit par s’instaurer, les débatteurs Obama et Romney se livre à des citations pour étayer leurs déclarations, à un certain moment Obama cite sa grand-mère pour parler de « Médicare  , ensuite il cite Abraham Lincoln pour défendre un Etat qu’il veut fort

Romney n’est pas en reste, il explique   qu’il coupera les aides publiques pour les programmes qui ne valent pas la peine d’être financés  et évoque soudain... Big Bird !( le héros de  Sesame Street », adoré depuis des décennies……

Tout cela est bien américain entre la politique et le spectacle, il y a toujours chez eux un   amalgame qui ressemble à un  « big » patchwork ou l’on retrouve assemblés  l’anniversaire du mariage, la grand-mère, les anciens présidents, big  bird , le tout agrémenté pafois  de confidences destinées à capter l’émotion,  j’en passe et des meilleures.

Après  tout ça  une majorité de  médias ont considéré   Mitt Romney comme  offensif et vainqueur du débat et ont dépeint un Obama terne et stressé,   mais d’autres médias ont dit le contraire.

Enfin dans la salle étaient présentes les familles unies comme  « la Tantina des Burgos «  chacune derrière son champion et des  deux  côtés  les applaudissements n’ont pas manqués.

Tout ce cirque ne m’a pas séduite et comme je ne suis ni démocrate ni républicaine à la sauce américaine  s’entend, Dieu m’en garde, après ces quelques lignes je préfère que vous preniez connaissance,  si vous le souhaitez,   dans leur appréciation de l’un ou de l’autre des candidats,  qui se trouvent  plus bas en revue de presse. !





Débat Obama-Romney : l'analyse du correspondant de TF1

TF1 - ‎Il y a 33 minutes ‎




A un mois de l'élection américaine, le débat télévisé de mercredi soir offrait pour Mitt Romney une tribune exceptionnelle pour renverser la tendance, alors que ni le choix de son colistier, le jeune Paul Ryan, ni la convention d'investiture de son ...

 

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