Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

25 octobre 2012

Grèce :Informations et tergiversations contradictoires, affirmations et démentis se succèdent au sujet de l'octroi d'un délai supplémentaire pour assainir la situation d'endettement et les déficits

Éditorial de lucienne magalie pons



D’après des articles de presse et des informations audio-visuelles très contradictoires, on ne parvient pas à faire le point  sur le dossier Grec,  et on   ne  peut savoir  quelle sera la position finale  des responsables politiques et financiers de l’UE en ce qui concerne  l’octroi d’ un délai supplémentaire pour permettre  à  la Grèce d’assainir sa dette souveraine  et ses   déficits budgétaires.


Rappelons que de nouvelles  négociations entre le Gouvernement Grec et la Troïka des créanciers  sont en cours depuis déjà quatre mois.



D’après  certains  médias, tout récemment hier,  le ministre grec des Finances Yannis Stournaras  aurait indiqué   être parvenu à un accord avec la troïka sur de nouvelles économies, assorti d'un délai pour assainir les comptes et  ce même ministre aurait indiqué  au cours d’un débat au parlement grec   que le paquet de nouvelles économies "a été bouclé" en échange d'un nouveau délai de deux ans pour mener à bien son ajustement budgétaire.

On entend ou on lit également dans le même sens,  que  le   gouvernement grec et  les représentants de la Troïka de ses créanciers   on passé un protocole d’accord et que le Gouvernement grec a   obtenu  deux ans supplémentaires pour assainir son budget, sous conditions de  ramener son déficit sous la barre des 3% de son Produit intérieur brut (PIB) en 2016 et non plus dès 2014 comme  il était prévu jusqu’à présent, et que ces nouveaux délais  s’appliqueraient aussi  pour la mise en place de réformes sur son marché du travail et dans le secteur de l’énergie, ainsi que de nouvelles privatisations vont en outre être prolongés, selon la même source.

En conséquence on pouvait penser que  Le Premier ministre Antonis Samaras pouvait  compter sur le fait que les partenaires européens de la Grèce débloqueraient  rapidement une nouvelle tranche d’aide de 31,5 milliards d’euros.


Mais d’un autre côté,  on lit et on entend  a peu près le contraire en prenant connaissance des démentis et des réserves formulés par les partenaires et les financiers  européens de la Grèce  :



C’est ainsi que  que Jorg Asmussen,  membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE),  a démenti  hier mercredi des informations de la presse allemande (** ),  selon lesquelles la Grèce aurait obtenu de ses créanciers un délai supplémentaire de deux ans pour assainir ses finances publiques.



  « J’ai lu ça aussi. Il n’y a pas jusqu’ici d’accord définitif de la troïka (créanciers de la Grèce: BCE, l’UE, FMI)  avec le gouvernement grec », a-t-il  déclaré sur la chaîne publique allemande ARD. Selon lui,   « Il y a des progrès à Athènes mais nous n’en sommes pas là » 



Jörg Asmussen a aussi expliqué  qu’accorder un délai supplémentaire à la Grèce signifiait aussi davantage d’aides financières de la part des partenaires européens d’Athènes pour combler les déficits attendus en 2014 et 2015. « Si l’on reportait les objectifs fiscaux de deux ans, cela signifierait que l’on doit mettre à disposition (de la Grèce) des moyens financiers supplémentaires des Etats de la zone euro », selon lui.


(**) note :  hier,  le  ministère des Finances allemand n’a  pas  commenté les informations de la presse allemande, le fera-t-il aujourd’hui ?


 Quant à la commission européenne elle  a  démenti  mercredi soir tout "accord global" entre les autorités grecques et les créanciers de la Grèce (UE, BCE et FMI), en  précisant que "des questions importantes subsistaient".


On rapporte aussi que sur  son compte Twitter,  le porte parole de la Commission Européenne Simon O’Connor a  cependant estimé que "des progrès substantiels ont été faits dans les discussions avec la Grèce".


En définitive ces informations n’ont pas été confirmée s par les partis de la coalition gouvernementale  grecque pas plus que par les créanciers de ce pays.


Nous en saurons peut-être plus aujourd’hui, ou demain,  ou si ces allers et retours, affirmations et démentis se poursuivent  il faudra-t-il  se reporter  aux calendres grecques en passant par l’éclatement de la Zone Euro ?


Il serait cependant ultra urgent de prendre des décisions très rapidement, comment un pays et sa population peuvent-ils espérer d’une Europe  impitoyable dont l’aide est sans cesse reportée et conditionnée  de plus en plus  par de nouvelles exigences d’austérité et de rigueur.


On a vraiment l’impression que l’Europe pousse  la Grèce comme  les indignes enfants ingrats poussent sans pitié « grand-mère dans les orties » après avoir contribué à sa ruine.

 

Aucun commentaire: