Ces derniers temps, avant l’ouverture du Conseil
Européen des 18 et 19 Octobre certains
grands médias européens se sont employés à nous dépeindre un climat
de confrontation entre la position
Française et la position Allemande, en appuyant leurs plumes sur les points de divergences et les profondes différences de vues
entre Paris et Berlin, notamment sur lancement de l'Union bancaire qui
consisterait à mettre les 6 000 banques européennes sous
surveillance , sur les eurobonds,
etc…, etc.., et d’ajouter les uns
ou les autres que Conseil Européen serait crucial, qu’un bras de fer s’engagerait
entre Paris et Berlin sur l’avenir de l’Union monétaire” dans un
climat de tension, etc …, etc…, et
d’autres citaient François Hollande, en
rapportant que le « moteur franco-allemand qui guide l’Europe pourrait caler »
Tous ces arguments médiatiques préliminaires se fondaient notamment sur le fait que
l’Allemagne veut imposer le contrôle budgétaire avant la solidarité et
que la France veut instaurer la solidarité avant le contrôle.” ..
Alors, faut-il attendre que la zone euro brûle de
nouveau pour que Berlin et Paris s’accordent sur une ligne commune dans leur
désaccord de principe ? s’interrogeait notamment un média particulièrement prolifique
sur la question !
Or nous
voyons que le Conseil Européen des 18 et 19 Octobre s’est terminé
sur un compromis acceptable , rappelons que la Commission européenne,
soutenue notamment par la
France, souhaitait une entrée en vigueur progressive à
partir du 1er janvier 2013 mais l'Allemagne et plusieurs autres pays
européens jugeaient ce délai irréaliste, et finalement
les dirigeants européens ont
trouvé un compromis et confirmé
dans la nuit de jeudi à vendredi à Bruxelles que l'ensemble des 6 000
banques de la zone euro seraient soumises à une supervision unique à
partir du 1er janvier 2014, mais
ils ont donné un peu plus de temps à la Banque centrale
européenne pour mettre en place ce dispositif.
François Hollande
et Angela Merkel se sont montés satisfaits :
Extrait de leurs déclarations :
François
Hollande : “Je crois que nous avons maintenant un cadre cohérent, … un pacte de croissance, une union
bancaire, une union budgétaire, un mécanisme de soutien, une volonté
d’approfondir l’union économique et monétaire.”
Angela Merkel : la Chancelière Allemande
s’est également montrée satisfaite, et de
plus aussi sur les mesures adoptées
destinées à favoriser l’emploi, elle a déclaré : “Nous avons conclu un
pacte de croissance et pour l’emploi d’un montant équivalant à environ 1% du PIB de l’ensemble des pays de l’Union européenne (UE), …..
C’est un effort très important et ce projet veut favoriser la création de
nouveaux emplois, en particulier pour les plus jeunes.”
Certains
grands médias européens qui ne s’avouent jamais vaincus reprennent leurs
plumes irréalistes en soulignant d’un
trait acide que François Hollande et Angela Merkel sont restés
« bloqués » à
Bruxelles su le processus de mise en place d’une une
supervision unique à partir du 1er janvier 2014, ”, et d’ajouter qu’
Angela Merkel doit maintenant faire face
à des oppositions dans son pays , jusque dans son propre camp, où on lui
reproche d’avoir fait trop de concessions…, certains commentateurs critiquent aussi le report des délais initiaux en y voyant une manœuvre électorale de la part de la Chancelière Allemande, et d’ajouter en autres prédictions sinistres que le prochain sommet
Européen de Fin novembre, au cours
duquel les chefs d’État vont se
retrouver pour parler du budget européen 2014-2020 sera sanglant, d’après
certains « On parle même de
boucherie » dans les couloirs de la Commission !
Enfin d’autres médias préfèrent
plus honnêtement reconnaître que le Conseil européen s'est s’est achevé sur un bon résultat
en commentant l’accord des 27 pour mettre en place une union bancaire
et la
"supervision des
banques", qui sera réalisée
progressivement dans les prochains mois , et aussi en soulignant qu’à l'ouverture du sommet européen, le président
du Conseil européen a invité les 27 à se joindre aux trois représentants de
l'UE lors de la cérémonie officielle en décembre à Oslo, pour la remise
du prix Nobel de la paix, au cours de laquelle l'Union européenne sera représentée par les
présidents des trois grandes institutions : Herman Van Rompuy pour le Conseil
européen, José Manuel Barroso pour la Commission européenne, Martin Schulz pour le
Parlement européen.
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