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31 juillet 2012

Crise de la Zone Euro : Tous les responsables de l'UE se mobilisent pour trouver des solutions

Éditorial de lucienne magalie pons


Nous sommes en période de vacances mais pour les responsables politiques et financiers  de la Zone Euro point de répit, leurs déclarations se suivent en cascade  et les médias,  bien sur,  les interprètent au mieux qu’ils peuvent avec quelques interrogations qui subsistent en suspens de réponses     .

Mais en principe il y a au moins des points de convergence entre    tous  ces décideurs de hauts niveaux qui président aux destinées des pays de l’UE , notamment leur  volonté affirmée d’agir ensemble et  de « tout faire pour maintenir la Grèce dans la Zone Euro, sous condition qu’elle tienne ses engagements en renforçant ses mesures d’austérité » , et aussi d’aider l’Espagne et l’Italie sous aussi certaines nouvelles  interventions  financières qui relèveraient de la BCE et du FESF dont les modalités ouvriraient la voie aux rachat de dette espagnole et italienne.

L’une des déclarations   de Monsieur Jean-Claude Junker, le Premier Ministre Luxembourgeois, dans une interviewe du Figaro (publiée le 30 juillet) :  « Nous agirons ensemble avec la BCE, sans toucher à son indépendance. Quand je dis «nous», il s'agit du fonds de sauvetage FESF (fonds européen de stabilité financière, ndlr) », complète les précédentes affirmations de Monsieur Mario Draghi  selon lequel   la BCE  est prête à tout pour préserver la zone euro, comme il le précisait le 26 Juillet lors d’une conférence de presse à Londres devant des investisseurs :  :  "Dans le cadre de notre mandat  ….., la BCE est prête à faire tout ce qu'il faudra pour préserver l'euro",  tout en expliquant ….,  "Dans la mesure où l'ampleur des primes souveraines handicape le fonctionnement des canaux de transmission de la politique monétaire, elles entrent dans le cadre de notre mandat" …… "Et croyez moi, ce sera suffisant » .., a ajouté Monsieur Draghi.


 D’après les commentateurs ces affirmations et déclarations laissent envisager des opérations de  rachats de dette pour détendre les taux d’emprunt, notamment sur les emprunts espagnols   , et les médias soulignaient  qu'à la mi-journée du 26 Juillet, le taux de la dette espagnole se situait à 7,5% et que la déclaration de Monsieur Mario Draghi  avaient calmé les marchés mais que les taux se situaient encore au-delà de 6,50 %.


Plusieurs responsables et politiques européens dont le  ministre français de l'Economie Pierre Moscovici  ont apprécié les propos de Mario Draghi, qualifiés de très positifs.

De là  d’après  le quotidien espagnol El Pais, le scénario le plus probable reposerait sur des rachats de dette sur le marché primaire par le FESF, complété par des interventions de la BCE sur le marché secondaire. Ce quotidien de centre-gauche  écrit que le  premier ministre italien Mario Monti rendra visite à son homologue espagnol ce jeudi « pour tenter de trouver une position commune »,  …,  et,  selon des « sources européennes »  …,  « le convaincre de demander l’intervention du fonds de secours comme contrepartie pour que la BCE fasse sa part du travail, selon des sources européennes. »

    

 Mais les commentateurs rappellent que l’intervention du FESF ne serait  pas un chèque en blanc.  Elle serait assortie d’obligations de réforme » » redoutées par Madrid », qui ne veut pas d’une tutelle de Bruxelles.

 Un programme de rachats de dette ne fait cependant pas l’unanimité en Europe, stoppé depuis le mois de mars dernier, elle fait débat notamment  en Allemagne, ce qui soulève des interrogations critiques  qui ont trouvé écho dans l’interrogation « irritée » de Monsieur Jean Claude Junker :      , « Comment l'Allemagne peut-elle se payer le luxe de faire de la politique intérieure sur le dos de l'euro ? Si les seize autres pays en faisaient autant, que resterait-il du projet commun ? La zone euro n'est-elle plus qu'une succursale de la République fédérale ? »


  Par ailleurs,  la BCE,  doit réunir  ses gouverneurs jeudi 2 août pour débattre de toutes ces questions liées au rachat de dette souveraines.

 D’ici là l’Espagne et l’Italie osent respirer … sans pour autant sauter de joie en attendant de connaître  quelles seraient les obligations mises à leur charge en contrepartie d’une aide  couplée (ou  pas ?) de la BCE et du FESF.

  D’après certains économistes cités par les médias,  le plan de rachat de dette souveraine par la BCE , mis en sommeil depuis des mois,  pourrait être réactivé, mais la banque centrale pourrait aussi utiliser des solutions alternatives, pensent certains économistes.


Au nombre de ces alternatives les médias rapportent qu’un  membre du Conseil des gouverneurs de la BCE, a  suggéré  que l'octroi d'une licence bancaire au Mécanisme européen de stabilité aurait des vertus, (rappelons que par le passé  Mario Draghi et  avant lui d'autres responsables monétaires y  étaient opposés.


Une autre  alternative, évoquée par les médias,  consisterait à  octroyer  à la BCE des prérogatives semblables à celles de la Réserve fédérale des Etats-Unis ou de la Banque d'Angleterre qui lui permettraient de faire tourner la planche à billets.

ooOoo
  
Malheureusement pour la Grèce au bord de la faillite et que l’on dit incapable d’honorer ses engagements budgétaires  et financiers, sans de nouveau tours de vis, une nouvelle restructuration de sa dette sera nécessaire, ont déclaré mardi trois responsables de l'Union européenne.

 Lundi 23 Juillet, Monsieur José Manuel Barroso en visite à Athènes a réclamé des résultats, des résultats, des résultats, …,  et  Monsieur Antonis Samaras et le Gouvernement Grec ont  tenu à ajouter   27 millions d'économies qui n'avaient pas été prévues dans le mémorandum signé l'hiver dernier entre Athènes et ses créanciers, en rabotant de 10 millions les salaires des ministres en 2012 et en abaissant de 17 millions les coûts immobiliers des ministères.


Voir notre précédent Editorial :  ·  GRECE : José Manuel Barroso peut-il sauver Iphigénie...


De plus,  Mardi 24 juillet, le gouvernement grec a annoncé "la fusion et la suppression" d'une vingtaine d'organismes publics dans une tentative de réduire les dépenses publiques, comme l'exigent les créanciers, UE et FMI. Au même moment, trois responsables européens ont laissé entendre que le pays devrait subir une nouvelle restructuration de sa dette.

   
 Pour  assombrir encore le tableau,   l'agence Moody's mentionnait lundi  23 juillet  la probabilité  de voir la Grèce quitter la zone euro, ce qui "déclencherait une série de chocs dans le secteur financier  que les responsables politiques ne pourront qu'amortir à un coût très élevé", tout en annonçant  avoir abaissé de stable à négative la perspective sur les notes "Aaa" de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg, en  évoquant la possibilité de voir ces pays supporter l'essentiel du poids d'une éventuelle aide à d'autres Etats tels que l'Italie et l'Espagne.


 L’agence  Moody’s soutenait  également que la croissance économique de la zone euro était  à l'arrêt,  tout en précisant  qu'elle évaluerait  d'ici la fin du troisième trimestre les implications de ces développements sur le triple A de la France et de l'Autriche, dont la perspective avait été abaissée en février.

Il faut souligner à contrario que des économistes et des financiers  estiment que la décision de l’Agence Moody’s n’a aucun sens, c’est  notamment l’avis  que vous pourrez lire sur le blog du Monde.fr, "Démystifier la finance",  de Georges Ugeux, PDG de Galileo Global Advisors, une banque d'affaires internationale à New York, ou l’on peut lire notamment :   "Tout est faux dans l’analyse. La sortie de la Grèce de l’Euro n'a pas le moindre sens. En tout état de cause, elle n’affecterait pas, contrairement à ce qu’affirme l’agence lunatique, les banques européennes pour une raison évidente : le secteur privé avait 100 milliards d'euros de risque et a accepté un échange d’obligations qui a effectivement déprécié cette dette de 80 %".
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Pour conclure à notre avis , les préoccupations  et les efforts qui agitent les  financiers et dirigeants  politiques de l’UE qui tentent  actuellement de trouver des solutions financières nouvelles  pour maintenir  la Zone Euro  au-dessus  des abîmes des dettes souveraines qui  minent ses fondements  arrivent trop tard, on a beau dire qu’il vaut mieux tard que jamais, mais  les écarts qui  se sont creusés entre le Nord et le Sud affectent l’équilibre entier de la Zone Euro,   les responsables se réveillent maintenant  au bord du gouffre, et la véritable interrogation c’est  de se demander si la Zone Euro ne finira pas par éclater.

Certaines tendances apparaissent aussi dans des commentaires tendant à vouloir instaurer  «  à un plus d’Europe » autrement dit à une intégration, d’autre reparlent de fédéralisme, autant de points de vue    qui consisteraient  à renforcer des mesures de contrôles sur les pays membres notamment en matière budgétaire, mais ceci soulève le problème d’abandon de souveraineté que les pays de l’UE ne sont pas préparés à envisager et que certains n’accepteraient sans doute jamais.

Indépendamment de la crise des dettes souveraines et des difficultés qui s’abattent sur la Zone Euros il est indéniable que les  décisions  européennes qui régissent l’UE et la Zone Euro   sont très longues à aboutir et à se mettre en place, dans le cadre des traités et des conventions  qui la régissent actuellement  qu’il  deviendrait  urgent de  réformer  sérieusement en vue d’un allègement des multiples procédures qui ralentissent  le mode de fonctionnement de ses   institutions et organes.


Revue  de Presse


20minutes.fr
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30/07/2012 - Allemagne / Euro

L'euroscepticisme gagne du terrain en Allemagne en raison de la crise en Europe du Sud

L'opinion publique en Allemagne estime assez largement que l'Allemagne est trop sollicitée pour contribuer au sauvetage des économies en difficulté des pays du sud de l'Europe. Une opinion régulièrement relayée par le quotidien Bild et c'est encore le cas dans son édition dominicale du 29 juillet 2012.
27/07/2012 - BCE/Zone euro

Zone euro: le président de la BCE prêt à préserver l'euro

Les bourses européennes ont terminé à la hausse le 26 juillet. Les investisseurs sont rassurés par les dernières déclarations de Mario Draghi. Le président de la BCE, la Banque centrale européenne, s’est dit prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver l’euro.
30/07/2012 - Zone euro

La zone euro prête à agir pour sortir la monnaie unique de la crise, selon Jean-Claude Juncker

Les dirigeants européens semblent cette fois bien décidés à mettre en œuvre une action convergente et ferme pour sortir l'euro de la crise. Les déclarations se multiplient en ce sens, dans l'attente d'une réunion de la Banque centrale européenne jeudi prochain.
Christian de Boissieu, économiste, Président du Conseil d’analyse économique (CAE) et membre de l’Autorité des marchés financiers (AMF)
30/07/2012 - Invité du matin

Christian de Boissieu, économiste, Président du Conseil d’analyse économique (CAE) et membre de l’Autorité des marchés financiers (AMF)

« Je pense que le mois d'août va être relativement long pour la zone euro. Il va être délicat parce que il y a encore beaucoup de sujets qui ne sont pas réglés.

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Le Point‎ - il y a 4 jours

2.     Peur sur la zone euro - La crise économique et financière - Le Point

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Retrouvez toute l'expertise du Point pour comprendre la crise de la dette qui ... 30/07/2012 à 15:33. Les marchés créent une scission de fait de la zone euro ...

3.     Après la Grèce, la crise de la zone Euro se poursuit | Atlantico

www.atlantico.fr/dossier/crise-euro-31871.html
3. Avec Matilde Alonso Pérez et Elies Furio Blasco | Publié le 28/07/2012 - 09:28 ... La crise de la zone euro a mis en exergue une Europe à deux vitesses.

4.     Crise de la dette: La zone euro prête à agir avec la ... - 20 Minutes

www.20minutes.fr/.../978601-crise-dette-zone-euro-prete-a...
Crise de la dette: La zone euro prête à agir avec la BCE et à activer son Fonds de secours. 1 contribution. Créé le 29/07/2012 à 20h09 -- Mis à jour le ...

5.     Crise de la dette: la zone euro prête à agir avec la ... - Ladépêche.fr

www.ladepeche.fr › ActuA la Une
il y a 1 jour – La zone euro est prête à agir de concert avec la Banque centrale européenne via son Fonds de secours, a promis dimanche.

6.     Juncker donne un nouvel élan politique pour appuyer l'Espagne ...

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7.     Crise dans la zone euro: vers un compromis entre la France et l - RFI

www.rfi.fr/.../20120613-crise-zone-euro-vers-compromis-e...
... manière de répondre à la crise économique et financière qui secoue la zone euro. ... Article publié le : mercredi 13 juin 2012 - Dernière modification le ...

8.     Crise de la zone euro : que peut faire la BCE...et surtout quand ?

www.latribune.fr/...europeenne/20120730trib000711667/cr...
Crise de la zone euro : que peut faire la BCE...et surtout quand ? Copyright Reuters. Sophie Rolland | 30/07/2012, 18:11 - 707 mots. Suite aux propos de Mario ...

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24/07/2012 - Allemagne

Dette : Moody's cible l'Allemagne

L'agence de notation financière Moody's a annoncé lundi 23 juillet qu'elle remettait en cause le triple A de l'Allemagne, affublée d'une perspective négative, tout comme le Luxembourg, et les Pays-Bas.
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Différentes points de vue et analyses :
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Point de vue

Face à la crise, l'Europe mobilise ses institutions 

Un plan de bataille sera présenté en décembre
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Quelle Europe pour sortir de la crise ?


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Bientôt l'Europe sans la Grande-Bretagne ? 21

François Hollande a rencontré à Londres l'homme qui pourrait rétrécir l'Europe - la faire passer de 27 à 26 membres.
Par Alain Frachon, International



9 juillet 09h15
Point de vue

Les Etats-Unis d'Europe, certes mais pour quoi faire ?

Quatre propositions institutionnelles pour la création des Etats-Unis d'Europe
Par Yvon Delasnerie, docteur d'Etat en sciences économiques et créateur et animateur du forum www.citoyensunisdeurope.eu

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Comment se définit l’Union Européenne ?
Découverte des institutions




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