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15 novembre 2007

Monsieur CHAVEZ demande des excuses !


Hugo Chavez demande des excuses au Roi d’Espagne !

Furieux d’avoir été très justement remis en place par le Roi d’Espagne, lors du récent sommet ibéro-latino-américain , le Président vénézuélien Hugo Chavez qui avait le premier lancé les hostilités verbales à l’encontre de l’Espagne en traitant notamment l’ancien et l’actuel Chef de Gouvernement espagnol de nazis entre autres compliments du genre, et qui ensuite après avoir tenu le crachoir pendant deux heures, s’était complu à plusieurs reprises à couper irrévérencieusement la parole à Monsieur Zapatero a déclaré mercredi qu'il réexaminerait attentivement les relations de son pays avec l'Espagne, faisant franchir une nouvelle étape à la crise diplomatique suscitée par sa vive apostrophe, le week-end dernier, par le roi Juan Carlos.

En outre il a l’outrecuidance de demander maintenant des excuses au Roi d’Espagne et prétend, ou plutôt affirme, que l’incident qu’il a d’ailleurs lui-même provoqué et qu’il tente de renverser à son profit, pourrait avoir un effet négatif sur les investissements espagnols

Au Venezuela, notamment dans le secteur bancaire

"Nous ne voulons pas les endommager, mais je procède à un réexamen détaillé des relations politiques, diplomatiques et économiques avec l'Espagne", a déclaré Chavez dans une interview accordée à « sa »télévision d'Etat.

" Les entreprises espagnoles vont devoir rendre davantage de comptes, je vais surveiller ce qui se passe vraiment ici."a-t-il déclaré.

Chavez a nationalisé plusieurs secteurs de l'économie vénézuélienne cette année dans le cadre de son projet d'Etat socialiste.

Le président vénézuélien, qui dénonce régulièrement l'"impérialisme" et le capitalisme, a cité les banques Grubor Santander et Banco Bilbao Vizcaya Argentaria comme des cibles potentielles en affirmant que son pays, membre de l'OPEP, n'avait pas besoin des entreprises espagnoles.

En réponse l'Espagne, source d'investissements très importante au Venezuela et dans le reste de l'Amérique latine, a jugé ses propos contreproductifs.

Ainsi des entreprises espagnoles ont investi 2,4 milliards de dollars au Venezuela depuis que Chavez, un ancien parachutiste, a pris ses fonctions en 1999.

Les déclarations "du président vénézuélien, en particulier celles qui visaient les compagnies espagnoles, ne nous aident pas à trouver un moyen de mettre un terme à ce différend", a fait savoir le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, prônant le "respect" pour les institutions et les sociétés espagnoles.

Cette année, Chavez a pris le contrôle de la plus grande entreprise de téléphonie du pays, saisi les avoirs de grands groupes pétroliers dans le pays et menacé de nationaliser entièrement le secteur bancaire.

La firme espagnole Telefonica est un opérateur de téléphonie mobile très présent au Venezuela. On peut citer aussi le groupe pétrolier Repsol, bien implanté dans ce pays dont les réserves en pétrole sont parmi les plus importantes au monde, hors Proche-Orient.

Monsieur Chavez a estimé que le roi avait "pété un plomb" et laissé affleurer 500 ans d'arrogance espagnole, l'Espagne étant l'ancienne puissance coloniale du Venezuela.

Ndlr : 500 ans après l’arrivée des Espagnole en Amérique, le fameux slogan du malheureux « colonisé » refleurit à chaque occasion, que ce soit en Amérique latine ou ailleurs. Ce slogan qui n’est pas à sa place dans la bouche d’un Chef d’Etat dont le pays continue depuis des siècles à bénéficier du savoir et des capitaux de l’Espagne et d’autres Occidentaux commence à faire les beaux jours des dictateurs , mais commence tout de même à ne plus impressionner personne, à part les pleureurs de service. Ce n’est pas le profil que devrait revêtir un Chef d’ Etat. Mais que voulez vous, en matière politique, comme en toute autre matière, on ne peut faire qu’avec ce que l’on a, et cet homme d’Etat grossier et vulgaire ne fait qu’avec ce qu’il a.

Juan Carlos excédé par les accusations de fascisme à l’encontre de ses ancien et actuel Chef de Gouvernement avait finit par lancer à Monsieur Chavez, qui à plusieurs reprises avait interrompu le discours du président du gouvernement espagnol Jose Luis Zapatero: "Pourquoi ne la fermes-tu pas?"

Chavez a pour héros Simon Bolivar, qui a chassé l'Espagne de l'Amérique latine au 19e siècle et pour idole son père politique spirituel Fidel Castro. Il a pour ami Monsieur Nicolas Sarkozy à qui il rendra visite en France le 20 Novembre.

Peut-on toujours prétendre que les « amis de mes amis sont mes amis » quand on sait que l’ami de Monsieur Sarkozy est Monsieur Bush, autre tête de turc préférentiel de Monsieur CHAVEZ.

Et ma conclusion, c’est que quand on accède au pouvoir suprême par la voie démocratique ou autrement, il faut savoir « la boucler », comme a su le lui enseigner un Roi de la Branche légitime des Bourbons, descendant de notre Grand Roi Louis XIV, mais malheureusement je doute fort qu’il ait su comprendre cette leçon légitime.

Je souhaite que Monsieur CHAVEZ chez nous saura tenir sa langue, tant à l’encontre du Roi d’Espagne, qu’à l’encontre de Monsieur Bush, s’il le faisait, il mettrait Monsieur Sarkozy en difficulté sur sa politique européenne et d’alignement sur l’Amérique du Nord , et risquerait de provoquer des mécontentements diplomatiques, et pour Monsieur Sarkozy empêtré dans la crise sociale Française ce n’est certes pas le moment. Je ne plains cependant pas Monsieur Sarkozy : « qui sème le vent récolte la tempête »

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