Le Président Colombien, Monsieur Uribe, ne veut plus de Chavez et le démet de son mandat de médiateur
Le grand show permanent d’Hugo Chavez sur sa médiation pour obtenir la libération d’Ingrid Betancourt et les otages des Farc a fait « tchouffa »*
Tchouffa : en dialecte sabir veut dire « échouer » du genre d’une baudruche gonflée à bloc d’orgueil et qui finit pas péter !
Monsieur Hugo Chavez ne savait pas apparemment qu'une médiation aussi délicate doit se dérouler dans la plus grande discrétion, ce qui n'empêche pas de recourir à des soutiens crédibles, la politique à grand spectable peut payer un moment, mais comme le dit le vulgaire "ça eut payé... mais ça ne paye plus" ! Tirons les rideaux.
La famille Betancourt est «sous le choc» et les comités de soutien demandent l'intervention de Nicolas SARKOZY.
ooOoo
Le président colombien Uribe a démis son homologue vénézuélien de ses fonctions de médiateur dans le dossier des otages des Farc.
Avant la visite de Hugo CHAVEZ à Paris , le président colombien Alvaro Uribe décrivait la médiation du président Chavez comme un bon espoir de libération des otages des Farc, mais ce Jeudi, Bogota n’a pas hésité à démettre le président vénézuélien Hugo Chavez de ses fonctions de médiateur : «Le président de la République considère comme terminée la facilitation de la sénatrice colombienne Piedad Cordoba et la médiation du président Hugo Chavez et les remercie pour leur aide», peut-on apprendre dans un communiqué.
Le chef d’Etat colombien Alvaro Uribe reproche à son homologue vénézuélien d’avoir contacté directement par téléphone le commandant de l’armée colombienne, le général Mario Montoya, et de lui avoir posé des questions sur les otages. Il a ainsi enfreint un accord passé avec Uribe selon lequel seuls les deux présidents discuteraient du dossier.
Cette décision survient au surlendemain de la visite d’Hugo Chavez à Paris, qui a ouvert une large déception du fait que contrairement à ce qu’il avait laissé entendre, il n’a pu apporter de preuves de vie de la Franco-Colombienne, Ingrid Betancourt.
Se fondant sur « son intime conviction » il a répété que l’ancienne candidate écologiste à la présidentielle colombienne était vivante et s’est avancé commenter l’engagement du chef de la guérilla colombienne des Farc, Manuel Marulanda, qui, dans une lettre adressée aux présidents colombien et vénézuélien, promet de donner une preuve qu’Ingrid Betancourt est en vie, «avant la fin de l’année», «date limite» qu’avait justement fixée Alvaro Uribe pour le mandat de Chavez, avant de le démettre aujourd’hui de sa mission de médiateur.
Note : encore un sale coup pour la fanfare d’Hugo Chavez ! De quoi ranimer la bile amère de son père politico-spirituel, Fidel Castro l’éternel agonisant.
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