21 novembre 2007

Crise sociale, manifestations, Mr. Sarkozy durcit son discours !









L'UNITE RETROUVEE :TOUS ENSEMBLE POUR L'EMPLOI, LES SALAIRES ET LES SERVICES PUBLICS

La mobilisation sociale a atteint un pic mardi en France, avec la grève et les manifestations simultanées des fonctionnaires et des cheminots.

Des manifestations contre la politique de M. Sarkozy ont réuni 700.000 personnes dans de nombreuses villes de France, où 148 défilés ont été dénombrés.

A Paris, 70.000 personnes ont manifesté derrière une banderole proclamant: "Ensemble pour les salaires, l'emploi et les services publics".

Des centaines de milliers de fonctionnaires ont cessé le travail et rejoint pour une journée les cheminots en grève depuis une semaine, alors que la moitié des universités sont elles aussi touchées par un mouvement de contestation.

Le mouvement des fonctionnaires a été particulièrement suivi dans l'éducation avec 60% selon les syndicats. De nombreuses écoles sont restées fermées.

Emergeant de son silence de quelques jours sur ce sujet, le président Nicolas Sarkozy a fait connaître sa détermination à poursuivre son programme de réformes et à ne pas "céder", en insistant sur le "besoin de réformes", qui ont selon lui "trop tardé".

"On ne cèdera pas et on ne reculera pas", a-t-il asséné, notamment sur la réforme des régimes spéciaux de retraite au cœur du conflit dans les transports et dont il a fait une question "d'équité" entre Français.

Ndlr « on ne cédera pas …. On ne reculera pas …. » : Ce n’est pas un discours d’apaisement !

"C'est une véritable rupture qui est devenue nécessaire pour empêcher le déclin", a plaidé M. Sarkozy, en estimant qu'il avait reçu un mandat des Français pour réformer le pays en profondeur.

Il a appelé à la fin du mouvement dans les transports, à la veille de l'ouverture de négociations avec les syndicats dans les chemins de fer (SNCF) et le métro parisien destinées à débloquer le conflit.

"Il faut savoir terminer une grève lorsque s'ouvre le temps de la discussion", a lancé le président français, qui a reproché aux grévistes d'avoir pris des millions de Français "en otage".

Ndlr : le succès de la manifestation n'a pu être démenti, alors il lui faut jeter de l'huile feu pour victimiser les Français pris en "otage" : tentative de "diviser pour régner". Peine perdue la majorité des français est solidaire avec les grévistes et les manifestants, si elle ne l'était pas elle serait dans la rue et peut-être bien pour se retourner contre le Pouvoir.

Aux fonctionnaires, qui manifestaient* au même moment contre la suppression de postes et la baisse de leur pouvoir d'achat, il a promis qu'il prendrait bientôt "d'autres initiatives pour répondre à l'angoissante question du pouvoir d'achat, de la croissance et de l'emploi".

*Leur mouvement était soutenu par une majorité de Français (53% selon un récent sondage).

Le gouvernement, qui a chiffré le coût de la grève dans les transports à plus de 300 millions d'euros par jour, espérait que ce "mardi noir" marquerait le point culminant de la mobilisation sociale avant l'ouverture des négociations mercredi.

Ndlr : tous les espoirs sont permis !

Mardi, le trafic dans le métro parisien et à la SNCF est resté très perturbé, avec environ un TGV sur deux et très peu de trains de banlieues. La situation devrait encore être difficile mercredi.

Ma conclusion : rien de nouveau dans le discours de Monsieur Sarkozy dont les médias disent que sa cote de popularité s’effrite, et au lieu d’apaiser il durcit son discours. Ce n’est pas la bonne méthode !

avertissement : j'ai retenu les chiffres communiqués par les syndicats : c'est mon choix !

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