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26 novembre 2007

Les otages des Farcs, un défi à relever par Nicolas Sarkozy !

Nicolas Sarkozy a envoyé une lettre à son homologue colombien pour lui demander de «maintenir le dialogue» avec le président vénézuélien.

La France pense qu’Hugo Chavez devrait reprendre sa mission de médiateur en vue d’obtenir la libération des otages détenus par la guérilla colombienne des Farc, au premier rang desquels Ingrid Betancourt. «Nous continuons de penser qu’Hugo Chavez est la meilleure chance de libérer Ingrid Betancourt et tous les otages», a déclaré hier le porte-parole de l’Élysée David Martinon.

Ndlr : le nombre des otages est évalué à quelques trois mille personnes : la médiation d’Hugo Chavez bien entendu ne portait pas sur cet ensemble.

En conséquence, pour relancer un dossier qu’il estime prioritaire Nicolas Sarkozy que l’on voit mal prendre la tête des négociations et se précipiter en personne dans la jungle colombienne, pour parlementer avec les Chefs de la guérilla , ne peut que plaider pour une reprise de la médiation Chavez

Alvaro Uribe avait demandé à Chavez d’avoir un seul interlocuteur, la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, mais selon l’Elysée ? Hugo Chavez …. « l’a mal pris» ;

A l’Élysée on estime qu’il est nécessaire….. « de laisser la température redescendre». Ainsi, renonçant à téléphoner à son homologue colombien, Nicolas Sarkozy a préféré la solution, jugée «moins abrupte», d'écrire une lettre à son homologue Colombien, que l’ambassadeur de France à Bogota, Jean-Michel Marlaud, de passage à Paris lui remettra à son retour.

Par cette lettre le président français demande à Alvaro Uribe de «maintenir le dialogue» avec le président vénézuélien. .... «Nous restons déterminés à rechercher une solution humanitaire mettant fin à la tragédie des otages», assure le porte-parole de l’Élysée.

Les proches d’Ingrid Betancourt et les associations qui la soutiennent plaident également eux aussi pour une poursuite de la médiation par Hugo Chavez. L’ex-mari d’Ingrid Betancourt, Fabrice Delloye, a estimé que, «quelle que soit sa personnalité», Hugo Chavez demeurait «incontournable» pour espérer aboutir à un accord en Colombie.

Astrid Betancourt, la sœur d’Ingrid Betancourt, s’est dite «consternée» par la décision du président colombien : …….«Nous faisions confiance à la gestion de Chavez et de * Piedad Córdoba parce que c’est la seule alternative viable» a-t-elle déclaré à une agence de presse.

Par ailleurs, La sœur d’Ingrid Betancourt a appelé la communauté internationale à rappeler l’importance de la médiation de Hugo Chavez et Piedad Córdoba au président Alvaro Uribe. «Chavez est un allié de la Colombie sur la question des otages, ce n’est pas un rival» a-t-elle précisé.

L’annonce de la fin de la médiation est «une douche froide, mais nous ne baisserons pas les bras» a réitéré Astrid Betancourt

La mère et les sœurs d’Ingrid Betancourt se sont rendues à Bogota où elles ont prévu de se réunir avec les familles d’autres otages des Farc afin de leur transmettre «l’encouragement d’espoir» de Nicolas Sarkozy qu’elles avaient rencontré mardi dernier. Pour la famille Betancourt et ses comités de soutien , la fin de la médiation d'Hugo Chavez a été reçue comme une douche froide, mais Astrid assure qu'ils ne baisseront pas les bras.

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