05 novembre 2007

Flash Info ZOE : Le Feuilleton des familles d'accueil

Les familles de L’Arche de Zoé : Décidément ça tourne au Feuilleton à l'eau de rose pour une famille en pavillon meulière entouré d'un petit jardin, qui voulait sortir selon son chef de famille " du comportement banal de l'occidental moyen qui se contente de verser un peu d'argent à une ONG " "Nous pouvions agir vraiment" affirme-t-il.


Comment ? C'est ce que nous allons voir :

Lecture de presse commentée par moi-même d’après un article reportage du Monde du 5 Novembre 2007 lu sur Internet (il y est question du " désarroi des familles d’accueil") :

Le rédacteur de l’article nous présente un pavillon en meulière entouré d'un petit jardin, dans une rue tranquille de Pontault-Combault, à 25 kilomètres de Paris et nous apprends que « c'est là qu'aurait pu habiter Abdel, 6 ans et demi, 1,12 m, "orphelin du Darfour" -si l'on se fie aux renseignements envoyés à la dernière minute par L'Arche de Zoé à la famille Rieutord, candidate pour accueillir l'un des enfants regroupés au Tchad »

On nous présente le couple d’accueillant : « Jean, conseiller en formation professionnelle, son épouse Claire, institutrice, et leurs trois enfants, Pauline, 17 ans, Juliette, 13 ans, et Louis, 9 ans, qui avaient tout préparé. Louis et le nouveau venu allaient partager la grande chambre du premier étage, tandis que les parents se contenteraient d'une pièce plus petite : "On se disait que ce serait dur, se souvient Claire, que cet enfant aurait des problèmes, mais on se sentait capables de le rendre heureux." Pour Jean, "c'était une occasion unique de sortir du comportement banal de l'Occidental moyen qui se contente de verser un peu d'argent à une ONG. Nous pouvions agir vraiment."

Ndlr : Jean estime son comportement supérieur au « comportement banal de l’Occidental Moyen ……. » Nous pouvions agir vraiment, ajoute-t-il ! Vraiment quelle ostentation déplacée et quel manque d’humilité ! Sachez Monsieur qu’on se contente de donner ce qu’ont peut effectivement et qu’on ne le crie pas sur les toits et les journaux comme vous.

Le Monde nous apprend que « Les deux époux avaient envisagé tous les scénarios : "On se disait : si un jour la paix revient au Soudan et que des proches le réclament, il rentrera. Ce sera un crève-cœur, mais on se fera une raison." Mais si la guerre se prolongeait, ils pourraient engager les démarches pour lui obtenir la nationalité française, et pourquoi pas, pour l'adopter : "Au pire, si les services sociaux ne nous jugeaient pas aptes à le garder, il serait quand même mieux en France, dans une autre famille, que dans un pays en guerre."

Ndlr : la bonté, le grand cœur, la générosité, l’espoir, le sacrifice, l’abnégation, tout y est en imagination pour ne pas dire en fantasmes : on se la joue en technicolor dans le pavillon en meulière ! Lecteurs, sortez vos mouchoirs pour sécher vos larmes d’émotion.

Bref, pour les Rieutord (ndlr : couple situé au-dessus de l’Occidental moyen, ne l’oublions pas) le MONDE nous apprend que l'aventure commence en mai. Après avoir entendu parler de L'Arche de Zoé à la radio, les enfants vont sur le site Internet de l'association pour en savoir plus. Ils découvrent un projet généreux et excitant : trouver des orphelins abandonnés au Darfour, (ndlr, cachés dans les sables, comme des œufs d’autruche ? ), promis à une mort certaine, et les transporter en France, à l'abri. La famille prend sa décision en deux jours. Claire téléphone à Eric Breteau, le chef de L'Arche de Zoé, qui l'invite à une réunion.

Au fil des contacts, les Rieutord sont séduits par Eric Breteau : "C'est un homme grand et costaud, explique Pauline, la fille aînée ; il a de la prestance, il parle bien. Il sait aussi écouter les autres. Ce n'est pas du tout un illuminé." Jean est sensible à la force émanant du couple formé par Eric Breteau et son amie Emilie Lelouch : "Eric et Emilie côte à côte, lui si fort, elle si jolie, et tous les deux si audacieux, cela avait une dimension romanesque, très attirante." (Ndlr : fervent de 4x4, certainement pour Jean au-dessus de l’Occidental moyen, et pour moi un « couple copie up to date » ordinaire, en costume de pompier, d’après quelques vidéos que j’ai pu voir) Puis L'Arche de Zoé remet à la famille une "charte" : l'association s'y engage à ne violer aucune loi et à ne jamais mettre les enfants en péril. Jean se met à étudier le "Guide pratique de la demande d'asile".

Ndlr : on peut s’engager à ne violer aucune loi quand on décidé à n’en observer aucune !

Ndlr : Pour le Guide pratique de la demande d’asile, s’est-il donné la peine de l’étudier entre les lignes ? Ou s’est-il contenté banalement de l’étudier comme du papier à musique sans se poser de question ni s’autoriser à en poser ?

Reprise de ma lecture : En septembre, Eric Breteau rentre d'un voyage au Darfour. Il organise une réunion à Valence (Drôme) et annonce aux familles que l'opération entre dans sa phase concrète. Les Rieutord sont ravis : "Nous étions près de 600 dans la salle. Nous étions assis à côté d'universitaires, d'un fonctionnaire travaillant au Sénat, des gens sérieux. Il y avait une dynamique de groupe, tout semblait possible."

Ndlr : Quelle belle assistance ….. Des universitaires, un fonctionnaire travaillant au Senat, ceci projette tout de suite votre personnalité bien au-dessus de l’Occidental banal moyen qui n’a pas accès à ce genre de colloque. Hélas l’habit ne fait pas le moine, pas plus que le nombre et le paraître ne font l’être, ce que Jean semble ne pas avoir compris et que l’Occidental moyen sait depuis toujours.

Reprise de ma lecture : « Au cours de cette conférence, Eric Breteau avertit les familles que cette opération "atypique" sera probablement critiquée par les autres ONG et par une partie de l'opinion et que, désormais, la discrétion est de rigueur. Mais il fait aussi des déclarations ambiguës laissant entrevoir une possible face cachée de l'opération : "Sur le ton de la rigolade, il a dit qu'une personne ayant ses entrées à l'Elysée se trouvait dans la salle."

Ndlr : Mazette ! et à partir de là, tout le monde commencent à fantasmer :

Reprise de ma lecture : « Certains parents se mettent à échafauder une théorie rassurante : le gouvernement français soutiendrait le projet en sous-main, mais ne pourrait pas faire de déclarations officielles, pour des raisons diplomatiques. Avec le recul, Jean s'étonne de sa propre naïveté : "On imaginait que Sarkozy voulait d'une part mener une politique dure en matière d'immigration, mais que d'autre part, il avait envie de montrer son grand cœur à l'occasion d'une opération exceptionnelle." Cette croyance est renforcée par la passivité des pouvoirs publics. En bonne fonctionnaire, Claire est persuadée que, si l'Etat était opposé à l'opération, il contacterait les familles pour les mettre en garde : "Or, il n'y a rien eu. J'ai écrit à mon inspecteur d'académie pour demander un congé exceptionnel, en expliquant clairement l'opération. J'ai reçu une réponse favorable."

Ndlr : c’est vraiment de la caritative fiction ! Les Pouvoirs publics ne peuvent interdire ou entraver de bonnes intentions qui à ce stade là sont encore du domaine d’un projet, dont on ne peut présumer à priori et à l’avance s’il s’inscrira dans la légalité ou dans l’illégalité, si toutes les bonnes intentions étaient interdites à la base, ce serait un abus de pouvoir. Quand à l’inspecteur d’académie, il n’est pas là pour examiner la régularité d un projet d’opération, il se borne à examiner administrativement la demande de congé exceptionnel, pour l’accepter si elle est régulière par rapport à son administration ou la refuser si elle n’est pas régulière.

Jean va plus loin : "Si j'avais vu apparaître un képi, reçu un courrier d'avertissement, j'aurais arrêté immédiatement." Il souligne aussi les ambiguïtés des hommes politiques : "Quand Kouchner a proclamé qu'il fallait établir des corridors humanitaires au Darfour, j'y ai vu un encouragement."

Ndlr : Mais enfin, c’est se conduire en assisté et en mouton de panurge, pour un homme au-dessus de l’Occidental moyen ce n’est vraiment pas croyable, ne pouvait-il mettre ses neurones en éveil pour s’informer exactement, fallait-il vraiment, comme il l’évoque maintenant, que l’administration et le Pouvoir exécutif, plus un képi en « apparition » et une lettre d’avertissement viennent le tirer de sa léthargie pour forger son appréciation et arrêter sa décision ? Eh bien si c’est ça, c’est à désespérer de la « valeur » d’autonomie d’un homme situé au-dessus de l’Occidental moyen qui lui, n’a pas besoin de tout ce cortège d’autorités pour comprendre qu’il risque de se faire n…. !

Puis le Monde nous apprend que « L'Arche de Zoé incite les familles à créer leur propre association, chargée de rassembler l'argent nécessaire. Les Rieutord versent d'abord 1 400 euros, puis on leur demande une rallonge de 800 euros. Jean paie sans broncher : "Notre entourage nous a aidés. Tous nos proches nous approuvaient. Enfin... presque."

« Il y a pourtant une voix discordante. Etienne Pouchelet, 30 ans, l'ami de Pauline, se méfie de cette aventure : "A priori, j'aurais dû être pour, car je suis moi-même un enfant adopté, né au Liban et recueilli tout petit par une famille française. Et pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher de trouver cette affaire rocambolesque, incompréhensible. Ce Breteau me semblait bizarre, le côté commando de l'équipe me dérangeait. Leur site Internet était excessif, très agressif contre les autres ONG, accusées d'être nulles ou complices. C'était malsain."

« Jean reconnaît à présent qu'il se posait parfois des questions. Un jour, il a demandé à Eric Breteau comment il comptait faire décoller un avion rempli d'enfants s'il n'avait pas les autorisations : "Il m'a répondu que si ça n'avait encore jamais été fait, c'est parce que personne n'avait encore eu la volonté de le faire. Voilà."

Ndlr : Réponse « au dessus du comportement banal de l’occidental moyen » tout à fait rassurante pour Jean, certainement !

Reprise de ma lecture : Inquiet, Etienne ndlr : le plus futé, l’ami de Pauline) décide de mener son enquête : "Sur le site du ministère des affaires étrangères, L'Arche de Zoé n'était ni agréée ni même citée." Il tente de dissuader les Rieutord : "Je me suis disputé avec Pauline à cause de ça. Un jour, elle en a pleuré. Elle croyait à fond à ce projet, elle était blessée par mes critiques. Après ça, on évitait le sujet, de peur que ça dégénère."

Ndlr : eh ! Voilà ! Pauline fait confiance à l’apparence d’un étranger à la famille « grand et costaud qui a de la prestance et qui parle bien ! » et Pauline n’écoute pas son ami Etienne qui lui est pourtant proche et certainement un « être » intelligent.

Reprise de ma lecture : Quand, le 24 octobre, les Rieutord reçoivent un appel leur annonçant qu'ils ont été sélectionnés comme famille d'accueil et que l'avion arrive le lendemain, le bonheur de sauver la vie d'un enfant balaie tous les doutes. Jean prévient son entreprise qu'il prend une semaine de congés. Pour Claire, ça tombe bien, ce sont les vacances scolaires. Même Etienne est solidaire. Il accompagne les Rieutord à l'aéroport et, comme eux, passe la nuit sur place à attendre. En vain.

« Les jours suivants, face à l'avalanche de révélations catastrophiques sur la réalité de l'opération, les Rieutord sont d'abord incrédules. Aujourd'hui, ils se disent effondrés et n'arrivent plus à se faire une opinion : "Nous avons été bernés", soupire Jean, mais Claire le corrige : "Non, nous nous sommes bernés nous-mêmes."

Ndlr : très juste Claire !

Reprise de ma lecture : « Malgré tout, dimanche, les époux Rieutord sont allés place de la Bastille, à Paris, pour la marche de solidarité organisée par les familles des Français de L'Arche de Zoé détenus au Tchad.

Ma conclusion : c’est à désespérer des Occidentaux qui se situent d’eux-mêmes au-dessus de l’Occidental Moyen. Ce sont eux qui au nom des bons sentiments entretiennent le vice dans le fruit.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

A ce monsieur jean, occidental extra ordinaire, vous dites «Vraiment quelle ostentation déplacée et quel manque d’humilité ! Sachez Monsieur qu’on se contente de donner ce qu’ont peut effectivement et qu’on ne le crie pas sur les toits et les journaux comme vous »

AAAAH....Ca fait du bien de lire ça !

Quand je vois tous ces gens qui font ostensiblement de la charité à bon compte du type téléthon en se faisant plaisir à courir ou à faire du vélo ! Moi ça me dégoûte.

Effectivement quand on donne, on donne discrètement et donc dignement.
On en revient toujours à ça… la dignité.

Lucienne Magalie Pons a dit…

Merci Fopadek ! dans cette affaire les zozos en 4x4 et tenue de pompiers se sont payés d'abord des vacances au tsunami, ensuite une galère au Tchad juste retour des choses - quand aux familles elles sont complices ou abusées, mais ce sont peut-être celles , parmi d'autres , qui n'ont pas donné un verre d'eau aux vieux de la canicule : ca fait tellement mieux de "rapter" des enfants à l'étranger pour épater le voisinage, paraître à la télé et se montrer socialement correct,et "humanitaire" selon les normes de l'époque . TOUTES LES PERSONNES IMPLIQUEES DANS CETTE AFFAIRES ONT VACHEMENT DEK..... ils n'ont pas suivis vos judicieux conseils FOPADEK...

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