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21 novembre 2007

Flash Info ZOE : Eric Breteau relance la polémique contre le Gouvernement Français




















Eric Breteau et Emilie Lelouch ( images d'archives)

De N'Djamena Eric Breteau se dit lâché et enfoncé par les autorités Française, Emilie Lelouch parle " d'une cabale hallucinante au centre d'une affaire d'Etat", sans plus de précisions

Eric Breteau, arrêté le 25 octobre à Abéché, dans l'est du Tchad frontalier du Soudan, alors qu'il allait faire embarquer de 103 enfants à destination de la France, s'est dit "lâché" par les autorités françaises, depuis la prison de N'Djamena où il est incarcéré : ….."On a été lâchés par le gouvernement français. On a même été enfoncés", a-t-il affirmé à des journalistes de l'AFP et de Radio France internationale (RFI) ………"Mais on a des preuves et elles sortiront", a menacé Eric Breteau, relançant la polémique en réitérant que les autorités françaises étaient au courant de cette opération controversée.

S’agit-il d’un chantage ou détient-il des secrets sur cette affaire qu’il aurait gardé en réserve pour se défendre en moyen et dernier recours ?

Rappel : Dès le 25 octobre, Paris s'est vivement désolidarisé de L'Arche de Zoé, qualifiant son opération d'"illégale et irresponsable".

Le président français Nicolas Sarkozy, tout en dénonçant une "équipée assez lamentable", avait finalement promis le 6 novembre d'aller "chercher" au Tchad, "quoi qu'ils aient fait", les six membres français de l'association qui y sont toujours détenus.

Ces propos avaient provoqué des manifestations au Tchad, une levée de boucliers des autorités judiciaires du Tchad et de vives tensions entre Paris et N'Djamena.

"La justice se fera ici au Tchad", avait répliqué le président tchadien Idriss Deby Itno sous la pression des autorités judiciaires de son pays et des manifestations anti françaises et anti-occidentales.

Les six Français de L'Arche de Zoé sont toujours inculpés au Tchad d'enlèvement de mineurs et escroquerie, et sont incarcérés à la maison d'arrêt de N'Djamena. Quatre Tchadiens, responsables de l'est du Tchad, poursuivis pour complicité, sont détenus dans des cellules voisines.

Les prisonniers qui ont reçu la visite d’une journaliste, semblaient en bonne santé et ont affirmé être bien traités par l'administration pénitentiaire tchadienne.

Eric Breteau a dénoncé le battage médiatique autour de cette affaire "Tout le monde parle sauf nous, il y a une sorte d'acharnement. On cherche à nous empêcher de parler", a-t-il estimé.

A l’appui de ses dires, son amie et assistante Emilie Lelouch, également détenue, a déclaré : "Du peu que l'on sait, on comprend qu'il y a une cabale hallucinante au centre d'une affaire d'Etat".

Ndlr : Une affaire d’Etat ? Que veut-elle dire ?

Les responsables de L'Arche de Zoé, qui ont toujours présenté les enfants comme des orphelins du Darfour, région soudanaise en proie à une guerre civile, ont réaffirmé leur position et plaidé la bonne foi.

"Pour nous, ça reste des orphelins du Darfour et on n'a jamais rencontré leurs familles", a assuré Eric Breteau. "On n'est jamais allés les chercher. Tout s'est passé par l'intermédiaire de chefs de villages qui nous apportaient des documents écrits, comme quoi ce sont des orphelins du Darfour", a-t-il insisté.

Ndlr : Ces documents écrits seront-ils produits au procès ?

"Les chefs avec lesquels on a travaillé nous ont peut-être menti", a admis pour sa part Emilie Lelouch. "Mais si ces enfants avaient des parents, ils étaient avec nous pendant plus de six semaines: pourquoi ne les a-t-on jamais vus?", a-t-elle interrogé .

- Selon une enquête d'organisations humanitaires internationales, la quasi-totalité des enfants sont originaires de villages tchadiens de la zone frontalière et ont au moins un parent ou un adulte qu'ils considèrent comme tel -

RAPPEL : Trois journalistes français, sept Espagnols de l'équipage de l'avion affrété pour emmener les enfants en France, et un pilote belge qui en a acheminé une partie à Abéché depuis la frontière tchado-soudanaise sont inculpés au Tchad dans cette affaire mais ont été libérés et rapatriés.

Tous les inculpés encourent cinq à vingt ans de travaux forcés au Tchad.

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