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14 novembre 2007

Il faut que les salariés se serrent les coudes !

Il n’est pas SURPRENANT qu’un sondage réalisé par BVA pour BFM et autres médias alignés, indique que 55 % des Français ne jugent pas « justifié » le mouvement de grèves contre les régimes spéciaux.

Je ne crois pas aux sondages d’autant que les questions des sondeurs au sondés peuvent être orientées pour obtenir les résultats souhaités, pas plus que je ne crois aux statistiques officielles sur les questions politiques, économiques et sociales, pas plus qu’aux prédictions de tous ordres ; tout le monde sait que l’on peut faire parler les chiffres comme on veut en sélectionnant les données pour obtenir les résultats que l’on désire obtenir, et les sondés aussi en orientant les questions.

Diviser pour régner est une bonne vielle méthode machiavélique que les pouvoirs et leurs toutous médias, serviteurs et lèche bottes, savent très bien utiliser en utilisant les chiffres et les sondages pour organiser la désinformation et jeter le trouble.

Je le répète je ne crois pas à leurs sondages, pas plus qu’à leur statistiques.

Par contre, je crois à ce que je vois : je crois aux difficultés du quotidien vécues journellement par le français moyen et sous-moyen, qu’il soit retraité, salarié , chômeur, victime de délocalisation ou licencié abusivement parfois, ou Rmistes, je crois à la misère et à la souffrance que je vois tous les jours en sortant dans ma ville, celles des Sdf, abandonnés sur les trottoirs, ou squattant pour tenter de se reposer un peu inconfortablement, sur un banc dans les parcs ou les métros, faute de véritable efficace prise en main sociale, et soumis à la faim, à la chaleur en été et au froid l’hiver, malades le plus souvent, livrés à leur maladie sans suivi médical.

A contrario, je ne crois pas à la politique du gouvernement qui veut s’aligner en matière sociale sur le système américain en nous proposant de faire nos retraites en grande partie en passant par des société financières privées, et d’assurer de même la dépendance qu’ils nous prédisent pour nos vieux jours, en agitant dans leurs discours au-dessus de nos têtes, les peurs de la maladie d’Alzheimer et d’un avenir qu’il nous prédisent catastrophique. Si nous les laissons se maintenir dans cette position et agir dans ce sens en imposant leur volonté, ça peut évidemment devenir socialement catastrophique pour les classes moyennes et sous-moyennes dont je viens de parler, soumises à la casse sociale qu’ils veulent imposer, mais ça peut devenir de plus en plus profitable pour les financiers et les grands dirigeants. Les uns seront voués aux vélos et les autres aux avions et voitures de luxe.

La société qu'ils veulent nous imposer, ce n’est pas la société qui avait été mise en place par le Général de Gaulle, dont pourtant certains de nos politiciens et dirigeants prétendent émaner en droite ligne, en se coiffant de son auréole et en allant fleurir régulièrement sa tombe. N'aller pas croire que j'étais d'accord sur toute la politique du Général de Gaulle, mais en matière de politique sociale, oui j'étais d'accord et pleinement d'accord. C'était une "consolation" qu'il nous avait accordé face au courage des Français pour remettre la France debout après la seconde guerre mondiale et actuellement nos dirigeants qui veulent construire l'Europe, cette europe économique et hypothétiquement politique, qui nous coute horriblement cher, devraient eux aussi pour éviter des troubes sociaux qui se manisfesteront par une baisse de croissance, maintenir "nos consolations" en nous garantissant un pouvoir d'achat acceptable et des conditions de retraites humainement satisfaisantes.

Je vous ai dit en quoi je ne crois pas, je dois vous dire en quoi je crois : je crois au capitalisme social qui a le souci de la libre entreprise et d’une juste répartition entre les actionnaires et les salariés et au maintien, si possible à l’amélioration, des acquits sociaux; Je crois qu'il faut tenir compte, des différentes conditions de travail (pénibilité, etc …) et en évitant de réduire sous prétexte « d’égalité » tous les retraités au même niveau, comme on tond les moutons de manière uniforme.

Et par dessus tout, au delà de la gêne que peux procurer les grèves :

- je crois que les Français du secteur privé, au lieu de jalouser les fonctionnaires et les salariés des secteurs publics, devraient eux-mêmes ruer dans les brancards pour ne pas se laisser imposer des conditions de retraites de plus en plus rudes

- je crois qu’ils devraient soutenir les grévistes défenseurs des régimes spéciaux, qui veulent, et c’est justice, défendre leurs droits, en protestant bien plus contre la décote importante de leur retraite, contre le refus des pouvoirs de tenir compte de la pénibilité du travail pour certains d’entre eux , bien plus que contre l’allongement de la durée des cotisations qui restent à négocier dans des conditions plus équitables que celles que le gouvernement veut leur imposer.

Les politiques passent mais n’oublions pas que nos familles demeurent et doivent assurer leur quotidien et leur avenir de leurs enfants et de leurs vieux, et c’est un devoir noble que de défendre les siens, avant de défendre les personnes passagères qui nous gouvernent.

BFM, radio de croyance libérale s’est fait le chantre de l’ultra libéralisme et bassine quotidiennement ses auditeurs en faisant l’apologie de la réussite financière des vedettes du libéralisme sauvage, et ce n’est pas par hasard qu’ils se sont associé à la commande de ce sondage qui indique que 55 % des Français ne jugent "pas justifié" le mouvement contre la réforme des régimes spéciaux de mercredi.

Ces médias insistent sur le fait que lors de la précédente journée de grève, le 18 octobre, 53 % d'entre eux partageaient ce jugement et ils sont 59 % (sondage LH2) à se déclarer "du côté de Nicolas Sarkozy et du gouvernement" et 35 % "du côté des grévistes et des manifestants".

Diviser pour régner, désinformer, est une bonne vielle méthode machiavélique que les pouvoirs et leurs toutous médias, serviteurs et lèche bottes, savent très bien utiliser en utilisant les chiffres et les sondages pour organiser la désinformation et orienter et jeter le trouble dans l'opinion commune.

Toutefois l’opinion générale non alignée qui reste lucide juge que le bilan de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement "d'ouverture", sur le pouvoir d'achat est "un échec", de même que sur la croissance économique..

L'UMP et le PS associés peuvent aller se faire rhabiller et se faire tailler un costume plus crédible; quand à Monsieur Bayrou s'il s'en était tenu au cours de la campagne à la politique du Centre, au lieu de tourner comme une toupie déviante, tantôt à gauche, tantôt à droite, il aurait eu toute ses chances. Mais lui aussi a dévié. Qui nous reste-t-il ? Pour le moment comme Soeur Anne, je ne vois rien venir, mais je ne désespère pas de voir enfin s'avancer émanant du milieu politique un "chevalier "sauveur, encore faut-il que les français votent pour l'intérêt de la France qui rejoint leurs intérêts, et non pour la tchatche et l'image des vedettes des grands shows politiciens. Celle ou celui qui dans cinq ans devra gouverner la France devra se recadrer à l'avance dans un peu plus de dignité.

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